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Bonzom
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Contact : Nicolas Son
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06 64 12 66 16 |
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"L’homme qui pleut" ©
CDM009 - Prod.Compagnie
Atmosphère & le Chant du Monde
Distrib. Harmonia Mundi
12 titres
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N° 101 - Juin 2002 |
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Comédien et chanteur dont la maîtrise de l’art théâtral
sert avec justesse celle de l’interprétation, Christophe Bonzom a su au
fil des années se forger un style ancré dans la tradition de la chanson,
celle d’Yvette Guilbert, Debronckart, Trenet ou Brel, mais tourné vers
l’avenir avec l’apport de jeunes auteurs dont Eric Chantelauze,
Olivier Comte et Wladimir Anselme. A travers un itinéraire parfois surréaliste,
où l’humour côtoie une inquiétante étrangeté, Bonzom évoque les
amours déçus d’un homme et d’une sirène («Irène»), le
suicide programmé de «Jeanne et Martin», brosse quelques
portraits épouvantables rencontrés«Dans la rue des Martyrs» ou modèle avec cruauté une
femme à sa volonté («Je te revisage»). Grivois avec ce
«Réveil» et son tonitruant chant du coq, l’érotisme de
Bonzom est parfois sulfureux comme dans cette évocation de «Victor
Noir» dont la tombe est source de bien des convoitises. Mais si
l’univers de Bonzom est parfois fantastique, il sait aussi jeter un
regard perçant sur les réalités d’aujourd’hui, cette «Algérie»
ensanglantée ou le portrait d’une jeune prostituée
immigrée («Alice hélas»). Entouré par ses
musiciens, véritables complices et subtils illustrateurs: Mickaël
Guillaume (piano), Frédéric Norel (violon), Philippe Casabianca
(percussions) et Jean-Charles Richard (saxophones), avec une voix précise,
au timbre chaleureux, profonde, sensuelle, Christophe Bonzom est sans nul
doute l’un des meilleurs interprètes de sa génération. Un grand
talent !
F.P.
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Atmosphère-Prod.
5 titres
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N° 67 - Mai 1999 |
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C’est le premier CD d’un comédien devenu chanteur
depuis peu et qui a pulvérisé les records de rapidité pour se faire
aimer dans tous les petits lieux de la capitale. Son abattage scénique,
son allure, sa voix joliment timbrée, à la diction précise nous
faisaient attendre avec impatience ce premier disque. Nous ne sommes pas
déçus. Ses registres vont de la gravité au burlesque. Il a écrit les
paroles de la première chanson,"Algérie", qui sort à
la bonne heure, son pianiste, Mickaël Guillaume, a signé quatre musiques
parmi lesquelles nous avons beaucoup aimé "La Montée en chair"
sur un texte de O.Comte.
M.V.
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"Au bois des
Dames" 363092 - Prod.
Bordelune Distrib. Mosaïc Music (
05 34 31 26 76 13 titres |
N° 118 - Janvier 2004 | |
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Les
4 artistes de ce groupe, musiciens chevronnés issus, qui du
rock, qui du cirque ou du jazz
(guitares/piano/contrebasse/percussions/voix), perpétuent un
climat dans la lignée des prolixes Ogres de Barback et autres
Hurlements d'Léo. Yannick Anche, AC et principal interprète,
nous dresse des tableaux pittoresques illustrant notre
quotidien fait d'émoi et de passion. Dounia apportant sa
touche d'interprétation féminine fort à-propos, de sa voix
enfiévrée, il nous promène allègrement dans les bois (superbe
"Au Bois des Dames "), nous conte les aventures d'un
réverbère qui drague un lampadaire dans un parc ("Le
réverbère "), d'un paumé délaissé ("Jour de dèche
") ou encore nous revisite "Le kama-sutra ". Les
rythmes varient, au cours des 13 titres, de valse en tango, de
rock en reggae, le tout joliment réchauffé aux sons de la
contrebasse et de l'accordéon. Le climat festif confortera à
n'en pas douter l'attraction scénique voulue par le
groupe.
J-P.C. |
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"Chair Publique"
EH0015TC
- Mélodie Dist.
Prod. Tempo Clap
10 titres
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N° 107 - Janvier 2003 |
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Un album en public fait de 10 titres dont sept inédits pour retrouver
l’univers baroque, libertin de cette «diablesse» nourrie de rock et de
lyrique qui marie dérision, humour noir et mélancolie. On retrouve avec
plaisir des titres comme «Le mariage de Jenny Mc Gowan» ou «Les
glaces-murailles» mêlés à l’évocation de notre «Temps médiéval»
à l’ivresse d’une «Absente absinthe», à la nostalgie de
chansons entonnées, perchée «Dans le cerisier». Rêveuse ou
provocatrice, Lulu incarne à merveille les textes de J.P Joblin, parfois
hermétiques et abstraits, en leur donnant ici publiquement chair. Les
arrangements et les programmations d’Etienne Gauthier, le violon de
Bruno Giglio et la guitare de Jean-Pierre Joachim nous font pénétrer
dans un étrange univers musical où fusionnent la froide modernité de
l’électronique et la chaleur intime des instruments acoustiques. Une
artiste ensorcelante, pleine de charisme, qui sait à merveille faire «flamber
l’ombre».
F.P.
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"Turbulences et dépressions"
TC001 3EH - Prod. Tempo Clap
13 titres
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N° 86 - Février 2001 |
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Ironique et libertine, érotique et baroque, Lulu
Borgia continue de cultiver son image de diablesse espiègle, maniant
dérision et humour noir avec parfois une pointe de mélancolie. Les
textes de J.P Joblin, auteur de BD, foisonnent d’images hardies et d’inventions
délirantes et nous transportent de l’opéra si cher à Lulu ("Drame
à l’opéra") en Irlande avec le très réussi "Mariage
de Jenny Mc Gowan", évoquent Paris et sa vie foisonnante dans "Paris
cerise". Il n’oublie pas de glisser dans ce disque le zeste de
provocation qui sied à l’artiste avec "Sado mado" et "De
l’eau dans mon venin" mais laisse la place aussi à la
sensibilté avec "Mister Turner", bel hommage au peintre
et "De l’inutile". Côté musique, avec la signature de
Lulu, les arrangements de Bruno Giglio et le soutien d’une excellente
équipe de musiciens, on retrouve le même savoureux mélange de classique
et de rock, la subtile harmonie des cordes et de la voix. Grâce à ce
travail soigné et à l’ interprétation de grande qualité, ce disque
est une belle réalisation. Pourtant, malgré l’osmose réussie entre l’artiste
et son auteur, l’univers de J.P Joblin reste parfois hermétique et il
faut le charisme d’une Borgia pour nous transporter dans ces "Turbulences
et dépressions".
F.P.
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"Des fleurs pour la patronne"
Autoproduit
Distribution L’Autre Distribution
12 titres
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N° 137 -Novembre 2005 |
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Prélude à un spectacle de chansons ayant pour thème général,
les relations conflictuelles, fusionnelles ou tendues entre
l’homme et la femme, ce disque est rythmé par quelques cartes postales
envoyées par un gagnant, perdant au bout du compte, d’un quelconque jeu
télévisé. Héritier de Vian et de Vassiliu voire de Desproges, à ce
qu’on dit, cet artiste espiègle égrène chansons, gags sonores, assisté
de Catherine Sécher (flûte et chœurs), Vincent Geoffroy (trompette,chœurs),
Régis Flores (voix off, guitare) et Héléna Bourdaud (cordes vocales),
Matthieu Bouchet se met lui-même en bière dans "Mon parfait défunt ",
rend hommage avec fantaisie à son piano, se lance dans une délirante
parodie de "James Bond ", ou dans une tirade poétique
pleine de dérision pour une ultime carte postale et nous délivre la
recette de la "Brouette japonaise " à la façon
d’un chœur antique. Mais il sait aussi user d’une certaine douceur,
non dénuée d’ironie et d’amertume, voire d’une certaine
vacherie, dans des titres tels que "Embrasse-moi " ou
"Le vieux temps ". Une mention spéciale pour cette
"Courte pause " joli duo avec Héléne Bourdaud qui vient,
avec un intermède musical ponctuer, à point nommé, cet album. Plein de
trouvailles, truffé de clins d’œil, tout cela apparaît d’évidence
comme la "bande son" d’un spectacle à découvrir, libre à
nous d’en imaginer le visuel ou de courir voir cette "comédie
musicale" dès que l’occasion se présentera. A voir !
F.P.
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"En
même temps"
Livre/disque
série limitée non rééditable
Prod./Edit. Madame Suzie
suzieprod@hotmail.com
13 titres
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N° 115 - Octobre 2003 |
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cf. Jeanne Cherhal
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"Emotions"
HUG5502
12 titres
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N° 108 - Février 2003 |
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Bouchindomme? Tiens, je ne connais pas. Les premières notes s'égrènent et là, on se
dit : “Mais je ne connais que ça ! Je l'entends depuis des dizaines
d'années”. Mais si ce n'est pas désagréable, on a du mal à
accrocher. Que ce soit les musiques ou les textes, on n’entend que des
formes et propos éculés : d'ailleurs, la seule chanson sortant du lot
(“Nostalgie”) est celle au texte le plus audacieux, une audace tout de
même bien timide ! C'est dommage. Petit conseil, relisez Verlaine: “De
la musique avant toute chose/Et pour cela préfère l'impair/Plus vague et
plus soluble dans l'air/Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.”
R.L.
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Patrick Bouffard Transept
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Contact groupe P. Bouffard
14 rue de la Treille
63000 Clermont
Ferrand
( 04 73 91 72 17 - 06 07 27 69 38 |
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"Second prélude"
L'autre
Distribution
12 titres
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N° 139 - Décembre 2005 |
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Depuis 15
ans, P. Bouffard, au look de rocker tranchant avec le côté suranné de
son instrument, promène sa vielle à roue au gré de rencontres musicales
variées. Après de multiples formations, c'est un second CD qu’il émet
en septet. Autant un banal concert de vielle peut-être redoutable,
autant, ignorant le côté folklore passéiste, cette réalisation réjouira
les plus réservés. La tradition du centre de la France croise en chemin
la musique orientale pour donner un répertoire métissé très riche. En
effet, loin des bourrées et autres rengaines usées, notre septet de
virtuoses emprunte volontiers à l'univers arabo-andalou ou flamenco,
s'offrant même un détour vers J-S. Bach pour un arrangement du "Choral
n°1 ". Même si le chant est un peu marginalisé, des
instruments aussi originaux que vielle, bendir, violoncelle, cornemuse,
derbouka et autre oud revigorent des mélodies que l'on pourrait croire
reléguées à l'accompagnement de contes d'un autre temps. Quel plus beau
parcours que visiter des contrées lointaines sans jamais renier sa terre
natale ?
J-P.C.
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Boule et Caillou
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Contact Yannick
26 rue Cézanne
78960 VOISINS le
BRETONNEUX
( 06 62 23 05 39 |
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"Chansons vaches"
Démo
5 titres
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N° 140 - Janvier 2006 |
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Après sa démo de 8 titres de 2003, Boule s'est dorénavant
adjoint les services de Caillou et ses diverses percussions et autre bric
à brac musical. Un rien libertaire, rebelle mais non moins sensible et drôle,
il joue des travers de ses contemporains, de leurs regards concupiscents
(" Quand je vous croise ") ou de leur cupidité (" Papy
"), met en scène une vache un rien vacharde (" La vache ")
ou un petit village de campagne (" Triffouilly les Oies ").
Simple mais original et efficace.
J-P.C.
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"L'opéra potager"
Vache à
Lait Productions
18 titres
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N° 140 - Janvier 2006 |
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Lors de sa
démo de 2003 ("Tous à la maison") puis de son prix G.
Brassens, il nous avait averti, et bien Boule l'a fait ! De connivence
avec son compère Caillou, Cédric Boulard, alias Boule, a composé
"son" opéra potager. Polar écolo ou roman d'espionnage bio,
attention l'affaire est délicate ! Le monde potager est en émoi. La révolte
gronde, la rancœur entre légumes et fruits est relancée de plus belle.
Cette manifestation voit l'ascension de Chou et son caporal Fayot sur le chemin de la dictature. Par manipulations en tout genre, les
protagonistes de chacune des dynasties vont comploter et intriguer au
risque de mener le potager à sa perte. On y retrouve au générique,
entre autre, le roi Citron, sa Majesté Courge, la doyenne Sèche Figue,
les amoureux Carotte et Poireau. Et Tomate ? Légume ou fruit ? Le génocide
guette malgré l'intervention de la brigade des FDB (fruits des bois). Sur
scène, cette fable survitaminée mais un peu longuette, donne un
spectacle haut en couleur avec guitare et batterie … de cuisine,
laquelle donne corps à des percussions originales.
J-P.C.
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"La cordillère des anges"
AVT200451/1 - Editions
de l'aviateur
"Chez Casquette"
65200 ARGELES - BAGNERES
(
05
62 91 29 64
12 titres
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N° 132 - Avril 2005 |
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Voilà que la chanson reprend cet
artiste, originaire du Poitou, dont le nom signifie "Le
messager". Cet ami de Bernard Haillant et de Jean-Michel Piton, qui a
commencé une aventure en chansons au cabaret Nantais du "bateau
lavoir" en compagnie de Mouloudji, Servat ... nous offre, après des
aventure théâtrales et radiophoniques, un nouveau disque, le cinquième,
remarquablement mis en musique, aux accents de folk et de blues ("Matin
gris "), soutenu par d'excellents musiciens dont Francis "Félix"
Blanchard, accompagnateur de Lavilliers, Caradec et Joan-Pau Verdier. Le
disque s'ouvre sur une chanson mise en musique par Romain Didier et qui
donne le ton de cet album, plein de rêverie poétique ("Papier
tue-mouches "), de fantaisie ("Pleurs d'oignon ")
et d'un lyrisme qui rappelle celui d'un Desjardins, cousin d'au-delà les
mers ("Matin gris "). Homme de rencontre, de fraternité,
de partage, Michel Boutet nous ouvre aux "Allemagnes " chères
à Lee Tubomitch, à la musique traditionnelle des Iles Scilly ("L'étang
bleu "). Les chansons de ce "messager" sont aussi des
portraits, celui de "Jean-Guy Douceur " qui boit le temps
qui passe, de "La vieille et les loups " qui dit les
heures sombres et la bête immonde prête à se réveiller. Entre une
chanson de marins arrimés au bar ("La valse du dernier bateau ")
et un "Blues du blues ", voilà un disque réjouissant
plein d'humour, pour celui qui se présente comme "un chanteur de
chansons tristes" . Le tout est servi admirablement par une voix
caressante ("La berceuse à Dodo ") et des musiques
fluides et mélodieuses où les cordes - violon, violoncelle et guitares -
donnent de subtils accents de douce nostalgie. Un superbe retour !
F.P.
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"Ya quelque chose qui cloche"
FB 78O77 - La fourmi bleue
27 rue Schnapper
781OO ST Germain en Laye
(
01 34 51 83 10
14 titres
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N° 52 - Janvier 1998 |
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14 titres d'auteur, parfois compositeur à part
entière ou avec le concours de Patrick Pernet déjà cité plus haut et
une musique d'André Sumien. Des chansons très originales qui fourmillent
de bonnes idées. Une orchestration intelligente de Patrick Pernet qui
tient les claviers aidé d'une violoniste subtile Patricia Steinhoff, d'un
violoncelliste doué Bruno Dottin et de Brac à la guitare. La voix de ce
dernier est bonne lorsqu'il reste simple et naturel, elle passe moins bien
lorsqu'il veut "faire drôle" en prenant des accents ou qu'il
essaie de rajouter des effets sur un texte qui se suffit à lui-même.
J'ai aimé "Le Caf‚ de la Gare" (en version chantée et en
musical) et "On se fait des souvenirs", ainsi que l'humour de
"Dommage Blues". Il gagnerait à travailler la sobriété.
M.V.
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"Certifié
conforme"
MJV Productions - Contact Maxime Thomas
(
06 86 86
15 15
13 titres
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N° 144 - Mai 2006 |
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Saluons le gros travail de réalisation
fait par cet ACI qui se produit depuis 10 ans. Pour autant, il est
difficile d'accrocher à son univers. Les thèmes et les histoires
seraient intéressants si les textes n'étaient aussi conventionnels, les
chanteurs préfabriqués ("Certifié conforme "),
l'artiste et son public ("Vous et moi"), les gens d'en
haut ("L'impudeur ") et les gens d'en bas ("Momo "),
l'enfant né ("Maxime ") et autres déclarations
amoureuses. Un peu plus de sobriété ne nuirait pas à un ensemble somme
toute assez fade, moins de trémolos agaçants dans la voix et moins de
poses mégalos "en artiste" (13 à 15 sur livret et pochette !).
Pour les fans de variété du samedi soir télévisé, et il y en a énormément
! Mais lisez A. Leprest et rendez-nous P. Forcioli ! (ou l'inverse !).
J-P.C.
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"2ème souffle"
LOR0001 - Plein Soleil
100 bd de Charonne - 75020 PARIS
6 titres
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N° 87 - Mars 2001 |
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A grands renforts de batterie, trompette et basse et
sous la conduite de l’accordéoniste Didier Branco, voilà un groupe
plutôt festif qui lorgne vers le rock et semble plus enclin à faire
danser les foules qu’à être vraiment écouté, les textes n’ayant
que peu d’intérêt. Cela dit, c’est un choix. Ce n’est pas le
nôtre.
F.P.
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"Des
Morceaux de D. Branier"
Autoproduit
13 titres
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N° 147 - Septembre 2006 |
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"De la chanson curieuse pour gens curieux" nous
propose-t-on ? Accompagné par Cyril Badoureaux au piano et Sylvain
Branier au violoncelle, ce guitariste ACI, antillais né à … Saint Mandé,
nous invite dans son univers d'humeur, d'amour et de fraternité. Véritable
citoyen du monde, tel une sorte de "griot urbain" (sic), fort de
ses diverses expériences de comédien, écrivain et dramaturge, il
stigmatise l'intolérance, la bêtise et le racisme avec autant de
sensibilité qu'il met de pudeur érotique à magnifier la féminité. Les
rythmes alternant entre bossas exotiques et jazz plus affirmé teintent
ces 13 climats d'une chaleur communicative.
J-P.C.
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"Ma p'tite reine"
63 IER 7612001
Autoproduit
8 titres
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N° 101 - Juin 2002 |
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Guitariste et
accordéoniste, accompagnateur de Colette Magny qui lui donna envie de se
«mettre au boulot», plus récemment de Jean-Marc Le Bihan, membre de
plusieurs groupes dont Gréco et les Insectes, Didier Brassac nous propose
des chansons sans concession à la facilité, austères, graves, portraits
(«Allo ! Pierrot»), ambiances de petits matins, souvenirs
d’enfance et d’adolescence, de ces vacances passées dans une province
dont on ne part jamais, d’une rencontre avec ce pote «Le Parisien»
qui ramenait avec lui toute la vie de Paris, de ces jours de pluie et
d’ennui que l’on passe échoué au fond des bars («Le môme»),
de cette lancinante impression d’un «Exil». Didier Brassac,
pour illustrer ces moments de vie quotidienne, ne s’embarrasse pas de
fioritures, se contente de souligner ses textes de quelques traits
d’accordéon, de quelques accords de guitare au risque de paraître répétitif.
Une illustration réussie de la mélancolie !
F.P.
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"Moitié Bruno... moitié Brel"
(extraits)
Démo
4 titres
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N° 103 - Septembre 2002 |
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Quoi de plus difficile d’être à la fois l’héritier
et le descendant du grand Jacques. Bruno Brel l’a douloureusement vécu,
lui qui avait commencé de chanter ses propres textes bien avant la
disparition de son oncle qui l’avait d’ailleurs encouragé à
poursuivre. L’époque des doutes passée, le voilà revendiquant cet héritage
et cette part de Brel vivant qui est en lui. Le mélange de ces œuvres
immortelles et de son travail d’artisan de la chanson est saisissant. On
retrouve des accents, des intonations, des traits d’écriture communs
«Tu étais toute nue») et pourtant on est loin de
l’imitation et Bruno Brel ne manque ni de fougue ni de talent.
F.P.
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"Les mots"
©
Le Strapontin - L'Aveline
81 bd de la Forge
13014 Marseille
strapchansons@aol.com
13 titres
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N° 142 - Mars 2006 |
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Après
avoir rôdé ses chansons durant plusieurs années en assurant les premières
parties de nombreux artistes
confirmés (R. Didier, A. Sylvestre, A. Leprest), cette jeune ACI
marseillaise fit un passage remarqué sous les voûtes séculaires du Lion
d'Or lors du festival de Barjac, en 2004. La suite logique est la sortie
de son 1er CD dont le titre "Les mots" illustre
parfaitement l'emblème du festival "Chansons de paroles". Jeune
pousse nourrie des chansons d'A. Sylvestre et J. Guidoni, la belle nous émeut
toujours davantage tout au long des titres qu'elle signe quasiment en
totalité; notons, entre autres, la collaboration de Rémo Gary et Michèle
Bernard pour deux d'entre eux. La voix est claire et belle. Elle se fait révoltée
pour stigmatiser, sous couvert d'une douce comptine, les agissements
coupables de Papon, "au tribunal des bouffons/la justice ça tourne
pas rond" ("Comptine "). Pas de "je
t'aime" vibrants mais une sensibilité à fleur de peau, telle cette
reconnaissance appuyée mais pudique envers Barbara ("L'enfant de
novembre") ou A. Leprest, "Monsieur Allain, héron dans le
marais/déplie ses deux ailes en tangage/Monsieur Allain, de son mât écorché/à
grands flots chahute et naufrage" ("Monsieur Allain").
Comme un clin d'œil, qui, mieux que Nathalie Miravette pouvait signer la
musique de ce bel hommage ? Elle se fait bouleversante quand il s'agit de
s'adresser avec pudeur à son grand-père ("Papi Binbin ")
ou à une gamine émigrée ("Jenna ", "ça veut dire
Paradis/De Syrie jusqu'en Tunisie"). "Marseille ",
la cosmopolite, n'est pas oubliée qui est magnifiée de belle façon, de
même que son natal "Toulon, port d'asile ", port de
commerce et port de guerre. Entre humour et tendresse, fraîcheur et
fragilité féminine, voilà un superbe hommage à la langue française
"parce qu'il ne suffit d'mélanger l'alphabet" pour trouver les
mots qui ne viennent pas ("Y'a des mots "). Dans le même
éloge, citons les 10 musiciens, dont un quatuor à cordes, sous la
direction de P. Berne qui a peaufiné des arrangements à la hauteur de la
finesse de l'ensemble. Pour être tout à fait complet, notons, comme
cerise sur le gâteau, le superbe livret dans lequel chaque chanson est
remarquablement illustrée d'une aquarelle ou d'une huile (Monique Cassin)
! Prêtez une oreille attentive au talent de cette artiste, sinon vous le
regretteriez ! Quand les mots ont du talent, c'est comme un peu de soleil
du midi dans la grisaille ambiante !
J-P.C.
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"Les mots" (extraits)
4 titres
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N° 108 - Février 2003 |
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Une naïveté touchante pour nous dire sa «comptine»,
des mots simples qui vous font un « aveu », une interprétation sensible
qui vont droit au coeur et procurent une émotion indéniable. Un univers
qui rappelle tantôt Anne Sylvestre, tantôt Michèle Bernard, voire
parfois Barbara ; voilà une artiste à guetter : sait-on jamais, même si
le chemin est encore long, elle pourrait bien les rejoindre dans nos coeurs. On le lui souhaite.
R.L.
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"La différence"
CD promo - Prod. CREPMP
Rte de Pont Royal
13370 Mallemort
(
04 90 59 19 25
06 09 55 72 59
jcoutarel@aol.com
4 titres
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N° 117 - Décembre 2003 |
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4 titres extraits du Cd 15 titres "la différence" (PJC9941) -
Ce très jeune ACI, pianiste professionnel, après avoir accompagné de
nombreux chanteurs, interprète ses propres textes empreints d'humour et
de fantaisie. Qu'il nous conte "Le fou ", "Le poète
à 2 sous " ou "Chopin " l'incontournable, qu'il
nous indique le chemin des amoureux passant par "La
fontaine ", on notera une interprétation au timbre délicat
rappelant M. Rosaz. Souhaitons-lui un même début de carrière!
J-P.C.
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"Chantécoles 1"
12 titres
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N° 133 - Mai 2005 |
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Nous
tenons à souligner le travail de l'association "des mots
pour tout dire", club de poésie MGEN (Education
Nationale) qui réunit, depuis 96, de nombreux poètes qui se
rencontrent régulièrement (réunions, magazine). Membre de
cette association, Michel Briant, ancien directeur d'école à
Fontenay le Vicomte, intervient depuis longtemps dans les écoles
et les maisons de retraites. Parmi sa production, notons le CD
"Chantécoles n° 1" de 12 chansons co-interprétées
avec les écoliers d'Evry, Ballancourt, Mennecy et autres
Auvernaux. On y retrouve, entre autres, des textes intéressants
sur l'Essonne, Villeroy, Nainville, ou encore le moulin de
Dannemois cher à C. François et Milly chère à Cocteau.
Bien d'autres thèmes (la fête des pères, le dictionnaire,
le Petit Prince, …) sont repris sobrement et joliment par
les chœurs des enfants qui, n'en doutons pas, prendront goût
à "tous ces mots terribles qui font des chansons"
(F. Béranger).
J-P.C.
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"La
Brinche … avec les gens" © 16
titres
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N° 146 - Juiilet-Août 2006
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Après 2 premiers
CD en 2002 puis 2004, revoilà notre quartet sarthois toujours aussi
festif, qui plus est, dans un enregistrement en public réalisé fin 2005
dans une MJC du Mans, au cours duquel ils peuvent se "lâcher" !
Les textes sont de D. Ramolet et la plupart des musiques de G. Brinchault.
Chant (David), accordéon (Greg), contrebasse (Jeff) et violon (Cat)
composent la formation minimaliste qui, dans la lignée des chansons des
rues des Fréhel ou Piaf, tel un porte-voix, réveille et émoustille par
une gouaille toute parigotte, avec en toile de fond les vieux quartiers de
Belleville et Ménilmontant, la fête foraine ("Bonimenteur ")
ou le cirque ("La trapéziste "). Ils stigmatisent cette
société à deux vitesses dans laquelle l'ascenseur social est quelque
peu resté en rade, ses riches RMIstes et pauvres richards ("Richard
et Rémi "), son racisme larvé ("Le vert galant
") et ses chansons aseptisées ("Références ",
"entre Lahaie et Léo, Barbara et Lio, il y a des années lumière"
!). Moins graves mais non moins touchants, on est ému devant les
portraits pittoresques de loosers magnifiques tels "Gédéon la
poisse ", "Pépère goulu ", "Bébert
Lutzing " ou la tendre "Lucienne". Drôles,
quelques histoires déjantées ("Ceinture et chocolat ",
"Le musée des horreurs") ajoutent à cette authenticité
qui puise une énergie à la source même du monde cabossé qui nous
entoure. Cette vie tourmentée qui est le principal ferment de
l'inspiration, un tantinet chronique sociale, sans message mais volontiers
polémiste, en tout cas réaliste. Entre éclats de rire et émotion
forte, la magie du "live" opère et tout invite à la guinche
avec la Brinche …
J-P.C.
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Ces quatre
artistes, bien que venant d'horizons différents mais unis par la passion
de la chanson, se produisent depuis 1999 et nous offrent leur second CD.
Dans l'ambiance festive des tempos enlevés d'une formule acoustique et minimaliste guitare/contrebasse/accordéon/violon
défilent des tranches de vie à la Prévert ou Dimey. Ils nous font
partager, entre autre, les destins aussi variés et pittoresques que ceux
de "Gédéon, la poisse ", du bon père de famille
consommateur de pauvres filles qui font "La r'tape ", de
"La Nine " guettée par le benêt ou encore de la "Louise
Ménager ", chez qui il fait bon "taper le carton" et
refaire le monde autour d'un verre. Des pauses tendresse agrémentent un
ensemble fort richement écrit, telle cette déclaration à un défunt
proche ("15 avril ") ou cette complainte du désamour
("La panne aux sentiments "). Ca respire la gouaille
savoureuse et malicieuse et l'on souhaite à ces 4 sympathiques artistes
de perpétuer encore longtemps la tradition de cette chanson réaliste,
digne création des chanteurs de rue du passé.
J-P.C.
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"Au hasard d'une rue" Prod.
APSV 12
titres
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N° 105 - Novembre 2002
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Issus des
bars, après avoir fait les beaux soirs des bistrots et des petites scènes
de l’Ouest, David Ramolet, auteur, et Grégory Brinchault, accordéoniste et compositeur, rejoints par Gwen
Belleney au violon et Sébastien Ollivier à la contrebasse ont constitué
ce groupe agréable, dans la veine de la chanson réaliste. Avec humour et
beaucoup de fraîcheur, ils nous brossent de savoureux portraits, celui
d’un «Bonimenteur», Marcel Balthazar ou de «Bébert Lutzig»,
roi de la ferraille et candidat à la présidence, nous font bourlinguer
de «Bistrots» en «Pâtisseries», de la «Rue
Saint-Nicolas» au comptoir de «Louise Ménager» et évoquent
cette capitale devenue «Paris pas d’âme». Avec une gouaille,
une fantaisie et un petit côté nomade, voilà un groupe tonique et
inspiré. Fort sympathique !
F.P.
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Daniel Brion
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D. Brion - 14 rue Marc Niveaux 86000 POITIERS (
05 49 18 06 55
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"Chansonsà fuir" Démo 5 titres
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N° 93 - Octobre 2001
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Cet auteur compositeur nous arrive de Poitiers avec un
cocktail de chansons satiriques, parfois provocatrices, agrémentées de
blues, tango, jazz et rumba. Un air de famille avec Nicolas Jules dont les
deux musiciens (Emmanuelle Bercier, Jean-François Alcoéla) sont
présents sur un de ses titres. Avant de "fuir", prenez quand
même le temps de l’écouter.
F.P.
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"Complaintes et
chansons" © BC 001 - Autoproduit 12
titres
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N° 138 - Novembre 2005
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Une vraie merveille que ce disque
inattendu offert par ces deux habitués des scènes de musique
traditionnelle, musiciens du groupe Roquio, complices depuis dix ans, unis
ici dans un magnifique duo guitare voix. Roland Brou (chant) et Patrick
Couton revisitent un répertoire éclectique allant du folklore
traditionnel aux cabarets montmartrois en passant par le protest-song américain.
Pour illustrer ces scènes de la vie quotidienne, ces fables sociales, nul
besoin d’artifice, la pureté d’une voix claire et ferme, au timbre légèrement
éraillé et la délicatesse des arpèges d’une guitare suffisent. Les
deux comparses nous entraînent à travers les âges, au fil d’une
histoire populaire et d’une tradition pleine de complaintes édifiantes
et tragiques avec "La fille de Montcontour ", "Le
long de la rivière " collectée en Loire-Atlantique, "Les
tristes noces " arrangé par Guy Béart, "Les trente
voleurs de Bazoges " datant de 1583 avec ici des accents de
folk-blues, "Dessus les quais du Havre " ou "La
fiancée du prince ". Plus surprenantes, sont les versions
qu’ils nous donnent d’œuvres de chansonniers parisiens du 19ème
siècle : "Mon oraison funèbre " d’Emile Debraux,
"Fille d’ouvriers "de Jules Jouy, "A
Biribi " de Bruant, cette dernière avec le concours des
arrangements et de la guitare de Patrick Couton prend ici une dimension
fort moderne. Saluons aussi la très belle et poignante chanson de
Jean-Max Brua ("L’homme de Brive ") et comme
bouquet final, une somptueuse version
de "Marie-Jeanne " de Bobby Gentry dans la
traduction de Jean-Michel Rivat et Frank Thomas. Qu’ajouter de plus ? Si
ce n’est de vous procurer cet album de toute urgence ! Tout simplement
magnifique !
F.P.
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