Da Capo Zirkus
Lionel Damei
Hugues Damiens
Damoizo
Maïk Darah
Bruno Daraquy
Julie Darnal
Magali d'Authier
Frédéric Daverio
De Barallon
De Barros
Pierrot de Biesme
Jean-Luc Debeaulieu
Corinne Debeaux
Richard Deblauwe
Agnès de Brunhoff Quartet
Gérard Delahaye
Catherine Delasalle
Yannick Delaunay
Vincent Delbushaye
Juan Del Khan
Emmanuel Della Torre
Marc Delmas
Pierre Delorme
Claude Delrieu
Virginie Demont
Anne Demortain
De Rhuys
Jean-Guy Deraspe
Derrière la Cravate
Pierre Desnoyers
Sandrine Devienne

Après leur CD "Trois fois rien" en 2004, le groupe stéphanois formé désormais de 4 musiciens nous propose déjà 4 nouveaux titres sur ce mini CD. Gardant résolument la même identité, l'écriture affermie, il persiste dans le goût de la fête, univers aux accents déferlants de la guitare manouche, du violon de l'est, clarinette basse et percussions. Virtuosité et énergie sont au rendez-vous.

J-P.C.

Ce court extrait du second CD 13 titres est placé sous le signe de la fête aux rythmes endiablés de 2 seules guitares et clarinette de ce trio stéphanois de nombreuses fois primé. Les chansons aux textes affirmés et aux accents résolument tziganes confèrent désormais au groupe sa propre identité. Un autre stéphanois n'est-il pas parvenu à affirmer la sienne ?

J-P.C.

Lionel Damei, c'est d'abord une voix, entre lyrique et variété, opéra et music-hall, une voix vibrante aussi à l'aise dans les graves que dans les aigus, soutenue par des mélodies douces et envoûtantes aux accents de l'archet d'un violoncelle (Guillaume Saurel) et d'un piano (Claude Gomez, philippe Codecco). Avec ce disque, il ouvre son carnet de souvenirs,de "vacances en ville " en voyages, du charme de "Lausanne " à la violence bigarrée de Marseille ("Les ailes de Marseille ") en passant par "Izmir " avec son "boulevard des amoureux". Lionel Dameï nous entraîne dans ce "Paradis d'enfer ", lieu des intimes passions et des désordres amoureux, parfois de "L'inconsolation ", se fait nostalgique ("En souvenance "), malicieux et ironique ("Père de famille "). Rêveur, il suit les pas d'un dandy "hors du temps" le long des quais de Seine ("La valse des pollens ") et salue le danseur ("Danser, c'est élever la voix ") nous invitant à le suivre "au-dedans". Entre "rechutes d'enfance" et fièvres adultes, voilà un album riche et original. Raffiné et élégant !

F.P.

Depuis plus de 10 ans, cet auteur-interprète promène son talent sur les scènes de France, assurant de nombreuses 1ères parties de pointures de la chanson. Il nous présente, ici, son nouveau CD enregistré en public au Sous-Sol, à Paris. La complicité de C. Gomez au piano et de G. Saurel au violoncelle souligne à merveille un climat envoûtant, tout de charme sophistiqué, auquel se mêle la voix vibrante, ensorcelante au lyrisme théâtral. Les mélodies douces, aux accents plaintifs de l'archet du violoncelle, contrastent avec la peur envahissante du monde terrible que l'artiste nous suggère de fuir, de Lausanne la paisible, à Marseille la méditerranéenne cosmopolite. Evitant le piège d'un pathos exagéré, il nous invite à le rejoindre dans son "paradis d'enfer" onirique, seul face à ses amours calvaires "aux râles fatigués d'un piano recouvert". L'émotion à fleur de peau, déroulant un film noir, on pressent la dualité déroutante du gosse et de ses rêves face à un adulte désarmé. Grand moment d'émotion à savourer.

J-P.C.

Ce CD 5 titres d'auteur veut présenter quelques aspects de Lionel en spectacle, évidemment sans l'image, mais on devine la présence scénique de ce chanteur tout à fait théâtral à travers la voix chaude, généreuse, riche, aussi à l'aise dans les graves que dans les aigus. Elle peut être puissante, voire violente, emportée par la passion ou tendre et intime pour nous murmurer des sentiments pudiques. Lionel, comme il le suggère dans un de ses titres, est "En souvenance". Son écriture nous fait voyager dans ses souvenirs, ses "rechutes d'enfance". Il tourne les pages du livre de sa vie au rythme de ses émotions, amours, amitiés, et nous promène dans sa ville natale ou au coeur de la Provence. Ses beaux textes sont servis par un accompagnement de qualité: Claude Gometz au piano, David Venitucci à l'accordéon et Philippe Soriano à la basse qui signe deux des musiques (2 autres sont de Patrizia Poli et une d'Henri Torgues). Un auteur-interprète à découvrir en récital.

F.P.

Cet album est plutôt agréable à écouter. Vraiment, je n’ai pas passé un mauvais moment mais on reste sur sa faim. Comme souvent, les musiques et l’interprétation, sans être originales, se montrent plutôt sympathiques, mais comme souvent également les textes sont plats et attendus. Pour autant, rien n’est jamais perdu !

R.L.

Ces 4 titres sont extraits et donnent la couleur du 1er CD au centre d'un nouveau spectacle que le groupe nancéien mûrit et présente depuis quelque temps déjà. Après un premier 4 titres en 2002 plus éloigné de la couleur actuelle, nos 5 amis ont remis le métier sur l'ouvrage et, en s'alliant le concours du chanteur messin LouisVille, proposent dorénavant un solide répertoire de "chansons françaises". Tout est source d'inspiration, énergie, tendresse et humour, témoin l'histoire originale à la B. Vian d'un inventeur arrêté par les képis pour avoir découvert "l'effluve de nos rêve" ("Délit d'odeur "). Sur une structure basse/guitare/percussion, le trombone ajoute une touche swing-fanfare du meilleur effet à un ensemble à la technique irréprochable. Découvrons rapidement  l'ensemble de l'album de nos 5 galants damoiseaux.

J.P.C.

Le chansonnier lorrain "poéticomique", comme il aime se surnommer, alias Daniel Hesse, d'un passé fortement inspiré par la gouaille de Renaud et Coluche, nous propose un nouveau tour de chant d'inspiration populaire, et peu importe si l'interprétation ne fait pas toujours appel à la note juste : "Je ne chante pas "correct", je chante vrai", dit-il ! En formation guitares/basse/violon, de jeux de mots en autodérision, son humour loufoque fait place à la tendresse quand il s'agit de dresser un portrait pittoresque ou de s'adresser à la petite "Mam'zelle Lison".

J-P.C.

Quelques nouvelles, pas toujours très bonnes, de ce chanteur lorrain «poético-comique» qui égrène de simples couplets sur quelques accords de guitare. «Saynètes d’amour, d’humour et d’humour», ses chansons ont un côté sympathique, artisanal et peuvent parfois déclencher l’hilarité, au premier comme au second degré. Entre vrai humour, complet délire et parfait ridicule !

F.P.

La voix est le domaine de prédilection de cette artiste qui a touché à tous les domaines du spectacle, la danse, le théâtre, la télévision et le cinéma et qui prête régulièrement celle-ci pour les doublages de "stars" du cinéma telles que Whoopi Goldberg, Madonna, Rosanna Arquette, Nastasia Kinski, Angela Bassett... Ce savoir-faire, elle le met ici au service de chansons et nous en démontre les multiples facettes. Après un premier disque "Caresses…de la voix à l’âme " autoproduit, dans la tradition des chanteuses rive gauche, voici un second opus fruit, pour les musiques, de la collaboration avec Pierre Tanguy, dont elle signe la plupart des textes sauf un titre de Julie Laforêt. Elle ouvre cet album, en swinguant, par un hommage à Nougaro ("A Claude ") rêvant d'être Nougaro au féminin comme lui rêvait d'être Piaf au masculin. Deux titres dénoncent le racisme, l'exclusion et appelle à un peu plus d'amour, un "Délit de bronzage " qui commence sarcastique, se moquant des plagistes cherchant à brunir leur peau pour nous dire que "la pureté a aussi la couleur de la nuit" et "Pour une histoire de peau " enregistré en public qui nous fait partager l'émouvante et envoutante voix de Maïk. Place à la mélancolie de l'absence mélangé à l'espoir d'un ailleurs que l'on parcourt avec "Un cheval de nuages ", à l'ironie teintée de protestation avec un message adressé au "Petit homme vert ", à la sensualité aussi avec "Kama-sutra natté ". Accompagnée de Pierre Tanguy (piano, claviers, basses, programmations) et de Dang Hoan Pham (percussions), Maïk Darah allie son talent de comédienne et sa maîtrise vocale pour offrir ici une grande palette de sensibilités. Voilà un beau travail d’interprétation.

F.P.

La voix, voilà bien le domaine de prédilection de cette artiste qui prête régulièrement celle-ci pour les doublages de "stars" du cinéma telles que Whoopi Goldberg, Madonna, Rosanna Arquette, Nastasia Kinski… Ce savoir-faire, elle le met ici au service de chansons et nous en démontre les multiples facettes. Dans la tradition des chanteuses rive gauche, dans la lignée de Catherine Sauvage ou Cora Vaucaire, elle se fait femme sensuelle et aguicheuse ("Le petit serveur de la place de Gordes "), amoureuse tendre et romantique ("Fragile notre bonheur "), drôle et gouailleuse ("Papa idéal ", "Pour trois poils de corbeaux "), troublante ("J’ai besoin d’un inconnu "). Maïk Darah allie son talent de comédienne et sa grande maîtrise vocale pour offrir ici une grande palette d’émotions. Dans "Tous les dimanches ", elle évoque avec beaucoup de pudeur, de retenue, de force, le drame d’une enfant victime d’abus sexuels, de sa peur, son angoisse, de ce cri silencieux, inexprimable… déchirant ! Sur des textes de Freddy Viau et Violaine Barret, des musiques de Régis Delbroucq, Roger Pouly, Jean-Baptiste Voinet, Michel Santangeli, Claude Astier et Quentin Martel, voilà un beau travail d’interprétation. Tonique et sensible !

F.P.

Ce disque est le témoin d’une rencontre et d’un lien qui unit depuis longtemps un interprète et un auteur, Gaston Couté, chansonnier beauceron mort en 1911. Revisitant cet univers, avec sa voix chaude et grave, calme ou déchirée, Bruno en restitue toute la saveur, démontrant, encore plus que tout autre, la surprenante actualité de ce poète depuis longtemps disparu. Textes de révolte fustigeant la bêtise, l’hypocrisie, la veulerie ("Le gars qu’a mal tourné", "L’école", "Le gars qu’a perdu l’esprit"), poèmes sensibles, nostalgiques, parfois tragiques ("Jour de lessive", "Le champ de naviots", "L’enfermée"), souvent ironiques ("La Toinon"), les écrits de Couté nous parlent d’un monde de gens humbles, victimes de l’injustice et de l’exclusion, un monde où règnent arrogance et profit qui ressemble cruellement au nôtre, un monde où pourtant méritent d’être célébrées la beauté de la nature, les joies simples de la vie et de l’amour. Bruno Daraquy nous fait voyager dans cet univers intemporel, de champs en chemins, de maisons en villages, à travers portraits et histoires, empruntant tantôt le mordant et l’ironie de celui qu’a mal tourné, tantôt le regard triste ou naïf de l’enfant et du fou. Avec l’aide de Jacques-Ivan Duchesne qui signe ici des musiques originales, il nous présente une interprétation à la fois respectueuse, fidèle et toute personnelle de Couté. Un disque profond et sensible pour un auteur décidément "universel".

F.P.

Après de solides études de piano, la danse lui donnera cette énergie qu’elle manifeste au clavier. Puis, bon sang ne saurait mentir, c’est la chanson qui l’attire depuis 1997, en expériences diverses, de groupe festif en formation plus classique, de chansons avec de jeunes autistes, les Percu-Jam, en 1^er CD : la voie est tracée. Sur des textes de "Papa J-Claude", entourée de 5 musiciens, la belle a tout composé et arrangé. Si les mélodies sont agréables, on pourrait néanmoins reprocher une certaine lourdeur à ces arrangements quelquefois trop appuyés en synthés rythmiques et on peut préférer ses interprétations plus intimistes au piano. Pour autant, la voie agréable de Julie sert parfaitement les textes, forcément bien venus, dans lesquels on retrouve l’auteur aventurier du "Tour du monde" ("La Havane ", "Y’a la ligne ", "La Dame de Ban Long "), le pourfendeur de la conformité ("Merci ") ou de l’illusion pathétique ("Goodbye "). En point d’orgue, on appréciera la vision sans concession du quotidien ("La vie ") et des affres d'une vie pas facile (superbe "Sans transition/de la poudre et des balles ").

J-P.C.

Julie, qui a de qui tenir, (d’ailleurs, c’est son père Jean-Claude qui a mis en mots ses idées) nous mets l’eau à la bouche avec seulement 2 des chansons de son récital  donné récemment au Café de la Danse, accompagnée par ses 6 musiciens “Les Cow Boys à Paris”.  Une bonne musicalité dont elle est entièrement responsable (écriture et arrangements). Elle voit grand. Souhaitons-lui de réussir, elle a déjà l’abattage nécessaire.

M.V.

Cette ACI, venant du jazz et de la comédie se produit régulièrement en duo, avec son complice Loïc Réchard à la guitare jazz, depuis 2001. Dans cette courte démo, la chanteuse, en une interprétation parfaite de sa voix tonique et chaleureuse, navigue entre gravité ("Hassan's dream ") et facétie ("La déclaration "), titres illustrant un récital vivant qui joue sur la complicité du duo.

J-P.C.

15 titres d’accordéon solo, performance d’instrumentiste, capable de donner un concert inimitable avec un unique piano à bretelles. Nous connaissions et apprécions déjà ce musicien qui accompagne  Anne  Dubray dans le duo des “Petits assassins”. L’entendre jouer en solo est une révélation. Son imagination mélodique, ses trouvailles rythmiques, son humour qui n’est pas que musical puisque les titres sont souvent d’amusants jeux de mots. On n’aurait pas imaginé il y a quelques trente ans que l’accordéon puisse devenir un si noble instrument..

M.V.

Comédien avec Marc Jolivet dont il écrivait les musiques de spectacle, ce guitariste rouennais nous livre son premier album et ses compositions. Eclectique, il dit être influencé par le blues, le rock et ...Edith Piaf et avoue avoir voulu faire un disque comme on écoute la radio, passant de la musique de cirque au jazz, du rock à la ballade un peu plus variété. Un pari risqué !.

F.P.

Cet artiste d'origine espagnole et brésilienne par ses grands-pères, explore le fil de ses racines au son de guitares, contrebasse, violoncelle et autres percussion. Son accent alterne, outre le français, l'occitan, l'espagnol ou le portugais pour nous conter, de légendes, récits ou poésie sans frontière, la mer et les montagnes, le vent, les étoiles et le rythme feutré des saisons desquelles prédomine un doux parfum d'automne. La voix chaleureuse invite à suivre sans réserve le cours de ce voyage intimiste et chaleureux.

J-P.C.

Accompagnateur de nombreux chanteurs dont Yves Uzureau, ce guitariste qui passe aisément du jazz au country, de l’afro au boléro, du rock au blues présente ici ses chansons entrecoupées de quelques instrumentaux. Une belle plume sensible (“Pierrot”, “Figaro” “Papier glacé”) qui virevolte sur des guitares pleines de virtuosité, légèrement syncopées. Une voix aérienne, un style plein de grâce et de subtilité qui oscille entre Julos Beaucarne et Dick Annegarn. A noter la présence sur quelques morceaux de Guy Stroobant, ex banjoïste de David Mac Neal et Jack Treese. Mélodieux et élégant.

F.P.