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  Martine Sarri

Contact : PASSA - ( 06 87 07 30 82
e.mail: martinesarri@wanadoo.fr

 

"Toutcouleur"
980832 - Distrib. EPM - 
13 titres

N° 111 - Mai 2003

Un disque “tout en couleurs” qui s’ouvre sur les guitares gitanes des Gipsyland pour un “portrait de femme ”, prélude à un voyage à travers le monde pour un grand brassage humain et musical. Du son des percussions africaines pour un salut aux femmes opprimées de tous les pays (“Toutcouleur”), en terre de Palestine pour dire la folie d’une guerre fratricide (“Rachel et Rachid ”) qui tue jusqu’à l’amour, de chants corses (“Ile et elle”) en tango, de bossa en folk irlandais, Martine Sarri chante le combat des hommes et des femmes pour plus de dignité, de justice et de paix et affirme son engagement contre toutes les oppressions y compris le machisme qu’elle dénonce en rendant hommage aux homosexuels et à leur sensibilité (“Y’a que les homos qui savent parler d’amour ”). Et pour nous rappeler son inscription dans une histoire et dans une lignée de chanteurs engagés, elle conclut ce disque avec une évocation “De la Commune”. Avec la complicité de Claude Lemesle, Jean Moussy pour les paroles, de Jean-Paul Cara, Angelo Zurzulo, Roland Romanelli…pour les musiques, Martine Sarri s’y montre, encore une fois, femme de cœur et de conviction. Riche et bigarré !

F.P.

 

"Au secours !"
984822 - Product PASA - Distr EPM
13 titres

N° 73 - Décembre 1999

Claude Lemesle, Marie-Ange Berling, Allain Leprest, Yvan Dautin et Jean Vasca écrivent des textes pour cette chanteuse intelligente, vibrante et passionnée, chanteuse engagée dans un combat militant contre l’intolérable intolérance, l’incommunicabilité,  le fric, la pédophilie et toutes les injustices du monde. La qualité des textes exclut que l’on puisse lui faire le reproche de trop bons sentiments nuisibles à la bonne littérature. Et les musiques signées Angelo Zurzolo, Christian Piget, Romain Didier, Ricardi Vilas sont à la hauteur des textes. Martine Sarri a réussi à faire siennes toutes ces chansons en osant y ajouter ce qu’il faut d’humour, évitant ainsi le piège d’un militantisme primaire. Et cette rebelle inconditionnelle nous donne sa note d’espoir en prônant l’utopie et en nous faisant croire que l’on peut rendre possible l’impossible. J’ai oublié de dire qu’elle chantait bien et que l’on a plaisir à l’entendre aussi dans “Que serais-je sans toi”!

M.V.

  Yves Sartori

Y. Sartori - 15 Route des Communes -
38420 AOSTE 
( 04 76 31 75 22 - 06 07 68 80 25
e.mail : yves.sartori@cegetel.net

 

"Mes cahiers d'écoliers©
Autoproduit
10 titres

 

N° 131 - Mars 2005

Excellente idée qu'eut cet artiste de sortir ses chansons "de leurs tiroirs poussiéreux" ! Suivons-le sur ses chemins buissonniers, sources d'une inspiration foisonnante puisée au quotidien ("Les chemins d'écolier "). Pas de textes engagés, mais des histoires banales en somme qu'il met en scène superbement dans un style atypique, usant volontiers d'une poésie que l'on pourrait qualifier de "faubourienne", haute en couleur et volontiers leste, voire scabreuse ("Le sexapattes "). Quand, de plus, elles sont portées par des mélodies sobres mais efficaces, la magie du verbe juste, de l'expression et du mot quelquefois inventés, opère immédiatement. Ce style très personnel n'est pas sans rappeler celui d'A. Leprest. En effet, qui mieux que lui aurait pu mettre à l'honneur la mobylette bleue de notre jeunesse, sous l'expression "La Moby Blue, la Bleue Bylette " ? Ou encore, malicieusement, jalouser ces "deux petits merdeux, les mains sur les hanches, qui s'engalochent un premier patin devant les recalés de l'amour qui se retrouvent à la dérive d'un comptoir ("Le p'tit bistrot"). Sous une fausse décontraction, opère le charme de la belle voix chaude et grave. Entre tendresse et malice, affichant un penchant prononcé pour la nostalgie, défilent les souvenirs à la peau dure, regard tourné vers la jeunesse des premiers mégots et premiers baisers "Rue René Pierre " ou bilan acidulé qu'autorise le recul pris par "45 berges ". On ne peut que s'émouvoir devant la tendresse affichée envers les vieux et leur riche passé ("Les cartons à chaussures ") ou la compassion envers cet écolier écartelé entre des parents déchirés ("Les poches de Tom "). Les p'tites chéries à bas noirs, le petit noir ou les blancs secs qui se prennent sous les flon-flons de bal musette fleurent bon le Paname de Gabin ("La guinguette "). Le verbe coloré et pittoresque stigmatise avec verdeur un quotidien insupportable, propice à l'émancipation de la femme-ménagère, étouffée par le quotidien, qui quitte et laisse un mari surpris et désemparé ("Escalier B "). Tout est prétexte à inspiration d'une chanson à faire partager simplement par l'artiste, "sans rien en attendre en retour, que vos deux mains, comme je les aime, claquant des paumes en mille tambours".

J-P.C.

 

Démo 
5 titres

 

N° 89 - Mai 2001

Avec cet “artisan” originaire de Savoie, nous voilà plongés dans la grande tradition de la chanson populaire. A Tachan et Brel, il emprunte parfois les intonations et les inflexions mais puise aussi chez eux le sens aigu du portrait et le regard tendre et “tragique”. Il sait cependant  prendre des accents plus nonchalants sur des musiques chaloupées ou évoquer dans une belle ballade les paysages de Montréal. Un héritier inspiré.

F.P.

 

"Voyage en douce"
SY 003 - autoproduit 
10 titres

N° 57 - Juin 1998

A l’opposé des 2 disques précédents, c’est-à-dire dans la tradition de la chanson française des années 60, en ce qui concerne la prédominance du texte sur la musique ou les arrangements. La voix est très agréable. Le guitariste Fabrice Reynaud et le bassiste-accordéoniste Francky Lincio y assurent un accompagnement simple et propre, donnant parfois une coloration folk aux mélodies de Sartori qui écrit aussi les textes. Thèmes de nostalgie, de douceur de vivre, un regard compatissant sur l’enfance maltraitée. Un zeste de drôlerie dans deux chansons.

M.V.

  Yannick Saulnier

e.mail : yannicksaulnier@cario.fr

 

"Rue Château la Pompe"
SHL 2111 - Distrib. Saravah
18 rue H. Barbusse - 44400 REZE
( 02 40 75 97 09
13  titres

N° 110 - Avril 2003

Forte et dense présence que celle de cet auteur habité par le monde de la nuit, ses errances, ses dérives, ses rencontres. Il chante ce monde interlope, ses paumés, ceux que l’on croise lorsque nous prend “l’ivresse”, dans les bistrots (“Chanson pour Yvon”). Dans sa “Rue des Trépassés”, entre bastringues et hôtels de passe, sont venus s’échouer tous les mendiants, les gueux et ces “putains” dont le destin s’est tissé “Loin de la communale”, ces femmes de petite vertu dont la vie s’étiole à force d’alcool (“La Jeanne”). Faisant un clin d’œil à Brassens (“La java des macchabées”), empruntant à Dimey (“La Tamise”) ou à Jean-Max Brua (“Bateau de nuit”), Yannick Saulnier se montre leur digne héritier, chantre de la canaille, poète épris de révolte et de tendresse. De la vraie chanson populaire !

F.P.

  Geneviève Savi

e.mail : gsavi@net-up.com

Chante Brel et Piaf
"Pêle-mêle"
 Autoproduit
8 titres

N° 97 - Février 2002   

Une interprétation de grands classiques de Brel et Piaf. Difficile exercice que celui qui consiste à ne pas tomber dans l’imitation (de Piaf en particulier). On ne peut reprocher à Geneviève Savi d’aimer ces auteurs ni d’avoir envie de les chanter. Ca ne suffit pas pour autant !

F.P.

  Jean-Luc Schwartz

Anna Colombo - 37 rue Servan
38000 GRENOBLE
( 04 76 42 86 11

"Chansons de feu pour un temps
de glace"
©
L'A 0010 - Prod. Label'Anatole &
Musiques Créatives du Sud
Distrib. Grains de Musique
9 titres

N° 89 -  Mai 2001

Avec une voix aérienne, parfois vive et acérée comme un rasoir qui tranche dans le vif de nos cœurs, une voix haut perchée, des mots qui "sortent d’une gorge brûlante" et font chœur avec les notes d’un piano noir, des rimes qui enchantent et des mélodies qui irriguent doucement nos âmes, Jean-Luc nous offre quelques chansons comme autant de "pierres précieuses" rares et brillantes. Loin des dissonances qui présidaient parfois à certaines de ses précédentes compositions, ses refrains, petites valses ou tangos, touchent, marquent et restent ancrés dans nos esprits pour que l’on puisse les chanter en "cœur" avec lui. Qu’il rende hommage à tous ceux qui chantent si bien la vie, célèbre l’ami Leprest avec le très beau "Une voix qui a deux ailes" ou nous appelle avec "Berceuse pour ne pas s’endormir" à la vigilance contre la montée du fascisme et de l’intolérance, mettant notre mémoire à vif, il trouve les images et les mots justes, petites flammèches ou étincelles pour allumer au fond de nous ses brasiers de "chansons de feu". Ses deux musiciens, Dominique Brunier au violoncelle et Alexandre Leitao à l’accordéon, l’accompagnent, l’entourent, caressant avec lui les mots, les enveloppant, les soulignant dans une osmose parfaite. Un disque à la fois vivifiant et ensorcelant qui appelle pour chacun de nous à réveiller "La part de nous qui toujours vole".

F.P.

"Eté, automne, hiver, printemps"
L’A 9712 - MCS Prod - Colombo
20 place St Burno - 38000 >Grenoble
( 04 76 70 42 48
4 titres

N° 55 - Avril 1998

4 titres correspondants aux quatre saisons. Moi qui ai vu Jean-Luc sur scène et apprécié son originalité, je suis un peu déçu par les arrangements qui à mon avis, ne servent pas cette originalité. Sauf dans “ La rue des trois arbres ” qui me paraît plus soignée.

M.V.

  William Schotte

1 rue Proudhon - O2700 Tergnier
( 03 22 57 67 08
site :  http://williamschotte.com

"Le Grand Biscornu"
CD promo - Gorgone prod.
1 place aux Bleuets - 59800 Lille 
( 03 28 36 23 73 - ludvig@gorgone.fr
http://www.gorgone.fr

4 titres

N° 112 - Juin 2003

4 chansons, extraites de l'album de même titre - A l'occasion de la sortie de son 4ème disque et après plus de 10 ans de carrière, est-il encore besoin de présenter cet étrange personnage tant sa renommée dépasse, à présent, largement sa Flandre maritime natale ? Outre de son traditionnel violoncelle, il est accompagné de sa formation habituelle : Eric Navet (vibraphone et percussions) et Sonia Rekis (accordéon, basse, chant) pour nous concocter un savant mélange de genres. Sur fond de java endiablée, il nous dresse un portrait sans complaisance d'un personnage burlesque mais attachant, "le grand biscornu", qu'il qualifie de "clown mal foutu, chanteur des rues, sentimental, paranormal" (autobiographie ?). Suit une valse qui transforme en épopée pittoresque un banal accident de la route qui, bien que grave, n'a plus rien de triste. Le tout est agrémenté de moult onomatopées, bruitages divers et autre "roulez jeunesse !" qui nous restituent un esprit festif de kermesse qui fleure bon la barbe à papa ! Qu'il digresse sur la fumée d'une cigarette laissant divaguer son violoncelle ou qu'il s'évade dans l'espace et le temps sur solo de vibraphone et nous voilà transportés dans un univers jazzy à la Higelin façon "tête en l'air" : "ça gaze, je m' sens léger comme une envie de danser !". Cette alléchante palette nous incite immanquablement à découvrir tout l'album qui ne peut être qu'à l'avenant : gai et rafraîchissant. De fait, nous voilà pris d'une irrépressible envie de danser qui nous fait "remuer les gambettes", pour reprendre une expression de "tonton Jacques" (celui de Chant’Essonne et non celui des Marquises !).

J-P.C.

"Echos du Westhoek"
GP112-1 - Gorgone prod. 
L’ouïe Fine - 60 rue de l’Alcazar
59800 LILLE - ( 03 20 06 09 53
11 titres

N° 100 - Mai 2002

Une formation d’une grande originalité où se mêlent les sonorités du violoncelle et du vibraphone, des percussions, guitares, clarinettes, tuba et accordéon pour un voyage dans un univers loufoque, baroque, surréaliste, nourri des influences de ces compatriotes du nord que sont Arno et Annegarn, mais aussi de Brel, Devos et …des Beatles. On passe de valses en airs créoles (“Négrita”) à des balades champêtres sur un air de fanfare (“Les dimanches au bord de l’eau”). Tout le disque est empreint de cette douce mélancolie, celle du temps qui passe certains « Soirs de bourbon », de cette tristesse sur laquelle vient souffler parfois le vent chargé de nostalgie et d’aventure de la Mer du Nord. Avec humour, ironie (“Firmin de Steenweld ”) ou tendresse (“Amélie Vandecasteel”), William Schotte peint de quelques traits précis des portraits et nous fait partager les amours d’une hôtesse de l’air ou d’un cow-boy amoureux. Turbulent, plein de démesure et de folie, entre tempête et brume, quelques échos de ce “Trou perdu” là- haut tout près du ciel. Un drôle de ménestrel ! A découvrir !

F.P.

  Scieur Z

1 rue Proudhon - O2700 Tergnier
( 03 22 57 67 08

"Céder scie titres"
promo
6 titres

N° 61 - Novembre 1998

Un trio acoustique venu du rock avec un parti pris louable et évident de sortir des sentiers battus. Les textes, l’interprétation et l’accompagnement sont délirants. Scie musicale, guitare-cello, harmonica, ocarina, percussions sont utilisés pour interpréter des textes tels que “La con-plainte du corps-donnier.” Malheureusement la prise de son est très médiocre et la structure musicale des chansons mal définie. Les textes semblent mériter d’être mieux entendus.

M.V.

  Les Secrets de Diego

Site: http://www.lessecretsdediego.com

"Live au Sous-Sol"
Production: La vie est ailleurs
http://www.lavieestailleurs.com
12 titres

N° 133 - Mai 2005

 

Nouvel opus de cette collection lancée par l'équipe du Sous-Sol, consacrée à des enregistrements "live" témoins du talent brut et sans artifice d'artistes, d'instantanés de leur parcours. Partageons donc avec cet album les secrets d'Elie-G Abecera (alias Diego). Quels sont donc ces Secrets de Diego ? D'abord le désir de la création et la musique comme moteur essentiel, le sens du mouvement qui l'amène à ne jamais figer son travail, la gourmandise et la curiosité artistique, la volonté de partage qui l'incite à co-signer certains titres? que ce soit avec Théophile Minuit ou Kent. "Les secrets de Diego" c'est d'abord un climat, une tension, un regard aigu et perçant porté sur l'existence, les sentiments, leur ambivalence ("Je voudrais "), leur déchirure ("Le vieil amour "). Inquiétant, dérangeant parfois, Elie-G passe ses états d'âme au crible, témoin à charge de son propre procès devant le "tribunal des faiblesses" ("Il est tard ") et son plaidoyer est déchirant, son chant tourmenté, poignant ("Approche-toi"), signe d'une sensibilité à vif comme en témoignent les titres émouvants que sont "Oh dis-moi ", l'onirique "Maison de rêve " et le romantique "Je t'emmène ". Et puis, il y a la musique, imprégnée d'influences rocks justement dosées qui viennent souligner les accès de colère, l'énergie du désespoir, la rage de vivre. Dernier secret enfin, la complicité du fidèle guitariste Frédéric Grange et le concours d'autres compagnons, Philippe Rigot (piano, accordéon), Jean-Marie Gérintes (percussions, scie musicale), Léonard Mule (basse) qui conjuguent ici leurs talents au service de l'univers singulier du troublant et sensuel Diego. De la force et du charisme tant dans l'écriture que dans l'interprétation !

F.P.

"Approche-toi"
Démo
Fred Hannequin
43 rue du Tapis Vert
93260 LES LILAS
( 06 60 60 49 14
5 titres

N° 105 - Novembre 2002

 

Les Secrets de Diego sont d’abord ceux d’une rencontre : celle d’Elie-G Abécéra (chants, claviers et programmations) et Stéphanie Blanc (guitares, basses, claviers et programmations). Leur musique électropop acoustique aux influences multiples qui vont d’Annegarn à Arthur H en passant par Dominique A. et Gainsbourg, réussit la prouesse d’être chaleureuse, malgré l’apparente froideur des machines, et souligne avec justesse les mots sensibles, troublants, sensuels, violents parfois déchirants de ce duo. Car les Secrets de Diego sont avant tout des secrets d’amour. A partager avec eux, si le cœur vous en dit !

F.P.

  Seggian

 

"...et après"
LDR001 - Prod. Les Disques Rayés
9 rue du Mal Leclerc
92380 Garches
( 01 47 21 41 33
       01 47 01 71 86
11 titres

N° 120 - Mars 2004 

Ce barde à la barbe blanche en broussaille, après avoir tâté de la chanson à Montmartre dans les années 60, a fait carrière dans le café, au sens propre du terme, puisqu'il exerce encore comme artisan torréfacteur. Poussé par quelques jeunes proches et produit par un label tout récent, la bonne idée vient de le prendre d'enregistrer son 1er disque à … 69 ans (et après !). Ainsi, ce sont en majorité les chansons de ces lointaines années qui composent le CD avec, pour auteur, certaines de l'incontournable Dimey, ami de bohème ("La fauche ", "Nous n'irons plus jamais ", "Un air de fête ", "Mariane "). Les autres textes sont à l'avenant, dont une superbe "Ballade pour A. Rimbaud" (J. Prin/Seggian), au cours d'un grand voyage dans la vie empreint d'amour et de fraternité. Les arrangements modernes de Polérk Rouvière, à forte dominante cordes, font la part belle à une savante alchimie électronique incluant bruitages et illustrations sonores dans une sorte d'électro-jazz atypique qui illustre la volonté de tracer cette rencontre entre 2 générations. De nombreuses dates de concert sont programmées, qui donneront l'occasion à notre chanteur-diseur de présenter ce récital original de sa voix chaude patinée par le temps au timbre caressant et calme.

J-P.C.

  Jean-Jacques Seguin

J-J Seguin - 117 rue de Javel
75015 Paris - ( 06 79 37 17 87
e.mail : seguintfl@yahoo.fr 
site : http://www.jean-jacques-seguin.com

"Nostalgie"
 Démo
9 titres

N° 128 - Décembre 2004 

CD totalement réalisé seul, "à la maison", en formule épurée guitares/voix, tel un artisan professionnel méticuleux qu'est cet ACI, par ailleurs créateur/sculpteur/acteur/... Personnage atypique au regard ombrageux, il chante depuis 81, promenant ses chansons et ses textes au gré de nombreux voyages lointains qui l'ont conduit à se fixer plus longuement dans l'île de la Réunion. C'est sans doute cette expérience enrichissante qui a contribué à forger l'essence même de sa poésie. Ballades jazzy ("Disco ") ou folk très enlevé à la D. Mc Neil ("Cabots ", "Terriens "), c'est sans prétention, voire avec un certain détachement, de sa voix grave et chaleureuse, que l'artiste nous livre ses textes tissant des climats un peu noirs et surréalistes à l'image des livres de Djian. Collaborant en cela avec Catherine Duval, il trace de véritables petits scénari qui nous invitent à suivre les tribulations de M. Armand dans une chambre d'hôtel glauque ("Chambre 26 ") ou à partager un brin de son désenchantement ("Aïe, aïe, aïe "), raillant les bimbos superficielles ("Barbie ") ou nous invitant à rejoindre des destinations chères à son cœur ("Mayotte "). Comme il le concède : "ce n'est peut-être pas très gai, mais c'est moi …!" et c'est bien !

J-P.C.

  Claude Semal

Site : http://www.claudesemal.com 

"Les chaussettes
                célibataires"
©
FC 119
Franc’Amour - Sowarex
9 rue P.E Jeanson
1050 BRUXELLES
( 32 2 5389001
e.mail :  sowarex@arcadis.be
14 titres

N° 114 - Septembre 2003

Un vrai florilège que ce nouveau disque de Claude Semal où l’on pourra apprécier toutes les facettes de cet artiste à la fois tendre, révolté, iconoclaste, drôle et gouailleur. L’album s’ouvre sur un cri de révolte et un coup de gueule ("Comme en Belgique ") avec un constat amer - "Ici pour une émeute, quatre-vingts processions / les oies marchent au pas / le merle est seul à siffler sa chanson / Ici pour un combat, quatre-vingts soumissions " - et Claude Semal ne manque pas au cours de ce disque d’évoquer quelques affaires belges, l’odieux crime raciste et policier dont fut victime "Sémira " et ce bijou de délicatesse qu’est "Les petites filles ". Sur un air de musette, il se laisse aussi aller à la nostalgie des bals et des quartiers ("Saint Gilles ", "Au bal musette "), sait nous attendrir avec une délicate chanson d’amour ("A la mer "), nous conter une fable édifiante sur l’intolérance ("Le merle "). Mais un disque de Semal ne saurait se passer de cet humour loufoque, volontiers surréaliste ("Les chaussettes célibataires ") ou de ces tranches de franche rigolade que sont "Allergique à l’alcool ", "Montignac et mon ténia ", et "Les cucurbitacées ". Saluons aussi les arrangements d’Arnould Massart qui a travaillé également pour Maurane, l’univers musical entre swing, fanfare et musette et la pochette signée André Stas avec ce poétique accouplement de chaussures sur une plage du nord. "Anartiste" inimitable, toujours aussi truculent, émouvant et incisif, Claude Semal fait une fois de plus œuvre salutaire contre la haine, la bêtise et la morosité ambiante. Indispensable!

F.P.

"En public aux Riches Claires" ©
Prod. ASBL Théâtre du Chien Ecrasé - Claude Semal - 49 rue d’Ecosse
1060 BRUXELLES
( / fax 32) 02/538 25 45
17 titres

N° 102 - Juillet-Août 2002

Seize ans après le second disque de Claude Semal, fruit de la collaboration avec le pianiste de jazz Charles Loos, voilà le duo reformé pour un album enregistré en public et un voyage en 17 chansons dans la carrière de cet artiste bruxellois. Multiples facettes que celles de Claude Semal qui passe de l’autodérision («Le succès d’estime») à l’humour provocant («Allergique à l’alcool»), de la tendresse («Chacun a repris ses lèvres», «Ce vide contre ton corps») à la révolte contre le racisme, les charters dans lesquels on renvoie et parfois on tue les immigrés («Sémira») ou évoque avec pudeur ces «Les petites filles» confrontées à la violence de ce monde. Il y a la Belgique aussi, qu’il décrit de bien belle façon, avec ici cette ode à la blonde qui pétille dans les verres («Bête bière»). Semal a le sens du portrait, du croquis, dosant ironie et respect pour cette «Madame pipi» trônant dans le sous-sol de son café, s’attachant à la vie d’une fille paumée toute seule dans Bruxelles («En écoutant Jarret») ou montrant par quelques détails quotidiens, quelques traits, quelques subtiles transformations ce que c’est que «Devenir vieux». Et puis, il y a la merveilleuse alliance de cette voix tour à tour caressante, parfois déchirante et du piano de Loos, discret ou rageur, de sa douceur complice, de son swing accompagnant les éclats de rire et de révolte. Une excellente façon de se plonger en quelques morceaux dans l’univers à la fois caustique et sensible de Claude Sémal. Pour autre chose qu’un succès d’estime !

F.P.

 

"en fanfare"
FC1O6 - Prod. Franc’Amour
9 rue P.E. Janson 1050 Bruxelles
( 32 25 33 90 01
14 titres

N° 60 - Octobre 1998

Un auteur-compositeur belge plein de santé dont nous avions entendu parler de plus en plus (en bien), ces derniers temps. Il faut dire que nous ne sommes pas déçus à l’écoute de ce CD plein de drôlerie et de joie. Claude Semal aborde pourtant des thèmes particulièrement engagés et balance sans retenue des critiques sur ses semblables, sur la Société, sur les institutions. Mais son humour n’est pas grinçant, il est corrosif, sans aigreur. Et il fait mouche à tous les coups ! Seule chanson qui ne prête pas à rire mais plutôt à s’indigner, “Dormir au chaud” qui est une attaque directe contre l’hypocrisie et l’indifférence. Appelant un chat, un chat (et un con, un con), ce Belge se révèle aussi un maître es-gauloiseries, comme si Rabelais avait franchi l’Escaut.Il n’a pas à proprement parler une belle voix mais plutôt une personnalité vocale indéniable comme à leurs manières Vigneault ou Fersen. Enfin, et j’ai gardé cela pour la bonne bouche, toutes les chansons de l’album ont été accompagnées par une fanfare sur des arrangements fort astucieux de Jacques Ivan Duchesne et Michel de Rubber. Il fallait oser le faire. C’est pleinement réussi.

M.V.

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