Marc Caballero
Olivier Cabanel
Claire et Jean-Paul Cachia
Stéphane Cadé
Yan Caillasse
Caliciuri
Calise
Christian Camerlynck
Flora Canell
Louis Capart
Jil Caplan
Martine Caplanne
Barbara Carlotti
Frédérique Carminati et J.-C. Pouyet
Pascal Carré
Casareccio
Casoar
Casse Pipe
Paule-Andrée Cassidy
Castex
Cathon Cataix
Elisabeth Caumont
Céline Caussimon
Jean-Roger Caussimon
Les Cavaques
Noël Cayrouse
Cécilem
Céleste
Agnès Ceccaldi
Les Chamots
Delphine Champy
Chant de Vie
Geneviève Charlot
Charlotte Etc.
Sébastien Charluet
Marie Chasles
Chasseloup
Les Chasseurs Français
Georges Chelon
Mario Chenart
Pierre Chêne
Les Chercheurs d'Arts
Marie Cherrier
Jeanne Cherhal
Jean-Michel Chevry
Chili Con Carne
Caroline Chivé
Chorus Land
Bernard Chotil

Un jeune auteur compositeur qui ne manque certes pas de voix ni de capacités. L’écriture reste incertaine et manque d’originalité, on a l’impression pour beaucoup de ses textes de "déjà vu". L’interprétation, elle, demande à être aussi affinée et maîtrisée avec un peu plus de modestie et de nuance. A suivre.

F.P.

Cathon (elle, Catherine Gentilini) et Cataix (lui, Philippe Cataix) forment un duo original dans lequel leur accordéon est roi. D'une association ponctuelle à l'origine en 1999, leur complicité, dorénavant fort bien rodée, aboutit à ce 2^ème disque, dans lequel la poésie côtoie la chanson populaire sur des mélodies entêtantes que soulignent habilement les deux seuls instruments. Alternées ou en harmonie, les voix distillent une gouaille qui sied bien au récital néo-réaliste de ce "tandem de nacre".

J-P.C.

Un mélange agréable de chanson et de jazz "de chambre" que nous offre Elisabeth Caumont pour ce retour sur disque. Voilà un échantillon de 5 titres pleins d'humour et de finesse, de douce ironie pour décliner de façon fort habile le thème de l'amour et les mots pour le dire ("Amour toujours ", "Je t'ai, tu m'as "). Elisabeth Caumont s'amuse dans un subtil jeu de miroir et fait le portrait de son "double" ("Qui d'elle ou de moi "). Elle nous invite aussi à nous prélasser, comme elle sans états d'âme, le temps d'une "Grâce matinée ". Accompagnée d'un piano (Célia Reggiani, Benoit de Mesmay), d'un violoncelle et d'une batterie discrète (Médéric Bourgue), d'une basse ou d'une guitare (Michel Pérez), avec une voix au swing léger, elle nous promène avec délicatesse et justesse, de confidences en émois. De la tendresse et de l'élégance

F.P.

Humour, cynisme, mais aussi rêverie et onirisme, autant de clefs ouvrant les portes de l’univers insolite de cette comédienne et ACI. Elle y chante les ”folies ordinaires”, “marche au bord”, en équilibre entre le quotidien et l’irréalité, vacille légèrement sur la frontière d’un “monde qui s’étire”, celui que l’on perçoit parfois durant ces nuits où règne “L’insomnie”, où tout prend cette allure d’inquiétante étrangeté. Avec Céline, rien n’est évident, le corps y perd sa forme comme dans l’histoire de “Fred Ackenborn”, les “choses” du quotidien n’y ont plus d’attrait, ni de sens (“Y’a plus rien qui l’amuse”) et finissent par s’évanouir dans l’oubli (“Ou s’en vont les choses ?”). Enfin lorsque Céline jette un regard sur les gens et leurs faits et gestes, c’est pour s’y amuser de nos manies et travers (“La pile de papiers”) ou y observer avec ironie, mais non sans envie, “Les enfants des autres”. Avec cette noirceur de trait, son côté incisif et mordant, il n’est pas étonnant alors de voir, au détour de ce disque, planer l’ombre inquiétante et fascinante de Fantomas. Pour l’accompagner dans ce voyage aux limites du réel, elle s’est entourée d’une excellente équipe musicale : Laurent Desmurs (arrangements, piano), Viviane Arnoux (accordéon), Slavik Bériaguine (basse) et Jean-François Roger (percussions). Entre la peur du vertige et le plaisir de l’ivresse ! Décalé et original !

F.P.

Ce disque présente des extraits des émissions produites et animées par Jean-Roger Caussimon pour la radio Suisse Romande, enregistrés au Lapin Agile. Le temps d’une trentaine de chansons et de poèmes dont "Histoire de brigands ", "A la Seine ", "Jef du Canada ", "Mon camarade ", "L’illusionniste "… Il permet de revivre l’atmosphère humoristique, fantaisiste et poétique qui présidait à une soirée dans ce célèbre lieu de Montmartre. Un document précieux qui montre qu’outre les textes dramatiques et bien avant la collaboration avec Léo Ferré, Caussimon se voulait et se revendiquait, avec modestie, autant chansonnier populaire que poète. Une archive indispensable pour tous ceux que la carrière de Caussimon et l’histoire de la chanson passionne. A noter la bonne qualité de ces enregistrements qui datent d’un demi siècle.

F.P.

par un quintette vocal de Sarrebrücken en Allemagne - Sur ces 10 chansons, 3 sont des compositions originales en français de l’un d’eux, Claude Papillon.Pas mal et sympa, deux sont très jazzy. Parmi les 7 autres, il y a 6  standards de la chanson française aux harmonisations un peu désuètes qui n’apportent pas grand chose à un public français (si ce n’est la fierté de voir nos chansons interprétées par des chanteurs d’outre-Rhin !...). La 7^ème est un standard allemand en allemand, “Bei mir bist du schôn”qui n’apporte peut-être pas grand chose à un public allemand. Si j’avais un conseil à donner à ce quintette, c’est de chanter uniquement leurs propres chansons.

M.V.

C'est sans doute son goût prononcé pour le marathon qui a conduit cet ACI à nous proposer pas moins de … 20 titres sur ce 3ème CD. Même si la rime est quelquefois facile, l'artiste n'en est pas moins prolixe dans la diversité des thèmes abordés. Si l'on peut noter, en particulier, une forte propension aux portraits (dont "Derrière la fenêtre", "Prosper", "Il marche", "Le p'tit", "La vieille dame"), néanmoins l'actualité ("Actualité réalité"), l'amour (dont "Je n'ai pas osé", "Tiens bonjour!", "Il y a eu", "Amélie et Gaétan") et la vie ("On ne sait plus" ) ne sont pas en reste pour y être croqués. A noter, les arrangements et l'accompagnement au piano de R. Pouly, auquel se joignent parfois quelques voix féminines.

J-P.C.

10 titres d'auteur compositeur interprète.

F.P.

"Gracieux" est le qualificatif que retenions en 2002, après l'écoute d'une démo 5 titres. Et bien, la belle Demoiselle de Haute-Savoie récidive de belle façon sur ce nouveau CD, suivant "Chansons de ma chambre" en 2003. Elle fut de multiples fois lauréates de divers concours, dont la Rose d'Or 2004 de l'Olympia sous l'autorité de J.M. Boris. Mutine et amoureuse, sous-couvert de quelques titres aux thèmes légers voire futiles, elle glisse quelques engagements bien sentis, telle cette supplique adressée par Ingrid Betancourt, à faire pâlir Renaud et sa chanson bêtasse sur le même thème ("Chanson pour Ingrid "). Elle dénonce gravement l'oppression et les dogmes ("Ainsi soit l'homme "), ainsi que la violence ("Arrêtez les guerres "). La voix est limpide et charmeuse, les arrangements sobres et soignés. Cette ACI est habitée d'un humanisme sensible qui la fait se produire avec un égal plaisir sur des scènes internationales ou dans des Centres Hospitaliers bretons pour de bonnes causes.

J-P.C.

Elève du Studio des Variétés, ancienne stagiaire d’Astafort, enseignante de chant et de piano, accompagnatrice de Véronique Gain puis d’Anne Peko, cette chanteuse pianiste pose avec douceur ses mots sur les touches de son instrument pour un tête à tête romantique et tendre, pour un voyage dans l’enfance ou les états d’âmes d’une femme amoureuse. Cécilem chante avec légèreté, jouant avec un sentiment de fragilité, et on se laisse prendre à l’harmonie de ce dialogue intime entre le piano et la voix. Grâcieux  !

F.P.

Cette démo "brute d'enregistrement" a été réalisée lors d'une représentation donnée en janvier, de façon à restituer l'humeur du spectacle d'une douzaine de chansons. Céleste, alias Françoise Liminana, est seule à l'accordéon ou au piano dans son théâtre musical qui n'est autre qu'un bistrot, univers macho s'il en est et lieu privilégié pour la confession. Elle nous conte, entre coups de griffes et caresses, de drôles d'histoires d'hommes, au masculin et féminin entremêlés. De sa lorgnette féminine, entre transfert sur l'homme enceint (sic !) ou autre quête d'identité, sont visés et égratignés les machos au bistrot ou au volant. Ne serait-ce pas une nouvelle et habile façon très féministe de parler des hommes aux femmes et … aux hommes ?!

J-P.C.

Voilà la mouture définitive de ces «airs soufflés» et du théâtre extravagant de cet A.C.I aux «Amusantes Chansons Inoubliables». Accordéon en bandoulière, Céleste nous promène dans son petit monde burlesque où l’on croise une sardine, déguste «La bouffe des animaux», part en voyage en Chine ou danse «Un boogie-woogie auvergnat». Parfois l’apparente légèreté cache un propos plus grave, telle cette «Sale histoire» pour un sale virus ou un hommage à la peintre «Frida Kahlo». Une sorte de spectacle musical pour grands enfants ! Déroutant, décalé mais parfois irritant !

F.P.

Fantaisiste, “chansonneuse” et “dompteuse d’accordéons”, cet ancien médecin qui a décidé de se consacrer à des thérapeutiques plus “douces”, nous présente un aperçu de son théâtre musical. S’accompagnant de “ses boites à frissons” et de quelques accessoires surprenants, elle y interprète ses textes loufoques et humoristiques. Original mais probablement plus intéressant à voir qu’à entendre.

F.P.

Premier album de cette jeune auteur-compositeur, ancienne élève des ateliers de Claude Lemesle, partie prenante des «Stylomaniaques» et complice d’Ulrich Corvisier et de Mathieu Rosaz pour un spectacle sur Barbara, qui nous présente un tour de chant acoustique (piano, accordéon, contrebasse). Dans la lignée de ces chanteuses caustiques, ironiques que sont Linda Lemay ou Juliette, elle nous propose tableaux et portraits («Le clown», «L’arbre et le pendu»), quelques traits d’autodérision («Chanson narcissique», «J’ai trouvé une ride») ou pourfend «Les rois du manuscrit» pour prendre la défense des plumes féminines. Une écriture et des thèmes originaux («La mémoire boit la tasse»). A découvrir !

F.P.

Comédiennes de formation, sœurs jumelles, elles ont suivi un parcours un peu différent. L’une, Audrey, a fait du cinéma et a tourné dans différents courts métrages, l’autre, Stéphanie, a été comédienne, écrit une pièce de théâtre et fut aussi élève aux ACP. Depuis l'an 2000, elles se produisent ensemble dans un duo vocal souligné d'abord par une simple guitare, déclinant avec espièglerie ou gravité, parfois férocité, les sentiments, l'amour et le quotidien en se plaisant à jouer de leur troublante ressemblance. Elles reviennent en force avec un premier disque plein de bruit et de fureur, rythmé par la batterie "cognante" de Tatiana Mladénovitch et électrisé par la guitare de Jacques Belghit et les samples de Jean-Marie Averseng, un univers sonore "électro-rock" pour décrire un monde futuriste et noir celui d'une "Euthanasie générale", celui ou "La peur", "La folie", le suicide ("Victor") remplacent une légéreté perdue. Au milieu de cette stridence, leurs "éclats d'ame" stigmatisent notre époque où les ventres de femmes sont colonisés, l'amour à vendre aux plus offrants, les vies policées, l'espoir bloqué à double tour, une ère où s'inventent des ouvriers en code barre, une armée de génomes liftés, où pullulent "Pédocrastes, crétins et connards". Pourtant tout n'est pas "Sans issue", reste l'amour, entre ivresse et sensualité celui qu'on vit "Accrochée", "Nue", l'envie de pétrir, d'embrasser, de prendre "tout ce que donne cette bonne vieille terre". Félines, les deux sœurs égratignent et mordent plus qu'elles ne caressent. C'est rageur, grinçant, éprouvant, mettant les nerfs à vif, déroutant, bousculant la traditionnelle "chanson" mais avec quelle force, quelle vitalité, quelle énergie ! Un coup de pouce pour la qualité du travail et l'originalité !

F.P.

Un aperçu du travail de ces deux sœurs, Stéphanie et Audrey, qui forment avec Benoit Demuenk (basse), Jacques Belgeit (guitares) et Hervé Marguery (percussions) ce groupe original. Toniques, livrant états d’âme et révoltes (“Petite sœur"), elles font aussi preuve de sensibilité (“Nue") et d’ironie. Vocalement et musicalement au point, elles demandent à être vues et entendues sur scène pour les apprécier au mieux. Le plein d’énergie !

F.P.

Deux voix jumelles et une guitare pour un petit et trop court aperçu d’un spectacle de ces deux sœurs qui ne manquent ni d’énergie ni de talent. Un duo vocal bien en place, du rythme et une écriture originale dans sa façon de dire l’amour, les sentiments et le vécu quotidien ("Sœur Anne", "Je sens que ça lâche"). On attend avec impatience un enregistrement plus complet. Neuf et tonique. On est de tout cœur avec elles, allez les écouter.

F.P.