La Fabrique Chanson
Fada
Isabelle Faës
Fannytastic
Fantazio
Fardet et Normand
Marianne Farouch'Orchestra
Nadine Faure
Les Faux Bijoux et Gilles Droulez
Jacques Favart
Melaine Favennec
Joël Favreau
Fenouil et les Fines Herbes
Michel Ferchaud
Daniel Fernandez
Jean Ferrat
Jacki Feydi
Figaro
Anne-Marie Fijal
Fil.Z
Louis Fine
Clara Finster

Est-il encore besoin de présenter R. Fourcade, dit "Boubou", ex-membre du groupe "Chanson +" originel qu'il quitta début 98 ? Chassez le naturel, il revient au galop ! De son association à D. Huck au saxophone est né ce duo atypique. De sa voix très grave, il alterne des reprises fidèles (dont "Le jazz et la java", "Les eaux de mars" : Ah, Moustaki des années 70 ! "Vulgaire" de Bühler), et de désopilantes "ré-créations". Citons "La mer, qu'elle est bleue", qui commence par le traditionnel de Trenet pour partir en délire sur un texte réécrit par le Massilia Sound Système, "Le vent" repris en un jazz endiablé qui n'aurait pas déplu à tonton Georges, lequel aurait pu apprécier également "Les amoureux du bon public", satire du show-bizz. Les autres morceaux sont à l'avenant, sur des tempos très jazzy au cours desquels on constate que la bouche et les onomatopées peuvent remplacer avantageusement la contrebasse ! 

J-P.C.

Fin 2004, nous avions déjà apprécié le précédent CD de chansons jeune public de cet artiste Drômois ("Tout Nu"). Depuis 98, il transpose ses chansons en des créations de spectacles musicaux mêlant théâtre, musique et magie. Il récidive avec ce nouveau CD de 12 chansons dont 8 inédites et 4 reprises des CD précédents. Et, comme souvent, dans ce type de production, les versions instrumentales de 12 d'entre elles permettront de tester son talent d'interprète. Qu'y a-t-il dans ce tiroir à malice ? Des chansons à double lecture qui offrent tout à la fois le point de vue de l'enfant et le regard de l'adulte sur le même fait ("Super Noël ", "Mon anniversaire "). Bien entendu, le sourire est de mise mais tout n'est pas "que pour de faux" ! Certes, l'enfant a besoin d'imaginaire, mais, plus sérieux qu'on ne croit, il aime à faire partager ses émotions. La guitare est joyeuse et le synthé délicat. Ce répertoire est devenu le 7^ème spectacle et "le tiroir à trésors" est désormais prêt à tourner. Emotion et poésie à l'attention de petits et grands, pour "les enfants de 3 à … 103 ans" !

J-P.C.

Il est toujours vivifiant d'écouter un disque de chansons pour enfants, qui plus est, lorsque ces dernières rompent avec la plupart des productions "grand public" abêtissantes. Nous retrouvons notre ACI, deux ans après "je veux pas dormir", qui nous conte la suite des aventures du turbulent gamin "Coco l'écho" et de son chien qui fait "miaou" ("J'ai un chien") ou de son nounours coincé dans la machine à laver ("Manège à laver"), découvrant la photo de sa mère dans son tiroir à trésors ("Dans mon tiroir ") ou notre monnaie déroutante ("Un euro"). Les arrangements de guitares s'allient parfaitement avec ces petites fabulettes toniques et enlevées qui satisferont petits et grands. A noter, les instrumentaux "play back" de chacun des morceaux qui permettront de placer les chœurs des chères têtes blondes.

J-P.C.

Des chansons d'humour, avec des jeux de mots tricotés avec soin, des maladies aux styles variés. Drôle, pétillant et tendre.

F.P.

Des chansons en occitan, catalan, espagnol et une en français pour ce guitariste, auteur et compositeur dont la seule force de la voix, par delà les barrières de la langue, captive l’auditeur. Pour Eric Fraj, la poésie n’a pas de frontière et il n’hésite pas à mettre à son répertoire deux adaptations en catalan de “Pauvre Ruteboeuf” et du “Petit bonheur” de Félix Leclerc. A noter, la traduction de tous les textes sur le livret en français et en anglais. A la fois dépouillé et lyrique, envoûtant !

F.P.

8 titres (seulement) mais que c’est long ! Excellent interlude pour se reposer les méninges mais l’abus du synthétiseur peut gonfler les tympans jusqu’à l’implosion.

R.L.

Nouveau court CD de ce jeune chanteur isérois. Sur des orchestrations ultra sophistiquées à forte utilisation d'électronique et autres boîtes à rythmes, la voix chaude et les intonations ressemblent agréablement à celles du regretté chanteur belge P. Rapsat. De textes oniriques en évocations plus réalistes, les mélodies accrocheuses nous transportent du bouleversement attendu d'une naissance ("Le monde bouge") à une évocation de son "Papa", en passant par divers thèmes de l'amour qu'il soit espéré ou impossible : "il se cache le grand amour, il joue avec les âmes".

J-P.C.

Une voix surprenante qui rappelle parfois dans ses accents celle d’un Louis Arti (“L’homme moderne”). Entre fantaisie, onirisme (”Sur mon balai ”) et regard angoissé sur les recoins de l’âme humaine (“Tout ça”). Un avant goût intéressant. Original !

F.P.

Après "Repartir à zéro", cet ACI ardennais nourri de N. Young et F. Béranger, s'entoure depuis 2004 d'une équipe de 4 musiciens, les Passagers. L'ambiance est résolument folk à forte prédominance de guitares acoustiques, teintée d'un soupçon d'harmonica. Tout prédestine aux road-movies, les voyages à Cuba ("No es facil "), aux USA ("Made in USA "), Amérique encore porteuse d'espoir, de feu M. Luther King à N. Armstrong et M. Moore le bien vivant. La route et les hôtels, le bitume défile, "juste faire parler les moteurs" ("Plus loin ", "Les kilomètres au compteur "). La fragilité de la vie ("Hôtel complet "), la nostalgie ("Hier "), l'ambivalence ("Moitié moitié ") ou l'espoir ("Un autre jour ", "21 janvier 58 "), autant de thèmes qui se marient parfaitement à des mélodies fort accrocheuses.

J-P.C.

Ce disque est né de la rencontre de l'ACI Eric Frasiak et du musicien-arrangeur Ph. Gonnand. Des chansons électriques et acoustiques, issues d'une poésie- rock pour un album blues alternant des ballades folk ("Satanée solitude ", "Patiemment ", "Adieu poupée ", "Perdu "), d'autres plus rock ("Si on danse ", "Un peu de toi "), voire "techno-rap" ("Ce monde-là "). Une belle brochette de musiciens de talent (12 musiciens et choristes !) a participé à la superbe réalisation du disque, dont l'excellent guitariste Basile Leroux (E. Mitchell et consorts). Tous, tels autant de "passagers" de cette belle aventure, donnent des couleurs musicales des plus variées, comme variée est la vie que nous chante l'artiste avec son lot de mots de vie, d'amour, de rencontres, de coups de gueule en nostalgie.

J-P.C.

Un CD qui n’est sorti qu’en quelques exemplaires, dans l’attente de la rencontre d’un distributeur. Avis aux amateurs. Ce Briissois revenu sur le tard à la chanson se révèle un poète délicat et je préfère nettement ses textes pleins de charme à ses musiques. Elles sont pourtant magnifiquement orchestrées par Jean-Christophe Hoarau qui tient le synthétiseur ou la guitare et qui a su s’entourer d’excellents musiciens: l’accordéoniste Dominique Sucetti, le violoniste Jean Toupance, le violoncelliste Jean Pellegeay et, au trombone et à la flûte Daniel Barda. Deux Québécois, Sylvain Garneau et Alphonse Piché ont fourni quatre poèmes dont nous aimons surtout "Le jeu" (de Garneau). Gaston Frèche a aussi composé une "ennième" musique assez réussie sur l’invitation au voyage de Beaudelaire.

M.V.

Fred (alias Frédéric Rousseau), dit “l’homo tonneau”, nantais bien connu des festivals de rue et autres fêtes et marchés, présente la particularité de chanter assis sur son tonneau qu’il promène avec lui comme support à son système d’amplification sans fil ! Ajoutez à ce décor un instrument bidouillé “une guibasse bâtarde” et vous aurez cerné le personnage. Exit ce decorum dans cet enregistrement soigné qui fait côtoyer des textes pittoresques à la Y. Dautin : “Le berger ”, “Au monastère de Marie St Chose” (où il s’en passe de belles !), “Brazzagoudou” (truculent!). Après une “lettre au poète ”, hommage est rendu à Brassens de qui il reprend 4 titres dont l’interprétation risque de perturber les puristes mais rompt avec la sempiternelle “à la manière de...”.

J-P.C.

Cette chanteuse et comédienne, nous fait ici partager cette passion qu’elle tient de son grand-père cap-hornier, celle de l’aventure maritime, celle de ces terres celtes balayées par le vent, qu’elle soit bretonne ou irlandaise. Ici, excepté deux textes signés de Frédérique ("La lettre ", "L’équipage ") comme des regards fixés sur le large, place est surtout faite à la tradition avec des airs du patrimoine populaire irlandais ("Dirty old town ", "Limerick "…), écossais ("Black is the color "), bretons ("Tri martolod ") ainsi que des reprises ("Stand by me ", "Moonlight shadow "). Pour l’accompagner dans ce voyage, et ses "migrations poétiques", l’artiste qui rêve de voir la mer jusque dans ses Ardennes natales, s’est entouré d’un fier et solide équipage : Pierre Chéreze (guitares), Gilles Erhart (piano), Francis Causse (percussions) et Grégory Beaux (violon), des matelots qui savent naviguer et soutenir la voix pleine d’embruns, belle et tempétueuse de Fréderique. Allez ! A l’abordage !

F.P.

Après s’être illustrée dans le répertoire de Piaf et la chanson des années 1900, Françoise Frelat apporte ici sa touche personnelle en choisissant des textes d’auteur (Desnos, Michèle Bernard, Villard-Gilles …) et en y ajoutant ses propres mots orchestrés et mis en musique par Jean-Yves Poupin qui l’accompagne au piano. Un bonne interprète soutenue par d’excellents musiciens dont Toni Russo à l’accordéon et Jean-Yves Petiot à la contrebasse. Tendre ou mélancolique, légère ou grave, Françoise Frelat nous offre un récital dans la pure tradition de la chanson.

F.P.

L’écho d’un concert de ce groupe qui se définit comme un “quartet humoristico cappelistique”. Nourris aux voix d’hier et d’aujourd’hui, de l’humour des Frères Jacques comme de celui de Spy Jones et de Tex Avery, entre le théâtre, l’univers du dessin animé et la chanson, ces quatre joyeux drilles savent faire rire, acides, grivois sans vulgarité mais aussi émouvoir en traitant des thèmes comme la maltraitance (“Pim Pam Poum”). Une bonne humeur contagieuse, une invitation réjouissante à la fête mais aussi à la réflexion. Avec une maîtrise vocale impeccable, ils nous entraînent de tango en gospel, de madrigal en rap. A voir absolument sur scène. Harmonie et imagination. Jubilatoire.

F.P.

Créée il y a 20 ans l'association Mandarine a pour but de promouvoir les activités d'expression musicale et théâtrale auprès des enfants. Les 4 musiciens du groupe La Fringale participent aux spectacles de Mandarine. Cette démo nous propose "6 chansons pour nous mettre en appétit". Témoin la presse régionale et les nombreuses dates programmées, ce type d'animations est très prisé à juste titre en offrant des chansons sans mièvrerie, s'adressant à divers types de public, qui n'abêtiront ni les petits … ni les grands.

J-P.C.

Ce finaliste de Vive la Reprise 2002 et d’autres concours de chansons est un gentil et poli garçon mais qu’on lui donne une guitare et il se transforme en en auteur cru et cruel qui comme il le dit “casse du curé, de la femelle, chante le cul, chante la mamelle, emmerde les beaufs et les bourgeois et les pétasses qu’il rudoie”. Frédéric Fromet aime bousculer, ça l’excite, il cultive la grivoiserie et excepté des tirades contre le foot et la religion, ses préoccupations se placent souvent au dessous de la ceinture, des “valseuses» au «petit oiseau”. Admirateur de Brassens, il se fait aussi émule de Perret et tire ici son épingle du jeu même si, sur la durée, on peut se lasser de cette avalanche de mots crus et de provocations. Celà reste, malgré tout, assez réjouissant et décapant. Le cul, c’est son style !

F.P.

Ce trio féminin, ACI, a intégré en 2001 le collectif artistique Villeurbannais "C'est pas des manières" (CPDM) qui lui produisit un premier CD 6 titres, "Joli tapis", en 2002. Le trio récidive avec ce CD 12 titres. Séverine Soulayres, Claire Merpit et Françoise Veilhan nous font, à nouveau, l'éclatante démonstration de leur maîtrise vocale alliée à une parfaite harmonie musicale qu'en multi-instrumentistes averties (guitares, basses et autres percussions) elles peaufinent à loisir. Les arrangements électro-acoustiques d'une énergie rock résolument soft font souffler un vent de liberté alliant émotion, rêve et révoltes, derrière leur tendre naïveté de "sales mioches qui s'amusent avec des croches". Fort de ses chansons qui toucheront petits et grands, parions que le trio charmera hors des frontières de Rhône-Alpes, en particulier, Paris et sa région en ce début d'année.

J-P.C.

Ce trio féminin allie harmonisation des voix, musiques métissées, mélange d'influences rock de funk, de rythmes africains et latins, de sons électriques et acoustiques. Toutes trois multi instrumentistes (chant, guitares, basse, percussions), Séverine Soulayres, Claire Merpit et Françoise Veilhan nous offrent des chansons joyeuses, énergiques qui concilient humeur festive et engagement, lucidité et rêverie ("Les yeux de brume "). Agréable, tonique et réjouissant, un bon remède contre la torpeur et la déprime du quotidien !              

F.P.

Ce trio féminin Villeurbannais présente un solide répertoire de chansons jazz/rock teintées d’un métissage oriental, africain ou tzigane (entre Mama Béa - souvenirs !- et Rita Mitsouko). Ces multi-instrumentistes révèlent une parfaite maîtrise de l’harmonisation des voix. Nul doute que ce groupe doit apporter une grande bouffée d’énergie réconfortante dans les maisons d’arrêt qu’il se fait le plaisir de visiter depuis 3 ans (fait assez rare pour être souligné). “Rendez-vous au nuage à droite, il y aura sûrement un troquet d’ouvert, dans l’atmosphère!”.

J-P.C.