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Lotus
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Louise
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Lucky Lise
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Lune

  Eric Laurent

Poésimage - Outre L'Etang
36170 La CHATRE L'ANGLIN 
( 02 54 25 63 85

"Léo.Lénis"
PolluxO3
12 titres

N° 119 - Février 2004

Compositeur interprète parfois auteur, Eric Laurent est un de ces chanteurs marqué de l’empreinte de la tradition. Comment ne pas voir passer l’ombre de Brel lorsqu’il chante "A l’âme du petit Fernand", à Tachan avec "Ca flic, ça fric, ça triche" ou "Au bout de leur chemin". Avec sa voix grave et ample, des mots qui touchent, incisifs ou tragiques ("L’enfer présent"), puissants et révoltés ("Chanter l’amour"), mélancoliques ("Fiançailles en fleurs") et intimistes ("Rue Quincampoix"). Eric Laurent n'est pas un chanteur léger et avoue avoir dans son panthéon personnel Servat, Bertin, Aurenche et Le Bihan, sans oublier Ferré à qui il rend hommage en interprétant "Graine d’ananar" ou en évoquant ce "prince des gens" dans une belle chanson ("Léo…Léonis") écrite par Michel Praeger. Eric Laurent fait partie de ces chanteurs qui aiment la force des mots et de l’écriture et veulent que la chanson garde son rôle de témoignage. Il y réussit en compagnie de ses auteurs : Vincent Jarry, Armand Monjo, Yves Le Cap, Marc Lavisky, Danielle Chevalier ainsi que de ses musiciens : Denis Reignoux (claviers et arrangements, Michel Picaut (basse), Denis Chatiron (batterie), Stéphane Lefel (guitares), Christophe Delille (accordéon). Une chanson de tradition, qui résonne avec force, parfois un peu d’emphase, mais qu’importe, car la passion est là ! Eric Laurent reste plus que jamais libertaire, un "colporteur d’utopie" pour qui l’amour est la seule arme. Généreux !

F.P.

"La ballade des culs" ©
BDC 9798
6 titres

N° 75 - Février 2000

Compositeur interprète parfois auteur. Une voix forte et ample, des mots qui touchent, incisifs ou tragiques, révoltés ou désespérés, Eric Laurent n'est pas ce que l'on appelle un chanteur "léger", mais comme il le dit lui-même dans la chanson titre de cet album: "Vous voulez que j' vous caus' de cul/Mais j'en trouv' pas moi dans c' journal/ Partout l'homm' pens' qu'à s' fair' du mal". A l'entendre, on pense bien sûr à Tachan à qui il rend hommage dans "Du côté de la marge des jours", mais il avoue aussi avoir son Panthéon personnel: Servat, Bertin, Aurenche et Le Bihan, sans oublier Brel et Ferré. Eric Laurent fait partie de ces chanteurs qui souhaitent redonner à la chanson son rôle de témoignage mais sait y apporter un souffle épique, comme dans "Moi, le marin d'eau douce", parcours dans le souvenir des canaux, des écluses qu'il transforme en un voyage chimérique et initiatique. Empruntant à des amis poêtes Vincent Jarry, Michel Praeger et Armand Monjo de beaux textes qu'il met lui-même en musique, Eric laurent est accompagné avec finesse et discrétion par Denis Reignoux (piano), Michel Picaut (basse), Karine Gautier (accordéon) et Denis Chatiron (percussions). Un disque bien trop court, qui donne envie d'en voir et d'en entendre plus.

F.P.

"Je vous sens"
JVS70717389
13 titres

N° 57 - Juin 1998

Je n’ai pas habituellement de goût pour les chanteurs qui reproduisent à leur manière le style d’un aîné disparu. Je ne pense pas en effet que l’on puisse refaire une deuxième fois la carrière de quelque vedette que ce soit. En revanche, je ne suis pas contre le fait qu’une filiation soit évidente, surtout lorsqu’elle est noble et l’artiste qui en est imprégné, lorsqu’il est talentueux, démontre par la suite que cette filiation n’a jamais été qu’un tremplin pour mieux révéler une personnalité plus affinée. Chez Eric Laurent, (il annonce la couleur dès son premier titre “Jacky” dont le texte est de Vincent Jarry), l’admiration qu’il entretient pour Brel est constamment sous-jacente sans jamais donner dans le plagiat. La voix est plus que belle, elle sublime le chant avec une force rare. Certes la couleur de l’ensemble reste dans la tonalité du désespoir même lorsqu’Eric nous parle de la tendresse ou lorsqu’il chante qu’il en a marre des histoires macabres. Il est sûr que certaines chansons sont nettement trop longues bien qu’on ne puisse s’empêcher de les écouter jusqu’au bout tant le texte est prenant. Il paraît que ce disque est sorti il y a plus d’un an...Qu’importe, il est de la classe de ce qui ne se démode pas. Les arrangements de Denis Reignoux sont superbes sur des musiques qui sont toutes d’Eric Laurent. J’ai autant goûté ses propres textes que ceux de Vincent Jarry qui en a signé cinq, et j’ai apprécié celui de Marie-France Muller sur “Alter Ego” écrit en vers libres, saluant la performance d’Eric qui l’a parfaitement habillé de musique. Une mention particulière au “Chant des hommes”, qui n’est pas optimiste comme celui de Nazim Ikmet, mais là encore dans une tonalité désespérée... Nous vivons un décor/ Nous vivons en sursis/ A deux doigts de la vie/ A deux doigts de la mort ”. Par nature, je me permettrai de conseiller à cet auteur rare d’étendre son inspiration à d’autres thèmes plus épanouissants.

M.V.

  Antoine Lauth

Prod. Novice - 9 25 rue d'Aguesseau
92100 Boulogne - ( 06 10 60 32 81
e.mail :  : lauth.a@wanadoo.fr

Je vote (pour tes fesses)
Prod. Novice 9
(
01 43 58 92 24
12 titres

N° 114 - Septembre 2003 

Premier album solo de cet artiste qui officie depuis plus de vingt ans dans des styles rock, rythm' n' blues ou reggae. Il nous vient, dans cette autoproduction, dans un pure style afro-cubain. Attention, ça bouge ! Si l'on excepte quelques titres dans lesquels il "nous la joue" crooner de sa belle voix grave et suave ("Adieu amour "), le reste n'est qu'une longue invitation à groover et chalouper dans des bras accueillants, sur des airs de biguines, mambo et autres salsas, en un agréable brassage musical. Ça sent bon le soleil (merci, à Paris on a !) et surtout une bonne mer claire, une paillotte et un cocktail frais à la main (pour la mer, il faut chercher plus loin !). Outre le fait que ce style invite immanquablement à digresser avec humour sur les rondeurs féminines ("Je vote pour tes fesses ", "Je voudrais voir tes seins " - vas-y Franckie !), des thèmes plus graves tels l'amour et le métissage ("La mayonnaise ") sont abordés en un mélange ensoleillé pour amateurs du genre.

J-P.C.

  Clarisse Lavanant

 

" Vers l’imaginaire"
CM2019 - Créon Music
18 rue Guillaume Bertrand
75011 PARIS - ( 01 44 50 51 91 
13 titres

N° 135 - Eté 2005

Deuxième album pour cette "morlaisienne" installée à Paris depuis l’age de 18 ans et qui après les cours d’Albaret, les ateliers de Lemesle et Leprest, de nombreux concours et tremplins, les premières parties de Juliette Gréco, Pierre Perret, Gilles Vigneault, Jean Guidoni, Georges Chelon, Georges Moustaki...et de Tri Yann au Zenith, s’est illustrée dans la Comédie musicale "Les dix commandements". Suite à sa rencontre avec Dan ArBraz, ce dernier séduit par l’univers de Clarisse lui laisse une place sur son album sorti en 2003 pour deux titres qu’elle signe de sa plume. Aujourd’hui c’est au tour de Dan Ar Braz de réaliser le nouvel opus de Clarisse : "Vers l’imaginaire ". On retrouve la voix pure et aérienne, la grâce et la fraîcheur, la lumineuse présence de Clarisse dans des ballades d’inspiration celtique, célébrant ce pays qu’on appelle "La fin de la terre", mais si le regard de Clarisse est tourné vers la mer, elle dit aussi les ressacs de cet autre océan qu’est l’amour ("Tout s’en va "), ses tempêtes ("Autant que l’on s’aime ", "Amour impossible "), ses vagues à l’âme ("Pleure "). Voilà un album romantique et rêveur, qui baigne dans une douce et calme atmosphère et dont les seules exceptions sont un coup de patte aux "beaux parleurs" et une profession de foi pour cette jeune artiste qui se veut être un "Electron libre". Un disque soigné et sage qui peut séduire un public nombreux mais qui parfois manque de relief (sauf celui de l’écume) ou de titres forts comme "A.I.M " du précédent album. Avec le concours d’excellents musiciens dont Michel Haumont à la guitare et Bernard Paganotti à la basse, cela reste, cette seule réserve faite, du très bel ouvrage

F.P.

"Où c'est ailleurs?" ©
8506152 - Distrib. Virgin
Prod. Créon Music
( 01 43 58 92 24
12 titres

N° 85 - Janvier 2001

Un album très attendu et espéré que celui de cette jeune auteur compositeur et interprète qui illumine toutes les scènes de sa présence et séduit par sa grâce et sa fraîcheur. On retrouve tout cela, sa simplicité, sa voix pure et aérienne qui rappelle les accents de Joan Baez, son univers  où se mêlent l’insouciance de l’adolescence (“Lucas et moi”), sa fragilité et sa soif d’amour (“A.I.M”),  la force de ses convictions (“L’amour à la vie”), l’éveil et la maturité des sentiments (“L’ombre de toi”). La surprise vient des arrangements de Michel Haumont et de Dominique Bertram. Quel choc de découvrir celle que l’on s’était habitué à entendre en duo, parfois a capella, au milieu de tant de musiciens.  On prend peur, on la voit se noyer sous tant de violons, de claviers, de guitares. Mais rassurons-nous, le charme opère, Clarisse est là, bien présente, virevoltante, “Légère” et bien décidée à croquer la vie, le monde et à prendre sa place parmi les grandes de la chanson.

F.P.

  Christine Laville

53 rue des Abbesses - 75018 Paris
( 06 81 67 55 86 

"Mes plus beaux voyages" 
Démo 
6 titres

N° 131 - Mars 2005

Possédant déjà une longue expérience dans le chant et le théâtre, cette artiste française, née en Suisse, dédie son dernier spectacle à la femme magnifique qu'était la Québécoise Pauline Julien. Ce vibrant hommage est rendu dans un récital qui emprunte, entre autre, outre P.Julien, à Vigneault, Léveillée, Plamandon, et, également, à A. Sylvestre, autre femme humaniste et engagée. Quel plaisir, en ces temps tourmentés de tentative de remise en cause de l'avortement, d'entendre à nouveau "Non, tu n'as pas de nom" !

J-P.C.

  Marie Lazaro

 

"Ce qui nous rend plus fort"
Production Elysa Rouillat
(  01 40 50 62 46 / 06 20 36 03 05
eliz.production@wanadoo.fr

3 titres

N° 102 - Mars 2004

3 titres extraits de son 2ème album à venir "sculpteurs de rêves". Ses racines latino-hispano- … toulousaines a donné à cette interprète une voix ensoleillée qui sert parfaitement des textes écrits "sur mesure". Outre les 3 titres présentés, notons parmi ses auteurs Dona, Gray, Jourdan, Lemesle et, non le moindre, Aznavour. Après avoir chanté dans le monde entier, elle a conquis le public parisien en février par ses chansons d'amour et de passion sur des thèmes musicaux aux rythmes divers, entre fado, bossa et boléros.

J-P.C.

  Jean-Marc Le Bihan

 

"Histoires vécues"  ©
LFB 063 - Distrib. Mélodie
Prod. Le Loup du Faubourg 
Site :
  http://leloupdufaubourg.com
11 titres

N° 103 - Septembre 2002

Chanteur hors norme, harangueur inlassable du passant au coin des rues, poète des misères ordinaires, chantre des gueux et des petites gens, peintre du quotidien, qui donne de la voix pour tous ceux qui n’en ont pas, tel est le Bihan, écorché, révolté, et résistant à toute les injustices. Voilà, en dépit d’une carrière déjà longue, le premier album signé avec un label discographique. Il faut dire que ce drôle d’oiseau est difficile à mettre en cage, épris de liberté, passager clandestin, comme ce «migrateur» qu’avait un temps repris Dikés. Ce disque est à son image, bourré de tendresse et de colère face à cette humanité blessée. Le Bihan fait entendre «Le cri de ceux qu’on n’entend pas», évoque l’émigration et l’exil à travers le regard triste et rêveur d’un vieil Algérien («La vieille Djellaba»), raconte l’attitude sordide d’une famille face à l’héritage d’une «vieille» et en profite pour clamer son amour filial. Homme de rencontre et de partage, il dit le trouble d’un instant fugitif où se frôlent deux cœurs («Histoire vécue»), les moments de bonheur et de fraternité passés en poésie et en musique dans ce «Nomad café» et nous bouleverse dans une touchante chanson pour un amour disparu («Gey»). Sa voix rauque, déchirante, est marquée par la vie et toutes ses blessures, une voix de bitume, de pavé pour ce chanteur de grand chemin qui s’arrête ici un instant pour nous offrir ces quelques chansons. Il est accompagné sobrement par Jean-Pierre Caporossi (piano), Jean-François Baez (accordéon), Bruno Simon (guitare) et Pascal Berne à la basse et aux arrangements qui signe aussi ceux de Michèle Bernard. Un disque sans concessions ni fioritures de celui pour qui chanter est comme rire ou pleurer, boire ou manger, courir, marcher, respirer, dormir, rêver…

F.P.

"Pas à pas" 
K106 - Kérig Prod.
12 rue du Pré de la Lyre
35850 GEVEZE
( 02 99 69 03 17
15 titres

N° 82 - Octobre 2000

Personnage marginal de la chanson française, “chanteur d’usines et de ruines, chanteur de rues et de cafés” comme il aime à se présenter, Jean-Marc le Bihan fait de son chant un acte social, un cri de dénonciation, un engagement. Plus que sur la scène, c’est dans la rue qu’il se plaît à haranguer les foules, lançant ses mots comme des pavés, c’est là son théâtre de prédilection. Cet album réunit deux disques précédemment édités et épuisés. Il constitue un témoignage de son espérance en l’homme (“Jusqu’au bout”, “La misère et la mort”,  “Ecoute le cœur des gens”). Pour la force du cri, le poing rageur et le coup de gueule salutaire.

F.P.

  Le Coq

MRP D. Marie - 53 rue de la Paix
10000 Troyes
  ( 03 25 42 38 79/06 13 05 75 88
site : http://lecoq.musique.free.fr

"Tête de gondole"
Editions Saravah
Autoproduit 
9 titres

N° 138 - Novembre 2005  

Il s'agit du 3ème CD de cet artiste nantais. Ville qui, coïncidence, depuis Dominique A et Katerine, semble attachée à la chanson minimaliste de qualité. Ce CD est d'ailleurs édité sous le label de P. Barouh, c'est dire ! Th. Le Coq, accompagné par le multi-instrumentiste C-E Charrier, ainsi que M. Pichon aux guitares électriques et Béatrice Templé aux chœurs (superbe duo "Do your thing ") revient avec sa musique fragile et sa plume originale. Son univers personnel est fait d'une savante alchimie de sons et de mots. Les textes décalés chuchotés pour exprimer ses fantasmes ("Chroniques sismiques ", "La jupe ", "Les affaires de femmes ", "Tête de gondole ") et ses dérisions ("J'm'énerve tout seul ", "Musique de fond ") empruntent plus à la tradition narrative qu'à la poésie à la métrique parfaite, on s'éloigne ainsi du format de la chanson classique. Ils sont en totale osmose avec les arrangements, minimalistes pour débuter (instrumental guitare "Erg song, reg song ") puis savamment étoffés en une variété de compositions aux atmosphères étranges qui s'insinuent peu à peu. L'écueil de la léthargie est évité avec brio, même si l'ensemble n'invite pas à la liesse ! Ce folk et pop mêlés invitent par contre à se laisser bercer par la douceur de cette sérénité "acoustico-mélanco-tristounettes" (sic) !

J-P.C.

"Interludes"  
LCCD02 - Distribution Night & Day
Ed. Saravah
11 titres

N° 104 - Octobre 2002

Deuxième album de ce groupe produit par Saravah et qui nous présente une chanson pop d’apparence minimaliste. Un style fait de raffinement et de dépouillement, de lignes mélodiques sobres parfois répétitives qui n’excluent pas un travail méticuleux et précis  des «bandes sons», un regard intimiste, un air désabusé, de la préciosité, bref une réalisation remarquable mais me laissant, personnellement, une impression de froideur, une absence d’émotion.

F.P.

  Lennback

Contact Phil
( 06 63 49 85 83 - 08 73 17 98 54   
site : http://www.lennback.com

"Capitaine, mon capitaine !"
Autoproduit 
Promo
13 titres

N° 141 - Février 2006  

Amateur de bon blues, à l'écoute ! Le premier groupe de Philippe Lennback remonte à 20 ans déjà, période propice à de rencontres mémorables avec des pointures de ce milieu musical. La formule actuelle, "la French Touch", titre du nouveau spectacle, c'est d'abord Philippe à la guitare, J-Marie Louche, dit "Jem", à la basse et aux chœurs et Florent Diara, dit "Flop's", aux percussions et cajon (vous savez, cette petite caisse cubique sur laquelle on s'assied et que l'on gifle pour tirer des sons étonnants !). En un savant mélange d'arrangements électriques et acoustiques, la guitare "chiale", la basse "slame" et la percu donne toute sa mesure. Chaleur des mots, climat feutré et planant un peu à la Manset, "la french touch" c'est d'abord la complicité fusionnelle des 3 musiciens, brasseurs d'un blues qui allie élégamment son origine anglo-saxonne et une chanson française de qualité, à la fois grave et légère, entre poésie et autodérision. Belle découverte.

J-P.C.

  Yannick Le Nagard

contact scène: Francis Laporte
( 05 56 61 21 22
Site: http://www.yannicklenagard.com

"Vous étes jeune , c’est bien, continuez" ©
YLN 04/1
Prod. Le Petit Agneau
Distrib. : Mosaïc Music
13 titres

N° 131 - Mars 2005  

 Depuis 10 ans déjà, guitare sur le nombril, seul en scène, Yannick le Nagard colporte ses drôles de chansons sur de nombreuses scènes francophones, petites et grandes. Quel plaisir ici de savourer quelques-uns de ses titres mis en musiques et arrangés avec la complicité, entre autres, d’Antoine Sahler (piano), Peyo Lissarague (batterie) et Eric Mouchot (basse), un trio avec lequel Yannick devrait dorénavant défendre ses chansons. On retrouve évidemment la verve de ce chanteur "pince sans rire" qui cultive le goût de l'absurde, le sens de la critique, le regard caustique et le propos acerbe. Chahutant les mots, les faisant swinguer, il fustige les dérives d'une culture postmoderne prête à tous les égarements et aux renoncements ("Vous étes jeune "), dénonce l'hypocrisie de ces "bonnes manières " masquant les pires ignominies, s'amuse des doutes et des états d'âme artistiques avec une "Chanson pour Johnny " et nous invite à "Déranger le monde ", à bousculer principes et combines. Iconoclaste, il fait avec le renfort de polyphonies "L'éloge de la cuite " et lance une invitation pour une folle virée au locataire du Vatican ("Allez viens Jean-Paul "). Facétieux et malicieux, il nous offre quelques moments de tendresse ("Ton petit ventre "), quelques tranches de vie finement croquées ("Sixième sans ascenseur "). Yannick Le Nagard se révèle un auteur aux multiples facettes, une plume sensible qui nous donne ici quelques titres délicats et touchants, passant de l'espoir d'une vie nouvelle "Bien loin de la ville " à la solitude vécue dans un "Hôtel périphérique ". Voilà un nouveau disque et "Encore un chef d'œuvre! " pour cet artisan "modeste" et discret, qui compte parmi les plus talentueux de sa génération. Réjouissant et tonique !

F.P.

"Encore un chef-d'oeuvre" ©
YLN 03 - Prod. Le Petit
Agneau
( 01 41 19 97 47
12 titres

N° 85 - Janvier 2001

Quel plaisir de retrouver la plume incisive et l’univers drolatique de Yannick mais aussi quelle surprise. Car loin du “One Man Show”, il a invité ici quelques amis: les Amuse Girls pour les choeurs (“Psychose narcissique”), Wally sur “En quête d’amour”, Nicolas Reggiani pour un duo fort réussi (“Rheureux”) et a su s’entourer d’une équipe de musiciens de qualité sous la direction artistique de Giovanni Mirabassi : Louis Moutin (batterie), Arnaud Ginioux (basse), François Fuchs (contrebasse), Philippe Desbois, Daniel Rallo (guitares), Daniel Casimir (trombone), Sylvain Gontard (trompette). Le tout en fait un album tonique, vif et rythmé qui swingue joyeusement. Côté textes, on retrouve évidemment quelques perles et joyaux de l’habile Le Nagard: “Les torchons” et “J’ai rien fait aujourd’hui” en guise de présentation, le vertigineux “Dyslexic song”, le savoureux “Moi, je préfère l’oignon”, une sorte de manifeste, sans oublier le morceau de bravoure qu’est “La comptine intercontinentale”. Sous une décontraction et un dilettantisme de façade, Yannick Le Nagard fait preuve d’une grande maîtrise de l’écriture et de la musique et nous fait un très beau cadeau de fin d’année. Un disque que l’on consomme sans modération avec délectation. A quand un concert avec ce Big Band de rêve?

F.P.

"Chansons pour les gens"
LFB019 - Prod. “Le Loup du Fauboug” 
Distr. Night and Day
14 titres

N° 55 - Avril 1998

 cf. CD COLLECTIFS

  Patrick Le Roux

Contact: "Doubler le Cap" - BP 281
53202 CHATEAU GONTIER Cedex
( 02 43 70 42 85 - Fax: 02 42 70 98 17

"Le rêve et la mémoire"
PL 30 191 2 - Prod. MPO
15 titres

N° 74 - Janvier 2000

15 titres d'ACI (sauf 2 musiques signées Robert Le Gall et Véronique Marine). Un enregistrement public d'un chanteur à la voix solide et aux textes de bonne facture. Une interprétation "classique", qui ne renie pas ce qu'elle doit aux grands de la chanson: Ferrat, Caussimon, Tachan. Agréable et de qualité

F.P.

  France Léa

France léa - 48 rue de la Glacière 
75013 PARIS
Site: http://www.yannicklenagard.com

"Rien de trop" ©
RDT 2006 / 3
21 titres

N° 147 - Septembre 2006  

Voilà la trace enregistrée du spectacle que cette artiste a donné lors du festival de Barjac et pour lequel elle avait obtenu un grand succès. Comédienne, conteuse et chanteuse, artiste éclectique, France a eu l’idée un jour de mélanger sketches et chansons dans de petites histoires fines et humoristiques, qu’elle sert d'une voix douce. Elle s'y raconte sans se prendre au sérieux, avec légèreté et jeux de mots. Elle nous fait partager l'ironie du combat intérieur qui se fait entre " Moi et je ", du cirque intime où se côtoient fragile trapéziste et bêtes sauvages. Elle se penche avec beaucoup de dérision sur sa vie amoureuse ("Le prince ", "L'homme au Campari "), fait dire aux mots chahutés par le rythme d'un train, tout à la fois amour et séparation ("Je t'aime plus "), se moque de cette société d'abondance, de futilité et de désirs dérisoires ("L’âme se plaint ", "Le grand dépouillement ") et en appelle à plus d'authenticité ("Les hommes vrais","La sieste au Grand Palais "), de sérénité ("Désir de paix "). Des personnages sortent de sa valise remplie d’idées inventives, d'histoires d’enfance ("La boule de chute de neige ", "Fallacieusement "), d’adolescence, d'histoires de familles ("Des photos "), d’amours particulières. Puis il y a les chansons mélancoliques ou nostalgiques toujours émouvantes comme " Mes trente ans ", "Cloué sur place ", "A gauche de la carte de France ", "Je suis en mer maman ", mises en musiques par Pascal Martinet, Gérard Pierron, ou Paul-André Maby son accompagnateur. Parfois, elle fait une incursion vers d’autres auteurs comme Bernard Haillant avec une très belle reprise de "L'homme qui pleure " ou Nougaro avec "A Saint François " qui clôt avec justesse le spectacle. Espiègle, grave, malicieuse, France Léa, sans artifices, sans tape-à-l’œil, nous fait savourer les mots, nous livre ses secrets, ses envies comme ses angoisses, nous émeut, nous intrigue et nous fait rire. De la délicatesse et de la subtilité !

F.P.

  Philippe Lars

site: http://www.philippelars.com
e.mail : p.lars@chello.fr

"L'urgence"
ECD3PL06 - L'embarque
14 titres

N° 145 - Juin 2006 

Après l'album en 2002 intitulé "Je ne serai jamais mieux " , voilà le nouvel opus de cet auteur grave, parfois tragique, quelquefois ironique qui, sans concession à la facilité, n'a qu'une "urgence" : dire les blessures intimes, marcher sur le fil tendu des sentiments. Ce nouveau projet a vu le jour en 2004 lors du Festival "Images en Scène" et la rencontre, à l’occasion de cette création, avec le pianiste-accordéoniste Sébastien Debard a été déterminante. Ce disque est un regard sur dix années de chansons, d’écriture, de compositions et de questionnements sur le monde, sur le sien, sur le nôtre. Avec des textes touchants, Philippe Lars évoque "La trentaine ", et s'interroge sur l'existence ("Comment ça fait? ") avec le constat amer d'une vie en friche marquée par "L'urgence " et pourtant cette affirmation : "Et si la vie ne sert à rien (elle sait aussi nous faire du bien) ". Il nous offre de poignantes chansons sur le handicap ("Le fauteuil "), la disparition d'un être cher ("Elisabeth ") et fait un détour par son enfance avec le portrait caustique d'un père ("Petit patron"). L'humour est au rendez-vous, toujours noir, avec l'image de ces "Belles gueules " sur la plage ou la description d'un inquiétant oisif ("Vivement dimanche ").Quant aux déclarations d'amour présentes ici, elles restent bien souvent marquées par l'absence "Tu pionces à l'heure qu'il est "), l'angoisse, l'incertitude ("Les oxymores "), la mélancolie ("La cinquième saison "). Un beau travail d'écriture et mélodique pour un album qui, contrairement au précédent, en restant original et singulier, peut être pluriel et accessible. Emouvant !

F.P.

"Je ne serai jamais vieux"
CD2PL02
14 titres

N° 109 - Mars 2003 

Etrange univers que celui de cet auteur, grave parfois tragique, où se mêlent les portraits d’un piètre et ordinaire dictateur, d’un génie qui n’a de cesse de se détruire, le récit de déchirures où se côtoient l’alcool, la solitude, la mort, le désespoir et la maladie (“La cortisone”). Pas de concession à la facilité, une seule nécessité ici, dire ses blessures intimes, marcher sur le fil tendu des sentiments, en équilibre pour ne pas sombrer. Les musiques, bien plus que de simples soutiens mélodiques sont comme autant de bandes sons de ces “courts-métrages”. Un travail exigeant parfois difficile d’accès. Peut-être un peu trop introverti, trop singulier pour être pluriel !    

F.P.

  Jérôme Latil

Prod. Entre hier et aujourd’hui
621 av. du Col de l’Ange
83300 DRAGUIGNAN - ( 04 98 10 39 01 e.mail: entrehieretaujourdhui@wanadoo.fr

"Entre hier...et
                 Aujourd'hui!"
ENTREHIER1
Prod.Entre hier et aujourd’hui 
16 titres

N° 105 - Novembre 2002 

Musicologue, artiste éclectique prônant la dé-hiérarchisation des genres musicaux, Jérome Latil dit s’inspirer de Monteverdi, Ravel, Portishead ou Dominique A. Travaillant aussi au décloisonnement des arts, ayant réalisé des œuvres aussi différentes qu’une opérette, des musiques de scène pour le théâtre et une cantate pour soliste, chœur et orgue, il a collaboré ici avec Marielle Harry, artiste peintre : Un disque soigné, poétique et lyrique, mais parfois froid et intellectuel. Un peu plus de simplicité !

F.P.

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