Machinchose
Madame Guiard
Mademoiselle Sane
Laurent Madiot
Albert Magister
Thierry Magne
Catherine Maillot
La Main dans la Sac
La Main Gauche
Eric Maïolino
Catherine Major
Les Mal'Bonheurs
Ivan Malherbe
Corine Malice
Malin Plaisir
Laurent Malot
Les Malpolis
Malto
Mam'Zelle Bip
Maurad Mancer
Mannick
Olivier Marais
Hugues Maréchal
Yann Mareschal
Marie et ses Beaux Courtois
Marie Kiss la Joue
Marijane
Marjolaine
Françoise Markun & Roland Marcuola
Marlon et le Professeur Zeligman
Philippe Marlu  
La Marquise
Fabien Martin
Les Martine City Queen
Les Martins Pêcheurs
Pascal Mary
Mary.L
Mary-Lou
Oscar Matzerath
Pascal Mathieu
Paul Maurice
Hélène Maurice
Gilbert Maurin
Mauvais Coeurs
Victor Mayol
Martin Mazo
Michel Mc Lean
Boris Mégot
Mektoub
Michel Melchionne
Mell
Grégory Mendousse
Pierre Ménoret
Mercelot
Xavier Mérand
Mérillon
Jean-Baptiste Mersiol
Aurélien Merle
Xavier Merlet
Fred Merpol

Ce duo iconoclaste composé de Stéphane Darde et de Pierick Rouquette qui signe les paroles et les musiques se plaît à égratigner tout ce qui bouge, que ce soient "Les nouveaux beaufs", la vieille France provinciale, cléricale et aristocratique, les ambiances de discothèques ou les sondages d’opinion. Ils sont les enfants tant de Brassens, de Perret que des Nuls. Drôle et décapant.

F.P.

Voilà 6 ans que nous connaissons Malto et que nous avons été sensibles à sa démarche d’écrire des musiques très afro-cubaines et latinos sur des textes non débiles, ce qui, il faut l’avouer, est assez exceptionnel. Il suit son petit bonhomme de chemin lentement mais sûrement, fidèle à un auteur-poète, amoureux des onomatopées et à l’inspiration farfelue, Jean-Pierre Joblin. Dans ce dernier CD, Malto ne se contente pas des rythmes sud américains puisqu’il y ajoute deux musiques très jazz  dont “Smoking no smoking"  où l’on trouve de belles images : “Sous ta paupière battant papillon bleu/ Sur la braise de ton regard/Il a soufflé deux ou trois mots fumeux... ”

M.V.

Juste une guitare, celle de Frank Perrolle et une voix puissante, énergique, entre blues syncopé et rythme bossa ou funky, celle d’Edwige alias Mam’Zelle Bip. Cette jeune A.C.I, après un voyage en Angleterre pour y trouver l’inspiration musicale et une formation de deux ans aux ateliers chanson de Paris (ACP-La Manufacture), décline rythmes et émotions : drôle et facétieuse avec “Mélanie”, enjouée et swinguant tendrement avec “Un petit faible pour toi”, puisant à la source même du Gospel dans “Des mots et des lumières”. Une passion et une fougue communicatives !

F.P.

Quel plaisir de retrouver les chansons de cet auteur enfin mises en valeur par un écrin musical et des arrangements de qualité. Entouré de Christian Bon (guitare), Rémi Alessandra (basse), Franckie Mattoni (batterie), Sylvain Giraud et Loïc Marmet (percussions), Reetshee Counord (saxo et flute), Maurad continue de porter sur le monde un regard plein d’humour et d’ironie, féroce et caustique. Grave lorsqu’il évoque la vie d’une cité pourrie de France ("La vie en rosse "), l’intégrisme ("De père en FIS "), la misère ("Albert "), il peut se gausser avec la même férocité et un rire décapant des travers de notre société, de son cynisme et de ses hypocrisies ("Le pire ", "Les petits maris honnêtes ") et brosser un portrait au vitriol de quelques personnalités médiatiques ("BB ", "Hey ! Dis Lady "). Une écriture qui joue habilement des mots (des maux !) pour des textes qui font œuvre de salut public, voilà la marque d’un vrai auteur. Il conclut son disque en nous incitant à "Choisir son camp ", alors sans hésitation, choisissez celui de Maurad Mancer !

F.P.

De la bonne chanson dans la pure tradition qui allie sans prétention humour et engagement. Avec "Le jus d’octobre 61", Maurad retrace avec justesse la période noire de la guerre d’Algérie et ses ratonnades, il égratigne au passage dans "Hé! Rémi", notre politique de l’emploi et son R.M.I, n’oublie pas d’épingler le Front National dans "Le pêne" et salue, avec habileté, Boby Lapointe avec "Germaine". Drôle, chaleureux, sincère et fort bien écrit. Une bonne surprise!

F.P.

 Dixième album pour cette artiste qui sillonne les routes à la rencontre de son public, celui qui a construit son succès en dépit de l'ignorance des télés et médias. Elle offre comme toujours, de sa voix chaleureuse et agréablement nuancée, des chansons, esquisses et croquis, comme autant de moments de l'existence. Elle y décline toutes les étapes d'une vie, de la maternité d'une jeune femme vue par le regard de sa mère ("De mère en fille "), de la mort d'un vieil homme avec son cortège de nostalgie à l'appel déchirant devant l'injustice de celle d'un enfant ("Un chagrin pareil "). Et puis il y a ces portraits de femmes, celle à l'approche de la cinquantaine ("Femme d'automne et de velours "), qui attend l'amour depuis longtemps ("Oui je t'attends "), qui aspire à ne plus être seule, l'histoire tragique de "Jeannette ", veuve de marin ou de cette "Petite fille d'Afghanistan ". C'est avec beaucoup d'émotion et de tendresse que Mannick nous conte ces instants fragiles, ces vies brisées ou illuminées par l'amour ("Les bras d'un homme qu'on aime "). Pour réaliser cet album, il aura fallu, une nouvelle fois, la complicité de son ami Jo Akepsimas (piano, synthétiseurs et orchestrations) et le soutien de Franck Amselli et Joël Roulleau (guitares), Christelle Lassort (violon), Léa Duret et Jean-Charles Capon (violoncelles). Une artiste intemporelle qui allie intelligence et sincérité. Touchante !

F.P.

Ce "ch'ti" de Lille officie depuis une dizaine d'années dans le milieu de la chanson. Seul à la guitare, il nous présente ici une palette de son répertoire en 4 chroniques de la vie ordinaire. Sur des mélodies agréables et dynamiques, ces 4 scènettes sont pour lui l'occasion de laisser libre cours à son imaginaire en posant sur ses contemporains, leurs humeurs et leurs petits soucis, un regard amusé, tendre mais aussi grinçant.

J-P.C.

Né en Belgique, mais installé à Paris récemment, habitué à assurer la 1^ère partie d'artistes confirmés, fréquentant nombre de festivals et autres Centres Culturels, cet ACI nous propose un avant-goût de son second CD. Musique épurée aux accords de guitare (ou piano) à forte tendance jazzy et textes finement ciselés entre extraordinaire et banal, voix chaude et parfaite, tous les ingrédients sont réunis pour assurer à ce CD "d'atmosphère" une vraie ambiance chaleureuse.

J-P.C.

Déjà 10 ans que cet ACI nantais a autoproduit son 1^er CD. Après une parenthèse, il récidive avec cette nouvelle production entièrement faite "à la maison". Ces 13 titres enchantent par le climat très intimisme dans lequel l'expression relève plus de la confidence que d'un lyrisme exacerbé. Qu'à cela ne tienne, on se laisse doucement bercer par les ballades folk/pop, aux mélodies soulignées par une guitare électrique donnant le cachet d'envolées à la J-J Cale. De cette atmosphère musicale envoûtante il est bien difficile de faire émerger tel ou tel titre. Tentons l'exercice, avec "Le lot de consolation ", "Entre les croix, la ballade des cimetières ", "Parisiens " (que voilà bien vêtus pour l'hiver! "haussez le ton/faites hurler vos klaxons/parisiens, z'êtes fous/et je tourne avec vous"). Mélancolie et poésie intimiste font bon ménage, en l'occurrence. Les sentiments amoureux exacerbés se déchirent entre chemin d'amours tourmentées et désamour inévitables de couples improbables "sentinelles des amours perdus/sentinelles des amours révolues". Qu'importe, puisqu' enfin, l'enfant-boussole donne tout son sens à la vie. Une touche un rien sarcastique, comme il se doit, donne quelque piment à l'ensemble.

J-P.C.

Originaire de Beaucourt, ce groupe composé de Marie Renaud (chant), Guillaume Huber (guitare et chant), Charles Heluin (accordéon), Olivier Dupuis (contrebasse) et Mathias Simson (batterie) nous offre leur premier grand album fait de chansons simples mêlées d’humour et de tendresse inspirées de la vie quotidienne sur des mélodies joyeuses et alertes. Un groupe qui séduit d’abord par sa vitalité, sa jeunesse et sa fraîcheur. Servi par des musiques rythmées, parfois métissées, mais toujours fidèles à la tradition de la chanson française, le ton de ses textes est parfois malicieux et coquins ("La rêverie des maris "), léger et mélancolique ("La ballade des yeux salés "), enjoué ou tendre ("Mon p’tit amour "). Avec l’enthousiasme d’une jeunesse qui refuse une vie sans goût ni saveur, ils revendiquent une existence "sucrée comme une cerise" ("Pas pour moi "). Ils savent aussi esquisser des portraits pleins de subtilité où l’apparente insouciance se transforme en gravité, celui de "Jean " avec son espoir déçu et sa solitude, de cette "Fée carrelage " qui oublie son ennui et sa morne vie dans sa "boite à magie", ou l’évocation pudique d’ Hortense avec ses fleurs, de ces pleurs qui remplissent les arrosoirs. Marie, pétillante et tonique, pose avec une belle assurance et beaucoup de justesse, ses mots sur les musiques de Guillaume. Le résultat est un disque plein de ces petits "airs qui font du bien", sans autre prétention que le plaisir ! Charmant !

F.P.

Une chanson simple et poétique portée par l’enthousiasme et l’énergie de la jeunesse, des textes sans autre prétention que de nous parler du quotidien, de brosser quelques portraits (« Jean »), des musiques pleines de rythme et de swing entre guitare et accordéon, voilà le cocktail réussi de ce jeune groupe Franc-Comtois. Charmant et tonique 

F.P.

Originaire de Beaucourt (d’où le nom du groupe), ce duo composé de Marie Renaud (chant) et Guillaume Huber (guitare et chant) auquel s’est joint l’accordéon d’Alexandre Leitao, se plait à nous offrir des chansons simples mêlées d’humour et de tendresse inspirées de la vie quotidienne et des mélodies joyeuses et alertes. Un groupe qui séduit à chacune de ses prestations plus pour sa vitalité, sa jeunesse et sa fraîcheur que pour la profondeur de ses textes. Qu’importe ! Le charme opère et on peut s’y laisser prendre.

F.P.

Avec beaucoup d’authenticité et de fraîcheur, Anne-Marie Kemper, mutine, espiègle et ironique égrène ses histoires simples, croque quelques portraits finement ciselés, celui d’un Valentin rougissant et emprunté, d’un Henri, inaccessible et indifférent et effeuille une à une les pages d’un “agenda ” mystérieux. L’écriture est fluide, précise et cette plume légère aime aussi se jouer des mots (“Sarah conte”) et des sons (“Mon cher i”) avec une vraie délectation. Pourtant, le principal attrait de ce disque tient avant tout dans le mariage de ces mots avec un jazz-manouche, tout en violon et guitare, rythmé et tonique. Anne-Marie Kemper ne renie pas pour autant ses origines et nous offre pour conclure une belle ballade bretonne (“J’aime la pluie”). Une chanteuse qui ne se la joue pas “prise de tête” mais qui séduit par sa simplicité. Réjouissant !

F.P.

Un excellent mariage d’une chanson intimiste, tendre et légère, faite de portraits, de croquis tirés du quotidien («Y’a du monde au balcon») et d’un swing manouche dans la plus pure tradition. Anne-Marie Kemper, de son vrai nom, se la joue, ni sérieuse ni intellectuelle, mais simple et percutante et le plaisir est immédiat. Agréablement dosé, frais, délicieux, quelques gouttes d’un cocktail charmant que l’on souhaiterait déguster jusqu’à plus soif ! Réussi !

F.P.

On retrouve cette chanteuse à la voix aérienne, légère qui, après som premier album « Agent double », nous offre de partager aujourd’hui ses « Petits bonheurs ». Album sensible et joyeux, passant du jazz à la ballade, avec des chansons alertes ou nostalgiques, des impressions du quotidien, des instants fugitifs, des images saisies au vol lors d'un voyage, d'une rupture, d'une rencontre. Les petits bonheurs de Marijane, ce sont l'évocation d'une "Bulle " de savon comme dernier souffle de vie , celle d'un "Galet " rafraîchi par une vague d'écume, une "Balade champêtre" ou une "Promenade aux bords de Marne ", le souvenir de la Toscane, les moments partagés comme cette "Valse avec mon fils". C'est aussi celui des rencontres, fugitives comme pour ce "Gars du métro ", celui des liens de l'amour qui ne se démentent pas ("Toi que j'aime tant "), ou simplement celui d'être "Femme ". Bien sûr, la vie offre parfois des blessures, des déchirures mais chez Marijane existe toujours le "Cœur qui pardonne ". Alors que son premier album était quasi-exclusivement composé de ses textes et musiques, ce nouvel opus a été réalisé avec le concours d'autres auteurs ou compositeurs dont Jean-Paul Machetel, Eric Lajoie, Stéphane Ridblatt,Philippe Decamp,Claude Collet, Eric Mijot, Jean-Claude Debray. Entre rêve, allégresse et mélancolie, une agréable promenade musicale!

F.P.

Cette chanteuse à la voix aérienne, légère, sensible et émouvante nous propose des chansons alertes ou nostalgiques, impressions du quotidien, images d’un " été ", souvenirs de "Vacances à Rome " ou d’un "Pique-nique à Chantilly ", méditations devant "Les miettes " d’un petit déjeuner ou sous les "Gouttes de pluie ", portraits d’un "Pianiste de jazz " ou d’une "Fille d’à côté ". Entre ballades et swing, soutenue par le piano de Tony Raymond, le violon de son frère Christophe, voilà une belle promenade musicale tour à tour joyeuse ou mélancolique. Laissez vous tenter par le voyage, cette Marijane est en vente libre !

F.P.

Munie de son accordéon, son ukulélé ou au clavier, accompagnée à la guitare et à la batterie par Benoît Simon, Marjolaine égrène ses chansons pittoresques, aigre-douces. Avec une bonne dose d’insolence, de drôlerie, un petit côté provocateur (“Les gros seins”) et un grain de folie, voila une artiste piquante. Original mais parfois irritant et un peu acide!

F.P.

Les textes de l’un, la voix de l’autre. Un duo uni par une complicité de longue date, des chansons élégantes et tendres, de petites histoires, des portraits, des musiques rythmées sur des accents de bossa. Une vraie pause.

F.P.

Ce duo de "chanson française néo-expressionniste" est né de la rencontre de Marlon, chanteur expressif, théâtral et "polymorphe" qui s’est illustré dans Marlon et Edouard, également comme batteur après des études de percussions et des cours à l’école de Jazz de Nîmes, et d’un auteur-compositeur, Olivier Nestelhut, imprégné de musique contemporaine, arrangeur pour des chanteurs français et québécois, titulaire d’une maitrise de philosophie et d’une licence de lettres modernes. Comme le démontrent les quelques extraits de ce CD, ils ont créé un spectacle décalé, humoristique, caustique, une déroutante mise en scène du désir sous le regard vigilant de Marion Rouxin, chanteuse de Paul et Robin. A découvrir sur scène !

F.P.

 Après "Les mémoires d’un chat" (sic), son précédent CD, nous revoilà l’artiste breton, fidèle à sa maîtrise du verbe juste et précis. Accompagné de son nouveau groupe "les valses machines", à savoir D. le Bozec (batterie), R. le Mons (basse), P. Paichereau (guitare), G. le Louët (guitare) et J-M. Illien (accordéon et clavier), il promène sa voix un tantinet nonchalante d’une plage à l’autre, en orfèvre du mot et de la rime. Aucune facilité dans sa façon de brosser des portraits pittoresques ("Picasso, chanson cubique", "Le roman de Jésus la Caille ", "Johnny Bosco ", "Mon p’tit salé ", "Tango assassin ") ou surréalistes et humoristiques ("Une sirène dans ma baignoire ", "L’homme au cutter "). La sensibilité le dispute à l’émotion quand un fond tzigane accompagne les "bohémiens de l’escale" ("Les rabouins "), une sérénade hispanise la "chanson cubique de Picasso" et un accordéon de bon aloi rythme les 3 temps d’une valse ("L’histoire d’une valse "). La variété, le soin et la sobriété apportés aux arrangements acoustiques ajoutent à la diversité des thèmes des véritables petites saynètes, pour la plupart, mises en musique par E. Sourdez, par ailleurs guitariste et arrangeur. Saluons ce magnifique travail d’orfèvre, superbe jusque dans les portraits illustrant le livret de cette production de classe et de talent.

J-P.C.

Quatuor de chanson rock festive comprenant un chanteur guitariste et compositeur (Daniel Ferrat), une chanteuse aux claviers et arrangements (Anne Cadilhac), une batterie et un saxo pour le "groove " (Yannick Nury, Jérome Leroy), ce groupe a fait ses classes sur scène avec plus de 300 concerts à son actif et des premières parties de Kent, Arthur H, Philippe Val et Maurane. Avec des accents funk et reggae, des textes pas aussi anodins que voudrait l’insinuer le titre de cet album et des thèmes parfois peu ordinaires : la bisexualité ("La voile et la vapeur "), la psychanalyse ("La dame du divan "), les affaires ("Lâche l’affaire "), cette "Marquise" a de quoi se distinguer au milieu de la mouvance actuelle. Tout va très bien !

F.P.

Ce jeune homme qui "dis les choses comme elles sont/Le temps d'une chanson" et qui s'est nourri au fil du temps d'influences musicales aussi diverses que les Stones, Beatles, Ferré, Brassens, Stevie Wonder, Van Halen, Rachmaninov ou Coltrane et de l'écoute assidue de tout ce qui sort (Murat, Mano Solo, Bashung, Radiohead…) nous offre son premier album, florilège de chansons intimistes ,ironiques ou nostalgiques sur des accents de musique américaine. Avec une voix de "bluesmen à la française", assisté, entre autres musiciens, par le fidèle et excellent guitariste Philippe Desbois, Fabien Martin nous fait partager des "instants volatiles", des impressions subtiles entre "Automne hiver ", des rêveries ("Infiniment Songe "). Il évoque avec finesse la vie d'un clandestin en quête du rêve américain ("L'odyssée d'Olegario "), rend hommage à Nino Ferrer ("Riz complet ") et chante la rupture avec humour en paraphrasant Edith Piaf ("La vie morose "). Entre ambiance pop et chanson française, Souchon et Berthet, avec des textes finement écrits, voilà un premier album pour cet artiste en équilibre sur un fil entre fantaisie et mélancolie et qui "Même si" la vie n'est pas toujours facile" , ne "démissionne" pas et continue de rêver et d'espérer. Délicat !

F.P.

Il s'agit du second CD de MCQ, quatre lascars légèrement déjantés qui nous offrent une belle synthèse de poésie urbaine et de gouaille provocatrice. Sur des mélodies accrocheuses que servent à merveille J-M Taliercio (chant), A.Leitao (accordéon), M. Taïeb (guitares), et G. Campo (batterie), les textes loufoques, drôles et tendres à la Vian, flirtent volontiers avec le fantastique et le morbide. Dans la mouvance de cette extravagance, deux reprises doucement iconoclastes nous valsent un "Vesoul" un peu lascif, tandis que "Le vent" nous décoiffe de son refrain très rock. Si les textes sont de J-M Taliercio, la diversité des compositeurs et réalisateurs offre à l'ensemble une cohérence plaisante qui classe ce groupe atypique en bonne place dans la chanson néoréaliste de qualité.

J-P.C.

 cf. CD COLLECTIFS