Pierre Jacquet
Jamait
Les Jambons
Claude Jardin
Joël Jean
Patrick Jean
Annie Jeanne
Michel Jeanneret
Jeanpierre
Jean-Sé
Jehan
Jéronimo
Claire Jodel

Une honnête et fidèle interprétation du Grand Jacques avec des standards tels que «Amsterdam», «Ces gens-là » ou «Le plat pays» mais se complaisant parfois à l’imitation. Difficile de se frayer un chemin vers la scène avec ce type de répertoire et un tel parti-pris. Les chansons ne sont pas immuables et il n’est pas sacrilège de se les approprier pour les faire vivre.

F.P.

Avant sa sortie prévue en avril, voilà en primeur le nouvel opus d'Yves Jamait, consacré par son premier album "De verre en vers". Ce fils d'ouvrier de la région de Dijon, échappé de l'usine à 38 ans, vit aujourd'hui un rêve de "gosse" et savoure son succès, plébiscité par le public. Placé sous le signe du "coquelicot ", fleur rouge de la passion, de la vie et de la rébellion, cet album est à l'image de son auteur, écorché vif, torturé, mais surtout plein de sincérité. On y retrouve les thèmes chers à Jamait, les amours incertaines ou contrariées avec "L'adieu merdeux " ou "Qu'est ce que tu fous ", leurs fiascos et l'usure du temps ("Le carrousel "), les fêlures du cœur et de l'âme avec ("L'équilibre ","C'est la vie "). L'émotion est à fleur de peau lorsqu'avec "Vierzon " Yves nous fait entendre une chanson bouleversante, témoignage de funèbres et poignantes retrouvailles. Bien sûr, le Jamait des bars et des zincs est toujours là, faisant un clin d'œil à Aznavour avec la reprise de "la salle et la terrasse " ou entonnant le "monologue du client ", un Jamait qui rend aussi, en clôture de l'album, un bel hommage à sa ville natale "Dijon ". A noter aussi une reprise d'un texte de Georges de Cagliari ("Les rires et le clown "). Mais Jamait ce n'est pas seulement un chanteur à la voix rocailleuse et éraillée, casquette vissée sur la tête et guitare en bandoulière, c'est une écriture vive, incisive, mordante, déchirante, c'est le travail d'une équipe, d'un groupe : Marc Descloitres (basse), Hervé Faisandaz (batterie, percussions), Laurent Delort (guitare acoustique et électrique), Christophe Marozzi (claviers, bandonéon, accordéon), c'est de la vraie chanson populaire sur des musiques vives, rythmées, frénétiques parfois, puisant dans le creuset de la java, du musette, du swing. Bref, c'est de l'énergie et du tempérament pour notre plaisir ! Alors Jamait ? Encore ? Non ! Toujours !

F.P.

De la vraie chanson populaire tout simplement et de la bonne sur des rythmes enlevés, une sorte de rock-musette endiablé pour un gaillard sacrément remuant qui nous raconte les comptoirs ("Le bar de l’univers "), les blues d’un jour qu’on balaie d’un revers de manche ("C’est pas la peine ") ou ceux d’un "dimanche avec sa gueule moche " à la veille d’une "semaine qui crève ", avec cette seule envie d’amour pour calmer sa détresse ("Caresse moi "). L’univers de Jamait, ce sont les petits matins ou l’on va se coucher après une nuit blanche ("C’est l’heure "), le spleen au coin du zinc, les vapeurs d’alcool et de fumée, les coups de gueule parfois contre ceux qui "seront jamais dans la merde ", le regard ironique porté sur un ami retrouvé avec qui on ne partage plus rien sauf l’addition ("Sans façon "), les rencontres hasardeuses et les brouilles que l’on traite avec humour ("Ok, tu t’en vas ") pour ne pas être encore plus blessé ("Reste "). Voix rocailleuse et éraillée, casquette vissée sur la tête, guitare en bandoulière, de valse en java, de swing en rock, Jamait chante un quotidien fait d’éclats de rire et de coups de cafard, d’ivresse et de tendresse. Il est accompagné pour ce cocktail tonique par Marc Descloitres (basse), François Cogné (clavier) et Hervé Faisandaz (batterie) qui déploient avec lui une sacrée énergie. Bref, du tempérament à défaut de tempérance, des vers imagés qui sont loin d’être sobres, des chansons incisives comme autant d’envies de mordre la vie. Ecoutez Jamait ! Et vous direz : Encore !

F.P.

Dans la famille humour chanson, après les Victor Racoin et les Wriggles et autres Malpolis, demandez les Jambons et leur twist yéyé. Au rythme de deux guitares, d’une contrebasse, d’une batterie hétéroclite, d’un kazoo ou d’un harmonica, ces quatre compères nous embarquent pour un voyage au travers de notre quotidien, entre un Père Noël de grande surface et quelques poupées barbantes, les portraits de beaufs en vacances et d’une vieille chanteuse oubliée et une reprise surprenante, façon chorale, du tube de Trust “Antisocial”. Ils font preuve d’une excellente maîtrise vocale et d’un sens aigu du swing. Il est évident que pour savourer vraiment leur travail, il faut les découvrir en spectacle d’autant que celui-ci est mis en scène par Arnaud Joyet des “Joyeux Urbains”. Vous en prendrez bien une tranche !

F.P.

 Chanteur et compositeur, créateur avec Jean-Louis Fonteneau de nombreux spectacles pour enfants dont "Rockabylette " et "Super Lapin ", Claude Jardin continue de faire swinguer la chanson pour enfants et marie des mots pleins de facétie, d’humour, de tendresse, sans niaiserie ni mièvrerie, aux rythmes de tous pays. Le disque s'ouvre dès que papa repart "En catimini " sur un rock endiablé d'enfants chahuteurs. Viennent ensuite portraits et histoires gorgées de rythme et de fantaisie, celle de "Lili l'hirondelle " et de ses compagnons sur un rythme dansant de folk traditionnel, sur un air napolitain de la "Tatie d'Italie " Angéla Tortellini, du "Gentil fantôme " qui ne pouvait être méchant et sur des accents de jazz celle de "Jack le steak ", drôle de mec qui aime traîner avec les bouchers. Entre un reggae, une java, une gigue, un air de swing manouche, Claude Jardin nous emmène en vacances, nous embarque sur "La planète Blouzinette ", la plus chouette du cosmos. Il sait aussi faire chanter, rire avec des thèmes proches des préoccupations des enfants ("Coquin de chat ", "La java des poux ") mais peut aussi donner à réfléchir sans en perdre le sourire ("Faudrait pas pousser Mémé ! ") et toucher avec les premiers émois amoureux ("Mon petit cœur pour toi "). Le tout est fort bien mis en musique avec la complicité des Tontons Fringants. Voila un disque agréable, joyeux, riche ou l'écriture, l'interprétation et la réalisation sont de qualité. Une vraie exigence au service du plaisir de nos chers bambins. C'est suffisamment rare pour être souligné ! De l'excellent travail !

F.P.

Chanteur et compositeur, créateur avec Jean-Louis Fonteneau de la chanson «Trois petits chats », Claude Jardin a aussi collaboré aux logiciels Adibou et créé de nombreux spectacles qu’il produit dans les mairies et écoles avec une attention aux quartiers en difficulté. Après  Rockabylette et son utilisation insolite d’une mobylette et la création d’instruments eux aussi insolites, voilà «Super Lapin» avec qui Claude continue de faire swinguer la chanson pour enfant. De «Zarbizou» à «La cata» en passant par «A Sainte Anne», il marie des mots pleins de facétie, d’humour, de tendresse sans niaiserie ni mièvrerie aux rythmes de tous pays : folk-rock, musique antillaise... Pour retrouver avec nos bambins un peu de la spontanéité de l’enfance. Tonique !

F.P.

Natif de Dinan, cet auteur puise bien sûr son inspiration dans les vagues de l’océan et les côtes bretonnes. “Les émigrés de Landerneau” et “Le pays d’eau” le démontrent par leur force, leur expressivité. Mais au delà de ces influences, Joël, grand voyageur et observateur des passions humaines,  jette un regard plein d’ironie et d’humour sur le monde et trempe sa plume dans un soupçon de vitriol (“Dodo”). Il est sobrement accompagné par Nathalie Miravette au piano.  Une écriture classique et forte, une voix qui marque une présence, Joël Jean est un nom à retenir

F.P.

Chansons d’amour. . . pour la plupart - Une voix agréable et des musiques souvent intéressantes n’ont pas suffi à me faire accepter les facilités des textes dans l’ensemble des chansons. J’en excepterai trois cependant qui, non seulement sont très joliment écrites mais aussi parfaitement et délicatement mises en musique. “Pour un sourire de toi”, “ Le sel de la vie” et “ Tu disais des mots d’amour”. Rien que pour ces trois-là, le disque vaut le déplacement !

M.V.

Cette interprète a décidé à l’occasion du 20^ème anniversaire de la mort d’ Aragon d’offrir un nouveau spectacle avec les mots du poète mis en musique par Ferré, Lino Léonardi, Jean Ferrat et Joseph Kosma. Sa voix pure et riche, sa justesse et surtout l’émotion qu’elle apporte à ces textes la mettent au niveau des bonnes interprètes de ce répertoire. A noter dans le second disque consacré à d’autres auteurs une version de la “Rivière bambou”. Beaucoup de cœur et de sensibilité. A suivre !

F.P.

Un disque réjouissant et surprenant, haut en couleurs et fort en gueule pour un auteur compositeur et interprète qui fait la part belle à l’humour et à la dérision. On entre dans ce disque au son de la voix rauque de Michel Jeanneret, dont les accents rappellent ceux d’Arthur H, emporté par la vague irrésistible de cette “Dernière des javas” et de son accordéon, on voyage ensuite au pas d’une nostalgique “Lente et désuète valse”, plonge dans un récit loufoque et iconoclaste du “Mariage à Dédé” pour finir dans l’atmosphère douce d’un matin ensoleillé et son rythme de samba (“Il fait beau”). Eclectique, truculent, burlesque ou romantique, Michel Jeanneret se révèle un auteur à la plume forte et imagée et n’hésite pas à flirter avec le pamphlet (“Sommes nous devenus des veaux”). On se plait à l’imaginer en scène (il sera cet été à Barjac) énergique, caustique, mordant, tendre aussi parfois. Tonique !

F.P.

Cet ACI ne compte pas moins d’une centaine de dates de concerts dans tous les petits lieux parisiens, de caf-conc’ en cabarets. Texte humoristique que "L’amant de ma femme", qui n’est autre que la radio et plus particulièrement "France Inter", station qui la détourne totalement, tel un amant envahissant. La poignante révélation de ses "Trois grâces" : sa femme, sa fille et sa chienne, ainsi que l’aveu de cet amour secret improbable complètent une "carte de visite", présentant assurément un auteur en devenir.

J-P.C.

Originaire du Vaucluse, pianiste, accompagnateur de chanteurs tels que Gérard Prats, Jean-Sébastien Bressy, de son vrai nom, est aussi un auteur, compositeur et interprète et un mélodiste qui emprunte autant aux grands de la chanson, Brassens ou Brel, qu’à la variété ou la pop, celle d’Elton John, Freddie Mercury ou Billy Joël... Entre cabaret et music-hall, passant de l’atmosphère intimiste et mélancolique d’un piano voix ("Proposition indécente ", "Dans le bar de ma rue "), au swing entraînant d’une formation jazz pour un détour dans le bar des musiciens ("Le vaisseau ivre "), une tirade ironique, pas si désintéressée que ça, contre les "machos impénitents" ("Quittez-les  donc ") ou quelques promesses sans avenir ("Tant pis pour toi "), Jean-Sé est à l’aise dans tous ces registres, salue au passage son "Vieux piano " et  nous chante sa passion de l’écriture ("J’ai le sang qui coule bleu ").  Enfin en clôture de l’album, la chanson "Derrière moi " , qui a remporté le premier prix du jury et du public au concours national de la chanson d’expression française de Saint-Germain des Fossés, est une belle évocation des souvenirs d’enfance (Leprest n’est pas loin). Une énergie et un passion communicatives, celles d’une jeunesse qui poursuit son chemin mais sait ce qu’elle doit à ses aînés en chanson. Tonique et talentueux !

F.P.

 Charles Aznavour avait sorti, au temps d’avant le CD, un vinyl 33 tours de certaines œuvres de Bernard Dimey qu’il avait mises en musique, sauf qu’il n’avait pas enregistré - à une exception près - les chansons les plus osées qu’il avait composées, peut-être pour éviter les foudres de la censure à l’époque. Aussi Gérard Davoust, qui a repris avec Aznavour les éditions Raoul Breton, a-t-il demandé à Jehan -- qui a lui-même commis quelques musiques sur les textes de Dimey -- d’enregistrer les petites perles déculottées et inédites, enfouies au fond de quelques tiroirs de la célèbre maison d’édition, pour le plus grand bonheur des amateurs de la chose et des admirateurs du poète montmartrois, auteur de "Syracuse" qui fit les beaux jours des bistrots, du Lux-Bar au Gerpil. Jehan, de sa belle voix rocailleuse, nous a alors gratifié d’un magnifique album intitulé au titre assez suggestif à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Produit par Didier Pascalis, en compagnie de Thierry Garcia, guitariste génial, qui a également réalisé les arrangements de l’album comprenant 8 titres de Dimey/Aznavour, 4 titres d’Aznavour (paroles et musiques) avec des textes "pas piqué des hannetons" du grand Charles, les autres compositions étant signées Salvador, Cris Carol, Gaby Wagenheim/Mouloudji, Jehan et M. Blanchot où Jehan invite à ses côtés A. Bihl, A. Leprest, R. Didier, L. Lantoine et Jamait, interprétant d’un même chœur (cœur?…) "Adieu pour un artiste". Voilà un album d’anthologie, dont la pochette s’orne d’un croquis assez croustillant, de la main de Dimey, intitulé "Nature de ma soeur" d’après ses "chansons cul-rieuses". Je suis sûr que vous vous empresserez de vous le procurer avant qu’il ne soit épuisé ou retiré du commerce, sait-on jamais, par ces messieurs de la gouverne souvent rigoristes et mal-pensants, qui ont voulu tuer plus d’une fois la "Poule aux œufs d’or" (n’est-ce pas Mr Dimey?) si bien interprétée par Jehan, avec son cœur toulousain et son âme slave.

J.R.

Revoilà le "cow-boy cathare" qui se moque des conquérants et préfère se donner le temps, quatre ans, celui qu’il nous aura fallu pour retrouver cet « ange » à l’envers sans ses ailes (Leprest et Lantoine). Pour nous faire entendre sa voix rocailleuse, alliant force et sensibilité, rudesse et caresse, il a choisi ses auteurs, d’abord Delphine Boubal, écriture riche, dense et profonde. Celle-ci, en quelques traits de plume peut évoquer la tragédie d’une humanité qui se perd ("Si peu d’humain"), dire "Le parfum" de l’amour et celui de la vie, suggérer une femme fantasmée ("Je la vois bien"), faire le portrait de "La melu" avec "sa vie qui passe sans que l’amour y prenne sa place". Ses quatre textes mis en musique par Lionel Suarez, ici à l’accordéon et au piano, sont la belle découverte de ce disque et prennent leur juste place aux côtés de Nougaro avec sa ballade ("Paysâme"), de l’exhubérant Patrick Piquet ("Un par mois"), de Xavier Forneret et sa cruelle fable ("Un pauvre honteux") ou de Wolinski et sa "Déclaration" d’amour, de Jehan Rictus et ses "P’tits Fanfans". Jehan renoue bien sûr avec Bernard Dimey pour trois textes dont un mis en musique par Michel Legrand ("J’ai tout vu, j’ai tout connu"), chant du retour d’un voyageur visionnaire et deux autres mis en musique par Jehan lui même, le joyeux et optimiste "Les petits plaisirs de la vie" et l’amer et ironique "Le jour où je saurai" . Jehan retrouve ainsi son auteur de prédilection dont il est un des meilleurs interprètes. Que dire d’autre sinon que les musiques sont remarquables, envoûtantes et entêtantes pour celles de Lionel Suarez, variant du jazz au folk, volontiers rythmées, endiablées et enjouées pour celles de Jehan. Pour les servir, se sont joints à eux : Eric Traissard (guitares, mandolines), Pascal Rey (batterie, percussions), Sedef Ercetin (violoncelle), Pierre Bloch. Beau comme une fête païenne, un disque à l’image de cet artiste, ensoleillé et vivant ! 

F.P.

Jehan aime les mots et nous l'a déjà démontré en interprétant Dimey. Cette fois, il nous entraîne dans l'univers de 2 auteurs, l'un majeur, Allain Leprest, l'autre, Loïc Lantoine, moins connu mais qui, à l'école du premier, ne tardera pas à le devenir. De Leprest, Jehan interprète"Gare à la Garonne" qui va si bien à ce Toulousain, "Ne me quitte plus", empreint de nostalgie et de tendresse, "T'attends quelqu'un", petit bijou de sensibilité. "Etrange", beau texte contre l'intolérance et ses "charters" et pour la fraternité sans discours inutile est co-signée par A. Leprest, S. Cadé et F. Vintrignier. "Tous les proverbes", de L. Lantoine et A. Leprest, cri contre l'absurdité des dictons, proclame l'indépendance du verbe. Avec Loïc Lantoine, on découvre un auteur d'une grande originalité, tout de tendresse ("Deux mains"), d'ironie ("L'amour amer"), d'un certain désespoir mariant gravité et humour ("Côté punk"). Il y a, dans sa façon d'orchestrer les mots, un certain génie, particulièrement présent dans "Capitaine de Marie-Salope". La voix rocailleuse de Jehan, alliant force et sensibilité, sait se faire présente et familière comme s'il chantait pour nous seuls. Les musiques de Jehan (sauf "Boule d'amour", chanson de Laffaille et "Gare à la Garonne" signée M. Précastelli) soulignent avec simplicité et efficacité chaque texte et font de ces chansons des airs que l'on se prend à fredonner. Côté musiciens, outre Jehan à la guitare rythmique et "sauvage", saluons le remarquable Thierry Roques (accordéon), Olivier Cocatrix (percussions) et pour certains titres, L. Kent (guitare électrique), P. Rollardo (percussions), S. Lopez et S. Geffroy (guitare flamenca) J-F. Saint-Jean (violoncelle). A noter la présence de Vincent Absil, guitare et chant, sur le "Coeur pour boussole". Un disque essentiel, comme l'amour, le soleil et le petit café du matin.

A.M. et F.P.

En quelques années, Jérome Mardaga, alias "Jéronimo", est devenu un artiste phare de la scène en Belgique d'où il est originaire, sans compter les 1^ères parties qu'il a assurées pour des groupes mythiques (Noir Désir, Indochine, Cali). Plus précisément, Jéronimo est en fait un trio basse-guitare-batterie, au son fortement teinté de l'influence du rock anglo-saxon. Cette bonne variété aux arrangements fortement électriques donne, sur des textes bien souvent humoristiques, voire loufoques ("A Monaco ", "La fille sous l'eau ", "Le son, l'image et l'électricité ") agrémentés de quelques pauses tendresse ("Si j'avais une fille ", "Sarah ", "Jh cherche professeur de danse "), un ensemble à la couleur bien dans l'air du temps (cf. Bénabar et consorts) formaté pour le bonheur d'un grand public.

F.P.

Un peu de rythme, une voix et des textes légers comme cette "bulle de savon", qu'elle se plaît à chanter. Un air de variété.

F.P.