Sabayo
Antoine Sahler
Lou Saintagne
Les Saligauds Elégants
Sam
Samarabalouf et Arnaud Van Lancker
Jacques Sammy
Gordon Sanchez
Emile Sanchis
Sanseverino
Santini
Christophe Sarale
Sarclo
Martine Sarri
Yves Sartori
Yannick Saulnier
Geneviève Savi
Jean-Luc Schwartz
William Schotte
Scieur Z
Les Secrets de Diego
Seggian
Jean-Jacques Seguin
Claude Semal
Vania-Adrien Sens
Sépia
Carole Sergent
Jacques Serizier
Jean-Paul Sermonte

Ce musicien, accompagnateur de V. Lagrange et J. Darnal, présente ses propres compositions. Une voix haute et singulière, des influences musicales hétéroclites, une formation solide (basse, guitare, batterie et percussions) mais, comme le dit son dossier de presse : "N'attendez de lui ni sombre univers, ni métaphores incompréhensibles, ni même histoires insensées...". Sans surprise.

F.P.

D'une belle voix sensuelle, cette jeune ACI nantaise, nous chuchote 5 petits titres d'une variété sans prétention et sans complexe. Guitares, humour, dérision et folie pour 5 petites ballades qui tournent et puis s'en vont.

J-P.C.

Soham est d’abord un duo, une voix et une guitare. La voix c’est celle de Dalila, éprise de jazz et de blues, fluide, haute, aérienne et, à la guitare, Christian Laborde, instrumentiste subtil, connu pour avoir collaboré avec Marcel Dadi. Le tout, avec la complicité de la mandoline de Marco Hartz et des percussions de Pierre Savary, donne un disque agréable et plein de finesse aux belles couleurs folks et blues. A noter la présence amicale sur un des titres de Francis Cabrel et la reprise de Danielle Messia “De la main gauche”. Harmonieux et mélodieux, une intelligente variété !

F.P.

Une artiste qui, après avoir parcouru les routes de France et du monde entier avec sa guitare et son orgue de Barbarie et chanté la quasi-totalité du répertoire de la chanson française, prête ici sa voix à des auteurs souvent méconnus du Languedoc-Roussillon : Alain Garcia, Jacques Palliès, Hervé Tirefort qui l’accompagne ici au piano, Elsa Corteau, Jean-François Homo, Jean- Pierre Lesigne, Robert Hébé, Théophile Tamayo, Tonio Gémème. Elle apporte à cette grande diversité d’inspiration d’indéniables qualités d’interprétation et un timbre de voix surprenant qui allie douceur, profondeur et gravité. Une chanson naturelle, authentique, «Une chanson bio».

F.P.

Solas, du nom de son leader chanteur et guitariste, est un trio de rock indépendant parisien créé en 2001 qui avait déjà précédemment sorti un trop court CD 5 titres. Habitués des bars et autres cafés-concerts parisiens, le groupe s'est forgé une grande expérience de la scène. Dans une solide formation guitare (Paul), basse (Denis) et batterie (Arnaud), le groupe s'inscrit dans la mouvance de Noir Désir, un poil grandiloquent, tour à tour écorché, provoquant et engagé. Cyniques et drôles, les textes intimistes à la poésie grise et noire s'accommodent parfaitement des décibels généreux. Pas de fioriture mais une émotion brute et sans fard. Décibels et poésie ? C'est possible, écoutez !!

J-P.C.

Enregistré au Bijou de Toulouse, ce disque "live" est l'occasion pour le groupe de présenter les meilleurs moments de son répertoire. Ces textes de révolte, de rage, de douleur mais aussi d'amitié et d'amour, tous signés du "Soldat Inconnu", sont servis par la voix hors du commun, grave et troublante, de Monique Froidevaux. Les musiciens et complices remarquables, Alain Froidevaux (guitare), Roland de Blévennec (guitare, trombone, accordéon), Denis Favrichon (contrebasse), Marcel Salesse (batterie), entourent la chanteuse, soutenant l'émotion par des mélodies rondes et soyeuses ("Tu me manques déjà", "Personne ne t'oubliera") ou l'accompagnent tambour battant de musiques puissantes et cuivrées ("Chemin de solitude", "Après la pluie"). A mi-chemin entre rock et chanson réaliste, généreux et humaniste, ce soldat mérite de ne pas rester inconnu.

F.P.

Enregistré au Bijou de Toulouse, ce disque "live" est l'occasion pour le groupe de présenter les meilleurs moments de son répertoire. Ces textes de révolte, de rage, de douleur mais aussi d'amitié et d'amour, tous signés du "Soldat Inconnu", sont servis par la voix hors du commun, grave et troublante, de Monique Froidevaux. Les musiciens et complices remarquables, Alain Froidevaux (guitare), Roland de Blévennec (guitare, trombone, accordéon), Denis Favrichon (contrebasse), Marcel Salesse (batterie), entourent la chanteuse, soutenant l'émotion par des mélodies rondes et soyeuses ("Tu me manques déjà", "Personne ne t'oubliera") ou l'accompagnent tambour battant de musiques puissantes et cuivrées ("Chemin de solitude", "Après la pluie"). A mi-chemin entre rock et chanson réaliste, généreux et humaniste, ce soldat mérite de ne pas rester inconnu.

F.P.

Héritière de la tradition des cabarets, dans la lignée de chanteuses telle qu’Anne Sylvestre, compagne de Jacques Serizier dont elle perpétue la mémoire par ses chansons, voilà une artiste authentique et sincère, à la fois femme de cœur et de conviction. Elle sait se faire tendre avec une belle évocation de la maternité («Bout d’chou»), portant un regard d’enfant perdu face à la méchanceté («Julie»), amoureuse («Donne-moi tes mains»)ou simplement rêveuse avec ce «J’imagine» écrit lors de l’éclipse solaire. Mais Nathalie est aussi une révoltée qui dénonce injustices et violences («Et si nos maisons brûlaient», «Pour l’ami») et fait profession de foi libertaire en rendant hommage en compagnie de Jules Bourdeaux et Vania Adrien-Sens à Mouna («On gueulera pour toi»). Sur des musiques de Claude Gaisne qui l’accompagne aux guitares et des arrangements de ce dernier ainsi que de Jean Morlier, Robert Suhas et John Faure, sa voix, tour à tour douce ou déchirante, clame ses colères, murmure ses caresses.De l’émotion avant toute chose !

F.P.

Titre emblématique et symbolique, emprunté à Bernard Joyet, pour ce disque qui est un véritable pied de nez à tous ceux qui voudraient nous faire croire que la chanson de qualité est morte et enterrée et que seuls priment aujourd’hui les "tubes", creux et éphémères produits commerciaux, qui s’achètent et puis se jettent. Avec ce disque, résonne encore un fois la voix de cette grande interprète qui fête ici ses 44 ans de chanson. Dans cet album de famille "artistique", on retrouve la plupart des compagnons de route et artisans du précédent album "Grand frère, petit frère", des complices de toujours ou des récentes rencontres, pour un florilège de compositions originales et de reprises : Aragon et Ferrat ("Robert le diable ") , Allain Leprest et Gérard Pierron ("La belle aventure "), Fanon ("La ultima canzone "), Pierre Grosz, Jean-Claude Touzeil, Pierre Tisserand, des auteurs amis tels qu’Anne Sylvestre ("Le p’tit grenier "), Bernard Joyet ("Les mots "), Véronique Pestel ("Vanina "), Gilbert Laffaille ("Le grand voyage "), Jean-Michel Piton ("Les petits lapins blancs "), Christian Paccoud ("La chanson de Nicolas "), de jeunes auteurs et compositeurs tels Armelle Dumoulin pour le tendre "Une fleur sur le banc " et Christophe Gracien qui, avec Leprest, signe "Le peintre ". Enfin saluons tout particulièrement Michel Bühler qui, avec "Chanson pour Victor Jara ", rappelle, par la voix de Francesca, qu’un autre 11 septembre est venu marquer par la haine et le sang le Chili et l’évocation du drame d’un autre peuple avec l’émouvant "Berceuses de Bagdad " signée par Anne Sylvestre. Entre tendresse, nostalgie et salutaire révolte, Francesca s’y montre toujours passionnée des mots et des hommes, faisant siens ces textes et ces mélodies, les illustrant avec autant de puissance mais aujourd’hui moins de véhémence et plus de douceur, attentive aux drames humains, à la fois intimiste et universelle. Avec elle, la chanson ne sera jamais vieille mais toujours présente, vivante et évidente. Du pur bonheur !

F.P.

Témoin d’un voyage dans ce pays du soleil levant qui a maintes fois manifesté son attachement à la chanson française, ce disque est aussi l’occasion pour Francesca de puiser dans les meilleurs auteurs de notre répertoire pour un florilège de textes et de musiques. Ambassadrice de talent, interprète de conviction et femme de cœur, elle prête ici sa voix vibrante aux mots d’Aragon, Brel, Fanon, Ferré, Vian ainsi que Leprest, Grosz, Brua et Paul Fort. Délaissant pour cette parenthèse japonaise ses interprétations habituelles, elle nous offre de belles, vives et émouvantes versions de grands classiques (”Amsterdam”, “Avec le temps”, ”Est-ce ainsi que les hommes vivent”, “Que serais je sans toi ?”), chansons phares qui mettent en lumière d’autres perles plus rarement entendues . Engagée avec le haletant ”2OO mètres, Mexico 1968”, poignante et bouleversante dans la dénonciation avec “La petite juive” ou “A tous les enfants” de Vian, elle est délicatement et sobrement accompagnée par Nathalie Fortin au piano et Bertrand Lemarchand à l’accordéon sur des musiques de  Ferré, Brassens, Pierron, Vence, Ferrat, Gaêl, Roseau et Maxime Le Forestier. Un disque qui démontre que la chanson peut dépasser les frontières, l’émotion bousculer les barrières des langues et des cultures, que la fraternité est d’abord à partager. Une leçon que certains, ici, feraient bien de méditer. Chante encore, Francesca, ne t’excuse pas !

F.P.

On ne présente plus cette grande voix de la chanson française, cette femme de cœur et de révolte, cette magnifique interprète au timbre si particulier qui nous fait tant vibrer. Pour nous le rappeler, s’il en était besoin, voilà un disque d’anthologie et d’amitié. On y retrouve nombre d’auteurs qui ont confié amicalement à Francesca parmi leurs plus beaux textes : Pierre Grosz, Patrick Piquet avec le très émouvant “Je sais ton prénom”, Allain Leprest dont on retiendra la savoureuse réponse de Brassens à Le Pen : “Sète”, Anne Sylvestre, Gilbert Laffaille, Pierre Louki , Bernard Joyet pour “Djamila”, Michel Bühler, Jean Vasca, Jean-Max Brua, Daniel Pantchenko et Jean Claude Touzeil. Les musiques ont autant de signatures prestigieuses : Gérard Pierron, Francis Lemarque, Francis Lai, Philippe Gérard, Sébastien Mesnil et Jean Ferrat pour le poème d’Aragon, “Epilogue”, qui conclut magistralement ce disque. Le tout est remarquablement arrangé par Michel Precastelli qui l’accompagne au piano avec Bertrand Lemarchand à l’accordéon et Philippe Nadal au violoncelle. Un florilège de ce qui se fait de mieux dans la chanson d’aujourd’hui. Indispensable.

F.P.

Un voyage musical et poétique. Un disque fait d’ambiances et de climats. La voix de Jean est plus récitative et narrative que chantante. L’originalité vient surtout de l’univers musical fait de métissages, flamenco, reggae, rythmes africains et de la recherche sonore. L’apport d’instruments et de musiciens nombreux, les arrangements de José Mario Branco et le soutien de choristes (Canto Nono, le chœur gospel Zola Jazz et le groupe flamenco Paseo), font de chaque morceau un tableau coloré. Surprenant, parfois déroutant, entre discours intimiste et conte musical.

F.P.

Après 3 ans de scène, la blonde et la brune du duo Soria, nom de Caroline associée à Sophie Bourdon, sortent leur 1^er CD. Les 2 amies s'y partagent textes, composition, guitares, basse et chant, s'adjoignant pour la circonstance plusieurs instrumentistes, dont les percussions agréablement omni-présentes de T.Milteau. Leur swing acoustique met en scène de nombreuses petites saynètes illustrant, en particulier, la gente féminine aux prises avec ses propres sentiments, alternant amour et désamour. Alignant festivals et divers lieux de Paris et de province, elles n'auront de cesse de toucher un plus large public dans le but de promouvoir cette 1^ère réalisation et de nous inviter à découvrir ce qui se cache derrière "les portes cochères".

J.P.C.

Depuis 3 ans, sous ce patronyme équivoque, ces 5 lascars promènent leur show délirant qui ne laissa pas indifférent et dérida le monde quelque peu aseptisé de multiples scènes de Paris et sa banlieue, glanant des distinctions dans quelques tremplins rocks. Agrémentée d'intermèdes délirants, cette dizaine de chroniques nous croque sans vergogne et vertement les travers de la vie ordinaire ("La crise ", "L'amant des jours sans ", "L'éboueur de nos cœurs "). On soulignera des comptines enfantines détournées habilement, à ne plus mettre entre toutes les oreilles ("Enfance-toi ") et un clin d'œil à J. Clerc sous la forme d'un gimmik récurent ("elle voulait qu'on l'appelle "Denise "). Fort bien arrangée, cette musique très funky-soul (tiens, tiens !!), sous des abords un rien débridés, rompt avec le concert conventionnel de la variétoche environnante. On voit, on entend et on écoute cet humour atypique, drôle et grinçant (sale ?), provocateur mais jamais vulgaire. Courrez découvrir ce groupe décapant!

J.P.C.