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"Envie d’ailes" Prod. Abacaba
Distrib. Mélodie
Abacaba : 5 rue Saulnier
75009 PARIS
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01 42 47 82 86 11 titres
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N° 91 Juillet-Août 2001 |
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De l’arlequin fantasque de "Je
fanfaronne" au Pierrot lunaire qui se plaît à la contemplation
de l’astre nocturne ("Regarder la lune"), Xavier
Lacouture change avec ce disque de ton, plus intimiste, plus introverti et
décline avec des "Mots d’amour nomade", Cupidon et ses
passions. Bien sûr, il ne manque ici ni l’onirisme habituel de Xavier ("Son
cirque"), ni l’humour mordant et savoureux ("Le plaisir
de la chère") mais le propos se fait plus fin, plus léger ("Quelques
grammes"). Deux titres font ici rupture : "Mal à la
terre", amusant tour d’horizon des maux planétaires, et "La
boite à frissons", rendant hommage à l’accordéon. Avec les
arrangements du guitariste et complice Thierry Garcia et le concours de
nombreux musiciens, ce nouveau Lacouture est un bon cru qui se déguste,
comme il se doit, avec délicatesse.
F.P.
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"Je fanfaronne"
876199 SC870 - Prod.
SOCADISC
12 titres
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N° 63 - Janvier 1999 |
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12 titres dont l’un est un musical. Voici encore un personnage
qui n’est pas coulé au moule ! Xavier est un des meilleurs auteurs
de textes de chansons actuels. S’il signe aussi 5 musiques dans ce
disque, il a le concours de ses musiciens Garcia, Touron et Zacha pour les
autres. On retrouve assez bien en “audio” le farceur démystificateur
que l’on apprécie tellement sur scène. Il y manque peut-être un poil
de la drôlerie scénique d’un artiste qui ne se prend pas au sérieux. “ J’suis
v’nu pousser la chansonnett’/..../Avant d’retourner au carbone/Je
fanfaronne/Je sais comment ça finira/Autant l’fair’ avec des tubas/Clarinett’s,
trompett’s et trombon’s/Je fanfaronn’/Bouffon dans un mond’ qui déconn’/Je
fanfaronn’L
M.V.
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"Croque au deal" Auto-Productions
Roman Noir
99 rue Oberkampf - 75011 PARIS
(
01 45 04 00 25 - 06 07 39 84
07
Management :
(
06 30 50 21 75
Démo 5 titres
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N° 154 - Avril - Mai 2007 |
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Depuis leur rencontre en 96, Véronique Gillet, auteur et chanteuse et
Myriam Hyolle, compositrice, flûtiste et guitariste, ont déjà produit
un 5 titres en 98 ("Image de marque"), puis un 13 titres en 2002
("Mots d'absence"). M. Daladouire au clavier complète
maintenant le duo initial. Voilà, à présent, 5 titres du nouveau CD à
venir. Les textes très personnels de Véronique sont percutants et drôles
("Croque au deal ", "Les toutous ",
"La femme pressée "), tendresse ("Pericoloso
") et auto-dérision ("Eperdue ") complètent ce
mini-CD prometteur. Tout est finement interprété sur des ballades jazzy
joliment arrangées par Myriam et sa flûte enchantée.
J-P.C.
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Lady Palavas
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Contact promo Demain le Veille
(
01 47 70 38 24
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"Agent secret" Mosaïc
Music Distribution
Anorak Productions
Pomo 10 titres
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N° 153 - Mars 2007 |
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Ce groupe de 5 artistes, tous
ex-membres de groupes pop montpelliérains, est vigoureusement emmené par
Caroline, la chanteuse mutine à la voix sensuelle. Les petits films défilent
comme autant de séries TV, un peu kitch, mais à la recette consommée mêlant
humour, tendresse, dérision ou mélancolie. Alternant bossa, disco, funk
ou rock, derrière des arrangements volontairement surannés se cache une
énergie qui doit faire merveille sur scène.
J-P.C.
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Lafcadio
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Lafcadio - 60 rue Lafayette
54320 MAXEVILLE
(
03 83 37 12 29
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"Trois" LAF 003 - Autoprod. 12 titres
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N° 96 - Janvier 2002 |
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Un groupe qui se distingue dans l’univers de la “nouvelle chanson
française” par l’originalité du ton et de la formation (accordéon,
saxophone et percussions). Avec des inspirations multiples, puisant dans
la tradition de la chanson, dans toutes ses tendances, Lafcadio
s’approprie toutes ces influences : folklore, chant de marins (“La
mer”), ballades bucoliques (“Le silence”), décline tous
les thèmes, de l’écriture (“Stylos”) à une habile
variation sur la drogue et l’amour (“T’en veux”) en passant
par une émouvant portrait de SDF (“J’ai froid”). Inventif,
subtil et tonique. A découvrir !
F.P.
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"Chouette !" LAF02 - Autoprod.
- 17 titres
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N° 91 Juillet-Août 2001 |
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A la première écoute, on se demande ce qui peut
distinguer ce groupe Nancéen de la masse des groupes de la nouvelle
chanson française. Et puis le charme opère, d’abord par l’originalité
du ton, le côté épuré de la formation voix, saxo, clarinette et
percussions. Lafcadio puise aussi bien dans la tradition (Brel, Brassens…)
que dans le renouveau actuel ou dans le folklore. "L’arpenteur"
ou "Le silence" sont de belles chansons
interprétées avec sensibilité.
F.P.
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"Renaissance"
Jol 001/1
autoproduit. - OM Production 15 titres
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N° 125 - Septembre 2004 |
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15 chansons
signées de la plume d’une grande timide qui s’accompagne à la
guitare et dont on reparlera à coup sûr. Si "elle n’a pas la voix
de Lara Fabian" comme elle chante, je trouve qu’elle n’a rien à
lui envier car la voix de cette jeune femme de 25 printemps est d’une
belle fraîcheur limpide, agréable à écouter, et d’une parfaite
diction. Cette jeune fille rousse "qu’on a du enfermer dans une
boite parce qu’elle a l’air périmée", si elle doute parfois
d’elle même au point de mettre "son cœur en location", rue
aussi dans les brancards en traitant les moqueurs de "pauvres crétins".
En définitive, Julie possède une jolie plume trempée dans l’ivresse
des mots d’une fine poétique, elle y parle beaucoup d’amour et de déception,
peut-être un peu trop d’elle, le seul reproche qu’on peut lui faire,
défaut de jeunesse, peut-être ! Mais nous attendrons la suite avec
curiosité. Enfin, je ne sais si elle appréciera cela comme un compliment
si je lui dit qu’à travers cette écriture, elle me fait penser
qu’elle est de la famille d’une Lynda Lemay, mais attention, la Julie
que voilà possède son propre style et son répertoire bien à elle, et
si "elle ne se voit pas en haut de l’affiche", elle
"aimerait vivre de ça", cela semble bien parti pour cette Julie
Laforest qu’il faut suivre de près. J.R.
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"Piano - Voix" ©
Créon Music
24/32 rue des
Amandiers
75020 - (
01 43
58 92 20
14 titres
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N° 112 - Juin 2003 |
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Après la sortie du CD
"Dimanche après-midi" (cf. n° 109), voilà celle de ce disque
en public avec la formule épurée piano/voix que G. Laffaille présente
dans son spectacle actuel. Il en restitue l'intimité et la chaleur au
cours d'un enregistrement réalisé à Chatou, dans le même lieu qu'un
premier "live" réalisé
en 1981. Voilà l'occasion de parcourir cette carrière faite de discrétion
et de talent depuis l'indémodable et grinçant "Neuilly blues"
jusqu'aux chansons récentes "L’eau de la rivière" et
"Qu'est-ce qu'on a" . On y retrouve également, le
superbe hymne antiraciste "Dents d'ivoire et peau d'ébène"
ou l'évocation des troublantes "Fille de la ville d'eau"
et "Fille aux yeux rouges », les "Ballades de
Jim Douglas" et "ça
ne tient qu'à un fil". Cette formule minimaliste pourrait
surprendre si elle n'était confiée aux arrangements tout en finesse et
précision de Léo Nissim qui est ici plus un complice qu'un simple
accompagnateur virtuose. G. Laffaille procéderait-il à un inattendu
"nettoyage de printemps" ? Que nenni, son œuvre n'en a nul
besoin ! Mais ici sont davantage mis en lumière, outre la voix
chaleureuse et douce, la vraie
poésie de ses mots, de ses textes faits de rigueur et de concision,
d'humeur et d'ironie. Le propos, fait plus de demi-teintes que de coups de
gueule, est toujours mesuré et didactique sans altérer cette capacité
que garde l'auteur à
s'indigner, s'étonner, se moquer, aimer, se souvenir, le tout animé par
de tendres ballades, valses ou autres javas. Il continue inlassablement à
côtoyer le monde sur cette planète dont il a fait le tour pour poser sur
ses semblables un regard caustique mais tendre et ironique. Fuyant
l'arrogance du marché sans mépriser son époque, ce "Pierrot
chanteur", espiègle et rêveur qui a "La tête ailleurs",
n'en garde pas moins, après 25 ans de carrière, élégance et sincérité
naturelles qui rassurent à l'heure des bruyants concours
"pop-truc" et "starac-machin" !
J-P.C..
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"Dimanche après-midi"
©
8132152
Créon Music
24/32 rue des
Amandiers
75020 - (
01 43
58 92 20
16 titres
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N° 109 - Mars 2003 |
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Tout étonne
chez Gilbert Laffaille, le regard vif et perçant de ce promeneur
solitaire, l’invitation au voyage de ce rêveur impénitent, sa
tendresse, son humour, cette douce ironie et surtout cette écriture, à
la fois vertigineuse, tourbillonnante et implacable par sa précision et
sa finesse. Comme ces tableaux de “Magritte”, qu’il évoque
ici, les chansons de Gilbert sont des livres d’image où chaque trait de
plume est comme celui d’un pinceau, chaque mot une touche de couleur. De
la lumière vive qui se reflète dans “l’eau de la rivière”
à celle un peu voilée d’une journée d’automne (“A la vie à la
mort ”), en aquarelliste minutieux, Gilbert Laffaille sait à
merveille nous faire partager impressions et climats et se fait aussi
habile portraitiste avec l’évocation d’une vieille dame, silhouette
anachronique et égarée au milieu de la ville (“Le cheval rose”)
ou celle d’un “Vieux théâtre” et de ses fantômes. Mais
les mots et les phrases de Gilbert ne sont pas seulement images et
esquisses, ils portent en eux leurs musiques, se font rythmes et
percussions, tam-tams pour ce “Tom du Mali ”, claquettes
pour un swing dans “Folie douce”, s’entrechoquent avec
fantaisie (“Toulé Poulé”). Enfin, il y a cette voix
caressante dont la douceur nous incite à la rêverie et cette petite
pointe d’ironie, ce rire intérieur quand il s’amuse du monde et de
ses folies. On est un peu surpris de l’instrumentation et de la richesse
des arrangements, mais la qualité des musiciens (Jack Ada, Michel Haumont,
Bernard Paganotti, Léo Nissim…) et leur aptitude à illustrer toutes
ces chansons, à porter les mots de Gilbert fait qu’on se laisse vite
prendre et gagner par la légére
ivresse de cette “Java sans modération”. Subtil, réjouissant
et élégant !
F.P.
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"La tête ailleurs"
DICB11702 (P)(C)1999
Déclic - Sony - Globe
Music-Travelling
12 titres
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N° 68 - Juin 1999 |
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Plus que jamais dans ses couleurs pastel, Gilbert
invente de belles associations de mots en vers généralement courts qui
lui permettent de dresser un inventaire de sensations légères ou
doucement féroces. Philosophe désabusé, il a "sur la langue
comme un goût de mangue, une envie d’amour", il critique cette
société où il faut produire à outrance, admire le sage et fataliste
hindou, s’attendrit sur ceux à qui on n’a jamais dit l’amour.
Porté à la nostalgie, il veut proclamer que la vie est belle et évite
le lyrisme car c’est un pudique. Servi par de très bons musiciens
(Michel Haumont qui a signé les arrangements, tient les guitares avec
Jack Ada, Gilles Michel est à la basse et Arach Kalatfari aux
percussions. Tous 4 swingent à merveille). Poète lucide et ironique sur
les incohérences de son époque, Gilbert Laffaille est néanmoins heureux
car par chance, "il y a toujours un fou quelque part ".
M.V.
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Derrière ce curieux patronyme, se cachent D. Lafore
et ses 5 comparses musiciens. Le climat acoustique, enjolivé
d'une pincée d'arrangements de cordes soutenus par une fanfare
discrète, est propice aux épanchements chuchotés de notre
"dandy au cœur de pitre qui tachycarde et se défoule dans son
costume nicotiné". Dans ce costume kitch, il promène sa poésie
à l'humour distancié, rappelant la sensibilité nonchalante et
irrévérencieuse ou érotique de Gainsbourg et Dutronc. A
écouter sans modération !
J-P.C.
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Roger Lahaye
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Marguerite - 10 rue de la Gare - 59320 Ennetières
en Weppes
(
03 20 35 86 67
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"Ecoutez, le temps passe"
Autoproduit - CD9607
13 titres
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N° 60 - Octobre 1998 |
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Compositeur-interprète, il fit partie de la vague poétique de “La fine fleur de la
chanson française” de notre cher disparu Luc Bérimont où s’épanouissaient
Hélène Martin, Marc Ogeret, Jacques Bertin, Jacques Doyen, Jean Vasca et beaucoup d’autres amis pour qui la
chanson a toujours été avant tout au service des poètes.
Il faut admirer ceux qui ont continué dans ce chemin-là. Ils ont
permis à d’autres (Môrice Bénin, Martine Caplanne, par exemple) de
reprendre le flambeau. Roger Lahaye est de ceux-là et on ressent,
en l’écoutant, la dignité d’un homme qui, au travers des cris et des
fureurs, n’a pas dévié. De sa voix superbe, il nous fait prendre un
magnifique bain de poésie, 4 textes de René-Guy Cadou, 2 de Seghers, un
d’Armand Olivannes et 6 d’Arlette Chaumorcel. Sa musicalité sensible, pleine de nuances lui permet de respecter l’ossature
des textes et de les faire jaillir dans leur évidence. Merci !
M.V.
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"Quatorze"
Autoproduction
14 titres
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N° 154 - Avril-Mai 2007 |
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"Mais, on ne vous
connaissait pas … comment ça se fait ?" entendait-elle souvent après
un de ses nombreux concerts donnés depuis trois ans maintenant. Notre
attention avait été éveillée à la faveur d'une démo transmise en
2003. L'artiste dauphinoise Geneviève Laloy, alias Lalo, est passée par
le jazz vocal, l'opéra et le théâtre musical. Cela se traduit par une
parfaite maîtrise dans l'interprétation qu'enrichit sa belle voix au
timbre velouté et au registre étonnant, mêlant humour et poésie. Sa
rencontre avec Pascal Berne, collaborateur habituel de Michèle Bernard,
fut déterminante. Contrebassiste et guitariste, il signe également des
compositions, les arrangements et la direction artistique. Sur scène, le
duo est accompagné par G. Jeanne au piano et synthés. L'enregistrement
est largement et superbement enrichi en des harmonies acoustiques légères
et élégantes. Thèmes graves que ces hommages rendus aux grandes dames
de France ("Les élégantes ") et aux disparus de la
grande guerre ("Quatorze ") ou, plus malicieuses, sont
ces évocations de drôles d'antennes dans les champs ("Les éoliennes
"), de 4x4 déroutants ("Vaine caravane "), de la ménagère
de moins de 50 ans ("Stances
à la ménagère ") ou du marché qui nargue le centre commercial
("Bazar du phare"). Mais, le bijou est, sans contexte,
cette chanson-réconfort qui réchauffe, été comme hiver, comme un vieux
pull-over ("Chanson Mohair "). Parions que, sous l'œil
bienveillant de M. Bernard, cette artiste saura sans peine faire partager
ses émotions au plus grand nombre.
J-P.C.
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"Les Elégantes"
CD promo
8 titres
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N° 116 - Novembre 2003 |
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"Nordique par passion, chinoise par amitié, dauphinoise par
hasard", telle se définit Lalo. Passée par le jazz vocal, l'opéra
et le théâtre musical, cette ACI nous charme de sa belle voix au
registre étonnant. Pas de mélodie tapageuse mais des lignes harmoniques
qui se coulent sur les arrangements d'un quatuor à cordes auquel
s'ajoutent discrètement basse et piano. Qu'il s'agisse de rendre hommage
à de grandes dames de France ("les élégantes"), de
chanter l'amour ("c'est à voir") ou de digresser sur des
thèmes plus humoristiques ("petit primeur") rien ne
perturbe le climat feutré fait d'élégance de cette réalisation très
originale mais non moins prometteuse.
J-P.C.
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Eliane Lambert
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Association Plein Chant Lili
60 av. de Flandres - 75019
PARIS
(
01 40 37 35 14
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"Secret"
R451 01 - Autoproduit
14 titres
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N° 105 - Novembre 2002 |
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La rencontre d’une chanteuse issue des bars parisiens et d’un pianiste
argentin de Buenos Aires, Juan Carlos Carasco pour un album «couleur
bandonéon». Avec la complicité de Bernard Chotil pour les textes et
musiques et le concours de Véronique Rioux (bandonéon), Mauricio
Angarita (contrebasse) et Minino Garay (percussions), Eliane Lambert
chante l’amour, la passion et la nostalgie, prend des accents tragiques
(«Mon SOS», «Je partirai»), se promène en
observant «Les visages de la nuit» et évoque «Barbara».
Une chanson surtout portée par l’âme du tango !
F.P.
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"A vie"
SMB981201
– Autoproduit
13 titres
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N° 110 - Avril 2003 |
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Sur des accords de guitare un peu gitans, un peu bossas, une
chanson qui se veut simple chaleureuse, conviviale, et qui porte un regard
sur la vie plein d’espoir. L’optimisme de Joëlle Lambert est animé
de cette foi, non celle qui forge les certitudes mais celle qui prêche la
tolérance, témoin les deux titres que sont “Laissez les
s’aimer” et l’émouvant ”Sida”.
De la sincérité avant toute chose !
F.P.
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"La danse du vent"
Autoproduit
8 titres
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N° 120 - Mars 2004 |
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Après avoir été choriste de nombreux artistes, elle a décidé de d'écrire
et composer son propre répertoire qu'elle a déjà présenté de
nombreuses fois sur des scènes parisiennes, dont le Petit Journal
Montparnasse. Le bandonéon de S. Amico et le piano de V. Guérin
dessinent un univers mélodique riche en un voyage méditerranéo-celte.
La voix tantôt chaude, tantôt cristalline nous transporte sur des
rythmes oscillant entre slam jazzy ("la voie ferrée"),
musiques métissées arabisantes ("les hommes chantent")
ou orientales ("la danse du vent"). Cette voix
surprenante aux périlleuses envolées sait se faire plus intimiste pour
des pauses tendresse sur quelques ballades calmes et langoureuses ("on
se rencontrera", "la villa de l'aube").
J-P.C.
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"Il était temps"
CD Promotionnel
Discograph - Trois Heures Moins le
Quart/Disques Deluxe
12 titres
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N° 145 - Juin 2006 |
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Revoilà ce drôle d'oiseau de nuit que l'on a pu croiser dans
les salles et cafés de Paname. Artiste indépendant, signé pour son
premier album chez Harmonia Mundi/Chant du Monde, il a accumulé, depuis,
des premiers prix avec les 8ème rencontres de la chanson en Essonne, Le
Mans Cité Chanson, le prix de la Sacem au festival Cap Nord et le
concours Utopia. Ce second album baptisé non sans humour "Il était
temps" vient de sortir sous la bannière de Discograph, servi par la
production de Fred Pallem, créateur du Sacre du Tympan. Inclassable, hors
norme, Gaspard bascule ici dans un univers teinté de rock et de blues,
proche de Tom Waits et Arthur H. Un disque assez sombre, ouvert "en
fanfare" par le seul texte qui ne soit pas de l'auteur "La
mort viendra (et elle aura tes yeux) " de Césare Pavese
et qui se poursuit à grand renfort de riffs rageurs par "C'est-y ".
Gaspard LaNuit, avec le concours de Fred Pallem, alterne musique grinçante
et percutante pour "Au cas ou ", inventaire délirant et
inquiétant pour un amour disparu et marche lancinante et obsédante
("Il était temps "). Ici la sensualité se mêlent à la
sauvagerie ("Amedéa ") et la mort côtoie la folie
("Peine capitale"). Tout baigne dans une inquiétante étrangeté,
dans des climats nocturnes, des ivresses mélancoliques, dans les lumières
artificielles des casinos ou du métro. Un disque remarquablement arrangé
mais complètement dérangé! Absurde, baroque et déroutant !
F.P.
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"Ton fantôme"
CDM 026
Harmonia Mundi distrib.
6 titres
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N° 112 - Juin 2003 |
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Ancien élève de l’Américan School of Modern Music en tant que batteur et des ACP pour
la chanson, participant au groupe vocal “Opus Tribu”, le fantasque et
énigmatique Gaspard Lanuit vient nous hanter, tel ce fantôme qui donne
son titre à son disque. Dans un univers où l’onirisme côtoie
l’humour grinçant et décapant, l’absurde voisine avec la tendresse
et la cruauté avec la douceur, s’amusant à déconstruire la chanson,
sur des improvisations de jazz, Gaspard se plaît à mêler inquiétante
étrangeté et fantaisie du quotidien. Pour restituer cet univers fait
d’ambiances nocturnes proches du surréalisme et du roman noir, il joue
avec les rythmes et les harmonies et conjugue clarinette, carillon, piano,
saxophones, guitare préparée, boucles rythmiques, orgues et mini-moog
ainsi qu’une batterie ”de bouts”. Inclassable, voilà un Gaspard
qu’on n’est pas prêt de prendre au piège ni de mettre en cage. Déconcertant
pour des oreilles habituées à la chanson “traditionnelle” mais riche
en trouvailles qu’elles soient verbales ou musicales. Curieux !
Parfois un peu “prise de tête” !
F.P.
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"L'étendue des dégâts"
GLN01- Autoproduit
6 titres
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N° 75 - Février 2000 |
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Une mention particulière pour ce disque d'un auteur
compositeur interprète qui, après un parcours musical et théâtral
éclectique, a suivi la formation des Ateliers Chanson de Paris (ACP). De
celle-ci, il a su retenir les exigences de qualité, que ce soit dans
l'interprétation, dans l'écriture ou la précision du son. Un coup de
coeur pour "Eva", écrite sur un rythme de tango et pour
"Java" et son refrain. Gaspard la Nuit écrit tous ses textes et
musiques et s'est entouré de Michel Goubin au piano, qui signe avec lui
les arrangements, de Cédric Le Souquet (contrebasse) et d'Elsa Boublil
(clarinette). A suivre avec attention.
F.P.
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"Chante Brassens"
12 titres
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N° 113 - Juillet-Août 2003
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Brassens, un bon interprète et la Stratocaster de Jimmy: le décor
est planté ! Malheureusement, l’auditeur est frustré par autant de
retenue. En effet, hormis quelques interprétations personnalisées par
l’ajout d’un peu de "réverb" ("Le mauvais sujet
repenti", "L’orage", "Sauf le respect")
et un superbe arrangement (solos compris !) dans lequel on retrouve le
super son de ce bijou de guitare ("La cane de Jeanne"),
l’œuvre est trop respectée à la lettre dans son accompagnement
traditionnel. On s’attendait à un grain de folie que manifestement
l’interprète "a remis dans sa guitare", alors que l’on espérait
qu’il "nous le sorte dare-dare". Ce disque n’en reste
pas moins une autre façon agréable (et bien interprétée) de découvrir
le Grand Georges.
J-P.C.
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"Tout est calme" ©
PRO 16 107
- CD promo
Mon Slip MSO16
www.monslip.fr
15 titres
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N° 149 - Novembre 2006
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De la poésie ?
De la chanson ? Oui mais pas chantée ! Qu'est ce donc ? Qu'importe le
flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ! Et celle-ci nous est distillée par Loïc
Lantoine et François Pierron, complices en poésie et en notes, qui nous
offrent leur second album sur le label des Têtes Raides. On retrouve évidemment
les textes décalés de Loïc, les sons arrachés ou frappés de la
contrebasse de François dans des titres comme "La tête au carré
", déchirant et bruyant, ou dans cet hommage iconoclaste à
Johnny ("NNY "), mais ce qui domine ici est un vibrant
appel à la fraternité. "Tout est calme ", avec sa
tension, est un texte d'ouverture éclatant, réquisitoire contre la montée
de la haine, suivi d'un "Bréhal", rageur appel d'espoir.
"La hache " résonne comme une marche que scande l'archet
de François. "Mais non " est à la fois un aveu d'échec
et un appel à la résistance qui nous invite à rester debout. Partage,
fraternité, humanité encore avec "Chacun sa tronçonneuse ",
"Pierrot " clin d'œil à l'amitié, la vraie, celle qui
réconforte, qui répond toujours présente et enfin "La nouvelle "
qui conclut avec douceur cet album avec un beau texte dédié à la
relation, à cette "envie des autres". Accompagnés ça et là
d'autres instruments (à noter "La berceuse ", intermède
musical de Gil Barouk) le duo en profite pour nous offrir une version aux
accents de rock de "Jour de lessive " de Gaston Couté et
emprunte les mots de Roland Bacri dans une drôle de fanfare ("Quand
les cigares "). Un disque qui ravira les nombreux admirateurs de
Loïc et qui permettra à certains, que la prestation scénique du duo
agace parfois par ses côtés trop débrides et tonitruants, de mieux apprécier
les textes de cet auteur qui a déjà prêté sa plume à Jehan. Déjanté
et généreux !
F.P.
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"Invendable" ©
VV002 - Edition Les Viveurs
13 titres
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N° 148 - Octobre 2006
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Premier vrai et grand album pour ce "facteur de chansons", ce
"souffleur de vers " qui remporte partout en spectacle
l'adhésion du public avec son sourire, sa sympathie communicative, ses
yeux malicieux, son visage expressif, son mélange de spontanéité et de
précision dans le mot et le geste et ses chansons gaies, graves ou
tendres, qu'il dit faire "drôles sérieusement et inversement".
Ce disque est un bon résumé de son spectacle actuel qu'il fait en solo,
agrémenté ici de l'apport de nombreux musiciens invités et de multiples
instruments. Il y a, dans ce joli album fort bien présenté, tous les
ingrédients nécessaires : du rêve et de la poésie avec "Un
ange en cavale ", "Nu cœur, nu pied, nu cul ",
- chanson emblématique - de la tendresse avec " J't’ai dans la
peau ", “3 kilos 120 grammes”, un soupçon de critique
sociale ("Six milliards d'invendables "), d'engagement
militant et artistique ("A la mode intermittente "), de
l'humour sur fonds de blues rock hivernal
("Joyeux Noël "). Mais s'il est espiègle, Hervé sait
aussi nous émouvoir et nous faire frissonner avec "la vie continue ", affirmation d’une vie
qui se poursuit malgré le désespoir, la folie, la maladie ou l'esquisse
subtile et habile d'une "vie de chien ". Pour clore
l'album, le magnifique "les petites gens " est un trésor
de générosité et d'humanité. Le tout est mené par des musiques vives,
empruntant au jazz, aux musiques africaines. Un disque réjouissant, à
l'image de son auteur, simple, direct, généreux, inventif mais surtout
talentueux. Un album de voyage et de partage !
F.P.
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"En public à A Thou Bout d’Chant"
Prod. Blanc d’Ebène
5 titres
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N° 113 - Juillet-Août 2003
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Extraits du spectacle intitulé “Le tour du jour en 80 mondes”, ces 5
titres nous présentent cet artiste de la région lyonnaise, vu et entendu
lors de “Aah ! Un festival”. Chansons gaies, assurées par une
rythmique de guitare qui emprunte au jazz, au blues (“Joyeux noël”),
clin d’œil au répertoire avec un “tube” qui s’avère être un
savoureux mélange de Brel et Lapointe (“Ne me quiquitte pas”),
graines de tendresse avec “3 kilos 120 grammes”, affirmation
d’une vie qui continue malgré le désespoir, la folie, la maladie, voilà
quelques “cartes postales sonores” qui donneront envie à beaucoup de
faire le voyage avec lui.
F.P.
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"Anamorada"
GONZOL16 - Gonzo collectif Prod.
Musicast Disrib.
6 titres
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N° 128 - Décembre 2004
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Premier CD de ce groupe
poitevin composé de Babette Moinier (chant), Moanaatea Teparii
(guitare, ukulélé) et Gary Courty (création sonore, samplers)
inspiré par les images, les sons d'un quotidien auxquels font
échos les textes intimistes parfois un peu décalés qui donnent
à l'ensemble une certaine étrangeté. Les créations sonores
rajoutent à ce climat pour une ambiance toute en demi-teintes,
parfois un peu crépusculaire, propice aux rêves et aux
errances. Le propos de Largo, qui signifie à la fois large,
ample et lent, est "d'inventer… penser à des choses qui
n'existent pas… chercher dans sa tête des choses qu'on n'a pas
vu ailleurs". Entre gravité et dérision, lancinant, envoûtant,
ce disque s'écoutera "entre chien et loup" à l'heure où
l'esprit se laisse porter à la divagation. Déroutant et
intéressant !
F.P.
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Démo
4 titres
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N° 124 - Juillet-Août 2004
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Sur
fond d'histoires d'amour omniprésentes, entre récitatif, chanson
intimiste ou valse musette, la palette très large offerte par ce trio
issu de la scène poitevine illustre parfaitement son spectacle intitulé
"Enamorada". Babette au chant, Moanaatea aux guitares et Gery
aux créations sonores diverses donnent à cet univers intime et fragile
ne dédaignant pas la touche théâtrale une atmosphère musicale riche et
variée.
J-P.C.
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