|
|
|
|
|

|
"Après les dancings"
WM 75 - Prod. Ü and JMD
10 titres
|
N° 106 - Novembre 2002 |
|
|
|
Indéniable réussite musicale que le disque de ce dandy,
clairement influencé par Gainsbourg (« Karotène »)
avec qui il partage humour décalé, sens de la dérision et l’ironie du
désespoir. Avec une certaine élégance, Travis Burki, avec claviers,
programmations, guitares et percussions, a su harmoniser le chaos de cet
univers déjanté. Le résultat est soigné, intelligent, déroutant mais
fait peu de place à l’émotion.
F.P.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ce disque est le témoignage d'une
aventure et d'un spectacle réalisé par trois artistes venus d'horizons
différents: Philippe Thomas, auteur compositeur interprète, prix Georges
Brassens à Sète, coup de coeur du Festival Chorus des Hauts-de-Seine,
Sophie Jézéquel, auteur interprète comédienne qui se produit dans son
one woman-show : "C'est pas gentil !" ainsi que dans la pièce
"Yaourt Story" et Anthony Alborghetti, A.C.I, aussi co-créateur
de trois spectacles pour enfants à succès : "Tête de Linotte et Tête
de Bois", "Zik Mômes", "Boule de neige" et
"L’Abominable Marmiyéti". Ils sont ici réunis pour nous
faire partager leur passion commune et interpréter les chansons connues
et moins connues de celui qui les a inspirés. Unis vers Brassens, en
solo, duo ou trio, ils
revisitent avec fraîcheur et drôlerie, les "standards" de
l'Oncle Georges, nous offrant au passage quelques gags et sketchs.
Philippe et Anthony y sont excellents tant aux guitares qu'à l'interprétation,
originale et respectueuse ("La mauvaise réputation ",
"Si seulement elle était jolie"… et tant d'autres)
tandis que Sophie apporte, outre la clarté de sa voix, une touche
d'humour et de facétie ("Quatre-vingt quinze pour cent ",
"Le gorille "…). A noter la reprise par Anthony
Alborghetti d'une chanson posthume ("Retouche à un roman d'amour
de quatre sous ") et l'hommage au "Grand Maître"
("Monsieur Georges ") joliment ciselé par Philippe
Thomas qui clôt l'album. Voilà trois voix, deux guitares, trois jeunes
talents pour un album plein de finesse, de justesse et de fantaisie qui
ravirait, j'en suis sûr, Brassens !
F.P.
| |
|
|
|
|
|
TRANCHES
DE SCENES
Chansons
en stock N° 4
"Une
heure autour de Serge Utgé-Royo" ©
DVD
Association
Tranches de Scènes
16 allée aux Cerfs - 94730
Sucy en Brie
www.tranchesdescenes.net
19 titres + entrevue
|
N° 152 -Février 2007 |
|
|
|
Nous nous sommes déja fait l'écho
dans ces colonnes de cette initiative associative originale mise en œuvre
par Eric Nadot qui consiste à nous présenter sur support DVD, une heure
et demie de vidéo autour d'un artiste principal, filmé sur scène qui,
au cours d'un entretien, nous livre son parcours, nous parle de son
rapport à la scène et nous permet de voir et d'entendre aussi des
artistes qu'il aime. Diffusé par abonnement aux adhérents de
l'association, ce travail nous avait déjà permis, lors des trois premières
éditions, de retrouver Anne Sylvestre, Xavier Lacouture et Claude Semal.
Ce DVD est, lui, construit autour de la rencontre de Serge Utgé-Royo. On
le retrouve dans un long interview, évoquant ses racines et son chemin, parsemé de quelques-uns de ses titres : "Les diamants de
l'été ", "Sur la commune ", "500
Hivers ", "Quartiers de couleurs ", "Amis,
dessous la cendre " avec Francesca Solleville qui interprète
elle-même "Mexico 68 ". Serge nous présente aussi ses
autres "Compagnons de rimes et de notes " : Pascal Garry
("C'était ainsi "), Natacha Ezdra ("On tremble "),
Martine Sarri ("Femme Afrique "), Christiane Stéfanski
(pour "Danse comme un lutin " enregistré d'ailleurs lors
d'un spectacle Chant'Essonne à Janvry), François Gaillard ("A la
frontière "), Annick Roux ("Général à vendre "),
Jean Dubois ("J'suis d'un petit pays "), Geneviève
Charlot ("Les oiseaux "), Bruno Daraquy ("Les
absinthes "), Michel Bühler ("Les tribulations d'un
chanteur en Suisse ") et enfin Bernard Haillant dans un émouvant
extrait du "Grand Echiquier" ("Le jour où nous serons
vieux "). Il faut saluer la qualité du travail accompli ici,
celle de l'entretien et le choix judicieux des titres de chacun des
artistes. Ce DVD, comme chacun des trois précédents, nous présente un
florilège de chansons et des moments saisis sur scène pour la plupart inédits.
Abonnez vous d'urgence, c'est la seule façon de faire vivre cette
initiative originale et remarquable. Le prochain se fera autour de Gérard
Morel ! Dépêchez vous ! Association
Tranches de Scènes - 16 allée aux Cerfs 94730
Sucy en Brie
www.tranchesdescenes.net
F.P.
| |
|
|
"En concert" ©
CD UR10
& DVD UR1
Production : Edito Musiques
Distribution Rue Stendhal
CD 16 titres & DVD 17 titres + bonus
|
N° 152 -Février 2007 |
|
|
|
Tous ceux
qui se pressent aux concerts de Serge, qui partagent avec lui et sa
"tribu" ces moments de fraternité, attendaient avec impatience
la réalisation d'un album en public, afin de pouvoir savourer ces
instants chaleureux, cette espérance commune. Par bonheur, ce n'est pas
uniquement un CD, mais également un DVD qu'Edito Musiques et sa cheville
ouvrière - Cristine Hudin - nous ont concocté avec la complicité pour
ce dernier d'Eric Nadot, artisan de Tranches de Scènes. Excepté quelques
bonus et un titre ("Tristes cités "), le contenu est
pour l'essentiel identique sur les deux formats, l'ensemble étant saisi
un dimanche de mai 2005 au Vingtième Théâtre à Paris. On ne présente
plus Serge Utgé-Royo, sa voix chaude, ce charme, cette apparente légèreté
qui le fait dénoncer des réalités violentes sur des mélodies douces et
rythmées, son amour fraternel, sa tendresse pour l’humanité, sa révolte
contre les oppressions, sans haine et sans violence
On retrouve avec émotion des titres emblématiques tels que le magnifique
"Une énorme boule rouge " ou "Amis, dessous la
cendre " avec le chœur
fraternel de Francesca Solleville. Il chante, avec douceur, les gamins de
banlieue qui sont "comme des chats ", fait avec émotion
le portrait d’un "Vieux républicain ", se souvient des
images d’enfance mais redoute le retour de ces "marchands d’épouvante",
ces "Grands loups de l’enfance " auxquels seule
pourrait s’opposer une grande vague fraternelle comme celle de "La
Commune ". Joyeux, serein, il entonne "Les musiques de la
vie " mais avec gravité il dénonce la misère programmée
de ces "Hivers qui durent douze mois ". Serge nous offre
aussi plusieurs chansons du répertoire chargées d'histoire, telles que
"Le soldat de Marsala " et "L'estaca "
et reprend pour notre plus grand plaisir "Ni dieu ni maître "
de Léo Ferré. Avec le soutien des compagnons que sont Jack Thysen
(basse), Jack Ada (guitares) Jean-My Truong (batterie), Anaïs Moreau
(violoncelle) et Philippe Mira (piano), ces enregistrements sont idéaux
pour découvrir Serge et indispensables pour les inconditionnels. Ce sont
aussi de nouvelles invitations à ne pas baisser les bras, ne pas laisser
l’utopie marquer le pas. Un grand Merci !
F.P.
| |
|

|
"L'arc-en-ciel des hommes" ©
UR9AB
Prodc. Edito Musiques/ Noir Coquelicot
Distibution Mélodie
2 CD
22 et 11 titres
|
N° 139 -Décembre 2005 |
|
|
|
Il était une
fois un conte écrit et imaginé par Serge Utgé-Royo et mis en musique
par Jacques-Ivan Duchesne, l’histoire d’une grande île au milieu du
monde, celle d’un arc-en-ciel qui marche, d’animaux bâtisseurs, du
" peuple aux quatre mains " , de l’ancêtre
d’argile Masupa, de la vie qui naît de la matière, de la grande
histoire de la création, de la naissance de l’humain façonné de la
terre. En deux disques, l’un comprenant l’ensemble du conte, l’autre
les seules chansons, accompagnés d’un livret de 52 pages avec des
illustrations originales de Philippe Gibbon, Serge raconte une autre
histoire des origines du monde, une "mythologie" inspirée de
fables, contes et légendes populaires, glanées ici ou là, une version
humaine de l'histoire de l'humanité, un conte anti-raciste, sur l'origine
des couleurs de nos peaux, sur nos différences: " Quand
la terre est rouge, la statue-homme devient rouge; quand la terre est
jaune, elle devient jaune; quand la terre est noire, elle devient noire…
I ". Il y chante une nouvelle "symphonie des milliers
d’humains dans la même histoire ", dans laquelle aucune
couleur n’est belle toute seule et où, pour que chacune existe, il lui faut toutes les autres. Œuvre
originale dans le chemin artistique de Serge, créé il y a plusieurs années
mais non enregistré, ce conte est pour lui, encore une fois, l’occasion
d’affirmer sa foi en l’humanité, son sens de la fraternité. Il le
fait avec la même voix chaude et généreuse pour notre bonheur et notre
plaisir. Accessible à tous,
ce travail est aussi ambitieux, subtil, intelligent. Il n’est pas donné
à tout le monde le talent de faire, à la fois, sourire, rêver et réfléchir.
A découvrir, à faire partager et à offrir aux petits et grands ! Une
belle "musique de la vie " !
F.P.
| |
|

|
"Les diamants de l’été" ©
UR8 - distrib. Mélodie
prod. Edito Hudin
15 titres
|
N° 112 - Juin 2003 |
|
|
|
On ne présente plus Serge
Utgé-Royo, cette voix chaude, ce charme, cette légèreté apparente qui
le fait dénoncer des réalités violentes sur un ton alerte et des mélodies
douces et rythmées, volontiers chaloupées. Mais ce qui frappe
aujourd’hui, avec ce disque, est son accessibilité, l’ouverture
offerte à un plus large
public sans que soient reniées aucune de ses convictions. Serge, serein,
y affirme son amour fraternel, sa tendresse pour l’humanité, traverse
souvenirs, mémoire intime et collective et s’insurge contre les
oppressions, cela sans haine et sans violence. Il chante, avec douceur,
les gamins de banlieue qui sont “comme des chats”, les exilés
marchant sur ces pierres du chemin comme autant de “diamants de l’été”,
fait avec émotion le portrait d’un “Vieux républicain” ou
celui de “Sacy, Algérien de liège”, se souvient des images de
jeunesse et d’enfance mais redoute le retour de ces “marchands d’épouvante
et de haine” ces “Grands loups de l’enfance” auxquels seule
pourrait s’opposer une grande vague fraternelle et superbe. Dansant,
joyeux, le ton de ce disque reste pourtant empreint de gravité lorsque
avec ces “Hivers qui durent douze mois” il dénonce, dans une mélopée
obsédante, la misère programmée. Magnifiquement arrangé et orchestré
par Philippe Leygnac avec le soutien des compagnons que sont Jack Thysen
(basse), Jack Ada (guitares) et les nouvelles complicités de Jean-My
Truong (batterie) et Anaïs Moreau (violoncelle), ce disque est une
invitation à ne pas baisser les bras, ne pas laisser l’utopie marquer
le pas, à repeindre de milles couleurs chatoyantes le vent de l’espoir.
Salutaire, généreux et indispensable !
F.P.
| |
|
|
"Ibéricas" ©
UR7 - distrib. Mélodie
Prod. Edito Hudin
15 titres
|
N° 96 - Janvier 2002 |
|
|
|
Quoi de plus naturel pour ce fils d’exilés de la guerre d’Espagne que ce
voyage dans cette mémoire à travers des chansons populaires ou
révolutionnaires et des compositions personnelles. Etrange, pourtant, qu’une
revue de chanson francophone comme la nôtre donne une telle place à un
disque entièrement interprété en castillan et en catalan. Mais,
au-delà des frontières, des barrières de la langue, il s’agit d’abord
ici de fraternité, d’émotion. La voix chaude, ample, profonde et
lyrique de Serge touche directement au cœur comme dans le très émouvant
"Te recuerdo, Amanda" de Victor Jara ou "Una
énorme bola roja" de Victor Simal. On retrouve d’ailleurs
quelques unes de ses chansons emblématiques telles "Amis dessous
la cendre", "Comme une carte de visite", "Une
musique danse sur une mer de pleurs", "Pardon si vous
avez mal à l’Espagne" dans des versions parfois différentes,
des traditionnels d’Espagne ou d’Amérique du Sud ("Duerme
negrito", "A las barricadas") et des textes d’auteur
dont Raimon, Miguel Hernandez et Lluis Llach avec "L’estaca".
Entouré de ses complices de toujours Philippe Leygnac, Jacques-Ivan
Duchesne et de quelques autres compagnons, Serge Utgé-Royo nous entraîne
dans le sillage de ses souvenirs sur les chemins de l’Europe et de l’Amérique
latine, à la rencontre des rythmes et des espoirs des hommes pour un
album peint aux couleurs de la vie. Chaleureux et fraternel.
F.P.
| |
|
|
Contrechants de ma
mémoire" -
Volume 2 ©
UR7 - distrib. Mélodie
Prod. Edito Hudin
17 titres
|
N° 85 - Janvier 2001 |
|
|
|
Avec ce second volume, Serge Utgé-Royo continue d’égrener
textes et chants qui jalonnent sa vie, au fil de ses jeunes et moins
jeunes années. Chants traditionnels (“Bella ciao”, “Giroflé-girofla”),
textes d’auteur (“Le flamenco de Paris” de Léo Ferré, “Mutins
de 1917" de Debronckart, “Le déserteur” de Boris Vian),
symboles avec Victor Jara,
Pete Seeger ou la lettre de Sacco Vanzetti à son fils ou encore écrits récents
de Serge (“Nouvelle Extrémadure 1973" sur le Chili, “Chanson
pour les non-mâles”, “Je gueulerai encore longtemps”).
Tous sont des traces des révoltes, des espoirs qui sont les siens.
Accompagné par Francis Daloy, Jacques-Ivan Duchesne, Michel Gilbert,
Philippe Leygnac et Jean-Pierre Malmandier, il illustre ces chants de sa
voix profonde, lyrique, envoûtante et nous fait partager sa mémoire.
Elle y rencontre la nôtre et celle de tous ses frères de lutte. Pour ne
pas laisser sombrer dans les poubelles de l’histoire cette autre face du
siècle.
F.P.
|
|
|
|
|
|

|
"interprète
Brassens
"
DDD Chrysalide 12/92
126 rue de la Jarry
94300 VINCENNES
(
O1 43 28 62 70
Promo
4 titres
|
N° 54 - Mars 1998 |
|
|
|
Enregistrement public à Bobino. On ne peut pas
reprocher à cet artiste d’imiter Brassens.
On a dit qu’il le revisitait et c’est assez vrai. “Le
Gorille” reçoit même une mélodie différente et ce n’est pas
mal du tout même si les puristes peuvent juger cela iconoclaste. J’ai
préféré “L’épave” qui tout en restant dans les harmonies
de Brassens, prend une
dimension nouvelle tout-à-fait intéressante. L’interprète a une voix
puissante et mordante qu’il nuance parfaitement et ses musiciens sont de
haut niveau.
M.V.
|
|
|
|
|