Da Capo Zirkus
Lionel Damei
Hugues Damiens
Damoizo
Maïk Darah
Bruno Daraquy
Julie Darnal
Magali d'Authier
Frédéric Daverio
De Barallon
De Barros
Pierrot de Biesme
Jean-Luc Debeaulieu
Corinne Debeaux
Richard Deblauwe
Agnès de Brunhoff Quartet
Gérard Delahaye
Catherine Delasalle
Yannick Delaunay
Vincent Delbushaye
Juan Del Khan
Emmanuel Della Torre
Marc Delmas
Pierre Delorme
Claude Delrieu
Virginie Demont
Anne Demortain
De Rhuys
Jean-Guy Deraspe
Derrière la Cravate
Pierre Desnoyers
Sandrine Devienne

Chanteur méridional, Jean Duino nous fait partager la chaleur du sud mais son soleil est aussi celui d’autres contrées à qui il emprunte rythmes et couleurs, de la bossa nova à l’Afrique, à qui il rend hommage avec une «Complainte africaine». Mais il est avant tout un chantre de son pays qu’il évoque avec mélancolie («Entre mer et Thau») ou avec humour («Méridionalités»). Entre ballades langoureuses, swing léger et nonchalance. Le plein de soleil !

F.P.

"Cette femme n’écrit pas pour écrire : elle est son propre poème de tout son corps jusqu’à la pointe de ses cheveux. Le mot devient son propre personnage, on est à deux doigts de toucher les phrases qui fusent comme les images de nos rêves les plus tordus ", voilà, ainsi présenté par Christian Paccoud, l’incroyable théâtre verbal d’Armelle Dumoulin, éclatement des genres, à la frontière de la poésie et du théâtre en passant par la chanson. C’est au Limonaire que nous avons découvert cette jeune femme apparemment perdue sur le plateau, venant clamer ses mots sur la pointe des pieds dans une urgence, comme pour se délivrer ou fuir la scène. A 26 ans, elle a déjà écrit pour Francesca Solleville et divers artistes de sa génération, est auteur, comédienne, musicienne (hautbois), chanteuse et metteur en scène, a participé au chœur de l’Opérette Imaginaire de Valère Novarina, fait la première partie de Véronique Pestel, Allain Leprest, Christian Paccoud, Henri Courseaux dans différents festivals et concerts à Paris et en province. Alternant textes seuls ou mis en musique par Christian Paccoud, elle passe de la douceur ("La fleur sur le banc ") à la nostalgie ("Le bonnet à pompon ") déclare sa soif d’absolu ("Moi j’aurai voulu des choses entières "), une chanson faussement "lyrique", nous présente sa "chambre " lieu insolite propice à toutes les folies, tous les délires, entonne la  "Chanson der "  et "La jasante des deux vieux ", conte sur un rythme trépidant l’histoire de Pierre, Paul, Marie, de "Pilo le chien " et d’un bol de fraises. Celle qui dit avoir "La bouche tenue dans une chape ancienne " s’affirme ici et pose une voix affirmée, pleine de justesse sur les volutes d’un accordéon rêveur ou dansant tenu par Alexandre Leitao. Difficile pourtant de restituer le climat d’un spectacle ou "La parole remplace le discours, le jeu théâtral accompagne une écriture qui provoque  le rire, du plus étonné, plus hirsute, au plus idiot, du désespérant, au plus triste… ". Allez donc la découvrir sur scène !  

F.P.

Ce 2ème CD marque encore une évolution chez ces deux artistes que nous adorons sur scène. Ils ont gravi, ces deux dernières années, le chemin pas facile d’une notoriété grandissante et ont fait un tabac aux dernières Francofolies. Ils se confirment héritiers de Nougaro et de Lavilliers, en les prolongeant dans un style qu’ils sont seuls à posséder. J’avoue que j’ai pu, mieux qu’auparavant, apprécier dans cet enregistrement la qualité des textes de Francis Laporte. C’est que son articulation et leur mise en valeur ont progressé. C’est du solide: “Aux heures finissantes / Près des mânes dociles / Le corps s’apprête et l’âme guide son sort / Vers une terre de longue vacance / Au gré des pâles aurores / C’est au crépuscule / D’une lune fébrile / Quand les soleils ont épuisé tous leurs feux / On embrasse l’ombre du silence / Pour fermer à tout jamais les yeux “. (“L’énigme”). Inventif en diable mais précis, rigoureux, dans son accompagnement sur lequel il brode, au violon ou à la basse électriques, de superbes variations, Nicolas Charmel, qui signe les musiques, se surpasse aussi. Enregistré sans synthétiseur et sans superposition d’enregistrement, ce CD bénéficie aussi d’un mixage d’excellente qualité. “ Pense à toi” est superbe!

M.V.

Une aventure commencée tout d’abord à deux, au long d’une amitié de vingt ans, et qui réunit Françoise Markun et Roland Marcuola, l’une chantant les chansons que l’autre écrit. Sur un air de guitare, un peu jazz, ils nous offrent quelques tranches de vie quotidienne ("Une brouille ", "On partait enterrer grand-mère "), fouillent "L’armoire " de leur mémoire pour y retrouver des amours tendres, clament qu’ils seront de beaux vieux, se demandent "C’est comment qu’on prie ? " et revisitent Brassens ("La princesse et le croque-notes "). La voix ("Les voix ") fort belle de Françoise et la guitare de Roland illustrent leur "petite histoire " chaleureuse et pleine de fantaisie où mots et musiques swinguent avec bonheur. Ils sont rejoints ici par Fabrice Facciponte (piano, accordéon) et Guy Schneider à la contrebasse. Un disque plaisant et savoureux qu’ils présentent d’ailleurs comme un plat longuement mijoté pour des amis. A déguster donc pour répondre à leur invitation !

F.P.

Un disque qui confirme l’impression laissée par leur première démo, celle d’un duo qui heurte parfois par ses sonorités, son propos cru et noir, son parti-pris d’originalité avec des influences qui vont de la poésie surréaliste à la chanson d’auteur, du rock minimaliste et planant à la musique tzigane. Entre les émois de "la grossesse ", des histoires d’araignée, de "mandarine triste et banane pâle ", mais aussi des tranches de vies blessées ("Nuage ", "Corsage "), d’humour avec un plaidoyer pour la sauvegarde de la "Moule ", le cri d’un petit guerrier ("Hou-hou-hou ") et même la transmission en chanson d’une lettre à la COTOREP ("Rendez-vous "), porté par les accents étranges de la voix de Sophie Simonet et les austères accords d’Emmanuel Sala soutenu ici par le violon de Lucas Descourtis, voilà un éventail fort déroutant

F.P.

Un duo étrange qui heurte parfois par ses sonorités et son parti-pris d’originalité. Entre les émois de “la grossesse”, une histoire de gros chinois, un plaidoyer pour la sauvegarde de la “Moule” et la transmission en chanson d’une lettre à la COTOREP, un éventail fort déroutant !

F.P.

Belle surprise que ce duo féminin composé de Fabienne Blondin qui signe les textes et d’Evelyne Chauveau composant les musiques. Justesse des voix soulignées par un simple piano, finesse de l’écriture et des sentiments comme dans cet inquiétant «Tous aux abris» avec son étrange folie et ce «Cauchemar virtuel» qui se moque de notre fascination pour la violence.A découvrir !

F.P.

Ce disque déjà ancien est l’occasion de présenter ce chanteur encore peu connu. Ovationné au festival de Barjac pour une interprétation époustouflante de "Ma France" lors de l’hommage à Ferrat, remarqué par Romain Didier, ce pianiste très jazz à la voix aérienne donne ici un aperçu de ses compositions avec "Pour être seul avec toi" sur des accents de blues ou "Comme une petite valse". Il sait aussi reprendre des standards comme "Besame mucho" ou "La Javanaise" en leur apportant sa sensibilité et son swing. On ne peut que vous conseiller d’aller le voir sur scène dès que possible, ce disque ne reflétant pas la qualité de ce chanteur chaleureux, séduisant et lumineux.

F.P.

Après avoir débuté en 95 par une participation aux 2^èmes rencontres d'Astaffort, puis, sous un nouveau label "10 Lexie", après avoir autoproduit "En marchandise" (2002) et "Latex minibus" (2004) que nous avions fort apprécié, Eric Durand d'Avril nous présente à présent 15 nouveaux titres de la même veine. Toujours flanqué de Manu Codjia, co-compositeur, guitariste, clavier et arrangeur, nous revoilà plongé dans cette atmosphère très particulière, mélange de styles musicaux oscillant entre chanson-rock et électro-jazz. De la douceur de Chamfort aux délires de Thiéfaine, voix nonchalante et douce, rien de grandes d'envolées lyriques mais ambiance "pastel", mélancolie ou désabusion (chère à Nino !), humour et tendresse pour un monde fantasmagorique ("Batraciens inutiles ", "Des mûres et des pas vertes ", "Deux cannes en carton "), des chroniques sociales tendres ("Tout petit tout bi ", "Loin de l'Afrique ") ou grinçante ("Un bovin Place Beauvau "), un couplet anti-américain attendu ("Le Good Vivre ") et de belles ballades décalées ("UK Chatterton ", "Une pomme dans la poire "). A noter, le final qui propose une sorte de long slam mélangeant habilement des parties de tous les titres précédents, porté par un superbe arrangement ("Sparadrap mismac " ou "Rhapsodie matinale en 13 pièces "!). Ecoutez, vous serez véritablement … scotchés.

J-P.C.

Sous ce patronyme printanier, se cache un artiste (Eric de son prénom) touchant de sensibilité et d'émotion qui nous présente son second CD. Rien de plus agréable que de se laisser bercer par l'ambiance générale gentiment sophistiquée qu'il parvient à créer au fil des plages avec ses 6 comparses, dans un parfait équilibre du mot et du son. La voix, toute de retenue, voire chuchotante, parfois soutenue par des harmonies vocales qui ajoutent à la mélodie, ne se disperse jamais en éclat tapageur. De ballades folk-bluesy (superbe très aérien "Vol aller Roissy-Rome ") en rock-soft élégamment épuré, il nous fait partager son univers étrange ("La speakerine espagnole "), fantasmagorique ("Mini magie noire "), loufoque ("Analyse animale des 3 ânons ") ou poignant ("Latex minibus " ). Le "latex minibus" s'est arrêté, embarquez sans crainte et sans retenue !

J-P.C.

Cet ancien stagiaire des Rencontres d’Astafort signe, après deux autoproduits,,son premier disque sur le label «10 lexie». Entre nappes de guitares saturées et lourde rythmique blues-rock, ce portraitiste du quotidien («Elle écoute J.S Bach») promène un regard désabusé sur le monde («Paris naufrage») et nous entraîne au fil de ses errances («En marchandises»). Le ton mélancolique, doux-amer, fait songer parfois à celui d’un Yves Simon. Une bonne dose d’énergie !

F.P.

Jean Dussoleil a écrit musiques et paroles pour 7 d’entre eux, les textes de 3 autres sur des musiques de Jacky Noguez, de Christian Valmort, de Louis Dubessay. Les 5 autres titres sont des textes dits par des “copains d’Auvergne”: Christian Moncelet, Jean-Paul Brousse, Jacques Mailhot (qui taille ici un hommage à Fernand Reynaud), Raphaël Géminiani (soi-même ! qui raconte ses côtes d’Auvergne) et René Paput. Le tout intercalant chansons et textes. C’est donc un disque de copains à la louange de l’Auvergne et si l’on y retrouve les poncifs de la montagne, des paysages superbes, des bistrots de copains, des vieux pittoresques, de l’amitié et du bon vin, on se laisse avoir à l’enthousiasme de Jean, à sa qualité d’écriture, à sa voix de torrent roulant des cailloux sur les flancs des collines. C’est bien entendu subventionné par le Conseil régional d’Auvergne. Le guitariste Jacky Arconte a assuré proprement les arrangements et la direction musicale.

M.V.

Enregistrement public - Cet auteur-compositeur fête ses 3O ans de chansons et ce CD représente paraît-il, un bilan de ses meilleures chansons. Dans ces cas-là, j'ai honte pour les médias qui ne m'ont pas permis de connaître plus tôt ce chanteur à la voix agréable, doté d'une belle sensibilité poétique, original dans ses thèmes qui nous donne des chansons qui respirent au rythme de celles d'un Fanon. Mes préférées: "Mon tabouret", "Partir", "Tu trouves pas qu'on étouffe" et "Mr Van Gogh". Une mention à Jacky Arconte qui a assuré la direction musicale.

M.V.