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André Gaborit
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André Gaborit - 351 rue du Puits
63270 VIC LE COMTE
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04 73 69 18 88
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"Histoire
d’un jour inachevé"
DSDL01 - Démo
7 titres
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N° 98 - Mars 2002 |
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Un chansonnier artisan qui se présente comme un “ troubadour
intemporel ”, se réclame de Brassens et fait penser à Moustaki.
Il nous concocte des chansons comme des petits plats qu’il aime à
cuisiner, au coin du feu, en toute simplicité !
F.P.
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"Un petit Diable dans un champ de coquelicot"
Les Entêtés Productions
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04 78 39 34 55
6 titres
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N° 148 - Octobre 2006 |
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Cet ACI lyonnais, lui-même à
l'accordéon ou au piano, est accompagné par M. Cervera aux percussions,
J. Jacquemoud à la contrebasse et D. Meymarian au violon. De ses
premiers bidouillages en 1999 à la récente animation d'ateliers d'écriture
et autres rencontres singulières (hôpitaux, prisons et lycées), après
"Chansons variées" en 2003, cet artiste ACI a forgé au terme
de toutes ces scènes un univers et un monde loufoques et sans prétention
("Adèle ", "Le Diable est dans mon lit
"). Tranches de vie ou belles histoires, fraternité des copains
pour la vie ("Les copains "), amour mélancolique
("Chambre sous les toits "), rien de tel que sa plume à
l'humour élégant et espiègle pour déjouer la tristesse et la légèreté
manifeste du quotidien.
J-P.C.
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"Chansons
variées"
VG 01
5 titres
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N° 124 - Juillet-Août 2004 |
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Une agréable surprise
que ces quelques titres d’un artiste lyonnais découvert en mai à
Portes-lès-Valence. Voilà un univers fantasque, fantaisiste, avec des
petites histoires ironiques, tendres ou féroces. On y rencontre, au détour
de quelques couplets et refrains, "Solange " la
shampouineuse sujet des fantasmes de l’auteur, on y écoute avec
quelques frissons d’horreur l’étrange et maléfique histoire du
"diable qui est dans mon lit ", qui fait songer aux
fables chères à Thomas Fersen. Bien sûr, si Vincent Gaffet fait preuve
d’un humour saignant et "cannibale" et se plait à nous faire
frémir à l‘évocation de cette "boucherie des sentiments" en
nous proposant de savourer un "Steak barbare " sur
un air de tango, il sait aussi suggérer avec subtilité et finesse, le
doux parfum d’un amour et le jeu insouciant de la séduction ("Dans
une parfumerie ") ou le simple bonheur teinté de nostalgie
d’une "chambre sous les toits, chambre sous les tuiles ".
Alliances d’une écriture vive, inventive, de musiques alertes,
soutenues par un piano ou un accordéon et le concours de la contrebasse
de Guillaume Viltard et des percussions de Mathieu Cervera, les chansons
de Vincent Gaffet touchent, émeuvent, surprennent, amusent d’une façon
directe et immédiate. Et on se dit : Tiens ! voilà un talent
original ! A suivre avec intérêt !
F.P.
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"Chansons
au poing"
©
EHM - FG1
Coprod.
François Gaillard/
A Fleur de Mots
14 titres
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N° 141 - Février 2006 |
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Revoilà "l'ami" François Gaillard avec
un très bel album en guise de cadeau, une jolie surprise et
l'aboutissement d'un travail artistique poursuivi depuis 2000. Nourri de
Renaud, Ferré, Higelin mais aussi de Dimey et Leprest, il nous offre
comme autant de fleurs qu'il arbore sur sa pochette, un bouquet de
chansons intimistes ou engagées, avec toujours la douceur du regard et la
fraternité au cœur. Le disque s'ouvre sur des accents de trombone, flûte
et clarinette sur l'emblématique "au poing " signe de
nos batailles, de nos indignations mais qui sait s'ouvrir pour que la main
caresse ou se tende. L'album se décline ensuite entre tendresse et colère
de "La gamine ", témoin d'un amour paternel (on retrouve
d'ailleurs la gamine Lola pour une petite comptine en introduction de
"la complainte du hérisson ") à "Sous les
drapeaux " où le parti pris de sincérité, l'engagement prime
sur l'étendard. Il revisite l'enfance ("Dans la rue de mes cinq
ans "), évoque "L'âge d'hiver ", ouvre "une
valise pleine " de souvenirs. Avec beaucoup d'ironie, il égratigne
notre société de consommation ("30% "), sa
bureaucratie, ses normes imposées ("Le nez sur la flèche ")
et reconduit un ministre "A la frontière " histoire de
lui ouvrir un peu les yeux et de lui renvoyer l'ascenseur. Remarquablement
interprété avec sensibilité et justesse, arrangé par Michel Sanlaville
qui officie aussi à la contrebasse et à la guitare, accompagné avec
talent par Jonathan Mathis (accordéon, piano…), cet album est aussi
celui de l'amitié et du partage avec les participations musicales de Frédéric
Bobin, Matthieu Côte, Clélia Bressat-Blum, Anaïs Serme et Evelyne
Gallet. Riche et généreux ! Un grand bravo et salut l'ami !
F.P.
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"Salut l'ami"
FDM 0101
Prod. A Fleur de Mots
Marie Bobin
(
06 86 90 52 65
15 titres
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N° 106 - Décembre 2002 |
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Premier
vrai disque pour cet A.C.I lyonnais, passionné d’écriture et de
chanson et animateur de l’association « à fleur de mots ».
François nous y fait partager son goût pour la « belle ouvrage »
en associant à ses propres compositions celles de Michèle Bernard (« Je t’aime ») ou d’Allain Leprest (« Madame »). Il évoque d’ailleurs ce dernier par une
poignante interpellation (« Qu’on
s’embrasse en sortant »). Avec sincérité et authenticité,
les textes de François Gaillard nous parlent simplement d’amour, de générosité,
d’amitié , de chemins croisés et d’une solidarité qui ne se trouve
plus « Rue de la charité » mais que l’on découvre parfois, comme
le fit Brassens, au cœur d’un de ces « Auvergnats ».
Plus parlé que chanté, soutenu délicatement par l’accordéon de
Patrick Reboud, ce disque est comme une « Correspondance »,
un bonjour fraternel, le salut d’un ami, une invitation au partage.
Pourquoi ne pas y répondre ?
F.P.
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FDM 0101
5 titres
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N° 87 - Mars 2001 |
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Un jeune auteur grenoblois qui aime à reprendre et
interpréter sur scène Leprest, Ferré, Brassens et Dimey. A l’école
de ces grands, il nous présente ses propres textes. Des chansons tendres
parfois subversives (“Soldat inconnu”), des mots qu’il présente
lui même comme des bouts de lucarne sur la vie des gens. S’accompagnant
au piano, il signe ici
paroles et musiques excepté “C’est l’Italien” réalisé
avec Laurent Berger, autre artiste de la région Rhône-Alpes avec qui il
se produit régulièrement. Il est aussi l’un des animateurs d’“A
fleur de mots”, association pour la promotion et la diffusion de la
chanson dans cette région (cf. courrier page 7). Une poésie simple, un
air de piano. De la sensibilité et de la fraîcheur. A découvrir.
F.P.
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"Pris entre deux feux"
Prod. Cosmosonic.com
7 titres
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N° 110 - Avril 2003 |
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Du rock français à la croisée
de Noir Désir et de Louise Attaque, mais qui affirme ici son style et son
identité avec, entre autres, la sonorité de l’harmonica et la voix
percutante et directe du chanteur. Une belle énergie démontrée ici par
le morceau live “Les affamés” et “Mille ans”
qui nous embarque au rythme du ska. Les textes parfois engagés ne sont
pas négligés par ces gaillards qui, bien qu’imprégnés de culture
rock, ne cachent pas leur passion pour Brel. Encore brut mais tonique !
F.P.
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"Evidence"
361252 - Mosaïc Music Distribution
D.BAO -
(
04 66 03 17 60
e.mail :
louna.musique@wanadoo.fr
11 titres
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N° 107 - Janvier 2003 |
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Deuxième
album pour cet auteur, compositeur et interprète qui, après une
formation aux ACP, une autre au Studio des Variétés et un apprentissage
de la voix de 15 ans, co-dirige la Manufacture Chanson où elle anime des
ateliers d’expression scénique. Chanteuse puissante et chaleureuse,
imprégnée de musique noire, du jazz au gospel en passant par le blues («Ca
n’a pas vraiment d’importance»)et une soul-music à la française
(«Marie So», «Trouver le nord»), Véronique Gain trouve
des mots simples pour des chansons qui font de la sensualité une «Evidence»
et de la «Tendresse» un credo. Elle est soutenue et
accompagnée par une excellente formation composée de Michel Goubin
(arrangements, claviers), Benoît Demuynck (basse), Hubert Martin
(batterie), Michel Aymé (guitares) et Jean-Luc Peilhon (harmonica).
Tonique et généreux !
F.P.
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Démo
4 titres
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N° 127 - Novembre 2004 |
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La vingtaine bien trempée, notre
artiste ACI poitevin encore étudiant, accompagné de ses 4 musiciens,
nous livre bossas, mambos et blues swinguants. De sa voix singulière, il
nous ouvre la grille de son monde surréaliste ("Voyageur")
pour partager ses rêves inachevés ("Petite bête") et
sa quête de fraternité ("Mon frère de palier"). Notons
un bel hommage à Brel sur un texte de J-M Sourgens ("Chanson pour
Brel"). Plus attiré par F. Deguelt et la "chanson française"
que par le formatage "star-académique", nul doute que le
"petit" a un bel avenir car, pour tout bagage, il n'a pas que
ses 20 ans !
J-P.C.
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"Chansons
d'humeurs"
Autoproduit
10 titres
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N° 152 - Février 2007 |
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Ivan Olivas (chant, guitare) et Vincent Avranche (basse) jouent
ensemble depuis l'enfance, citons le groupe "Quintette de Vaux (sic
!). Puis, se joint, l'accordéoniste Patrick Descamps. Un peu de
"gamberge" pour alimenter le trio en chansons et l'aventure débute
à l'été 2005, pour se concrétiser par ce 1er CD. Le titre
est vraiment approprié pour
qualifier les chansons de ce trio originaire de l'Oise. La formation épurée
laisse une grande place à l'interprétation à la verve gouailleuse.
Chansons d'humeur en chansons réalistes, autant de chroniques et
anecdotes tirées du quotidien ("Ma petite reine "), tant
pour stigmatiser violemment un certain candidat à l'élection présidentielle
("Monsieur Propre ") que pour railler les formes
d'autorité ("Chef de rien "). Aussi habiles à conter
des histoires gores ("Killer de joggers ") qu'à se prêter
volontiers à l'autodérision ("Bourreau des cœurs ",
"Rendez-vous ", "Y'a pas de souci "),
nos trois compères cultivent le délicat équilibre entre satires acerbes
et douceur suspecte.
J-P.C.
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"Sans raison"
Démo
5 titres
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N° 131 - Mars 2005 |
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Dans une ambiance poétique et
festive, ce groupe de 5 artistes doté du nom d'un bouis-bouis bien
sympathique du temps passé, fait vibrer, depuis 3 ans, les mots de leurs
chansons réalistes. Se mêlent swing yiddish ou tzigane, valses
classiques ou instrumental traditionnel au son d'une multitude
d'instruments et accessoires. Les voix tantôt rauques, chaudes ou
vibrantes colorent l'interprétation d'une gouaille sympathique.
J-P.C.
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Philippe Garonne
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Ph. Garonne
29 Les Hauts de Tresses
33370 TRESSES
(
05 57 34 11 66
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"Pêcheur de Lunes"
Autoprod.
13 titres
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N° 66 - Avril 1999 |
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Très bien accompagné par le guitariste Thierry Lujan,
le contrebassiste Tom Gelineaud, le percussioniste Laurent Paris et l’accordéoniste
Alain Barrabes, l’auteur compositeur bordelais Philippe Garonne dont j’ai
beaucoup aimé les textes est un interprète à la voix légère qui
pourrait s’affirmer davantage dans certaines chansons. La chanson "Pêcheurs
de lunes" est excellente. "Le marchand de trous"
et "Looser" sont moins réussies.
M.V.
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"Carabosses"
Autoproduit.
6 titres
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N° 146 - Juillet-Août 2006 |
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Un duo
agréable tant par la qualité de l'écriture que par l'interprétation et
les arrangements musicaux mêlant accordéon, flûte traversière,
violoncelle et senza. Il y a dans cet aperçu fort riche, une vraie
maturité qu'on sent nourrie par le travail des aînés que sont Michèle
Bernard, Claudine Lebègue ou un certain Rémi Garraud devenu par un
"jeu de lettres musicales" Rémo Gary. Il reste que les mots de
Jeanne, forgés peut-être "Grâce au temps passé ", lui appartiennent et sonnent avec justesse de "Jusqu'au
bout " entre plaisir et absolu à ce "papillon " si
fragile, brûlé ou écrasé par la vie, de ces "Heures de la nuit
" chantées en chœur comme pour chasser les mauvais rêves à
cette vie racontée "Comme on fait des rêves au réveil ".
Un beau climat onirique, une osmose et une complicité pour un disque témoin
d'un vrai travail collectif au-delà du seul rapport chanteur/musicien.
Bref deux petites fées "Carabosse" qui sont loin d'être maléfiques
! Ou alors ! Ce disque suffit à conjurer le mauvais sort ! A suivre avec
attention !
F.P.
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"Le petit matin" ©
AMOC 012005
Production: Poisson à Tiroir
(
06 86 72 57
54
poissonatiroir@wanadoo.fr
12 titres
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N° 133 - Mai 2005 |
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Quel éblouissant
jongleur de mots que ce Rémo Gary et son fidèle "stylo
habile". Ce nouveau disque en est une nouvelle preuve et
la virtuosité est de toujours de mise avec ici ces
"pieds de singe", mis en musique par Romain Didier,
une étonnante et vertigineuse exposition, e prés de 11 minutes, rassemblant images et
expressions concernant les mains, un exercice de style et une façon de revisiter
l'humanité. Rémo Gary confirme aussi sa vision lucide et généreuse,
son sens de l'engagement, de la solidarité, mettant cette maîtrise
de la langue, cette habilité à se jouer des mots pour nous
dire "la colère ", pour tenter de remettre l'univers sur ses pieds, pour dénoncer nos
amnésies et nos lâchetés ("la chanson du ricochet
"), pour chanter le désarroi d'une région et les plaies
ouvertes d'une industrie qui s'éteint en même temps que
meurt une mémoire ouvrière ("Où est le fil "). Et
pourtant, joyeusement, sereinement, Rémo Gary nous appelle à
défaut de "grand soir", à garder l'espoir, à changer "le petit matin " pour en faire un
"mille neuf cent quatre-vingt tout neuf". Et puis, il y a ce morceau de bravoure, comme le fut en
son temps la version intégrale des "Oiseaux de
passage" de Richepin, il emprunte aussi à nouveau les
mots splendides, le souffle épique de ce poète pour nous
offrir une superbe interprétation de vingt minutes des
"Trois matelots de Groix " où toute la force de la mer, toute la tragédie de la
vie, de la mort des marins est contenue et en font un moment
bouleversant d'une intense émotion que je vous invite à découvrir
sur scène. Pour ponctuer le tout, quelques touches de
tendresse ("Graines de chènevis ") et en guise de
conclusion un hommage à ces "Ouvriers de plâtre ",
ces faiseurs de superflu, qui avec "leurs clefs de sol et
leurs pinceaux" ont inscrit leur droit du travail dans
des "conventions affectives". Rémo Gary est
d'ailleurs entouré de quelques-uns uns de ces "faiseurs
de superflu", venus apporter leurs notes pour souligner
ses mots : Patrick Guillot (accordéon), Michel Sanlaville
(contrebasse), Joël Clément (piano), Clélia Bressat-Blum
(trombone, mélodica, piano, accordéon, flûte), François
Forestier (guitares, tuba), Jeanne Garraud (accordéon). Un
nouvel opus qui place Rémo Gary au côté des plus grands.
Magistral !!!
F.P.
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"Quand le
monde aura du talent" ©
AMOC 052002
Prod. Juste une trace
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N° 106 - Décembre 2002 |
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Revoilà
ce jongleur de mots, cet adepte du « stylo habile » ou
de la « machine à décrire » qui se plait à faire voltiger
syllabes et rimes dans un réjouissant jeu de construction verbale, entre images hardies et surprenantes
inventions. Pourtant rien de gratuit, les mots font mouche, touchent,
remuent, bousculent pour faire surgir trouble et émotion. Rémo Gary sait
bien sûr marier humour et tendresse (« Aime
moi un peu mais continue », « Train
de nuit »’) ou illustrer avec une grande sensibilité Dimey (« Ce qu’ensemble on a vu »), mais ce disque est marqué par
une vision d’une grande lucidité et d’une tragique gravité. Ecorché
vif, artiste se livrant tout entier (« Dans
les phares »), Rémo Gary dénonce nos « Petits assassinats », se penche dans un vertigineux travelling
sur son passé (« La mémoire
qui planche ») ou évoque de façon fulgurante l’horreur du siècle
passé et notre inconscience collective (« On
ne savait pas »). Il eet accompagné ici par Joêl Clément
(piano), Jean-Luc Peilhon (clarinette), Clélia Bressat (piano), François
Forestier (guitare, tuba), Michel Barret (trompette), Michel Sanlaville
(basse), Marc Wolff (batterie), Dominique Brunier (violoncelle) et
Jean-François Baêz (accordéon). Un étonnant magicien du verbe !
F.P.
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"14" ©
AMOC 022000
Prod. AMOC/Juste une trace
25/27 rue A. Rozier - 75019 PARIS
(
01 42 40 34 00
14 titres
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N° 78 - Mai 2000 |
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Contrairement à “La rue du monde” réalisé avec le
sextet de jazz Off 7, Rémo Gary nous présente, avec ce disque, un duo
piano voix plus intimiste et plus proche de ce qu’il donne actuellement
sur scène et qui laisse évidemment toute la place au texte. Ce texte
avec lequel il aime s’amuser, jouant avec les rimes comme dans
“Mignonneuse”, mélangeant de façon facétieuse
“Les feuilles mortes” et “Syracuse”, provoquant avec
“L’escargot”, sachant aussi être tendre dans “Sous le tissu”,
drôle dans “Tombée de la dernière nuit” ou “Transport
amoureux”, inquiétant avec “il pleut”. Mais il sait aussi être
l’interprète respectueux des plus grands : Léo Ferré pour “La
mémoire et la mer”, Couté avec “Jour de lessive” ou “Les oiseaux
de passage” de Richepin et Brassens. Rémo Gary est comme il aime à le
dire “une machine à décrire” ou un “stylo habile”. Il nous le
montre ici avec la complicité de Joël Clément au piano. Savoureux.
F.P.
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"Vents de terre"
©
PMA 002 -
Anaccronik Dist.
Prod. Couleur de Nuit -
31 rue de Sèvres
92100 BOULOGNE
13 titres
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N° 107 - Janvier 2003 |
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Un certain romantisme, une grande délicatesse, un sourire, une douceur
servie par une voix chaude, grave, profonde, voilà qui devrait classer
Pascal Garry dans la catégorie des jeunes chanteurs romantiques. Mais on
s’éloigne avec ce disque de l’évocation des 30 ans et de la 2CV
d’antan ? Sans renier cette nostalgie et cette fraîcheur, avec
l’aide d’auteurs tels que Philippe Thivet qui signe ici cinq titres,
Pascal Piezanowski («Photo fanée»), Yannick Le Nagard («Sixième
sans ascenseur») ou Georges de Cagliari, Pascal nous fait partager
passions, bonheurs et douleurs, avec un regard lucide ou tendre, passant
de l’ombre à la lumière, de l’évocation de ses origines («Chocolat
d’or») à celle de l’enfant en devenir («Quelqu’un va venir»).
Excellent mélodiste, interprète exigeant, il sait mettre en valeur les
rimes et les mots d’une poésie parfois ardue comme dans ce «Clown»
ou «Les Pierrots» empruntés à Georges de Cagliari. Auteur de
toutes les musiques, il est bien évidemment entouré de Mathilde et
Jacques Monteaux et d’un ensemble de musiciens dirigé par Michel Goubin
qui signe les arrangements. Ceux-ci sont d’ailleurs plus sobres, plus
fidèles au climat de Pascal Garry que dans le premier disque. Une réussite
démontrant la maturité d’un artiste qui avec ces «Vents de Terre»,
entre brises et orages, apporte un souffle nouveau à la chanson.
Vivifiant ! F.P.
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"Sans alibi"
PMA 001 - Prod. Couleur de Nuit
12 titres
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N° 73 - Décembre 1999 |
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1er album qui évoque autant de tranches de
vie, de rencontres, d'émotions. Pascal, c'est un certain romantisme, une
grande délicatesse dans l'écriture, une douceur servie par une voix
chaude, grave, profonde. Mais derrière ce calme apparent, se
cachent des passions, des douleurs, du désespoir quelquefois et le
monde qu'il nous chante est plus noir qu'il n'y paraît : pour preuve, les
très émouvantes chansons que sont "Sur le quai", "Ailleurs"
ou "Je t'écris en rouge". Sa vision n'est pas non plus dépourvue
d'insolence, il peut être un portraitiste parfois caustique comme dans
"L'immeuble d'en face". Prenant des accents de nostalgie en
pensant aux images de son enfance ("J'ai tout jeté"),
portant un regard plein d'humour sur sa jeunesse ("Ma deux
chevaux"), se penchant avec tendresse sur ses "30
ans", il sait aussi dans"C'est ainsi" dresser le
portrait d'un vieux polémiste dans lequel on se plaît à reconnaître
l'ombre de Ferré. 5 textes sont signés Pascal Piezanowski, Fandor, Stéphane
Cadé ("Sauveteur de papillons" remarquable) et Vincent
Charvet. A l'exception de ce dernier pour 2 compositions, les musiques
sont de Pascal, fin mélodiste. Michel Goubin (qui a signé les
arrangements) l'accompagne au piano, ainsi que Mathilde Monteaux sa fidèle
violoncelliste. Ils sont aidés dans ce disque agréable et soigné, par
11 autres musiciens de qualité qu'il serait trop long d'énumérer. Pour
ma part, je préfère Pascal en formation réduite, plus intimiste. A.M.
et F.P.
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Démo
6 titres
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N° 105 - Novembre 2002 |
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Pratiquant le piano et la guitare, cet ACI, ancien étudiant en mathématiques et en
communication, éléve des Ateliers Chanson de Villeurbanne, nous propose ses chansons drôlatiques
et fantaisistes. ça
commence par une interrogation métaphysique et iconoclaste
sur le «P’tit Jésus» et
ça finit «Au zoo» par un regard enfantin et espiègle. Au
milieu, plus grave, «Les yeux bandés» rappellent avec absurdité
et cruauté les horreurs de la guerre. Curieux, intrigant ou irritant
selon l’humeur !
F.P.
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