" Quand Anna Igalson rime avec Chant'Essonne "

“Son visage est lumière et tout son être tend vers un soleil qui vous régénère...” 
                                     Luce Klein,co-directrice des ACP

Le curriculum de cette jeune Polonaise n’a pas eu le temps de se remplir beaucoup. Après quelques passages dans des scènes ouvertes à l’Utopia et aux Amandiers de Paris en 95, 96 et 97, elle est finaliste au Concours de “La Chanson s’invente” aux Clayes sous Bois en 1998 et Le Loup du Faubourg la programme puis le Cabaret des Nuages au Festival d’Avignon avant que l’Estival de St Germain en Laye ne lui donne l’occasion de chanter dans les caves du Manège et qu'elle ne soit l’un des deux lauréats au Festival de la chanson d’Entrebrault dans le Poitou. C’est en février dernier que nous l’avons vue chanter à l’Espace Kiron. Séduits par sa spontanéité pleine de fraîcheur et par sa présence lumineuse, (Nous rejoignons ici l’opinion de Luce Klein que j’avais eu l’honneur de faire débuter à La Colombe il y a un certain temps), nous nous sommes promis de lui donner un coup de pouce en la programmant sur la scène de la Colombière. Elle fait donc partie de l’avant-dernier programme que j’ y présente pour Chant’Essonne, ce qui est un signe net de l’intérêt que nous lui portons et de notre volonté de toujours donner une possibilité de s’exprimer à de jeunes artistes en lesquels nous croyons. 
Venue de Cracovie à Paris, amoureuse de notre langue, notre blonde Anna interprète quelques bons auteurs dont Luce Klein, Isabelle Mayereau et Georges de Cagliari. Depuis peu également, elle s’est mise à écrire, en français bien sûr, quelques textes prometteurs. On peut néanmoins lui demander d’interpréter un chant populaire slave, elle le fera de bon coeur.

M.V. (Novembre 1999)