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Rue d'la Gouaille
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  Mathieu Rosaz  

M. Rosaz -  38 rue de Sévigné - 75003 PARIS - ( 01 42 77 50 36 
Site : http://www.mathieurosaz.com
e.mail: mathieurosaz@hotmail.com

"Je préfère les chansons tristes" ©
Autoproduit
20 titres

N° 140 - Janvier 2006

Après s'être illustré avec délicatesse dans l'œuvre de Barbara, cet élégant et sensible artiste nous revient avec un album qui mêle interprétation et compositions personnelles. Il rend ici hommage à une femme, piano voix oblige, qui l'a influencé et touché dans son parcours humain et artistique, en la personne de Véronique Sanson. Il reprend ici sept de ses titres dont un caché, parmi les moins connus du grand public: "Dis lui de revenir ", "Toi et moi ", "Harmonies ", "Odeur de neige ", "Donne-toi ", "Le maudit ". Les quatorze autres chansons sont pour neuf d'entre elles signées de la plume de Mathieu, les autres écrites en collaboration avec Elisa Point (à qui Mathieu fait un joli clin d'œil dans "Place des ambiguës "), Elvire Aucher et Frédéric Truong. Il est surtout ici question d'amour, de tendresse ("Amoureux "), de coups de foudre ("Juste avant l'orage "), de retrouvailles ("Le large "), de solitude ("Madame vit à Paris "), d'envie d'évasion et de départ vers d'autres rivages ("L'autre rive "), d'autres contrées ("Je respire à Buenos-Aires "). Loin pourtant de se cantonner dans la déclinaison du sentiment amoureux, Mathieu Rosaz sait aussi sortir les griffes, égratigne "Les gens des maisons de disques ", dépeint un "Triste St-Tropez " enlaidi par la vulgarité. Il aborde aussi avec beaucoup de délicatesse dans "Banquette arrière " un sujet peu chanté auparavant, la prostitution masculine. En final, il nous offre une très envoûtante ritournelle sur la magie du spectacle ("La chanson de l'acrobate "). La voix vibrante de Mathieu, son sens de la mélodie, son jeu de piano subtil, la complicité de l'accordéon de Michel Glasko, illustrent à merveille cet univers fait de fragile tendresse, un univers où les chansons de Véronique Sanson et les propres compositions de l'artiste se mêlent dans une curieuse alchimie. C'est drôle, moi aussi, je préfère les chansons tristes. La mélancolie de Matthieu Rosaz, se fait ici légèreté et allégresse. De la douceur et du talent !

F.P.

 

"Chante Barbara" ©
LFB 062 - Distrib. Mélodie
Prod. Le Loup du Faubourg
Site :
http://leloupdufaubourg.com
21 titres

N° 105 - Novembre 2002

Auteur compositeur et interprète que nous avions déjà salué pour ses premières «empreintes publiques», Mathieu Rosaz n’a jamais manqué de rendre hommage, lors de ses concerts, aux auteurs qui ont nourri son désir de chanter. Il délaisse ici ses propres compositions pour consacrer un disque et un spectacle à celle qui fut son premier choc musical et dont les chansons intemporelles sont pour lui autant de points de repères dans sa vie d’homme et d’artiste. Il a puisé dans le répertoire de Barbara quelques unes des chansons emblématiques de la dame en noir («Vienne», «L’aigle noir», «Une petite cantate», «Drouot»…) mais a su aussi mettre en lumière des textes parfois plus méconnus. Avec un infini amour et un profond respect, ce jeune homme plein d’élégance ne se contente pas de rendre ici un hommage, mais met dans cette interprétation toute sa fougue et sa conviction. Entre subtilité et véhémence, la voix vibrante de Mathieu Rosaz illustre à merveille cet univers fait de fragile tendresse, de désespoir lucide, de révolte et de violence contenue («Perlimpinpin», «Les boutons dorés»). S’accompagnant au piano, il le délaisse parfois pour nous entraîner dans les tourbillons de l’accordéon de Michel Glasko («Le zinzin», «Joyeux Noël», «L’homme en habit rouge», «Le temps des lilas»). A noter aussi la présence sur «Gôttingen» d’Ulrich Corvisier et d’Agnés Ceccaldi qui furent un temps ses complices pour un spectacle. A l’heure où beaucoup s’essayent à reprendre l’œuvre de Barbara, Mathieu Rosaz nous en donne une version à la fois originale et personnelle mais aussi fidèle et respectueuse et une magnifique incarnation !

F.P.

"Empreintes publiques" ©
 Autoprod.
 17 titres

N° 94 - Novembre 2001

Elégant, plein de subtilité, ce jeune artiste nous offre un récital en public, bouquet de compositions personnelles et de reprises d’auteurs qu’il interprète avec justesse. Romantique et inspiré avec “Les vagues” ou “Léger”, il sait aussi être ironique et drôle dans un savoureux “Samedi matin chez les Saint Andrin” ou se faire habile conteur d’histoires et portraitiste (“Le chanteur du bowling”). Avec une belle voix vibrante, une indéniable présence, une maîtrise et un sens du spectacle que l’on sent même à l’écoute du disque, des talents de mélodiste et une écriture fine et précise, Mathieu séduit par son humour, sa tendresse et son charme. Il sait aussi mettre son talent au service d’auteurs qu’il aime par dessus tout et le seul choix des textes est ici éloquent : “L’écharpe” de Fanon, toute en pudeur et en émotion, “La rue Watt” de Boris Vian, “Je chante, excusez moi” d’Anne Sylvestre, “Perlimpinpin” de Barbara, tout de révolte contenue, “La tendresse” si douce d’un Bourvil et la flamme d’un “Je t’aime” de Michèle Bernard. Aussi à l’aise dans ces interprétations que dans ses propres créations, il ne se contente pas de rendre un hommage appuyé à ses aînés, il fait vivre leurs textes de toute son énergie et de tout son amour. Derrière son piano noir, il laisse, avec ce disque, ses premières empreintes, fraîches mais néanmoins marquantes.

F.P.

  Gilles Roucaute

( 06 76 96 85 86
Site : http://www.roucaute.com
e.mail : roucaut@club-internet.fr

"Chansons fleuves©
Autoproduit
L'Atelier Prolixe
( 06 63 32 03 66
     03 26 51 98 49 
5 titres

N° 134 - Juin 2005

Nouveau CD pour cet ACI après ses "Premiers pas " en 2003, témoin d'un talent d'auteur et d'interprète qui s'est bonifié avec le temps, entre bistrots et caves à chanter, comme un vin qui vient à maturité. Car Gilles a affûté son regard, son écriture s'est faite lyrique avec une grande force d'évocation quand il nous conte cette "Vie sans fioriture " à la façon d'un road-movie romantique ou lorsqu'il glisse vers une étrange folie, témoin d'un sombre et inquiétant combat intérieur, ("Mon double et moi "). Excepté le trait ironique et caustique et les flèches décochées contre "Les étudiants " et leur avenir conforme et normalisé, ces chansons fleuves empruntent les remous de l'âme humaine, les tourbillons parfois monstrueux ou "s'enfouissent les secrets des hommes ", elles suivent le cours sinueux d'une vie avec ses instants troubles, ses blessures ("Puceau "). Avec la force et la justesse des textes, la solidité et la précision d'une écriture qui sait canaliser les émotions et la voix grave et chaude qui fait couler les mots, les chansons de Gilles bénéficient aussi des accompagnements fluides et mélodieux de François Verguet (guitares) et Guillaume Habrias. Contre le torrent parfois dévastateur du quotidien qui nous submerge et peut nous noyer, Gilles Roucaute, artisan, ouvrier de la chanson, construit ses digues pour nous protéger de sa fureur, de sa folie. Du bel ouvrage !

F.P.

"Premiers pas"
Autoproduit

N° 114 - Septembre 2003

Premier opus de cet auteur pour une brève présentation (trop brève !) du répertoire de cet artiste, infatigable bateleur, écumant bars et boîtes à chansons, spectateur passionné, attentif au travail des autres et aimable compagnon. Ces quelques titres nous le présentent : voix grave et chaleureuse, écriture foisonnante et imagée, justesse des mélodies (saluons ici François Verguet pour ses accompagnements à la guitare) mais surtout diversité et originalité des thèmes. Qu’il se fasse porte parole d’un certain hédonisme et du droit à la paresse ("Quand le soleil reviendra "), prête sa voix à ce grand fleuve qu’est la Seine, brosse l’inquiétant portrait de ce "Saltimbanquier ", ironise sur la vente d’armes ("Mourir Français ") ou simplement se penche avec tendresse sur trois kilos cinq de vie naissante, chacun de ces premiers pas laisse sur le chemin son empreinte. Suivons le !

F.P.

"Des mots"
Démo 
6 titres

 

N° 94 - Novembre 2001

Une démarche intéressante, des textes touffus et denses comme une envie d’en dire beaucoup et tout de suite ("Le travail ", "Le bestiaire"), une écriture qui gagnerait peut-être à un peu plus de concision et de sobriété, des musiques et une interprétation un peu monotones qui servent mal le texte. A suivre pourtant et à voir sur scène pour mieux en juger.

F.P.

  La Rouille

site : http://www.larouille.com

"Casse-Dalle"
Label L'Enfant et la Pluie
c/o Maison de vie Josipe 
Rue Tournefort - 42000 SAINT-ETIENNE
04 77 37 83 56
lenfantetlapluie@wanadoo.fr
 
13 titres

N° 142 - Mars 2006

 

C'est en 2002 que le groupe stéphanois a trouvé sa formule actuelle de 6 musiciens, ainsi paré pour les joutes scéniques. Son 1er CD sort en 2003 ("Ocre") et le second fin 2005. Une écriture très dense et sans doute plus mature constitue de nouveau son univers particulier surréaliste fait de bleus à l'âme, plus Apollinaire que Hugo Ses thèmes chers que sont l'amour, les femmes ou l'alcool, de coups de blues en coups de gueule, sont au rendez-vous d'une imagination foisonnante et d'un enthousiasme déluré. Quelque part entre les aînés Têtes Raides et feu-la Tordue, entre rock et jazz, cette chanson n'a plus de frontière. Cuivres et cordes, électriques ou non, tonifient des arrangements qui touchent avec un égal bonheur tout ce que recèle de rythmes la chanson de qualité. Difficile de ressortir du lot parmi ce type de groupes ! Et pourtant, la Rouille trace son permettent de donner libre court à leur énergie débordante.

J-P.C.

  Julie Rousseau

Contact: ( 06 76 47 24 49 
e.mail : julierousseau@cegetel.net 

"Ainsi vont"
JR 001 / 1
5 titres

N° 152 - Février 2007

 

Sortie des ACP-La Manufacture Chanson en 1999, Julie Rousseau a été comédienne dans "la cuisine" au centre dramatique de la Courneuve en 1999, comédienne musicienne dans un spectacle de Jean Maisonnave en 2000 et a participé au groupe et spectacle "La Tangente" avec Rachel Pignot, Sylvain Tardy, Geoffrey Bouthors et Olivier Andrys. Avec une voix douce, mélodieuse et aérienne, elle nous présente ses propres chansons pleines de fraîcheur. Rêveuse, amoureuse de la vie et d'un Robinson, elle se compare à "une île ", se revoit petite fille après l'école savourant avec gourmandise ses "Pains au chocolat ", se remémore les hivers et le calvaire de cette "cagoule " qu'il fallait enfiler. Mais ces souvenirs sont aussi ceux de la tendresse, de l'amour de parents qui nous conduisent dans la "cour des grands". Julie Rousseau à l'âme romantique ("Les poupées de faience " d'Arnaud Roman) et le cœur en sucre ("Ainsi vont ") et sait nous faire fondre. Elle est joliment et justement accompagnée de son piano et de Geoffrey Bouthors (guitares) et Aurélie Verrier (violoncelle). Légère et délicieuse !

F.P.

  Florent Rousset

F. Rousset - 16 rue Edouard Herriot
25000 BESANCON
( 06 11 60 46 79
site  : http://florent.rousset.free.fr

"Square Saint Amour"
Autoproduit 
12 titres

N° 153 - Mars 2007

 

Le Square Saint-Amour est une place de Besançon où s'est fixé en 2000 cet ACI vizillois. Véritable artisan, il est doté d'une solide formation de trompettiste qui oscilla entre classique, orchestre symphonique et jazz. Puis, travail de la basse, de la guitare et du clavier qui ouvre naturellement la voie sur l'écriture et la scène en 2002. Nourri des grands anciens, en particulier de Nougaro et de son art d'accommoder jazz et chanson. En petite formation guitares-contrebasse-percussion, il chante l'amour, le couple, des voyages faits ou à faire, voire des sujets qui touchent là où ça fait mal telle cette revendication en faveur des soldats embrigadés. Amour, mais aussi et surtout humour et dérision que ce dur réveil un lendemain de cuite, ce personnage répugnant sous des dehors de séducteur ou cette transposition incongrue en une vieille horloge de gare. Tout juste trentenaire, il possède déjà l'art consommé de mélanger habilement les genres, ambiance feutrée d'un club de jazz ou groove d'un reggae, douceur d'un soupçon d'harmonica ou guitare rock d'un pop électrique.

J-P.C.

  Stéphane Roux

Contact : Léon
( 06 17 42 34 92

"Un peu de poésie"
Autoprod. -
5 titres

N° 86 - Février 2001

 

Amoureux de Jazz, ne cachant pas ses influences parmi lesquelles on trouve Michel Legrand, Vian et Nougaro dont il aime à reprendre en scène quelques titres, Stéphane présente ici ses propres textes sur des musiques de R.Brion et A.Saada. Il évoque le métro sur un rythme syncopé ("Métropolitain"), décrit l’ambiance chaude d’un quartier de Paris où il vécut un temps avec "Belleville", une très belle ballade, ou nous raconte "Les funérailles de l’éléphant" dont la musique suggère la démarche lente et chaloupée du pachyderme. Beaucoup de vitalité, de rythme, un professionnalisme qui s’affirme, un talent qui se confirme. Stéphane sera présent en mars à Chant’Essonne pour notre plus grand plaisir.

F.P.

Autoproduit
15 titres

N° 78 - Mai  2000

Un jeune auteur compositeur interprète qui ne cache pas son amour pour le jazz et son admiration pour Vian, Michel Legrand, Gainsbourg et Nougaro dont il reprend respectivement “J’suis snob”, “Quand ça balance”, “L’eau à la bouche” et “Jalousie”. Avec Alexandre Saada pour les musiques, il nous livre aussi, dans cet enregistrement “un peu en scène, un peu en studio”, ses propres compositions qui doivent beaucoup à ses différents inspirateurs. Retenons “Je veux t’écrire, je t’aime” et “Belleville” pour leur écriture et “Les funérailles de l’éléphant” pour la construction mélodique. En scène, Stéphane Roux, c’est du rythme, du swing, beaucoup de vitalité  et le soutien d’une formation jazz (très copieuse sur ce disque) qui comprend cuivres, percussions et chœurs. A découvrir.

F.P.

  Marion Rouxin

site : http://www.marionrouxin.com

"Je t'écris" ©
MR02 - Autoproduit
 14 titres

N° 155 - Juin 2007

Après avoir passé sept années au sein du groupe Paul et Robin dont elle était la voix et l'âme, Marion Rouxin s'est lancée depuis peu dans un projet personnel accompagnée de Edouard Leys (piano), Eric Doria (guitare,basse) et Stéphane Stanger (batterie). Le disque s'ouvre avec "Je t'écris", marque du désir et de l'obsession d'écriture. On retrouve évidemment au fil de l'album, le chant de Marion, impressionnant, troublant, tour à tour caressant ou violent, mélancolique, drôle, ironique pour des chansons intimistes ("La pluie ") ou sarcastiques comme ce ("Derrière toi ") avec l'histoire inquiétante de cette amoureuse pyromane. Marion chante entre rage et fougue son amour des "Hommes " ou mélange corps et mots dans les sensuels "Contre le divan" et "Ton horizon". Passant d'un univers à l'autre, elle décrit de façon surprenante l'univers glauque des "Assedic " pour finir sur des accents de révolte, conte la fable étrange de ce "Sage", errant entre mutisme et oubli, qui ne sait plus parler. Avec "Hors toi", elle tente de pénétrer la "bulle" de l'être aimé pour en découvrir les intimes secrets ou cultive avec délectation "L'ennui". Enfin pour clore ce disque, un portrait tonique plein de folie et d'humour ("Je suis") et un trésor de tendresse et d'amour maternel avec la belle "Suzette ". Des chansons qui augurent d'une prometteuse carrière solo pour cette artiste talentueuse tant par l'interprétation que par l'écriture. Après l'énigmatique patronyme de Paul et Robin, Marion Rouxin s'est enfin décidée à nous révéler sa propre identité, un nom qui marquera de son empreinte la scène chanson actuelle ! Eblouissante et surprenante Marion !

F.P.

Autoproduit 
6 titres

N° 152 - Février 2007

Après avoir passé sept années au sein du groupe Paul et Robin dont elle était la voix et l'âme, voilà que Marion Rouxin décide de se lancer dans un projet personnel accompagnée de Edouard Leys (piano), Eric Doria (guitare,basse) et Stéphane Stanger (batterie). On retrouve évidemment le chant de Marion, impressionnant, caressant ou violent, mélancolique, drôle, ironique pour des chansons intimistes ("La pluie ") ou sarcastiques ("Derrière toi "). Elle chante entre sensualité, rage et fougue son amour des "Hommes " ou décrit de façon surprenante l'univers glauque et étrange des "Assedic " pour finir sur des accents de révolte. Enfin pour clore ce petit disque, un trésor de tendresse et d'amour maternel avec la belle "Suzette ". Quelques chansons qui augurent d'une prometteuse carrière solo pour cette artiste talentueuse tant par l'interprétation que par l'écriture. Après l'énigmatique patronyme de Paul et Robin, Marion Rouxin se décide à nous révéler sa propre identité, un nom à retenir. A redécouvrir !

F.P.

  Alexane Roy

(Québec) ( (514) 952 9045
e.mail : alexane33@yahoo.com

Démo 
5 titres

N° 90 - Juin  2001

 

Pianiste et chanteuse, accompagnatrice de Paule-Andrée Cassidy, cette Québecoise auteur compositeur et interprète nous offre ici quelques chansons dont une de sa composition, les autres étant signées Leclerc, Brel et Prévert Kosma. Une belle voix mais un manque évident d’assurance et d’énergie. On attend d’autres enregistrements avec ses propres compositions.

F.P.

  Royal GoulasCh

GoulasCh Pro Djekt
42 Rue de la Fontaine d'Yvette
91140 VILLEBON - ( 06 87 32 34 98
e.mail: info@royalgoulasch.com 

RG01/1/1 
9 titres

N° 133 - Mai 2005 

La recette de ce Royal GoulasCh est un cocktail de musiques festives, baptisées un peu hâtivement swing ou rock-musette mais qui plus subtilement prennent des allures de musique foraine ou de cirque, des accents slaves, qui viennent relever des textes joyeux, ironiques et critiques ou l'humour croise la fable sociale. Leur propos, sans se prétendre de la "grande chanson à texte" - Mais est-ce vraiment le but de ce jeune groupe ? est poétique ("La petite reine "), plaisant, joue habilement des mots ("Tuba ") tandis que leur message, avec légèreté et fantaisie, sait se faire dénonciateur de nos renoncements, nos faiblesses, nos lâchetés ("On est con ", "La chanson du salaud "). Mais l'essentiel tient ici surtout dans leur énergie, celle qu'ils savent déployer sur scène et que l'on sent pointer le bout de son nez dans cette petite "mise en boite". Saluons donc le travail de Nicolas Arnould (chant accordéon), Aymeric Boissay (percussions), Patrick Sainton (Clarinette) et de Matthieu Ridolfo (chant, guitare). Festif, vif, plein de fraîcheur et de dynamisme, un groupe à déguster en concert plutôt qu'en conserve (même si celle-ci est de qualité) comme tous les bons plats. Bon appétit !

F.P.

  Rue de la Muette

 


"Ma mère traîne
                          au café"
©
LFB 071
Distrib. Mélodie 
Prod.  "Le Loup du Faubourg" 
43/45 rue de la Roquette
75011 PARIS
( 01 40 21 12 40
e.mail :
  marieloup@club-internet.fr
site : www.leloupdufaubourg.com
15 titres

N° 113 - Juillet-Août 2003 

Troisième album pour ce groupe périgourdin qui propose une chanson fort énergique mêlant rock, java, accents Yiddish, ambiances foraines et musique de cirque. Ce qui frappe d’abord est la sonorité toute particulière de leurs titres et cette alliance de banjo, guitares (Etienne Vitté), Hautbois et didjeridoo (Vincent lacou) et d’accordéon (Michel Glasko) sur lesquels s’élève rauque, puissante, déchirante la voix de cet “ours” de Patrick Ochs. Avec eux, entrons dans le cirque de l’univers conduit par un inquiétant ”Monsieur Loyal” pour des chansons fantasques et pourtant réalistes, volontiers engagées, dont l’ironie mordante fustige l’horreur économique (“L’appel de la cloche”), la guerre (“Demain, je m’en vais à la guerre”) et l’exclusion (“Le bout du banc”). Nous emportant dans un tourbillon musical, les comparses de Rue de la Muette savent aussi calmer la tempête pour une poignante évocation de “La muette à Drancy” et un hommage à ce “Disparu” victime d’une autre barbarie. A la fois sombre et joyeux, noir et jubilatoire, ce disque confirme le talent de ce groupe et son originalité dans cette mouvance actuelle de la “chanson-rock”. Une totale réussite !

F.P.

""Après la fête"
LFB 050
Prod. France Bleu Périgord 
Distrib. Mélodie
Ed. "Le Loup du Faubourg" 
12 titres

N° 94 - Novembre 2001

La première chose que l’on remarque c’est d’abord la voix rauque, celle de Patrick Ochs, auteur et compositeur du groupe, très basse, étonnante, de prime abord dérangeante. "Rue de la muette" est un curieux mélange d’influences qui vont de Gainsbourg, Vian et Brel dont ils reprennent "Les bourgeois" en passant par le blues d’un Tom Waits, la java et son accordéon, le rock, les musiques yiddish ou tziganes et celles du cirque. Sur un rythme parfois endiablé, dans une ambiance festive et surchauffée, ils nous content des histoires de bars, de fêtes, de dérives existentielles. Un cocktail explosif et surprenant, mais assez tonitruant.

F.P.

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