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Louis Fine
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10 Av. de Versailles 91300 Massy
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06 82 94 79 05
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"Goutte de pluie"
Autoproduit
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N° 66 - Avril 1999 |
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Un groupe Folk-Rock de 3 musiciens: Jean-Luc
Paris, chant et guitare, Nicolas Liénard, basse et Serge Belaich,
batterie. Musicalement, c'est du très beau travail, très pro,
acoustique, irréprochable. Je ne raffole pas des paroles qui sont
réduites à leur plus simple expression, sans développement d'idées. Si
ce groupe se mettait à rechercher des textes mieux élaborés, il
pourrait faire un malheur! Pourquoi pas?
M.V.
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"Les fragiles"
JS 140195 C - Mosaïc Distrib.
Prod. :
Compact
55 rue Hoche
Bât A
94200 Ivry/Seine
( 01 45 21 40 00
spectacles@compact-prod.com
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N° 111 - Mai 2003
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Sacré tonus que celui de ce petit bout de
femme au physique de Gelsomina mais qui n’aime pas le cirque, parce que,
dit-elle, on est déjà dans un monde de lions et qu’elle n’aime pas
les cages mais préfère la
liberté des Gypsies, l’univers des baladins, les gens de la roulotte.
Pour soigner notre “P’tite déprime” elle nous incite à
ranger tous nos paquets de larmes et nous offre une sacrée “Recette du bonheur ” toute
personnelle. Mais pour ceux qui voudraient vraiment la caser, elle dit,
avec un brin de malice, se situer entre Nougaro et Bénabar, Paris-Combo
et Annie Cordy. Avec la
complicité de Pierre Grosz pour les paroles et de Frédéric Loizeau pour
les musiques, et la participation d’Hervé Legeay (guitares)et de Félix
Belleau (accordéon), Clara Finster nous raconte des histoires simples,
mais finement tricotées, celles de gens sans importance, de ces “Fragiles”
à l’image de ces “gens qui doutent”. Avec un humour réjouissant,
entre jazz, rock, et cabaret, voilà un cocktail tonique !
F.P.
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"Acide-adulé"
5 titres
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N° 136 - Septembre 2005
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Ancien membre du groupe les
Cosmospaulettes né en 1996, c’est depuis début 2004 que Flavia (alias
F. Perez) se produit seule, tout en créant régulièrement des spectacles
pour enfants. A la faveur de rythmes chaloupés funky et jazzy, malgré
une douceur communicative que souligne une aisance vocale impressionnante,
elle pose un regard caustique sur ses contemporains. Arrangements
minimalistes aux accords de sa guitare complétés de quelques samples
mais mélodies entêtantes et impro vocales, sucre ou piment, douceur ou
piquant, le charme opère tout naturellement.
J.P.C.
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"Crier toujours jusqu'à la fin du monde"
LFB026 - Prod. Le Loup du Faubourg
(
01 40 21 12 40
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N° 61 - Novembre 1998 |
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Extraits de l' oeuvre de Benjamin Fondane par Eve
Griliquez et Yves-Jacques Bouin. Voilà L'occasion de parler du grand
talent de conteuse d'Eve Griliquez, toujours au service de la poésie.
Très agréable aussi la manière de dire de Yves-Jacques Bouin. Tous deux
nous permettent de découvrir ici un grand poète trop méconnu:
Benjamin Fondane. Le disque est remarquablement fait, des musiques de Luis
Rigou et Hélène Amtzen accompagnent les textes en prose et les poèmes.
Yves-Jacques y chante aussi sur une de ses musiques. Chants juifs par
Itzik Manguer, Sarah Gorby et Jacques Grober, musiques traditionnelles
émaillant l'ensemble en faisant une somme copieuse et totalement
réussie.
M.V.
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Fonds de Tiroir
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Contact Jeff Gervin - La Bournichais
33150 JANZE
(
01 99 47 27 10
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"l’irréparable"
K150 - Kerig records
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N° 77 - Avril 2000 |
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Un groupe de jeunes gens de vingt ans d’âge moyen qui
s’attachent à reprendre aussi bien Mac Orlan que Prévert ou Brel.
Univers noir et révolte, on pense inévitablement, pour la filiation, à
Casse Pipe dont ils ont d‘ailleurs fait la première partie. Fonds de
Tiroir est composé de Rose-Marie Blécon (chant), J-Michel Blécon
(tambours), Matthieu Dufrene (accordéon) et Sandrine Moisnard (piano). A
saluer pour la démarche et à encourager.
F.P.
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"Chansons pour la
marmaille"
KAT063
Blue Velvet Prod
16 titres
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N° 114 - Septembre 2003
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Premier album jeune public pour ces deux artistes qui ont su tirer les leçons
d’ateliers d’écriture et de la rencontre des enfants et ainsi, sans
niaiserie, avec énergie et simplicité, trouver les mots qui les
touchent. Elle parle de leurs peurs, de leurs joies, de leurs petits
soucis et de leurs grands rêves. L’univers de cette marmaille est
fantaisiste entre un enfant pas sage, un loup, une dent de lait, un trou
de serrure ouvert sur l’imaginaire, un matelot, un doudou, un
australopithèque et un épouvantail. Pour illustrer ce petit monde hétéroclite
et fantastique, Catherine et Marie ont emprunté à tous les styles
musicaux : Ragga, reggae, folk, rock, jazz, biguine. Toniques et
joyeuses, ces chansons sauront enchanter bambins et marmots mais aussi,
pourquoi pas, faire retrouver aux grands leurs cœurs d’enfants
F.P.
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"Mille Vies "
KATO4601 - Blue Velvet Prod.
Mélodie distrib.
14 titres
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N° 100 - Mai 2002
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Deux voix pour incarner ces mille vies. Catherine Fontaine écrit, chante
et joue de la guitare, Marie Bazin “femme-orchestre”, l’accompagne
à l’accordéon, percussions et accessoires sonores et aux chœurs. Dans
un voyage initiatique, poétique et musical, elles font danser les mots et
swinguer les syllabes sur des mélodies colorées aux influences multiples
ou valse et tango se mêlent subtilement à des parfums d’orient, des
sonorités venues d’ Afrique, des rythmes de reggae ou de bossa.
Du refus des“Idées simples” au credo
d’un “Parce que”, de la mélancolie d’un “Crépuscule”
à l’errance poétique de ces “Mille vies”, de la vision
bucolique d’un “Eté” au souffle épique de “Je suis le
temps”, chacun de leurs morceaux est une osmose parfaite entre
textes et musiques, témoin de la complicité qui unit ces deux artistes.
La voix de Catherine profonde, grave, presque rauque comme celle d’une
chanteuse de blues ajoute au climat original de ce disque et sert avec
justesse une écriture précise, délicate, ciselée qui touche à la fois
par sa puissance et sa sensibilité. Avec le soutien de C.Bertram au
violon et les arrangements de Philippe Fleygnac, ces deux magiciennes nous
offrent un disque séduisant et envoûtant. Energique et généreux..
Enchanteur !
F.P.
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"Ici ou ailleurs "
KATO46.97 - EIBON PROD.
12 titres
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N° 55 - Avril 1998
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Auteur-compositeur-interprète Catherine a une voix
grave, un peu sourde et joue guitare, kazoo et flûte irlandaise. Une 2ème
voix est fournie par Marie Bazin qui joue aussi des percussions et de la
flûte traversière.. S’y ajoutent la clarinette de Didier Delamonica,
la rythmique flamenca de Las Ninas de Fuego et l’accordéon diatonique
d’Anne Meyssignac. La coloration orchestrale se veut ainsi originale,
teintée de traditionalisme ce qui donne à l’ensemble un réel climat.
Poétiques indéniablement, les textes ont souvent de belles images mais
manquent de rigueur dans leur construction et d’équilibre pour
s’assortir aux musiques. Je n’ai pu apprécier la qualité des textes
que grâce au livret car l’enregistrement et le mixage laissent vraiment
à désirer
M.V.
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"De derrière les fagots" ©
Volume 3
CD1:"des
matins…"
CD2: "…et des veilles " Prod. L’oiseau qui
chemine
22 et 27 titres
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N° 140 - Janvier 2006 |
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Sous ce titre "de derrière
les fagots", Philippe Forcioli a entrepris l'enregistrement de
chansons inédites, par ordre chronologique, qui retracent le chemin
parcouru depuis 1977 jusqu'à aujourd'hui avec son complice, Bernard
Abeille. Le volume 1 (1970-1980) est sorti en automne 2004, le volume 2
(1974-1982)au printemps 2005, ce troisième volume est entièrement
consacré à tous les textes déclamés sur scène, simples poèmes en
chapelet, témoins d’une poésie "qui ne s’apprend pas, qui se
vit, qui se raconte aux amis". On y retrouve les thèmes chers à
Philippe, la nature ("La grève des fleurs ", "Les
quatre saisons "), les variations sur "L'oiseau ",
la "Louange à l'âne ", animal symbole pour Philippe,
oreilles dressées vers le ciel et sabots solidement ancrés dans la
terre, l'amour des mots et de la poésie avec l'évocation du professeur
de français de "Malpasse " ou les hommages "A
Georges Brassens " et "A
Max Jacob ". Troubadour intemporel, baladin, il nous invite à
retrouver "Le sens de la vie ", à parcourir ces chansons
comme des sentiers de campagne, des
chemins du cœur où se rencontrent "Vincent et François ", douleur et sérénité, humilité et élévation, ciel et boue. Auteur
d’exception dans le paysage de la chanson, avec sa voix douce comme une
source ou rocailleuse comme la pierre, cet artisan tire ses couplets de la
terre, de l’écorce, des nuages et du firmament, du chant de l'oiseau et
de celui des enfants. Il puise aussi ses rimes dans le creuset de "L'espérance
" , dans la foi en une "Sainte cohérence", délivrant
un message de fraternité ("Je déclare la paix").
Philippe est un résistant, aux modes, au pouvoir de l'argent, aux sirènes
médiatiques, un chercheur inlassable de sens, un ami fidèle qui n'oublie
pas de dédier cet album à Robert Fourcade, compagnon des premiers poèmes,
un poète pour qui la chanson est "peau et vie ".
Lumineux et généreux !
F.P.
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"De derrière les fagots" © DLF 001 Prod. L’oiseau qui
chemine
15 titres
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N° 127 - Novembre
2004 |
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Voilà le premier tome d’un
florilège de titres de ce poète et troubadour, interprétés sur
scène depuis 1977 mais jamais enregistrés. Ces chansons
"naïves, maladroites, graves, désespérées, désenchantées,
délirantes, sereines ou secrètes", respirent le
calme de la nature ("Chanson de pluie"), mais une
nature qui parfois s’insurge, se révolte
("L’escargot"). Le disque démarre par un
magnifique appel à ouvrir les yeux sur cette "Evidence de
la non violence", dénonçant notre barbarie mais
surtout invitant l’homme à vivre "réconcilié avec lui-même
et avec les autres". Que dire d’autre sinon que ce
disque n’est qu’une déclinaison de cette aspiration, de cette
soif d’une vie qui "Cherche en haut", qui trouve
son juste équilibre "Tête au ciel et puis les deux pieds
sur la terre". Ce marin de terre emprunte ici les
chemins profonds du cœur pour nous faire partager sa passion,
son amour des êtres, des hommes différents, dissemblables, de
ces "déglingants", de ces humains au cœur éperdu
d’amour ("Avant que la mort"), dont l’esprit
chavire ("Cépamafotamoi"), de ces "pêcheurs de
regards" qui savent comme Rimbaud saluer la beauté
("Histoire très décousue de Nicolas déglingué ").
Sur les chemins de la poésie, l’ami Forcioli "Grave des
pas", invente une cantate de vie, nous invite à
marcher mais aussi à danser ("Danse, danse,
danse") et au bout de notre course "Au gré des
libertés" à retrouver la véritable chanson. Avec la
complicité de Bernard Abeille et de sa contrebasse tour à tour
caressante ou grondante, voilà quelques morceaux de choix de
ce chanteur intemporel, inspiré par Delteil et Brassens, à la
voix rocailleuse et douce, un artiste pour qui la
fraternité est le seul oriflamme, "pour qui le seul trésor
est la joie". Il nous offre ici un hymne à la
vie, une invitation à un vrai partage, une main tendue… pour
notre simple bonheur. Ce disque est une offrande !
F.P.
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"Marins des routes" ©
274 1263 - Le Chant du Monde /Harmonia Mundi
14 titres
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N° 117 - Décembre 2003
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"Marin des routes", voilà, pour ce poète
et baladin, un nom qui sonne avec justesse. Pour ce voyageur, chaque pays
où se trouve un ami est son pays ! "Barde "
moderne mais intemporel, ce marcheur infatigable emprunte les sentiers de
poussière et de terre et ceux plus profonds du cœur pour nous faire
partager sa passion, son
amour des êtres. Il trouve à tous les chemins des raccourcis pour nous
amener, avec subtilité, à l’écoute de l’indicible, de ce "Chant
du merveilleux ", celui de Delteil, de Verlaine et Rimbaud,
de Cadou, de Cendrars, ces frères en poésie qui veillent tels des muses
sur son inspiration. "Vagabondant ", "Aimant ",
tels sont les maîtres mots qui pourraient symboliser l’âme de ce
disque. Il est à la fois traversée solitaire et rencontre, offrande et
partage, nourriture terrestre et spirituelle, hymne à la tendresse
infinie ("Qui donne beaucoup ") et à l’amour
charnel ("ô le soir tombe "). Pour donner souffle,
vie et frémissement à ces textes, Philippe sait, comme il nous y
appelle, "Mettre un peu de musique " dans cette vie
de fous. Il puise celle-ci dans le folklore, les musiques populaires, le
classique (empruntant à Bach les accents de sa "Passion selon Saint
Jean") et le jazz, semant ça et là avec la complicité de multiples
musiciens, accordéon, bandonéon, guitares, cordes diverses, mais aussi
clarinette, flûte irlandaise, percussions et cetera… comme autant de
couleurs pour peindre une multitude de paysages. Joyeuse et fervente, portée
par cette voix rocailleuse et douce, entre dépouillement, recueillement
et plaisir épicurien, la poésie de Forcioli est toute entière ode à la
vie, invitation au voyage et au partage. Empruntez sans crainte les pas de
ce marcheur dont le seul bagage est le chant, vous trouverez dans son
sillage, au bord du chemin, quelques graines de tendresse et d’espoir. A
vous de les féconder !
F.P.
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"Le temps des bleuets"
274 1157 - Harmonia Mundi/Chant du
Monde
Laure Cartillier
37 rue du Cap. Marchal
75020 PARIS
(
01 40 31 14 10
11 titres
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N° 104 - Octobre 2002
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Voilà
enfin réédité le premier album de ce troubadour, de cet «homme de boue»,
enfant de Brassens et de Leclerc ainsi que de François d’Assise et dont
les chansons sont à parcourir comme ces sentiers de campagne, baignés de
soleil et de parfums de fleurs. Avec lui, la poésie est à la fois fête
et adoration, jouissance et contemplation, ivresse et prière. Tout est déjà
là dans ce premier disque, l’émerveillement devant la beauté du
monde, celui que l’on admire au creux des feuillages «à la cime des
arbres» ou dans un somptueux matin de printemps («Chanson de
printemps»), cette beauté que l’on retrouve toute entière dans
cet enfant naissant à la vie («Judith», «Enfant») ou
dans le regard fou d’un peintre «qui croit, qui crée, qui craque et crève
sur la toile en feu de ses rêves» («Vincent Van Gogh»). Tour à
tour païen ou mystique comme dans ce «Vendémiaire», célébration
de la vigne et du vin, fruit des bacchanales ou cœur d’un grand mystère
et objet béni, Forcioli chante la nature avec une étonnante simplicité,
une infinie délicatesse et égrène ses chansons «simples poèmes en
chapelet» témoins d’une poésie «qui ne s’apprend pas, qui se vit,
qui se raconte aux amis» («Madame la Lune»). Philippe Forcioli
est un auteur d’exception dans le paysage de la chanson, avec sa voix
douce comme une source ou rocailleuse comme la pierre, artisan tirant ses
couplets de la terre, de la pierre,de l’écorce, orfèvre dont les
joyaux brillent à la lumière vive du soleil, un de ces poètes pour qui
«la chanson est un cœur qui bat».
F.P.
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"De l’âne aux chants
énamourés"
©
ANE007 - Prod. Kaléïdoskop
Laure Cartillier
37 rue du Capitaine Marchal - 75020 -
(
01 40 31 14 10
19 titres
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N° 86 - Février 2001 |
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Troubadour, baladin que l’on croit d’un autre âge
et pourtant si proche de notre coeur d’homme du vingt et unième siècle,
Philippe Forcioli apporte, avec ce nouveau disque, son chant serein et pur
où l’humilité va jusqu’à l’élévation. Et quel plus beau symbole
que l’âne, oreilles dressées vers le ciel et sabots solidement ancrés
dans la terre. Son pas rythme ce disque et permet à Philippe d’évoquer
tour à tour, Brassens et Paul Fort ("L’enterrement de Paul
Fort"), Pierre Louki ("A Pierre Louki"), l’Algérie
et la Corse ("Louange à l’âne" et "Le rêve
de l’âne corse"). Joyeux et innocent, obstinément, Philippe
emprunte les sentiers de traverse, "A pied sous le ciel",
nous incitant à marcher sans cesse, sans relâche, en réclamant pourtant
qu’on lui donne "Des ailes par pitié" quand la terre
est trop aride, des ailes pour s’élever vers la grâce, cette grâce
qu’il nous fait partager dans des textes empreints de spiritualité ("Est-il
un seul amour?", "Psaume 138") où il évoque la
foi qui l’anime et dont il dit : "Est-ce une tare d’être pieux
quand on a pris la voie d’artiste?" Les musiques en pleine harmonie
avec l’univers de Philippe, tantôt alertes et "trottinantes"
ou mélancoliques et nostalgiques, sont interprétées avec finesse par
Bernard Abeille (contrebasse), Michel Melchionne (guitare), Riad Bensalem
(per-cussions), Jean-Jacques Franchin (accor-déon), Jean-Claude
Proserpine (batterie), Hakim Hamadouche (luth et voix), Valentine B. (flûte)
et le choeur de Malmousque. Avec Forcioli, "tous les frissons sont
des chansons, tous les élans sont poésie, le troubadour dit peau et
vie."
F.P.
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"Homme de boue"
Autoproduit - KALEIDOSCOP
14 titres
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N° 64 - Février 1999 |
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C’est un CD très original, d’abord par la voix à
la fois fragile et bourrue de ce fils de Corse né en Algérie,
s’exprimant avec un accent et un phrasé qui font penser à Jean-Pierre
Chabrol. Son inspiration rappelle parfois celle de Béart mais elle est
avant tout celle d’un homme de terroir qu’il soit pied noir, corse,
provençal ou occitan. Son verbe est poétique et s’il se souvient des
cantilènes de son enfance algérienne tout en évoquant les égorgements
d’aujourd’hui, il garde une totale sérénité pour saluer les treize
ans de sa petite fille et louer les vertus de François d’Assise. S’il
est pamphlétaire dans une chanson offerte à Brassens, il demeure néanmoins
optimiste. (J’aime beaucoup “C’est quand qu’il revient ?”).
Et il nous donne pour terminer un message d’espoir : “Amis et
frères de la terre/ Si vous entendez ces mots/Si vous cherchez/ Le mystère/De
l’amour/Marchez, marchez au grand soleil/Tout un jour/La réponse est
dans un brin d’herbe”.
M.V.
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"Cotillon"
LFB089
CD Promo
Production/Edition le Loup de Faubourg
(
/ Fax 01 40 21 12 40
www.leloupdufaubourg.com
3 titres
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N° 102 - Mars 2004
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Ce duo est né de la complicité artistique entre une
chanteuse lyrique, Lucie Fouquet, et un virtuose de l'accordéon, M.
Glasko, par ailleurs, accompagnateur fort prisé du milieu de la chanson
de qualité. Les trois titres présentés donnent le ton d'un album de 17
chansons revisitées pour voix lyrique : chansons du répertoire, opérettes
ou espagnolades (témoin l'incontournable "sombreros et mantilles").
Pour amateurs du genre lyrique qui peuvent apprécier ce répertoire au
cours d'un spectacle ("cotillon"), n'en doutons pas, séduisant
de délicatesse.
J-P.C.
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