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"Simple voyageur"
DR01 - Autoproduit
6 titres
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N° 117 -Décembre 2003 |
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Premier CD de ce groupe orléanais créé en mars 2001, qui
emprunte son nom à la presqu’île du Morbihan. La formation de 6
musiciens, de facture très traditionnelle
chant/guitares/basse/batterie/percussions/accordéon et chœurs, installe
un climat très folk/pop aux arrangements de guitares très agréables de
style parfois "bretonnant" ("Un ruisseau ", la
superbe ballade "Islande ") ou parfois swinguant ("Loulou
", "Beauté cruelle "). Baignés dans cet univers
fort agréable, laissons-nous emporter par son invitation au départ
("Seul ").
J-P.C
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"Du Labrador au St Laurent" ©
14 titres
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N° 113 -Juillet-Août 2003 |
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Nouveau CD
de notre Québécois exilé en France. Il a pris le parti de donner une
telle coloration résolument
folk traditionnel que d'aucuns pourraient la juger excessive. En effet,
pas moins de 5 instrumentaux traditionnels (Irlandais, Ecossais ou Québécois)
s'ajoutent aux chansons aux mélodies toujours fidèles à la tradition
musicale de la Belle Province. Le tout est mis en rythmes par une
formation fort diversifiée : guitares, accordéon, cornemuse, low whistle,
flûte, derbouka, pedal-steel, mandoline et … podorytmique. La plupart
des textes riches, sous des couverts toujours policés et empreints
d'expressions typiques, recèle un engagement de tous les instants qui
stigmatise un tiraillement entre la France, l'Angleterre et le grand
cousin Etats-Unien. Tout le monde est finement égratigné :"si les
français avaient gagné, qu'est-ce qu'on aurait de mieux chez nous
?" ("Les plaines d'Abraham"), "pour un demi
pourcent les anglais d'à côté viennent roter dans l'salon" ("Le
demi pourcent"), "je suis de nationalité Québécoise Française,
et voulez-vous pas m'écoeurer avec vos mesures à l'Anglaise !" ("Le
grand six pieds"). La Belle Province n'est pas oubliée dans ce
qu'elle recèle de richesse linguistique - "ça surprend toujours un
p'tit brun, le Joual", "elle tape du pied, joue du violon, gigue
les mots à sa façon" ("La parlure") - ou de
paysages pittoresques de lacs, bois et rivières, nostalgie des hivers
d'antan - "Où sont passés mes hivers" ou ode à cette
"Terre sauvage" : "si jamais je m'éloigne de cette
terre où je suis né, je reviendrai toujours m'y réchauffer" ("Chez
nous"). A quelques exceptions près, l'univers très traditionnel
n'est pas réputé pour se marier avec celui de ce type de textes.
Pourtant ici, la poésie, la douceur, l'évasion et la bonne humeur sont
au rendez-vous, et il nous semble loin le temps où notre compère à
l'accent "pur jus" mettra,
ne serait-ce qu'un peu, de sirop d'érable dans son vin ! "Si les
français avaient gagné, pu besoin de l'indépendance, le Québec ça
nous fait rêver, même si c'est tellement beau la France !"
J-P.C
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“L’aut’ bord” Autoprod. 13 titres
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N° 95 - Décembre 2001 |
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Natif de la Belle Province, cet auteur compositeur Québécois installé
en France marie avec brio airs traditionnels de son pays ou d’Irlande et morceaux de
sa composition fortement imprégnés de cet héritage. L’osmose est à
ce point réussie que les propres titres de Jean-Guy Deraspe ont l’air
de surgir du fond de cette mémoire. Fin mélodiste et raconteur d’histoires,
il nous mporte au-delà de l’Atlantique pour des histoires de trappeur, de
braconnier, d’un homme qui se change en loup (“Tilidam”) mais
n’oublie pas au passage d’égratigner ces voisins par trop
impérialistes que sont “Les Etats-Uniens”.
Entouré d’excellents musiciens, Red Mitchel (guitares), Viviane Arnoux
(accordéon), Jano Cyrillo (batterie), Michel Saulnier (contrebasse) et
Laurent Gérôme (pedal-steel guitar), Jean-Guy Deraspe nous fait renouer
avec une tradition populaire pour traverser vers cet “Aut’ bord”.
F.P.
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"Chez nous "
Autoprod.
10 titres
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N° 80 - Juillet-Août 2000 |
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Installé en France, ce Canadien, défenseur de la
francophonie et de la tradition québécoise, renoue ici avec ses racines.
Il nous offre, excepté 2 traditionnels, ses propres compositions sur une
musique où il s'accompagne à la mandoline, l'harmonica et les cuillères.
L’ensemble est bien rythmé, influencé fortement par le folklore, mis
à part 2 ballades “Débâcle” et “Chez nous”, qui sont de belles
évocations de son pays. Il est soutenu par Jean-Luc Thiévent (voix,
guitare), Red Mitchell (basse, guitare) et Mireille Deraspe (voix, cuillères).
Une invitation au voyage.
F.P.
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"La
goutte d'or"
Autoproduction
Contact scène 06 19 34 11 44
www.emergencesplus.com
13 titres
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N° 150 - Décembre 2006 |
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Ce trio Parisien est créé en
septembre 2003 par David Burgos, qui, par ailleurs, débute une carrière
solo sous le pseudonyme de Thomasi (voir chronique dans ce même journal).
Ce trio de poulbots à la Fréhel façon "rive gauche", tient
son patronyme d'une allusion à la gouaille d'Audiard et à sa manière de
"s'en jeter un derrière la cravate", expression qu'il n'est nul
besoin de commenter ! Ayant fait ses classes dans les bars et les cafés,
terreau de la vie populaire et authentique, ces expériences humaines lui
ont forgé un solide répertoire. La qualité de sa chanson "L'enfance
" lui valut de recevoir, en avril 2004, le Pic d'Or et le prix SACEM, au cours de la 19ème édition du
festival de Tarbes, tremplin pour jeunes talents. Il fit ensuite un
passage remarqué, en mars 2005, à la Filature de Mulhouse, sous le
patronage et à l'invitation de Philippe Meyer. Depuis sa création, David
(guitare te chant), Monsieur Franco (accordéon) et Olivier Bensoussan
(clarinette) ont déjà donné une centaine de concerts "à cordes et
à bretelles" d'un répertoire fait de "chansons à textes et à
swing". Ces chansons d'amour, d'humeur et d'humour déclinent de façon
festive et joviale, dans l'ambiance reconstituée d'un décor de café,
les thèmes éternels que sont les femmes, l'enfance, l'amitié et les
voyages. Musique aux tonalités slaves, rock'accordéon ou clarinette
nostalgique, voilà bien la recette musicale qui assure de passer une soirée
des plus agréables.
J-P.C.
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"Chansons de pierre "
CdP 1 - Multiplicabitur
21 av du Gal Leclerc
28000 DREUX
(
02 37 46 91 02
6 titres
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N° 81 - Septembre 2000 |
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Concept original que de construire un disque autour de légendes
médiévales. Toutefois, cela reste un peu “précieux” et manque
d’un souffle épique que l’on aurait pu y trouver.
F.P.
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"Les
hommes à la guitare"
CP2003-1
- CD promo
(
01 46 82 69 65 7 titres
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N° 116 - Novembre 2003 |
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"Je voudrais coucher avec vous! " nous susurre l'artiste.
Wouaou !! Il s'agit, en fait, du dévolu qu'elle jette sur un garçon de
café. Loin du climat de ce texte érotique, on trouve un hommage simultané
à Leclerc, Brassens, Brel et Béart ("Les hommes à la guitare")
et au swing de "Django". Par contre, plus difficiles à porter
sont les textes revendicatifs, très 1er degré (trop!), sur la
politique et la religion ("Si ma guitare "), la pédophilie
("L’homme de Manille "), l'intolérance cause de toutes
les guerres ("Depuis 6000 ans la guerre ") et la
promotion-canapé ("Nous sommes tous des p."). En effet,
l'interprétation sur des arrangements guitares/contrebasse, bien que
touchante, reste timide et policée pour nous émouvoir totalement, à
cause, sans doute, d'un registre trop large à soutenir.
J-P.C.
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"Le Poète"
CP 2002 1- Autoprod. 14 titres
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N° 101 - Juin 2002 |
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Remarquée
pour son interprétation du répertoire de Brassens, cette jeune femme à
la voix très pure chante ici des textes écrits sur mesure par Jean-Paul
Sermonte ainsi que deux poèmes de Verlaine et «Saturne» du bon
maître à qui elle rend hommage avec «Le prince». Légers, aériens,
les accents de Sandrine Devienne s’accordent avec subtilité avec les
guitares de Thierry Meyer et de Rodolphe Raffalli («Maman», «La
lune blanche»)ou
le swing gracieux du piano de Claude Rogen («Toute grâce»).
Sobre, limpide avec le seul soutien de ces instruments, elle y est ici
beaucoup plus en valeur qu’au milieu d’arrangements plus complexes, de
préparations et d’orchestrations trop copieuses. Avec ce disque,
Sandrine Devienne nous offre également un CD inédit avec trois titres de
Brassens. Beaucoup de tendresse, un zeste d’ironie, un mélange de
sensualité féminine et d’innocence enfantine. Une belle présence !
F.P.
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"Brassens inédit"
CD 2001 1 2 titres
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N° 97 - Février 2002 |
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Avec Jean-Paul
Sermonte
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On ne présente plus Romain
Didier, un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques de la chanson française qui a collaboré, entre autres, avec
Allain Leprest et Francis Lemarque, et orchestré le travail de nombre
d'artistes. Considéré comme "un grand frère" par les artistes
de la nouvelle chanson française, Romain Didier signe ici un nouveau
chapitre de sa propre production, un "Chapitre Neuf", au sens
propre et figuré, marqué par la collaboration avec Pascal Mathieu (Grand
prix Académie Charles Cros) qui signe la quasi totalité des textes, sans
oublier une chanson écrite avec l’ami de toujours Allain Leprest et
chantée en duo avec Alice Rolandey ("Où vont les chevaux quand
ils dorment "). Moins grave, plus léger, à l'image de ces
"Libellules " ouvrant l'album, ce disque est l'occasion
de retrouver le "stylo habile" de Pascal Matthieu, d'apprécier
la complicité musicale avec Thierry Garcia, remarquable guitariste, qui a
cosigné les arrangements. Rien que pour ce tiercé gagnant
Didier/Matthieu/Garcia, cette galette vaut le détour. L'humour est donc au rendez-vous avec une description au vitriol du "Camping
des tongs ", une apologie de "La flemme ", une
petite intrigue policière fort rythmée ("Derrière ma Remington ")
et en conclusion une chanson jeu de mot ("J'existe Angèle ").
Certains pourront, bien sûr, regretter la gravité des anciens titres
mais ils se retrouveront dans les émouvants couplets de "Quelques fleurs ", "Elsa Heimer "
et dans la nostalgie de
"Quand sonne l'automne ". Un disque finement ciselé, qui
bénéficie aussi de la présence de Catherine Petit (violon), Isabelle
Vuarnesson (violoncelle), Benoît Nicolas (contrebasse), Eric Lafont
(batterie) et Jean-Luc Pacaud (percussions). Du travail d'orfèvre !
F.P.
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"Délassé"
©
5804312 - Prod. Créon Music
www.creonmusic.com
Distrib. Virgin France
12 titres
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N° 110 - Avril 2003 |
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Ils
sont rares les auteurs qui, de la première flèche décochée, nous
touchent profondément, nous font partager leur intimité en nous laissant
le sentiment qu’il s’agit de la nôtre. C’est peut-être cela la
magie d’un Romain Didier, nous livrer son cœur ”Comme un fleuve
trop grand ” en nous faisant imaginer qu’il nous ressemble.
Avec délicatesse, élégance, il se promène, gracieux funambule, sur le
fil tendu de nos sentiments, nous faisant partager ses voyages “Au
bout des rails ”, sa mémoire d’enfance (“L’écharpe
grise”), ses flâneries avec Leprest dans la “Rue des rhumes”.
Le cœur de Romain bat au rythme de la vie “Comme un truc à 2
temps”, mais se balance de cette horloge inexorable où l’heure
est un leurre (“Le clocher de Greenwich”) pour ne se fier qu’à
ce battement imperceptible : “C’est nos ombres, nos lumières
sur nos cadrans solaires qui donnent l’heure”. Son regard, à la
fois désabusé et tendre, est comme celui de ces “Amoureux qui
ont dans les yeux des trucs à jamais devenir vieux” mais peut
s’avérer féroce avec le genre humain, ses ardeurs guerrières, ses
intolérances, sa laideur enfouie (“Dans ma rue”). Remarquable
mélodiste, empruntant parfois aux plus grands tel Dvorak pour “Petit
matin”, Romain Didier s’est associé ici à Thierry Garcia pour
les arrangements. Accompagné par ce dernier à la guitare et avec la
complicité d’une bonne douzaine d’instrumentistes talentueux, il nous
offre un album riche par la diversité de ses climats, entre piano,
cordes, cuivres, bois, accordéon et percussions. Un vrai joyau par
sa justesse et sa finesse, du travail d’orfèvre !
F.P.
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"Migrateurs"
©
Edition Inca music - Production Chapter Eleven -
Distribution M10
16 titres
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N° 135 - Eté 2005 |
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3ème CD pour ces 5
voyageurs qui nous offrent 16 titres vivifiants aux parfums d’embruns et
d’eucalyptus. La formation définitive actuelle débuta en 1997 du
savant mélange d’univers aussi variés que chanson, rock, folk ou théâtre.
Au gré d’une multitude de voyages, donc de rencontres inspirées, les
textes de D. Dubreuil (chant et guitare) par l’originalité de ses thèmes
et les musiques de Zito Barrett (violons, chœurs et réalisation) métissées
à souhait nous invitent à prendre le large. Ils sont entourés de divers
musiciens et chœurs qui ajoutent au plaisir de parcourir toute l’étendue
de la planète folk, visitée par la voix de D. Dubreuil et le violon aérien
de Zito. Le reste de la troupe n’est pas en manque d’énergie :
D. Chanteloup (batterie, cajon, percussion, chœurs), C. Buselli
(guitares, mandolines, banjo, chœurs) et A. Debien (basse acoustique, chœurs).
La palette des instruments est révélatrice d’inspiration tantôt
celtique, manouche ou cajun quand ce ne sont pas des rythmes slaves ou
andalous. Magnifique carnet de voyage relayé par un non moins magnifique
livret pour lequel il convient de souligner le travail d’illustration du
concepteur qui n’est autre que … D. Dubreuil ! Le groupe ne dédaigne
d’ailleurs pas de faire partager ses créations singulières au cours
d’expositions publiques. Embarquez pour ce nouveau spectacle qui
s’apprête à tourner tout l’été en France et dans ses habituels
pays de l’Est. Parions que c’est plutôt ça, la "positive
attitude" quand on a de fortes accointances avec la région
Poitou-Charentes ! Des "chansons françaises … du monde"
(sic).
J-P.C.
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"Le Fil"
©
MT301
Prod. Le Rideau Bouge
5 rue Saulnier - 75009
(
01 47 70 51 22 13 titres
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N° 95 - Décembre 2001 |
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Mélange enflammé d’influences et de racines, voilà le nouveau disque du chanteur “migrateur”. Fidèle à ses
origines avec l’Algérie pour deux titres (“Le ballon”, “Akila”)
dans sa langue natale, il aime aussi à s’emparer de toutes les musiques :
blues, flamenco, salsa et chanson française. Après une “Carte
postale” comme une invitation au voyage, nous voilà submergé par
une vague vibrante, qui mêle des percussions quasi tribales aux mots
percutants d’Allain Leprest (“Tout ça”). Tel est le secret
et la force de Dikès, le mariage d’une voix rocailleuse faite de
soleil, de terre et du tumulte de ces “Soirs d’orages”, une voix qui se fait
caresse (“Cheveux d’or”, “Alice”), rieuse et malicieuse le temps d’une salsa (“Guacamole”,
de textes qui puisent à la tradition de la chanson avec ici un hommage surprenant à Maurice Fanon (“L’écharpe”)
et des musiques colorées où tous les métissages sont permis. Dikès
s’est entouré d’auteurs, Leprest, Pierre Garreau, Laurence Matsoukis
et aussi Elisabeth Lardeaux pour cinq titres écrits sur mesure dont “L’étincelle”
qui sonne avec justesse et vérité. Côté musiciens, on retrouve les anciens complices : Mikaël Guillaume
(piano), Christophe Raymond (violon), Jean-Louis Cianci (contrebasse),
Philippe Casabianca (percussions) ainsi que de nouveaux venus, Stéphane
Edouard (percussions) et Mathias Duplessy (guitares et arrangements).
L’alliance de la force et de la sensibilité, de l’énergie et de la
douceur. Entre cri et confidence. Laissez vous emporter.
F.P.
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"A vif"
MT 300 - Prod. Le Rideau Bouge/France Culture
Distrib. Scalen
12 titres
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N° 73 - Décembre 1999 |
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Il y a des disques que l'on reçoit avec émotion, comme
des nouvelles d'un ami. Découvert, la première fois, il y a 3 ans, nous
l'avons suivi de petits lieux en petits lieux. Le voilà propulsé sur le
devant de la scène avec un disque co-produit par Radio-France. On
souhaiterait aux chanteurs que l'on aime un tel parcours. Et il le mérite,
pour la qualité de son interprétation, sa voix aux accents de ce
"migrateur" (titre de son 1er 2 titres). Tour à tour
être rebelle, pathétique, nostalgique ou drôle. Dikès, qui n'écrit
pour l'instant qu'en arabe ("Les nuits") sait choisir ses
auteurs: J-M. le Bihan("le Migrateur" qui va si bien à
Dikès), Stéphane Cadé ("Mowgli", "Cousine"
et le magnifique "Il pleut"), Florent Vintrignier ("Regards",
"Mourir de rire"...), Pierre Garreau (avec le rageur "O.
D. part", révolte contre la drogue et son pouvoir de
destruction), Jean Keir (le subtil "La mémoire"). Dikès
s'offre même le luxe de nous livrer une très belle interprétation de "Ces
gens-là" du Grand Jacques. Il signe certaines de ses musiques;
les autres, exception faite de le Bihan et Brel, sont de F. Vintrignier,
Damien Boisseau, mais surtout de Mickaël Guillaume, qui, avec Christophe
Raymond, réalise les arrangements. Ces deux-là, au piano et au violon,
ne se contentent pas d'être de talentueux accompagnateurs, mais savent créer
de petits univers sonores, aidés par Jean-Louis Cianci à la contrebasse,
Philippe Casabianca aux percussions, Philippe Desbois à la guitare, Stéphane
Chausse à la clarinette et Dikès lui-même à la flûte de pan et à la
guitare rythmique. On notera la présence, sur plusieurs morceaux, de
l'ensemble orchestral des Hauts de Seine sous la direction de Laurent
Brach. Un très beau disque. A.M. et F.P.
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