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Elisabeth Fabienne Elkoubi
Claire Elzière

Michèle Enée

Lény Escudero

Fabienne Eustratiades

Natacha Ezdra

CD chroniqués
  Elisabeth 

"Elisabeth ne prend pas de gants pour chanter ce qu’elle à dire"
Aux Etats-Unis, à une certaine époque on aurait appelé ses chansons des protests songs et elles seraient quand même devenues célèbres, malgré ses dénonciations du libéralisme à l’américaine. ça se passait du temps de Joan Baez, mais serait-ce encore possible là-bas aujourd’hui? En France, en tous cas à part de rares exceptions, la contestation, et surtout la libertaire, passe mal la rampe de nos médias. Il n’est que de constater l’élégante manière avec laquelle on a censuré certaines chansons de Jean Ferrat en
   Photo M. Lorre            radio et en télévision, ignoré Francesca Solleville, négligé Catherine Ribeiro et mis au rancart Colette Magny bien avant qu’elle ne nous quitte. Et ce ne sont que quatre exemples entre mille. Pourtant, les français en général aiment entendre les chants de contestation, même quand ils ne sont pas d’accord avec le contestataire. Je peux vous affirmer que plus de la moitié des spectateurs des cabarets dits rive gauche dans les années soixante étaient des bourgeois qui ne partageaient pas les idées chantées par les artistes qui s’y produisaient. Cependant ils les appréciaient, avec certes un arrière goût de délectation à s’encanailler en venant se faire casser du sucre sur le dos, mais aussi avec une réelle largeur d’esprit qui leur permettaient de juger le talent au delà des idées... Faut-il les accuser de n’avoir plus cette distanciation? Je ne le crois pas. On ne leur donne plus l’occasion de se rendre compte qu’il existe des artistes de cette sorte. Le barrage ne vient pas d’eux mais des pseudo-professionnels qui font le tri des chanteurs qui sont dignes à leurs yeux, d’être présentés au public. Le résultat est que nombre d’artistes de talent sont actuellement marginalisés et peu d’entre eux même parmi les plus professionnels réussissent à vivre de leur métier; Elisabeth fait partie de ceux-là. Elle a pourtant déjà acquis une certaine notoriété en interprétant les textes de Rolland Hénault, son ancien professeur de français, textes de révolte qu’elle met en musique, non sans talent. Elle est jolie fille, la tessiture et la souplesse de sa voix rappellent celle d’Anne Sylvestre et elle s’accompagne à l’accordéon. Elle fonctionne en général à l’ironie et ses coups de gueule sont sains , elle ne craint pas les mots crus, elle est de la race des passionaria. Mais...sans avoir l’air d’y toucher!

M.V. (Avril 1998)

(Dans le cadre d'une veillée de soutien à Chant'Essonne).

Jolie compositrice de chansons qu’elle accompagne à la guitare. Entre douceur et fougue, elle défend avec humour et sans complexes les textes anticonformistes parfois saignants que lui écrit son auteur, Roland Hénault.

M.V. (Mars 1999)

  Fabienne Elkoubi 

"Une muse entre le nord et le sud"
Lorsque j’ai rencontré la première fois "La Muse", elle paraissait quelque peu  "Agressive"  alors que son cœur était partagé entre "Le Nord et le Sud" . Bien sûr, cela n’était que titres de chansons. Chansons que Fabienne Elkoubi interprétait à l’époque, certains s’en souviennent peut-être ! Pour ma part, je garde une certaine nostalgie de ces chansons-là, que Fabienne pourrait bien remettre à son répertoire
Photo A-M Panigada         un de ces jours. Depuis, bien sûr, "La Muse" a fait son chemin, et cette femme qui vit dans le nord de Paris n’a jamais renié ses racines méditerranéennes, du côté de Tlemcen en Algérie où elle a vu le jour, alors qu’elle est judéo-espagnole d’origine. "Tlemcen ma terre de lumière qui me nourrit et qui m’éclaire, ma terre d’amour, cœur de velours, Algérie mon âme nomade"  chante-t-elle, alors qu’ "en quittant l’Algérie, j’ai perdu un peu de mon enfance…" . Parfois, elle intègre quelques chants traditionnels en hébreu judéo-espagnol et arabe dans son tour de chant, rendant aussi hommage à cette mère qui "rêvait de voir chanter Fairuz, qui aimait Oum Kalsoum, Reinette l’Oranaise..."
Auteur compositeur interprète, cette "femme nomade, femme flamme" née sous le signe de la passion, ne dédaigne pas s’associer dans l’écriture et la composition avec certains auteurs compositeurs comme Charles Borg ou son frère Jacques Elkoubi, ou mettre en musique certains textes du poète Georges de Cagliari. Fabienne Elkoubi, c’est une voix ensoleillée et chaleureuse aux portes de l’Orient qui ne peut que nous charmer et n’a t-elle pas une certaine ressemblance avec l’héroïne de Notre Dame de Paris? Elle nous le prouve en chantant "Je suis née aux confins de l’Atlas et de l’Andalousie, comme toi j’ai gardé au fond de moi un peu de ces pays, regarde moi Esmeralda", et si l’on regarde bien Fabienne, il y a, c’est sûr, quelque chose d’Esmeralda dans son visage. Elkoubi aurait certainement plu à Victor Hugo qui inventa Esmeralda.
Fabienne Elkoubi, c’est une carrière en chansons, même si elle a fait quelques incursions théâtrales (Les Troyennes…) ou sur le petit écran. Elle joua aussi dans la comédie musicale "Les Misérables" (prix Molière, Victoires de la musique) avec les rôles de Swing et de Fantine au Théâtre Mogador à Paris (décidément, Hugo semble la poursuivre), mais c’est dans le tour de chant qu’elle s’exprime le plus, accompagnée la plupart du temps par son complice guitariste, le virtuose Pierre Chérèze. Elle s’est produite sur de nombreuses scènes, notamment dans les théâtres parisiens dont les plus récents sont le le Sentier des Halles et l’Européen où elle était entourée d’une équipe de 5 musiciens. A ce jour, Fabienne Elkoubi a sorti 5 albums : "Le Nord et le Sud", "Regards", "Rendez-vous", "Chants traditionnels hébreux, les chants de mon enfance" et "Cordoue, Tlemcen, Paris"
Fabienne Elkoubi porte tout l’amour du monde en elle et le sens inné d’une profonde amitié en pensant à ses chers disparus que furent "Georgia, Bob, Franklin, Jocelyne" . Femme libre, elle aime également chanter la liberté "quand un homme devient libre, c’est le monde entier qui pleure" en hommage à Mandela ; enfin, elle va nous avouer qu’elle tient à "Vivre et mourir chanteuse", "et sous les projecteurs, j’veux conjurer la peur, crier, chanter l’amour pour toi toujours". En attendant, elle nous donne rendez-vous le samedi 20 novembre à Janvry, "rendez vous quel que soit votre bagage, rendez vous quels que soient vos ports d’ancrages…"  alors, c’est noté ? On ira la voir et l’entendre à Janvry !

J.R (Novembre 2004)

   Claire Elzière

  " D'hier ? Non!...Un talent d'aujourd'hui "
Parmi les chanteurs et chanteuses que nous aimons et défendons il faut saluer cette race en voie de disparition que sont les interprètes qui n’écrivent ni musiques ni paroles, car nous, et le public en général, avons tendance à être plus exigeants envers eux qu’envers les artistes qui défendent leurs propres oeuvres. Il semble normal de leur réclamer d’avoir une jolie voix,                 Photo X
un choix de chansons qui réponde à leur personnalité, un style d’interprétation hors de toute imitation de l’auteur, une relecture des chansons qui permette de nous faire découvrir d’autres aspects des oeuvres que nous connaissons déjà, bref une panoplie de qualités sans lesquelles leur carrière risque d’être bien éphémère lorsqu’ils s’attaquent à un répertoire de qualité.
Le mois dernier, nous avions décrit avec admiration les qualités d’interprète de Mirapeu, que ce soit dans Boby Lapointe ou dans Pierre Louki. Nous présentons cette fois deux interprètes qui méritent chacun à leur manière de copieux éloges. 
A la fois sobre et passionnée, Claire Elzière ne peut laisser le spectateur indifférent. Eclectique dans son choix d’auteurs, puisqu’elle passe d’Anne Sylvestre à Linda Lemay, à Juliette ou à Françoise Mallet-Joris et de Pierre Louki à Laurent Malot, Hervé Delaiti ou Christian Dente entre autres, cette ancienne élève des Ateliers de Chansons de Paris, qui n’exerce sa profession de chanteuse que depuis deux ou trois ans, a su se constituer un tour de chant équilibré entre l’humour et l’émotion, entre la fougue et l’aigre-doux. Elle a, de plus, quelque chose que les meilleures écoles sont incapables d’apprendre aux jeunes comédiens ou aux jeunes chanteurs : Une présence.

M.V. (Octobre 1999)

   Michèle Enée 

  " Tricoteuse de chansons "Michèle Enée

Je n’ai pas l’impression lorsque je vois Michèle Enée sur scène, qu’elle pense à autre chose qu’aux chansons qu’elle chante, à l’inverse de ces «femmes qui tricotent, qui tricotent en pensant à autre chose qu’à la pelote qu’elles tricotent» dont Michèle Enée a fait une chanson. Voilà une chanteuse à la plume inventive, d’une grande qualité d’écriture poétique. Elle façonne ses écrits dans un style particulier, et fait chanter les mots qu’elle interprète d’une voix à la diction parfaite. Il y a chez elle une force émotionnelle, une suavité sensuelle, quelque chose  de troublant et de fascinant qui vous enivre d’un       Photo A-M Panigada
parfum violent.
Née dans le berceau de la Manche, non loin de celui d’Allain Leprest, natif du Mont Saint Aignan, près de Rouen, lequel a écrit en parlant d’elle «nous sommes tous deux nés dans le Cotentin, cette tête de chien perchée sur la côte, là où la Manche se déhanche, écume, se dévoile avec d’infiniment douces provocations, sa voix porte le goût de cette écume là, et les mots jetés par sa fragile falaise voyageront chez moi».
Michèle EnéeCes mots là, Michèle Enée les a aussi jetés sur le papier depuis une dizaine d’années, même si elle ne chante que depuis 1998. Soutien de Français auprès de jeunes en difficulté, elle a aussi suivi des cours de théâtre et elle a aussi fait des animations dans les maisons de retraite. Durant 7 ans, elle a travaillé avec Stéphane Dumont qui lui écrira des musiques et arrangements et l’accompagnera sur scène. Elle
 rencontrera alors le célèbre compositeur et pianiste
Photo T. Choisel      Philippe Gérard qui écrira une musique sur un de ses textes. D’autres compositeurs suivront : Etienne Goupil, Dave Scott, Tristan Choisel, lequel sera le co-auteur de son répertoire, travaillera sur sa mise en scène et sera son régisseur lumière. Depuis un an, Nathalie Miravette est son accompagnatrice pianistique sur scène. A Paris, on a pu la voir notamment plusieurs fois au Limonaire après avoir été au Festival de Barjac et avoir chanté à Lyon une semaine entière. En 2002, elle a participé avec Bruno Ruiz à un spectacle à la Maison pour Tous de Chatou dans les Yvelines. Elle a été en lever de rideau du Festi’Val de Marne au Picardie, avant de passer en automne au Café des Arts à Grenoble. Michèle Enée a également enfanté un album réalisé par Gérard Guilloury avec les arrangements de Stéphane Dumont et Nathalie Miravette.
Un mot à l’endroit, un mot à l’envers, je trouve que Michèle Enée nous tricote de bien belles chansons.

J.R. (Juin 2002)

   Lény Escudero 

"La révolte généreuse de LENY ESCUDERO" 
 
La révolte, il est tombé dedans tout petit, lorsqu’arraché de sa Navarre natale, il fut parachuté à Paris.
Comment ce titi de Belleville, promis à la condition ouvrière, devint-il un artisan carreleur ? (et pas un mauvais carreleur à passer, paraît-il) ? Comment en est-il venu à écrire des chansons, puis à essayer de les chanter de sa voix rauque et rustique, on ne le dit pas dans sa biographie.
On découvre avec lui que les bons textes peuvent naître de la plume d’un rebelle à la scolarité et qu’il n’est pas nécessaire d’être un littéraire pour éviter les banalités, les lieux communs et les fautes de goût. Je suppose que si ses premières chansons parlent d’amour, sans jamais tomber dans le mélo (question d’instinct de la qualité sans doute), c’est qu’il devait penser au départ que la chanson c’est fait pour chanter l’amour et qu’il n’a découvert qu’après coup que cette même chanson pouvait aussi permettre de s’apitoyer, de blâmer et de revendiquer, en un mot de faire passer ce qui grondait en lui depuis l’exil de sa famille.
Ce qui est étrange dans la brusque arrivée de Lény dans le milieu de la chanson, c’est la rapidité de son ascension à la popularité en deux ou trois années tout au plus alors que Brassens avait mis plus de sept ans à se faire admettre, Brel à peu près autant pour être sacré vedette et Ferré après une douzaine d’années d’excellentes chansons ne connaissait la gloire populaire que depuis quelques mois. Etrange aussi que cette arrivée coïncidait avec l’envahissement du “marché” par les hordes yéyés, pour lui qui n’était pas dans le même registre et qu’il réussit à se faire admettre avec “Comme une amourette”, “La ballade à Sylvie ”, “A Malypense”, au moment où la plupart des maisons de disques commençaient à chercher à se débarrasser de tous les chanteurs qui ne suivaient pas le courant général.
De plus, faisant comme Jean-Claude Darnal qui s’était fait connaître en un temps éclair par “Je ferai le tour du monde” et qui laissa tout tomber pour le faire, notre homme voyagea pendant six années, et comme Jean-Claude, il fut puni de son absence lorsqu’il rentra en France, les journalistes et les professionnels du show bizz ne faisant pas de cadeau à ceux qui ne suivaient pas la filière habituelle du succès. N’oublions pas de dire que pendant ce périple hors de nos frontières, il construisit de ses mains une école au Dahomey et apprit à deux africains le métier de maçon.
Revenu à Paris, il devint alors (mais en excellente compagnie) un marginal du métier, sortant régulièrement des disques auto-produits et remplissant des salles à défaut de remplir colonnes de journaux et écrans de télévision. Ses nouvelles chansons reflètent alors la maturité de sa réflexion sur la condition humaine, sur les nationalismes et son refus du star système. Il maîtrise alors l’expression de sa révolte sans perdre pour autant cette tendresse et cette générosité qui l’ont de tout temps accompagné.
Convaincu par sa sincérité, profondément touché par ses chansons, le public lui rend notamment depuis 1996, lors de sa rentrée à Bobino l’hommage qu’il mérite.... et les journaux suivent.
Malgré les rides dont est strié son visage, il n’en reste pas moins un jeune homme après 37 ans de carrière et, à mon avis, n’est pas près de s’arrêter de l’être.

M.V. (Mai 1999)

   Fabienne Eustratiades 
  site : http://www.lutecium.org/curebiasses/Fabienne/pages/homepag.html

"Femme du voyage
 Lyonnaise d’origine grecque, Fabienne Eustratiadès a vécu son enfance dans une ambiance italo-grecque. Elle est bercée par des musiques aux multiples accents.  « Je m’endors avec Nana Mouskouri et me réveille avec Dalida. Je mange des glaces italiennes en écoutant Bambino » dit-elle. Adolescente, elle joue ses premiers accords de guitare sur Verlaine, Rimbaud, Baudelaire et Léo Ferré puis commence à écrire ses propres vers et à composer. 
Ce qui nourrira ses « chansons buissonnières », ce sont les rencontres faites sur son chemin : tziganes, enfants des rues, poètes, musiciens … et ses voyages. Angleterre, Egypte, Nicaragua, Liban, Roumanie, Bosnie, Maroc, Grèce, Inde, Cambodge seront les destinations de cette voyageuse inlassable, que ce soit pour le simple plaisir de la découverte mais aussi pour le partage, pour des raisons humanitaires ou pour y chanter.
Fabienne s'est d'abord produite dans la rue, puis ensuite sur scène, avec entre autres, le Festival des Rancy à Lyon, le Théâtre des Ateliers, les Clochards Célestes, la Salle Genton, une participation à un Hommage à Léo Ferré, une première partie de Leny Escudero... Et puis, de par le monde, des concerts pour l’Alliance Française de Pondichéry, de Phnom-Penh, le Centre Culturel de Beyrouth… Du pavé des rues aux planches de la scène, elle se trouvera des compagnons sur ces chemins de traverse, saltimbanques comme elle : Hervé Lapalud, Serge Folie, Céline Blasco, Jean Marc le Bihan, Gérard Pierron, François Gaillard, Laurent Berger, Patrick Reboud... 
Après un premier disque autoproduit « Turbulences » et un recueil qui rassemble un choix de chansons et de proses « L’amour jusqu’où »,  elle se consacre en 2000 à la réalisation du CD « Trêve d’Enfance ». Elle travaille ensuite sur un spectacle « Chansons Buissonnières » avec la complicité d'Olivier Parrot, pianiste et accordéoniste, spectacle qu'elle présente actuellement. Fabienne Eustratiades chante avec une belle sensibilité de femme, une     Photo A-M Panigada
de ces femmes de conviction et de tendresse mêlées, dont la voix se fait clameur ou caresse : « Ses poèmes prennent appui sur sa voix. Jaillie du plus profond…. Fabienne écrit avec sa voix. Elle chante avec sa vie, avec ses nuits, avec sa joie... » (Paul Gravillon - Le Progrès). 
Dans ses chansons se mêlent de multiples tonalités, grecques, slaves, indiennes, palette multicolore pour dessiner les traits, les visages de ces rencontres, de l'Indienne à la Tzigane, de la femme en sarong à l’enfant de Bosnie et nous en conter les destinées, les espoirs, les souffrances aussi. Avec une voix limpide, pleine de soleil, elle nous fait partager portraits et images rapportés de ses voyages au Cambodge, au Liban ou en Roumanie. Elle puise dans ces souvenirs son inspiration musicale en s’appropriant avec réussite toutes ces influences. Elle nous emmène en voyage au pays de l’enfance, de cette innocence qui crie son incompréhension devant un monde de violence («Sniper »), qui n’aspire qu’à la douceur (« Tu dessines des fleurs »). 
Tendre et généreuse, Fabienne, même si parfois ce monde la glace d’horreur, est une de ces porteuses d’espérance pour qui « La vie est un soleil ». Une petite flamme mais tellement lumineuse !

F.P. (Septembre 2004)

   Natacha Ezdra 

Natacha Ezdra "Une voix au service des chansons
           d'Andrée  Simons"

Il faut voir et écouter chanter Ezdra. Cette charmante jeune femme possède une voix harmonieuse et exceptionnellement belle qui interprète avec sensibilité des histoires d’amour et de femmes qui ont “le cœur violon” et certaines passions qui se bousculent au portillon de la désespérance. Grâce à Jean Terrier qui la lui a fait découvrir, Ezdra a mis son talent au service d’Andrée Simons, auteur, compositeur interprète Belge trop tôt     Photo Francis Vernhet    disparue à l’âge de 32 ans en 1982.
C’est à Grenoble, où elle habitait, que Natacha Ezdra fit ses premiers pas dans la chanson. Cela semble naturel pour cette chanteuse dont le nom rappelle ses origines Bulgares, quand on sait que son père, Jacques Boyer, chantait les chansons de Debronckart, Ricet Barrier et Jean Ferrat, et que sa mère, Odile Ezdra, fut une interpète de certaines chansons d'Aragon, Ferré et Ferrat. Tels parents, telle fille pourrait-on dire.
Au début Ezdra crée un trio vocal et interprète des negro spirituals, puis fait partie d’un groupe jazz-rock français Sonora. Après une formation au conservatoire de Bourgoin Jallieu, son premier récital a lieu à Saint Pierre de Chartreuse, lors du festival Brel, où elle partage la soirée avec Allain Leprest. Les productions Bleu Citron lui proposent une collaboration. Elle enregistre un mini CD de 4 titres de chansons d’Andrée Simons, puis chante à Paris au Loup du Faubourg et au Limonaire. Gilles Vigneault, séduit par cette interprète, lui propose de faire sa première partie lors de sa tournée en France en mars 99. Ezdra sur scène est accompagnée au piano par la Québécoise Nathalie Fortin. Ezdra, depuis, vient de se produire au Sentier des Halles durant une semaine, partageant la soirée avec Michel Bülher avec un réel succès ; elle semble promise à un bel avenir. A cette occasion un album de 11 titres de chansons d’Andrée Simons, qu’elle interprète, vient de sortir, produit par Antem, distribué par Scalen (voir rubrique “Derniers CD reçus”).
Voilà donc une interprète hors pair, une présence scénique et vocale, un talent indéniable dont on reparlera.
Pour tout dire EZDRA c’est EXTRA !

J.R. ( Avril 2000)

 

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