Rabetaud et Desmons
Victor Racoin
Fred Radix
Philippe Raillon
La Rasbaïa
François Rascal
François Rascal & Orfeu Indigo
Edgar Ravahatra
Nicolas Reggiani
Serge Reggiani
Jean-Pierre Réginal
Réglisse-Menthe
Betty Reicher
Xavier Renard
Réo
Résonance
Bernard Revel
Maurice Reverdy
Ribo
Ricet-Barrier
Richerd
Pascal Rinaldi
Rive Gauche
Les Rives
François Robert
Blandine Robin
Marc Robine
Robineau
Robinsonne
Rodrigue

Recevoir le dernier disque d’un ami est toujours pour moi au départ, une source d’angoisse. Si, par hasard, il ne me plaisait pas, comment pourrai-je le dire ? Dieu merci, j’ai aimé les chansons qu’a écrites mon copain de théâtre François Robert (nous étions tous deux aux côtés de Jacques Fabbri dans “le malade imaginaire”, la dernière pièce où ce dernier parut en public). Sur de solides musiques de Christian Maire, François nous fait marcher à ses côtés dans ses généreux chemins favoris que sont la lutte pour une société plus égale, le pacifisme et son corollaire l’antimilitarisme, l’amour des femmes ou plutôt de la femme, la poésie de l’enfance, l’hostilité au béton qu’il soit dans les constructions ou dans les têtes, rien que des bons sentiments et de l’utopie, pourriez-vous croire. Vous auriez raison s’ils étaient traités au premier degré. Ce n’est pas le cas, l’humour et la métaphore n’en sont pas absents. (voir la chûte du "Tango marin des croisières"). Ma chanson préférée ? “Petite". Chanson pleine de tendresse dans laquelle François donne des conseils à une petite fille pour affronter la vie. Disons encore que ce disque est fait de passion et d’énergie avec la complicité de l’excellent arrangeur et clavieriste Michel Lairot.

M.V.

Sacré parcours artistique pour cette jeune fille de 20 ans avec, dès 91, une formation musicale et vocale, aux ateliers chanson d’Annecy, qui durera 9 ans, l’apprentissage de la danse, du cirque et des créations et tournées en chanson, théâtre et cinéma. Riche et divers dans les styles, ce disque nous la présente, à mille lieux des prétendues "stars", loin des mièvreries ambiantes. Avec une voix haut perchée qu’elle a appris à maîtriser, elle peut être coquine ("Les fesses des hommes"), tendre ("La prière d’une pécheresse") ou entonner un rap pour chanter "La bohème, vingt ans après" . Un parcours déjà impressionnant. A découvrir sur scène pour mieux apprécier les qualités multiples de cette jeune et expérimentée artiste !

F.P.

Maître en musique folk et country, pour son huitième album, Marc Robine donne d’autres couleurs à certaines chansons, voire même une coloration slave (dans " Alerte "). Il y a chez lui à la fois une vigueur d’interprétation et une tendresse à fleur de peau. qui touchent et qui confèrent à cet album, un climat très personnel... Auteur-compositeur de presque toutes les chansons sauf 3 qu’il a empruntées à Mort Shuman et Etienne Roda-Gil d’une part, à Michel Bülher d’autre part et à Belton Richard le fameux " Paradis des musiciens ".
Ma chanson préférée : " Le destin ".

M.V.

 Un disque fort bien réalisé, intelligent et plaisant. Cette jeune femme marie des textes habilement écrits, qui s’appuient sur des mélodies composées par Ben Kaczmarek qui vont du blues-rock à la ballade médiévale, du folk cajun au tango, du swing musette à la bossa-nova. Avec une voix tantôt rauque tantôt fragile, elle chante la vie qui est loin d’être un conte de "fées ", sa passion de l’écriture ("On "), cet "art de la guerre " qui bien souvent se substitue à celui de l’amour, ses envies de "Soleil " ou d’être "caressée dans le sens du cœur". Chloé Robineau peut se faire fantaisiste et jouer des rimes avec drôlerie ("Tête à cul "), se montrer pudique et tendre ("Bonne nuit mon amour ") mais son propos peut être plus grave que ce soit à travers le regard de "Lili " sur notre vie et son cynisme ou dans l’évocation de cette horloge du temps inexorable et implacable ("Arrache "). Sur des arrangements de Damien Pagès, la direction artistique de Laurent Valéro, avec la complicité aussi de Gary Brunton (contrebasse), Jean-Daniel Jolivald (guitare hawaïenne), Renn Lee (piano), Dominique Nanninck (percussions), voilà un premier opus fort riche d’inspiration pour cette auteur et interprète qui dit chanter pour "rassembler les morceaux d’illusion, chanter pour y croire, chanter pour essayer  …". C’est réussi !

F.P.

Un aperçu du travail de cet auteur, compositeur et interprète qui a adopté son nom de scène parce que elle "aime tant les voyages " et que "malgré le naufrage, solitaire, échouée dans la marge ", elle "lance des messages et signe Robinsonne ". Catherine Huette, de son vrai nom, est une amoureuse des mots, une passionnée du verbe, que ce soit au théâtre ou dans la chanson. Elle est aussi la créatrice, avec Joël Chareyre, également A.C.I, et  qui l’accompagne ici à la guitare, de ‘’La Cave à Paroles’’, association pour la promotion des artisans du verbe. Depuis 1994, elle mène une "carrière" hors des sentiers battus avec la complicité d’amis musiciens dont Christian Avril qui signe ici deux titres. Voilà un bref échantillon, un peu brut, de son répertoire qui va d’une fine et alerte description de la "Rue des Teinturiers " à la dénonciation d’une société basée sur l’argent ("Situation critique "). Artisanal et assez traditionnel mais plein de sincérité !

F.P.

Après avoir chanté dans les rues de Rennes et s’être imprégné de Brassens, Lapointe, Ferré, Rodrigue, depuis deux ans écrit et met en musique ses propres textes. Avec un univers plein de nostalgie qui emprunte autant au grand Georges qu’à l’esprit d’un Renaud (« Une chanson à deux balles ») ainsi qu’a toutes les musiques populaires, musette ou tzigane (« La roulotte »), Rodrigue démontre un talent prometteur. A suivre !

F.P.

Il a la bonne voix et la parfaite diction d’un comédien venu à la chanson. Pour son deuxième album (le premier nous avait déjà incité à le programmer lors d’une de nos veillées), il ne nous déçoit pas. La plupart de ses chansons sont des tableaux vivants où évoluent des personnages hauts en couleur, croqués dans son Poitou natal où il continue de vivre et d’enchaîner théâtre et tours de chant. Cet art du croquis le pousse en particulier à admirer un peintre au travail dans la chanson qui donne son titre au disque et explique aussi sa fascination pour les clowns. C’est de la belle ouvrage, efficace, bien écrite et sans prétention, interprétée intelligemment et accompagnée sans bavures.

M.V.

9 titres qui sont de la crème des meilleurs poètes mis en musique. Bernadette y fait passer le souffle d’une grande tragédienne, plus diseuse que chanteuse, et, du "Je ne t"aime pas" de Maurice Magre et Kurt Weil au "Chant des hommes" de Nazim Hikmet, on ne peut que tirer son chapeau devant l’intelligence de son interprétation. Une belle découverte, "La fin du bal", superbe texte de Vladimir Vissolski adapté par Maxime Le Forestier, et une chanson en forme de sourire, "Les gens qui doutent", d’Anne Sylvestre. Bernadette a signé les paroles d’une chanson fort réussie, "15 ans d’amour". Les musiciens Daniel Mille à l’accordéon et au bandonéon, Jean-Christophe Maillard à la guitare, au piano et aux percussions, et Jean-Philippe Viret à la contrebasse sont exceptionnels.

M.V.

Pianiste depuis son jeune âge, comédienne et chanteuse, Romane est la fille de l'auteur, compositeur et interprète Jean-Pierre Réginal. Avec Clémence Dreyfus à l'écriture et la complicité de Polérik Rouvière, multi instrumentiste, pour les musiques, elles ont créé un univers peuplé de jeunes femmes, "Excessives ", provocantes, sensuelles, sans "Tabou " . La voix est limpide, lumineuse, les musiques accrocheuses, fluides ("Emoi ", "Tu dors encore "), flirtent avec la pop ("Américan Way ") et le jazz ("Grand et brun "). Elles oscillent entre une soif de vivre, une certaine effronterie, une liberté de ton, quand il s'agit de parler de la relation amoureuse ("Il ") et une douceur pleine de nostalgie ("Ma maison ", une simple et belle chanson !) avec un zeste de mélancolie ("Vague à l'âme "). Ponctué d'accords de piano, de contrebasse, guitare et trombone, remarquablement arrangé grâce à Polérik Rouvière, voilà un album fort tonique, enlevé, riche, qui puise son inspiration dans une pluralité d'influences musicales. Pour chacun des titres, les trois complices ont su allier sens de la mélodie et textes percutants, fort bien écrits, Clémence Dreyfus a d'ailleurs reçu un prix pour l'écriture de nouvelles. Une jolie réussite, beaucoup de personnalité et d'originalité ! A surveiller de très près !

F.P.

Déjà humoriste et comédien de talent qui prend dorénavant la chanson au sérieux, notre escogriffe franco-helvète, après "Les saisons du Paradis" en 2004, nous présente son 2^ème CD enregistré à Montréal. Ces 15 nouvelles chansons sont en majeure partie co-signées et arrangées avec ses 2 complices, Patricia Bosshard (violon) et Wall Veronesi (guitares). Quelques musiciens prêtent main forte, dont F. Lalonde, par ailleurs réalisateur. Notons la collaboration, chacun pour un texte et une chanson, de Kent et Sarclo, dans l'univers duquel il s'inscrit parfaitement. Notre artiste à l'esprit vif et la mèche rebelle s'est-il assagi ? Dans son costume blanc immaculé, sur son canapé blanc coupé en deux de la photo de la pochette du superbe livret signé Fabian Sbarro, lève-t-il le doigt comme pour demander la parole ? Cet être insolite, tel un Pierrot lunaire qui regarde le monde et s'étonne, nous prend à témoin qu'il est difficile de trouver de la gaieté en ce monde. Entre maturité de quadragénaire et fraîcheur d'un "débutant", il épanche ses maux de son humour surréaliste. La connerie n'a pas de frontière ("Le blaireau "), le monde s'engloutit inexorablement dans sa fange (provocation signée Sarclo dans "La planète "), les disparitions laissent des traces indélébiles ("Perles rouges ") et quand les mots ne lui suffisent pas, il les invente ("Farlatzicotons ", traduisez "faisons l'amour"). Les textes sont savoureux, et les mélodies à dominante acoustique se prêtent aisément à la douceur d'interprétation qui séduit d'emblée. Suisse, Canada, maintenant France (Espace Jemmapes du 4 au 9/09), le trio a repris la route pour présenter son nouveau spectacle. Quand ce "dépressif enthousiaste", comme il se qualifie lui-même, lève le doigt … nous aurions tort de ne pas l'écouter !!

J-P.C.

Cet artiste suisse/alsacien (ACI, guitares), accompagné de Patricia Bosshard (violon électrique) et Wally Verosini (guitares) a invité, pour la circonstance, quelques amis musiciens. Il met sa voix singulière et plaintive à la Sarclo au service de ballades folks et pop électrisé. "Dans une vie parallèle/j'ai rencontré un ange/effleuré ses ailes/et goûté à l'étrange", l'alchimie envoûtante des mots stigmatise les tumultes de l'âme d'un être insolite aux textes savoureux. L'humour surréaliste qui digresse sur les "pattes de velours d'une éléphante" ou "le bonheur qui est un salaud" contraste avec la gravité de l'évocation des agressions d'enfants ou l'expression du désenchantement des amours tourmentées qui se font et se défont. Contre toute attente, il nous déclame en un slam/rock une interprétation fort déjantée d'une "Brave Margot " qui aurait interpellé le grand Georges soi-même ! Savoir à la fois divertir et faire verser des larmes, voilà un exercice difficile qui est superbement réussi !

J-P.C.

Cet artiste «allumé», venu de Suisse Romande, arpente les scènes depuis une douzaine d’années. S’illustrant dans l’humour avec deux One-man shows, puis dans le théâtre, il s’est lancé dans la chanson en 1998. Avec des musiciens venus du rock et du classique : Marion Rolland (violon alto), Wally Veronesi (guitares), Popol Lavanchy (contrebasse) et Alain Tissot (batterie), Thierry Romanens, avec sa voix gouailleuse qui ne laisse pas indifférent, passe du spleen d’une «Insomnie» à quelques portraits («Petite rouquine») et «coups de gueule» sur des rythmes de jazz ou de rock. A noter un hommage à Brassens avec «Brave Margot». «J’ai les clefs», dit-il. Seraient-ce celles du succès ? En tout cas, il n’a pas dit ses «Derniers mots».

F.P.

Rimbaud, Baudelaire, Verlaine, Ferré, autant de poètes incontournables que ce comédien-chanteur interprète seul, sur des arrangements surprenants à la guitare électrique, ce qui lui permet des effets divers en accord avec le climat et l'esprit de chaque chanson. Etonnant, original, voire iconoclaste, en tout cas, loin des climats traditionnels et convenus de cette poésie! 

J-P.C.

Comédien-chanteur de formation ayant toujours mélangé musique et théâtre, ce jeune ACI a décidé depuis fin 2003 de franchir le pas et d'interpréter en piano-solo, sur ses compositions, ses textes et ceux d'auteurs amis (Chantelauze, Derville, …). Il nous présente un court extrait du récital donné dans de nombreuses salles Parisiennes. Toute de délicatesse est cette variation sur le verbe "aimer", de l'autodérision ("Je m'plais") au roman d'une vie déclinée avec tendresse ("Elle") ou des serments d'amours tumultueuses ("Chut") aux rimes féminines ("Nina danse"). "Des toujours, des jamais, des peut-être et des rengaines …" : autant de petits riens qui sont pourtant beaucoup. En attendant "LE" CD, découvrez cet artiste prometteur.

J-P.C.

Après avoir chanté Brassens avec le trio Alter Ego (91) puis le quartet Brasswing (96), cet artiste audois interprète dorénavant son propre répertoire. Après un 1^er CD autobiogaphique, avec cette fois, B. Margarit à la guitare et D. Bouad à la contrebasse, il nous conte, de ballades folk, swing en bossas, des histoires de mots et de maux, chantant avec coeur la vie telle qu'on la rêve ou qu'on l'aurait aimée. Mots d'humour pour sourire aux amours contrariées d'Amélie, maux violents délivrés par une république qui soigna bien tardivement son image parmi les indigents souffrant de la canicule, mots d'espoir pour atteindre "le port de l'au-delà, en quête d'amour folles si frivoles qui donnent le la", maux anisés cognés dans quelques bars parallèles pour un drôle de sport ou, enfin, mots réconfortants susurrés au creux des bras de la mère courage. Notons, la reprise de "Bella Ciao" que la belle voix chaude et grave à la Ferrat sert on ne peut mieux. Belle découverte.

J-P.C.

Amateur de "guimauve" formatée s'abstenir !! Le groupe Rosdul et ses Badzen est composés de 3 musiciens-chanteurs multi-instrumentistes, Pierre Rosdahl, Lionel Lenéouanic et Mika Pusse, lui-même membre du groupe Pusse et réalisateur de l'album. Tous trois choisissent leurs instruments "en fonction de leur relation au cosmos" nous prévient-on ! Voilà, le ton est donné ! Voix d'outre-tombe, éructation et déchirement, distorsions sur les mélodies brutasses de ces fables urbaines, malheur au non initié ! En allemand, norvégien (?), anglais mais en majorité en français, les textes sont complètement déjantés. Peut-être est-ce cela la poésie punk minimaliste et contemporaine de demain, à l'image de la musique du même nom ? Peut-être ne sommes-nous que des ignares, juste bons à se repaître de "la soupe" de Ferré ou Leprest ! Ecoutez au moins une fois, vous ne regretterez pas cette originalité qui décoiffe ! Nous retrouvons là la singularité de la production "mon slip" qui, en l'occurrence, ne fait pas dans la dentelle … Toujours est-il que, comme le dit la seule phrase de la chanson "Bon Ben " : "Bon Ben, j' vais me coucher" !

J-P.C.

Interprète et musicienne, Nadine Rossello navigue entre la chanson d’auteur, le blues, le jazz et les influences méditerranéennes. Avec une voix chaude, rauque, qui avait préalablement servi un répertoire de chansons corses et italiennes, elle swingue maintenant les mots, digne héritière du Gospel et de Billie Holiday qu’elle salue dans un blues signé Caroline Gindre (”Lady Day”). Passant du climat onirique et poétique de Georges de Cagliari ; (“Les pierrots lunaires”, “La vieille”) à la verve d’Allain Leprest (”La meilleure de tes copains”), la mélancolie d’un Lods (“Y’a de la buée”), la démesure d’un Paccoud (“C’est dans l’air”), de ballade en swing, elle allie rythme et énergie, douceur et sensualité et n’oublie pas le temps d’un rappel ses origines avec trois chants corses. Elle est soutenue par une excellente équipe de musiciens : Didier Goret (piano), Jean Bardy (contrebasse), Antoine Bainville et Alain Richard (batterie) et Denis Van Hecke (violoncelle). Une exigence musicale au service du texte et de la poésie. Une bonne surprise à découvrir sur scène.

F.P.

Nous découvrons ici une interprète douée d’une fort jolie voix rappelant les voix québecoises...  Peut-être vient-elle de la belle province ? Un très joli choix de chansons empruntées à de solides auteurs et compositeurs, Allain Leprest, Philippe Biais, Luc Romann, Georges de Cagliari, Eric Péron et Alain Wodravska, Vincent Roca, Bernard Droguet et Eddy Schaff, lequel Eddy Schaff a assuré magnifiquement l’habillage musical en assurant la direction et en prêtant ses talents géniaux d’accordéoniste et de pianiste. Son apport est d’autant plus apprécié que ça swingue dans la plupart des chansons et que la voix de Nadine s’y prête... sauf dans la seule chanson en anglais qu’elle a voulu (pourquoi donc ?)  ajouter aux douze autres, le fameux Summertime de Gerschwin qui digère mal l’accent français de Nadine. Une autre réserve :  Si la voix est incontestablement belle, elle gagnerait à être plus nuancée d’une chanson à l’autre.

M.V.

Tenant bien haut le flambeau de la chanson traditionnelle “ Rive Gauche ”, ces deux artistes nous proposent des titres de facture classique. La voix de Gilles Pemptroit rappelle étrangement les accents de Tachan dans “Mon p’tit gars” et “Dix ans”. A noter, une version des “Masques” de Stéphane Cadé et Michèle Guigon. Intéressant mais sans surprise

F.P.