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"Deuxième round"
Prod."Oh! La vache"
Production déléguée A. Cluzeau (
01 40 21 12 40 5 titres
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N° 121 -Avril 2004
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Second CD pour cet
artiste que l'on apprécie pour sa plume prolifique, foisonnante d'images
lyriques tantôt caustiques, quelquefois outrancières, d'un surréalisme
toujours étonné et étonnant. Nous retrouvons, naturellement, chez notre
sympathique "chanteur à poils longs" (sic), son habituel et agréable
univers musical aux arrangements délicatement free-jazz où violon,
piano, contrebasse et batterie s'en donnent à cœur joie. Evitant de
justesse une sorte de dandysme austère, cette alchimie du son et du mot
rythme plus prosaïquement l'amère et amusante comparaison de sa maigre
personne face aux acteurs bodybuildés ("Les mouches ")
ou encore le superbe récit presque déclamé, tel un court métrage, sur
"Fantomas " et son univers des bas-fonds noirs et
glauques, quand ce n'est pas plus simplement la mise à nue de sentiments
ou amours tourmentés. Il nous jette ses mots à la face tel un artiste
dans l'urgence de s'exprimer, expression sous toute ses formes d'ailleurs,
témoin la multitude d'illustrations de BD et de textes manuscrits qui
illustrent et occupent totalement pochette, livret et … CD !
J-P.C.
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LFB039 - Distrib. Mélodie Prod. "Le Loup du Faubourg"
43/45 rue de la Roquette - 75011 PARIS (
01 40 21 12 40 Démo 2 titres
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N° 92 -Septembre 2001 |
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Démo 2 titres pour présenter ce jeune auteur à la plume prolifique, foisonnant d’images parfois
outrancières, quelquefois hermétiques. Caustique, un tantinet cynique,
Wladimir jette ce regard amusé qu’ont ceux qui font du désespoir un
credo et de la vie une urgence. Sur un rythme mené tambour battant par
des musiciens de jazz conduits par Frédéric Norel, il jette à qui veut
les entendre ses mots à la manière de ces poètes américains qui
scandaient leurs écrits sur des airs de Be-bop. Décapant ou irritant?
F.P.
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"Mauvaises herbes"
LFB027
Prod. Loup du Faubourg
10 titres
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N° 67 - Mai 1999 |
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Voici un poète exigeant au langage d’une rare
originalité. Il faut du courage pour oser ce style d’écriture aujourd’hui.
Les musiques sont à la mesure, bien loin de la chansonnette. (J’ai
pensé par instants à Francis Poulenc). C’est Bernard Stuber qui en a
fait les arrangements avec beaucoup de délicatesse et assuré la
direction musicale. Wladimir interprète ses chansons non sans un certain
dandysme et ne manque aucunement d’humour. Peut-être devrait-il lui
faire un peu plus de place pour un ensemble moins austère. Mais que dire
à un artiste qui s’exprime ainsi : "Je serre dans mes
doigts des étoffes d’espoir/Mais le froid sur mes doigts me fait perdre
l’espoir/Un peu mon ombre tremble/En quoi on se ressemble/La rouille
dans ma gorge et la craie du regard/A quoi on se ressemble....".
M.V.
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"La cuvée du cigalier"
AO408CA06/1
Prod. Cie d’Ariane
13 titres
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N° 139 - Décembre 2005 |
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Une
nouvelle cuvée de ce breuvage riche et enivrant qu’est la poésie
de Gaston Couté, un bon cru sorti tout droit des cuves de la Compagnie
d’Ariane sous les auspices de Claude Antonini qui a prêté sa voix
chaude et grave à tant de poètes dont Bernard Dimey, Verlaine, Corbière,
Paul Fort, Paol Keineg, Rachid Boudjedra, Nazim Hikmet… Elle est ici
accompagnée par Vincent Viala et Thierry Brossars de "Mélodies
Louches" et de Jean Foulon, Michel Monié et François Gerbel du
"P’tit Crème". Elle cède le micro pour trois textes à
Bernard Gainier qui dit fort bien la langue de Couté. Centré sur la
vigne et les vendanges, cet album nous fait retrouver parmi les plus
illustres textes sur ce thème du "poète paysan" que ce soit
"Saoûl ", "Sur le pressoir ",
"Après vendanges " ou "Feu de vigne ".
Une belle réalisation, dommage toutefois que sur plusieurs titres, la
guitare électrique soit bien trop présente et en avant par rapport au
texte ("Printemps "). Excepté cette remarque, le
disque est assez gouleyant !
F.P.
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"Les voleurs d’étoiles"
A9902 CA02 - Prod. Cie d’Ariane
15 titres
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N° 67 - Mai 1999 |
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13 chansons et 2 textes - Quel plaisir de voir ici l’aboutissement
réussi d’un long travail. Depuis combien d’années, depuis combien de
jours, Claude ne se débat-elle pas pour défendre des chansons de poètes
qu’elle met subtilement en musique? Elle a ainsi exploré les univers de
Couté, de Corbières, d’Armand Olivennes, de Maurice Rollinat, poète
maudit qu’elle m’a fait découvrir, et de plusieurs autres. Pour
chacun d’eux, elle a monté des spectacles thématiques qui parfois
avaient des difficultés à attirer le public. Ce sont ces poètes qu’elle
appelle les voleurs d’étoiles et elle a fait, en les réunissant dans
ce disque, une sélection de ce qu’elle avait réussi de mieux avec
chacun d’entre eux. Elle a parsemé son disque d’auteurs plus
"publics", tels que Bernard Dimey, Paul Fort, l’humoriste
Georges Fourest, Rémy de Gourmont (quelle belle chanson que "Les
cheveux" !) ou encore un texte magnifique de Louis Cauchois,
poète inconnu de la Résistance que l’on n’a jamais retrouvé. N’oublions
pas Verlaine, Charles Cros, P.Mathias et Guy Thomas dont j’ai beaucoup
aimé "Vocation". Sur des arrangements très soignés de
Paul-André Maby, la voix chaude de Claude, à la diction parfaite, une
voix qui rappelle les intonations de Cora Vaucaire avec un rien de
sensualité en plus, distille ces chansons qu’elle aime, c’est
évident et qu'elle nous fait aimer. Bravo !
M.V.
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"Cabaret
Dubillard"
CD 023612 - SCALEN 470
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N° 62 - Décembre 1998 |
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Voir Collectifs
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"Où
va le monde"
Plas et Partners Prod.
(
01 46 24 22 39
Promo
4 titres
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N° 153 - Mars 2007
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Délaissant une carrière
professionnelle bien installée, depuis un "off" en Avignon en
2003, cet ACI ne cesse de se produire sur scène, sortant son 1er
CD en 2005 ("Etre et avoir été"). Ce dernier court maxi
"single" 4 titres préfigure le nouveau CD "Il pleut au
Paradis", dont la sortie est imminente. Où va le monde ? En quinquagénaire
serein, prenant son fils à témoin, il pose un regard lucide et à la
fois critique et bienveillant sur le monde contemporain ("Où va
le monde ", "Fioul lourd "), "on nous
speede, on nous gave comme des bêtes à manger du son". Les voyages
seraient-ils une échappatoire ("Et nous aller ") ? Ce
blues néanmoins souriant, enrichi de rythmes divers, se situe bien dans
la tradition de la grande variété française, celle des textes soignés
et des mélodies agréablement accrocheuses.
J-P.C.
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"Être
et avoir été"
Distr.
Night and Day
Plas et Partners Prod.
(
01 46 24 22 39
Contact scène :
(
06 20 81 75 78
Promo
14 titres
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N° 138 - Novembre 2005
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Reconversion assurée, fini le cadre sup et éditeur,
place au saltimbanque qui, abandonnant le prénom en chemin, a troqué le
costume-cravate pour la guitare. N'ayant, par ailleurs, jamais cessé d'écrire,
le voilà doté de nombreuses chansons prêtes à affronter la scène. Il
perpétue la tradition de la bonne chanson française. Ancien patron,
nouveau chanteur : être ou avoir été ? Passé nostalgique de l'enfance
ou avenir désabusé, rêve ou raison ? Ambiguïtés sans cesse renouvelées
! Une solide formation donne corps aux compositions qui accompagnent les
textes à l'humour souvent triste, jouant volontiers sur les mots tel,
entre autre, ce clin d'œil jazzy à Montant. Voilà un présent qui ne
manque pas d'avenir.
J-P.C.
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Eponyme
Autoproduit
6 titres
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N° 132 - Avril 2005
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Sous ce nom ésotérique et mystérieux
tiré du tarot, qui symbolise la dualité entre mélancolie et allégresse,
folie et sagesse, se cache un groupe énigmatique conduit par Pierrick
Abouquir qui signe la plupart des textes et musiques. L'univers du
"combo" oscille entre euphorie et tristesse avec pour cadre
musical, rock, swing, l'ironie, la dérision comme humeur ("Sur le
trottoir ")et la volonté de toucher et provoquer comme
"credo". L'ensemble est dans la veine, fort prisée, de la
chanson festive ("Septième ciel ") à grands renforts de
batterie et derbouka avec "La contemplation " mais se
calme pour faire place à celle des "Etoiles". Noir,
corrosif ou drôle, voilà un groupe très tonique et riche musicalement.
Espérons pour eux qu'ils arriveront à se singulariser dans la multitude
de la "nouvelle scène française". Pour le dire, il y a peut être
le tarot…
F.P.
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"Un
homme en équilibre"
Autoproduit
16 titres
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N° 115 - Octobre 2003
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Comme l'indique la citation, en exergue de ce disque,
tirée des "Enfants du Paradis" ("mais hélas les
traditions se perdent et le public demande toujours du nouveau... A quoi
ça ressemble? C'est vieux comme le monde, ça, la nouveauté..."),
cet artiste se situe résolument dans la tradition de la chanson avec cet
hommage à Jacques Prévert sur des musiques de Kosma et Maroto pour la
plupart. Sobrement interprété avec une voix joliment timbrée, aux
accents lyriques, acompagné par Jean Schubert (piano) et Florent Thiant
(accordéon), voilà un enregistrement de belle facture mais sans surprise
comparé aux créations de Nicolas Reggiani ou Vanina Michel!
F.P.
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"J'ai
couché avec les muses"
Production Chants Magnétiques
13 titres
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N° 152 - Février 2007
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"J'ai
couché avec les muse ", nous prévient d'entrée cet ACI. Une
fois la chose consommée, et après une longue maturation, ces muses, pour
son premier CD, l'ont fortement et judicieusement inspiré ! Tour à tour
loufoque ("Les choux fleurs ", "Mamomaniaque "),
tendre ("La boîte à photos "), érotique ("La
diva du divan ", "Sauvons le poil ") ou acerbe
("Foutre le camp ", "Les mots "),
humour, émotion, nostalgie et pastiches sont au rendez-vous de textes
bien dans la tradition d'une poésie mise en musique. Pastichant Renaud,
en préface au superbe livret, il prévient "c'est pas moi qui ai
pris les mots, ce sont les mots qui m'ont pris !". Piano-voix, jazz,
manouche ou folk, les mélodies sont à l'avenant, variées et fort bien
arrangées "L'autre est
un ailleurs/où l'on arrive jamais/il n'a pas la même heure/il est sur l'autre quai". Beau coup de maître que ce coup d'essai!
J-P.C.
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"Des cimetières à Saturne"
Tadam! Prod.
7 rue du Colonel Moll
75017 Paris
(
01 30 25 01 50
9 titres
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N° 129 - Janvier 2005
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Premier CD de ce jeune et talentueux ACI dont l'interprétation
fascinante possède la magie de se fondre dans les arrangements d'un
ensemble très pop-rock. Se mêlent habilement la douceur des violons et violoncelles à la vigueur des percussions, et, rock oblige, des
solos de guitares en écho à un saxo doucement torturé ("Je rêve") et un soupçon de synthé. Le superbe travail de réalisation
musicale aboutit à de petites merveilles ("La haine",
"Les âmes tranquilles", "J'veux d'l'équilibre").
Musique planante pour un univers envoûtant quand "le rêve est rompu", suivons et écoutons le poète "passer les joies
et les peines au crible du temps", entre onirisme et surréalisme.
Monde imaginaire ou dure réalité ? Comme une bouffée d'air pur dans le
milieu stéréotypé dont nous abreuvent les médias, saluons cette poésie
originale à découvrir absolument.
J-P.C.
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Démo
13 titres
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N° 107 - Janvier 2003
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Chansons tirées
d’ un concert-spectacle d’un groupe qui réunit quatre artistes :
Caroline Boisgallais, Kalou Serignan, Christophe Boisgallais et Alex
Torres. Un travail soigné tant par la qualité des voix, le mélange des
timbres que par la force dramatique des textes. Dommage que les
arrangements et les musiques donnent à l’ensemble un côté emphatique
et répétitif, un peu froid parfois. Mais sachant que ce groupe en est à
ses débuts, on suivra leur évolution avec intérêt souhaitant que leurs
talents se mettent au service d’un peu plus de fantaisie, de simplicité
et d’émotion. Bon courage !
F.P.
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Julien As
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Contact :
Association "J'y crois"
(
02 43 86 32 78
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"A sens unique"
Promo
2 titres
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N° 126 - Octobre 2004 |
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Belles orchestrations pour 2 textes "gentillets" extraits d'un
CD qui en contient …13. Il sera beaucoup pardonné à ce très jeune ACI
manseau, issu de l'école A.Dona et des ACP, visiblement bien encré dans
la variété "grand public", tant la naïveté est touchante.
Nul doute qu'il fera un tabac auprès d'une certaine gente en quête de poésie
juvénile respectable.
J-P.C.
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"L’étreinte du monde"
980332 - Prod. Khamsa
1 rue du Vieux Pressoir
77320 ST BARTHELEMY
(
01 64 20 13 30
18 titres
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N° 97 - Février 2002 |
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Fruit de la rencontre entre le poète marocain
Abdellatif Laâbi et le chanteur et compositeur Bernard Ascal, cet
enregistrement propose un parcours en deux parties : la première
constituée de poèmes mis en musique et chantés par Bernard Ascal, la
seconde d’extraits du recueil "Fragments
d’une genèse oubliée" lus par l’auteur et ponctués par
des musiques de Gaël Ascal. Le dialogue parfois âpre et austère de deux
artistes engagés dans le combat pour la liberté et la tolérance.
F.P.
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Chante 6 poètes surréalistes
BA 97
Prod. "Maison de la Poésie de Nantes et Région
(
02 40 69 22 32
24 titres
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N° 48 - Septembre1997 |
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Bernard Ascal a mis en musique 24 titres sur des
poèmes de Michel Leiris (1), de Jean Arp, Raymond Queneau et Philippe
Soupault (4 chacun), 5 de Benjamin Peret et 6 de Joyce Mansour. Que ceux
qui ont peur de s’embêter en lisant les surréalistes écoutent ce CD.
C’est au moins aussi drôle que Francis Blanche chantant la loi sur la
répression de l’ivresse et, comme pour ce dernier, Bernard a dû faire
des prouesses pour habiller de mélodies des textes pour la plupart
"non carrés" et sans souci de rimes. Si je l’ai comparé à
Blanche de préférence à Kosma, c’est qu’il y a, chez Ascal, ce
goût particulier de la dérision que l’on a d’évidence chez le
premier. Bernard Ascal se partage entre la chanson et la peinture. Je n’ai
jamais vu aucune de ses toiles, mais il serait étonnant qu’elles soient
lugubres! Ce qui est surprenant, c’est que certains des textes choisis
seraient, à la lecture, plutôt hermétiques et que l’interprétation
chantée qu’en présente Bernard, en leur donnat un éclairage
particulier, permet de les appréhender d’une manière différente, en
général ludique, parfois grave ou révoltée, mais toujours insolite. L’apport
des surréalistes à l’art et à la littérature de ce siècle est plus
important qu’on ne le pense et il faut être reconnaissant envers
Bernard Ascal de nous le rappeler en nous présentant ainsi quelques
estraits de leurs joyaux. Sylvain Durand apporte sa rigueur ou sa
fantaisie au piano, Gaël Ascal à la contrebasse. Tous deux ont signé
quelques arrangements. Mentionnons aussi Pierre Dutour aux cuivres, Yves
Legrand à la batterie et des choeurs de copains, parmi lesquels Lulu
Borgia soi-même!
M.V.
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"La lune au fond du verre" ©
LC 01566
Encore Merci / Mezcaline
Contact : (
01
45 42 24 24
info@encoremerci.com
10 titres
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N° 139 - Décembre 2005
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Un nouvel Astier placé sous les couleurs de la "série
noire" et un coup de maître pour l’ami Claude qui devrait lui
rendre justice ou du moins faire rendre gorge à quelques critiques. Dix
titres qui sont autant d’histoires louches, tendres ou violentes pleines
de bruit et de fureur et une musique qui flirte avec la bossa, la macumba
et fait escale au Cap-Vert, aux Antilles et à Memphis. Pourtant Claude
Astier ouvre ce disque avec une chanson inattendue, caressante, chaloupée
que n’aurait pas renié un Gilbert Laffaille ("La lune au fond
du verre "), histoire de démontrer qu’il est un un auteur
délicat et subtil. Le disque continue avec un autre petit bijou, un air
entêtant que je conseille à tous ceux qui ont "Le moral à zéro ".
Pour la suite de ce feuilleton discographique, Claude trempe sa plume dans
quelque poison envoûtant ou venimeux et fait les portraits de quelques
personnages interlopes, pittoresques, celui du terrible "Dji Dji
le maboul ", de l’inquiétante " Anna-Virginie
Grégoire " qui
sème la mort autour d’elle, de l’énigmatique "Assassin "
au chapeau noir (Debronckart n’est pas loin) ou de "Rocky
Gambetta "fonçant sur sa moto au rythme endiablé d’un
rock, pour finir par celui troublant et sensuel de "Lola ".
Côté musiciens, Astier a su s’entourer d’une bande de
"flibustiers", mercenaires redoutables : Hervé Legeay
(guitariste de Sanseverino), Xavier Tribolet (batteur et pianiste de
Lavilliers), Antonio Licasuti (contrebassiste réputé du French Swing), Félix
Belleau (accordéon), Costel Nitescu et Piotr Sapieja (violons), Raphaël
Fruttaldo à la direction artistique et aux samplers ainsi que le fidèle
arrangeur et guitariste Jean-Baptiste Laya. Une vraie bombe que vient de
placer Claude Astier au milieu de la production artistique actuelle, une
drogue à accoutumance. On se demande vraiment : "Que fait donc la
police ? " Allez, je vais me le repasser encore une
fois ! Ca y est, je suis « accro » !
F.P.
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"Les gens sont devenus oufs"
Astier et et les Frères Sakarine
Editions Mezcaline - (
01 45 54 85 72
Distr. Productions. Spéciales
BP12 - 94363 BRY sur Marne
(
01 49 32 18 38
10 titres
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N° 110 - Avril 2003
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Voilà le retour de la fine
équipe formée par cet artiste iconoclaste et ce trio musical aux sonorités
jazz ou tziganes pour quelques textes au vitriol, joyeusement provocants
ou délirants. Astier a la plume acérée, extravagante, mais précise tel
un Lapointe ou un Laffaille à qui il emprunte son “Rêve de
comptoir”. Politiquement incorrect, Claude ne mâche pas ses mots
lorsqu’il s’en prend aux “beaufs” et aux “fachos” (“Arrète
tes conneries”), à ce monde devenu “ouf” entre ce “Bar de
Tchernobyl” et le “Concours Lépine”. Il fustige la bêtise
ordinaire, nous conte quelques fables cruelles (“Mon fils est
pharmacien”) mais peut se faire aussi doux qu’il est brut avec un
poétique mais énigmatique “Petit papier de chocolat”. C’est
vif, alerte, réjouissant, bref comme le dit lui-même Astier : “ça
déchire, ça arrache”. Un sacré remède contre l’uniformité, la mièvrerie
ambiante. Un artiste sans concession !
F.P.
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"Le Bal du malheur"
Productions Spéciales
BP12 - 94363 BRY sur Marne
(
01 49 32 18 38
12 titres
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N° 67 - Mai 1999
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L’ami Claude Astier continue dans sa veine paillarde
ou polissonne comme vous préférez, en ajoutant toutefois une dimension d’humour
grinçant avec la chanson qui donne son titre au disque. Cette dernière
attaque "de front" en invitant nazis et pétainistes à danser
au bal du malheur. Même un certain Serbe peut y trouver son compte. Pour
les autres chansons qu’accompagnent adéquatement les joyeux musiciens
que sont les Frères Sakarine, elles continuent à nous conforter dans l’idée
qu’il faut dans la chanson francophone un Claude Astier pour perpétuer
ce phénomène bien français de la chanson de corps de garde, salace ou
carabine ainsi que celui de la chanson popu-musette. Ceci dit, la
gauloiserie n’exclut pas la tendresse : "Paris est vide
sans toi " et "Cœur de porcelaine "
sont là pour témoigner que notre gaillard peut aussi être sensible et
délicat.
M.V.
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"Organique
(relatif
à la vie)" ©
AC 001 - Prod. Acousti -
Distrib. Socadisc
Contact: Waterproof Prod .
(
01 40 27 82 32
13 titres
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N° 84 - Décembre 2000
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Entre la “Mimi de Paris” de 1996 et cet
album, il y aura eu le temps, celui de la maturation, du travail, celui
qu’il aura fallu pour que la petite Atlani devienne “grande”, pour
qu’elle accède au statut qui lui revient de droit, d’auteur et
interprète avec lequel il faut compter. On retrouve bien sûr Michèle,
mutine et coquine (“Robe blanche”), fougueuse et énergique
("Un peu à l’abandon”, “Les pieds dans le même
sabot”), nostalgique (“Le parc Sévigné”), mais elle
n’est jamais aussi émouvante que lorsqu’elle se laisse aller à la mélancolie
(“Elle regarde le bleu du ciel”, “La tristesse des filles”
de J.C Goldschmit et le superbe “Les avalanches” de Miossec).
C’est dans ce registre que l’on peut savourer sa voix troublante, ses
accents sensibles, cette impression de fragilité, ses élans maîtrisés.
Avec 10 titres sur 13 de sa propre plume, elle est aussi un auteur dont
l’univers est peuplé de drames, d'amours incertaines, d’une légère
ironie à fleur de désespoir. Côté musiques, les arrangements du
pianiste An Ton That, résolument modernes, apportent un soutien puissant
et rythmé aux textes de Michèle (avec une mise en avant de la rythmique
trop forte parfois) mais savent aussi se faire discrets et intimistes pour
que l’émotion s’installe. Une belle réalisation, en tout cas, et un
beau parcours. Et comme le dit, elle même Michèle Atlani : “ Avec
des petits pas, on fait de grandes choses...”
F.P.
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"Trois talents différents"
WP01 Walter Proof Prod. (
01 48 42 31 73
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N° 55 - Avril 1998 |
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cf. CD COLLECTIFS
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