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La Rue Kétanou
Rue Rouge
Christine Ruffin
Bruno Ruiz
Olivia Ruiz
Yves Russet

  Rue d'la Gouaille

Contact Asso les 3 AC 
14 rue de la Barbinais - 44100 NANTES
( 02 40 73 17 14 
site : http://www.ruedlagouaille.com

"Fête foraine" 
Distribution Productions Spéciales 
12 titres

N° 142 -  Mars 2006

Déjà une dizaine d'années que ce groupe virevolte ses chansons de bars en festivals. Il nous présente aujourd'hui son 4ème CD. Emmené par le fondateur historique et leader David "Haddog" Hougron (chant, guitares, harmonica, banjo), après diverses formations, à présent le groupe c'est aussi Karim Bennami (batterie et percussions), Karine Germaix (accordéon) et Morvan Prat (contrebasse et guimbarde). Entre chansons "bastringues" et chansons traditionnelles, d'une énergie rock incontestable, ça fleure bon le pavé des faubourgs parisiens mais aussi le folklore anglo-saxon, breton ou des pays de l'est. Ils font tourner les manèges de la fête foraine, draguant Irma la cartomancienne ou zieutant jongleurs et bonimenteurs dans l'odeur alléchante du vin chaud de vielles marmites en cuivre. Le groupe révèle une formidable énergie communicative, enthousiasme débordant qui entraîne le bon Tonton Georges dans la tourmente d'une belle reprise endiablée de "Celui qui a mal tourné ". Exercice qui nous démontre, s'il en était besoin, que les bonnes chansons du répertoire ne nécessitent pas d'être "copiée/collée" mais se modernisent avec bonheur !! Même si plusieurs auteurs s'y collent, on retrouve invariablement en filigrane la patte de Brassens, tel ce florilège de gros mots (tiens, tiens ! "Pupazzi de pacotille "), quand l'amitié prend l' quart ("Les joyeux drilles "), quand la pub régit le quotidien ("J'arrête, j' vais grossir ") ou quand un moustique nous pourrit la vie ("Le moustique "). Qui se plaindrait d'une telle écriture ! Humour, tendresse et bonne humeur, voilà un trio gagnant !

J-P.C.

Autoprod. - Association les 3 AC
14 rue de la Barbinais - 44100 NANTES
( 02 40 73 17 14
e.mail : les3ac@free.fr
17 titres

N° 93 - Octobre 2001

Un groupe qui écume les bars et les festivals et qui, avec contrebasse, guitare, mandoline, “tin whistle” et accordéon prend tour à tour les accents bretons, irlandais, des pays de l’Est et même ceux des faubourgs parisiens. “ça sue, ça braille et ça tape du pied ”.

F.P.

  La Rue Kétanou

Site : http://www.larueketanou.com

"En attendant les caravanes" ©
YEL 501628 - Prod. "Salut O"
Distrib. Yelen Sony
16 titres

N° 90 -  Juin  2001

“Déployons notre jeunesse, sa fougue et son chahut, sa rage et sa tendresse”, tel est le cri de ralliement de ces saltimbanques, chanteurs, musiciens et comédiens qui ont gardé de la rue où ils ont fait leurs premières armes, la fraîcheur, la spontanéité, le sens de la fête et du spectacle vivant. Ce disque restitue à merveille l’alchimie qui fait que La Rue Kétanou séduit autant un public jeune qui se presse à leurs concerts que les “ aficionados ” de la chanson, un mélange de musiques festives aux influences diverses (reggae, musique slave ou gitane, rap…) et une authentique chanson à texte. Bien plus que sur scène où l’énergie occulte parfois les subtilités de leur poésie, le disque fait ici place au texte et aux voix respectives de Florent, Mourad et Olivier. Signant, tous trois, textes et musiques dans une belle complicité, ces baladins nous emportent dans un joyeux tourbillon au rythme des guitares et de l’accordéon On retrouve bien sûr les morceaux emblématiques que sont “La Rue Kétanou”, “Les mots”, “Où je vais”, “Mohamed” avec son anti-racisme, “Pépé” et ses accents de chant de marin, “L’ardoise” et son ambiance de bistrot ainsi que d’autres comme “La fiancée de l’eau”, “Exil” ou “Le clandestin”, poèmes vagabonds et bohémiens, portés par la voix de Florent Vintrignier, rocailleuse, vive et déchirante. Chaleureux, fraternel, se moquant des frontières, tonique, coloré et métissé, le trio de la Rue Kétanou inspire une sacrée joie de vivre. Souhaitons pour eux comme pour nous que les sirènes du succès ne les écartent pas des “Chemins de la bohème”.

F.P.

  Rue Rouge

Contact V.Pérez - Le 6 création 
4 rue Rouge - 11400 Castelnaudary
( 06 84 69 38 54 
site : http://www.ruerouge.com

Autoproduit
6 titres

N° 132 -  Avril 2005

Ce vrai groupe de "rock acoustique" s'est tout récemment formé autour du leader V. Pérez qui délaissa alors ses créations en solo interprétées depuis une dizaine d'année. De formation classique guitares-basse-batterie, une voix à l'énergie débordante et des textes vindicatifs très originaux, le groupe déverse son trop plein d'adrénaline pour nous conter les histoires déjantées de "Jo" et "Marie-Jo", du béton de Paname ("Babylone Square Garden") aux guinguettes et autres bistros ("Bar des fleurs"), le temps de refaire le monde un soir de cuite ("Réveillon").Vraie découverte à écouter sans faute.

J.P.C.

  Christine Ruffin

Contact : Christine Ruffin
9 rue des Mésanges - 07100 ANNONAY
( 06 84 04 82 99
e.mail : christineruffin@wanadoo.fr

"Fille du vent"
Autoproduit
10 titres

N° 143 -  Avril 2006

Installée en Ardèche, cette artiste qui a partagé l'aventure du collectif de chanteurs rhônalpins "Appels d'Air" nous présente son travail récent avec ce troisième album autoproduit. Elle conjugue mélancolie et humour pour une parole de femme dans le sillage d'artistes telles qu'Anne Sylvestre, à qui on ne peut s'empêcher de songer parfois tant dans la voix que dans l'inspiration musicale ("Traître le temps ","Demain tu reviens "). Il reste que cette "fille du vent " a sa propre personnalité et son univers tout en nuances est fait de petits instants quotidiens, de moments de tendresse ("En bas de chez toi "), de simples regards, d'émois ("Faut-il dire ") de portraits sensibles ("Les petites mères "), l'univers d'une artiste simple, touchante, qui sait, entre amour, solitude et chagrin, "Cultiver la vie " et faire "pousser des chansons". Un disque bien enlevé qui mêle intelligence de l'écriture, variété des mélodies qui empruntent au jazz et aux musiques de l'Est grâce à la complicité de Jean-Sébastien Bressy, Alexandre Lussot, Serge Fontaine et au "Tram des Balkans". Une belle rencontre !

F.P.

  Bruno Ruiz  

e.mail : brunoruiz@free.fr

"Si" ©
ITH 007 – Distribution EPM Production ITHAQUE
21 rue des Châtaigniers
31100 TOULOUSE  
16 titres

N° 137 - Octobre 2005

Il est des disques que l’on reçoit comme des trésors, des artistes qui sont dans la galaxie de la chanson et de la poésie comme des étoile filantes, libres, qui suivent leur route solitaire, sans concession, avec comme seule exigence la lucidité du regard porté sur le monde et sur les êtres. Bruno Ruiz est un de ceux-là. Pour lui, l’écriture est un "impératif", une urgence, une libération face à l’angoisse d’un monde dévasté. Après les exhortations, les textes courts et denses du précédent album, Bruno Ruiz revient ici à une forme plus proche de "Nous ", à la fois lyrique et profondément ancrée dans l’histoire, la sienne et celle de ses frères humains. Il chante l’amour, celui du monde, "force vivante où chaque jour m’appelle ", celui des êtres, et ouvre ce disque en cherchant dans les mots à nous dire "Merci ". Celui qui "revient de loin ", d’un troublant et émouvant voyage dans la mémoire, nous dit tout au long de ces chansons cette peur de la mort, cette angoisse que nous partageons tous, cette mort qui loin de nous paralyser, doit nous pousser à "bâtir sur le chaos des pères et l’enfance blessée ". La mémoire et la mort sont ici, en  effet, les deux clefs de voûte de cet album que ce soit dans l’évocation de la vieillesse ("Vers la fin "), l’hommage aux femmes déportées au camp de Ravensbrück ("Sœurs d’amour "), la séparation ("Si tu es là demain ", "Je te chanterai jusqu’au silence "), le suicide ("Le sommeil du jongleur "). Mais qu’on ne s’y trompe pas, Bruno Ruiz, s’il plonge au cœur des souffrances humaines, des questions qui jalonnent l’existence de chacun, s’il nous dit les déchirures, les blessures, les veilles nocturnes peuplées de doutes ("Nuit blanche "), c’est pour mieux nous appeler à plus d’espoir, à suivre une "Nouvelle route ", à choisir entre "colère et utopie ". Cette source d’espérance, il la puise dans le souvenir de son père ("Les rouges du fond ") qui l’a destiné à être "à jamais contre l’injustice sociale ", il nous exhorte à faire de même, à trouver "Des forces " pour éclairer l’avenir, contre la chaos qu’on nous vend, pour réapprendre à se lever. Accompagné, avec puissance et sobriété, par Alain Bréhéret au piano, qui signe ici deux des musiques, Bruno Ruiz nous offre un disque poignant, déchirant et magnifique. Une merveille !

F.P.

"Chant Impératif" ©
ITH 010 – Distribution EPM Mélodie
Production ITHAQUE
21 rue des Châtaigniers
31100 TOULOUSE  
20 titres

N° 119 - Février 2004

Après le tumultueux "Nous" avec sa fureur et sa poésie "prophétique", voilà un nouvel album de cet artiste baptisé "Chant impératif" constitué d’un ensemble de courts poèmes, comme autant d’exhortations s’adressant autant à l’auteur qu’a ses auditeurs. Ces brèves chansons parfois scandées avec véhémence ou mélodieusement chantées telles des voix intérieures déclinent des thèmes chers à Bruno Ruiz. "Avance", "Résiste", "Hisse l’homme" autant d’injonctions à être, à se tenir debout, à jouir d’une vraie liberté, Oui ! "Tout est possible" pour l’utopiste, le poète qui savoure "le miracle de l’instant, l’être qui voyage au tempo de la vie, qui cherche seul sa voie, qui réalise le rêve et l’impossible". Mystique de cette cathédrale sans dieu que célébrait "Nous", Bruno Ruiz célèbre avec ferveur la seule force du vivant, nous invitant à embrasser les anges, à devenir le feu ("Allume tout"), à exister pleinement. Existentiel, voilà bien le maître mot pour décrire cet album, tellement il va chercher au plus profond de l’être pour y trouver la force et la fragilité qui font un humain. Evidents, simples directs, les textes de Bruno Ruiz sont ici des méditations sereines, des invitations à trouver notre île tout en rejoignant l’univers, à devenir, au milieu de la foule et du bruit, le seul être qui voyage. Pour clore cet album, "Le chant du muséum" renoue avec l’inspiration du précédent album pour un long et lyrique poème, chant d’une nouvelle fraternité, hymne dédié à "l’éblouissant exercice de la vie". Pour cette ode inspirée dont les accents rappellent parfois ceux de Ferré, Bruno Ruiz a retrouvé son précédent complice, Alain Bréheret qui l’accompagne tantôt avec force ou sobriété. D’une grande sincérité, sensible, généreux jusque dans la solitude, fidèle à ses intimes convictions, Bruno Ruiz est un de ces passeurs qui tente de nous réveiller à nous-mêmes, un bâtisseur d’utopies. Lumineux ! 

F.P.

"Nous " ©
ITH 011 - “Ithaque Production” 
21 rue des Châtaigniers
31100 TOULOUSE
13 titres

N° 94 - Novembre 2001

Un disque lyrique et sobre, une poésie que l’on découvre comme une perle rare, un joyau sans écrin dans sa pureté et sa seule force, des mots qui roulent tels un fleuve puissant  ("Thalweg”), un ouragan de larmes et de cris, chargé de peurs, d’espoirs, de rêves et d’utopies. Sombre, tragique, Bruno Ruiz  accompagné du seul piano d’Alain Bréhéret, de sa voix profonde et grave, nous ouvre la porte d’un univers où se mêlent les ombres des morts, le souvenir des déchirures et des blessures, un monde plein de ces veilles nocturnes  peuplées de doutes amers, de sang et de misère. Mais, comme pour déchirer le linceul de ces nuits, il nous appelle  à signer d’autres mots, libres, tels des rayons de lumière, à dessiner d’autres arcs-en-ciel , à désarmer la larme en nous (“Soyez beaux”), à vivre de nos actes d’amour (“Nous”), à bâtir aujourd’hui des “cathédrales sans Dieu ” pour rester des “hommes debout”, des sentinelles d’amour. Parfois aussi, le regard de Bruno, loin de ces visions enfiévrées et du tumultueux torrent des mots, s’apaise pour s’abandonner alors à la seule tendresse dans de petits poèmes courts et concis (“Marraine sereine”, “Si je pars”, “Les petits cœurs du papier peint”). Austères, sans artifice, dépouillées, les musiques installent les climats, soulignent les mots et laissent la place à la seule puissance de cette écriture, sur laquelle plane parfois l’ombre d’Aragon. Un auteur sensible, infatigable gardien de nos lumières pour un monde sans nuit.

F.P.

  Olivia Ruiz

 

"J'aime pas l'amour " 
CD Promo - Polydor/Universal Music
medias@olivia-ruiz.net
5 titres + 1 vidéo

N° 116 - Novembre 2003

Un aperçu de l’album et une présentation de cette jeune artiste "rescapée" de la Star Academy. Issue d’une famille de musiciens, chanteuse de son propre groupe de rock à 17 ans, Olivia Ruiz a toujours eu des goûts peu orthodoxes : les Têtes Raides, la Tordue, Rita Mitsouko, les Wampas. Pour cet échantillon, on retrouve les signatures de Chet, Juliette, Weepers Circus et de Stéphane Balmino du groupe Khaban. Un talent qui ne se laisse pas formater et une exigence de qualité que n’a pas émoussé son passage à la "Starac". C’est suffisamment important pour être noté.

F.P.

  Yves Russet  

Prod. Le Ginkgo - Brauweg 19.
D-37073 GOTTINGEN
( 049 551 7708590 

"Une seule route
YR002 - Prod. Le Ginkgo
12 titres

N° 110 - Avril 2003

 

Quelques mots et quelques notes jetés par delà les frontières pour ce chanteur francophone installé en Allemagne, qui reprend sa route, nourri de poésie “rimbaldienne” et joue de toutes les gammes de l’amour (“M’aimes si tu”). Voyageur solitaire, il s’arrête un moment pour une rencontre furtive sur un quai de gare (“Un hiver en Allemagne”) et salue d’une chanson un ami africain. S’accompagnant seul au piano ou à la guitare, Yves Russet nous ouvre quelques fenêtres de sa maison “qui n’a pas de nom, ouverte sur le large”. Mais si l’écriture pour lui est une “Et vie danse ”, elle peut quelquefois nous laisser perplexe. Un univers plein de mystère mais parfois austère !

F.P.

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