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"Côté
fenêtre"
promo
15 titres
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N° 129 - Janvier 2005 |
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Créé il y a 3 ans, le groupe Montpelliérain sort
son 1er CD qui ne manquera de faire danser les foules. Après
avoir rôdé leur répertoire dans tous les festivals que compte le
sud-est, les 6 comparses font vibrer guitare, accordéon, clarinette,
violon et autres saxo, percussions et
contrebasse. Les chansons, images de nos petits soucis du quotidien, sont
prétextes à un tourbillon festif qui allie valse et java mais aussi
rythmes tziganes et folklore celtique de chants marins. Nous comprenons
mieux, à présent, la devise du groupe : "liberté, spontanéité et
amitié" !
J-P.C.
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Autoproduction
( 04 75 01 78 15
12 titres
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N° 145 - Juin 2006 |
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Composant ses premières chansons au début des années 80,
puis s'offrant un détour par l'Ecole de la Chanson d'Alice Dona en 88, il
connaît alors la vie chaotique d'un "chanteur français de variété
pop-rock". Opiniâtre, tel un indien d'Amérique défendant son
territoire, il nous fait partager son "rêve américain", écartelé
entre les grandes plaines de l'Ontario et sa vie en HLM. Entre surfeurs et
bimbos hâlés caramel, joueurs de base-ball adulés, il nous emmène de
Manhattan à la West-Coast au son d'un blues quelque peu suranné, tel E.
Mitchell qui aurait troqué sa formation scénique complète pour un synthé
plus complaisant. Pour amateur de blues kitch.
J-P.C.
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131 269 / 1 ©
Vribody Prod
( 04 75 01 78 15
12 titres
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N° 145 - Juin 2006 |
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Voilà un groupe réjouissant, tonique plein de fraîcheur, de
vivacité et de fantaisie, au nom curieux et imprononçable mais qu'on
retient bien mieux lorsqu'on sait que c'est le "verlan" de
"qui triche". Eux ne trichent pas et nous offrent comme premier
album, un opus superbe. Chtriky c'est Hervé Peyrard, comédien, metteur
en scène, "garçon de compagnie" de Gérard Morel et auteur,
Ludovic Chamblas (batterie, percussions),
Sylvain Hartwick (guitares) et Laurent Chieze (basse). Que dire ?
Simplement que ce disque s'écoute avec un énorme plaisir, tout est en
effet jubilatoire, les musiques alertes, entre ballades et ambiances
rocks, jazz et valse, les textes pleins d'humour, de tendresse, de poésie,
de sourire mais aussi un regard rempli d'humanité sur les êtres et le
quotidien. L'univers de Chtriky est peuplé de gens ordinaires, d'ailleurs
Hervé Peyrard avoue son "faible pour les plus faibles ",
de papas "loosers" ("Cache cache "), de vies
parfois privées d'espoir et pleines de fantômes ("Une petite vie
") noyées dans le chagrin et dans le vin, qualquefois sauvées
par ce dernier ("La voix du vin "). Hervé chante aussi
dans une fort belle chanson ces "Femmes de plein vent "
guidées par les étoiles qui cherchent, face aux oppressions, à allumer
d'autres étincelles dans leurs prunelles. Avec beaucoup de finesse, il
nous conte les interrogations du "Petit Paul " sur le destin du Père
Noël dans d'autres contrées, une façon subtile de parler des inégalités
Nord-Sud, et se montre, avec des titres tels que "Mers de la lune ",
"La chanson du vent " et "Souvenirs en branches ",
un délicieux et "doux-dingue" poète à la fine plume nous réservant
bien des surprises. Rien d'étonnant alors que ce disque soit aussi le
lieu d'un hommage à Roger Riffard avec le reprise de "La petite
maison ". Un album qu'on déguste, qu'on savoure d'abord avec délectation
puis on remet le couvert sans jamais se lasser. Ah ! Que c'est bon !
F.P.
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Cd de promotion - Vertige Prod.
7 rue d’Anjou
53290 SAINT MICHEL DE FEINS
( 02 43 70 55 74
e.mail : vertige.productions@wanadoo.fr
8 titres
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N° 110 - Avril 2003 |
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Bernard Cimon jouit d’une belle notoriété dans la belle province du
Québec. Il se plaît au son de son accordéon à chanter le patrimoine
français : Frehel, Damia, Gainsbourg, Ferré ou Trenet. Ses propres
compositions sont si fortement inspirées de toutes ces influences qu’on
penserait le croiser en chanteur de nos rues parisiennes. Une fort belle
voix pour une chanson classique !
F.P.
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"En public" ©
982 365-8
- Universal Philips
Prod. Café de la Danse
13 titres
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N° 126 - Octobre 2004
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Fantastique, surprenant, les superlatifs seront toujours
imparfaits et impuissants à décrire ce qui fut un de nos chocs scéniques
de l’année 2003. On découvre ici, en public, Parker et Yanowski, de
leurs vrais noms Yann Girard et Frédéric Aliotti, et leur univers
trouble et inquiétant pour un spectacle, très théâtral, puisant aux
sources du cabaret berlinois, à celles du “Chat noir”. Imaginez un
Yanowski, silhouette immense et démesurée, poussant l’interprétation
jusqu’à la transe, soutenu par les accords et la rythmique précise et
implacable d’un Parker imperturbable au piano, nous transportant au cœur
de ces villes « pleines d’amour et de douleur », des rues du vieux Paris ("Du côté de la butte ") aux
atmosphères embrumées de Londres, peuplées de saltimbanques, d’êtres
monstrueux, de créatures étranges ("Le terrible enfant à gueule
de chien "). Onirique, ce Cirque des Mirages se fait l’écho
de nos rêves les plus troubles ("La nuit les femmes dansent "),
de nos cauchemars où se glisse « Le visage de la mort ».
Le duo marie humour noir et cruel ("La jambe "),
lyrisme poétique ("Les épouvantails "), épopée
sauvage et baroque ("Les barbares sont dans Paris ").
Avec une ironie mordante et décapante, dans un délire iconoclaste, ils
nous content "la véritable histoire du christianisme ",
s’introduisent dans une soirée mondaine ("Chez Madame de la
Fressange ") à l’issue macabre. Fascinant Cirque des
Mirages, envoûtant et subtil comme une drogue, explorant des mondes
refoulés et chimériques, bousculant nos repères, notre confort de
spectateurs pour un voyage extraordinaire, violent et poétique. A découvrir
d’urgence sur scène pour ceux qui ne l’auraient déjà fait. De sacrés
alchimistes capables de changer notre part d’ombre en une aveuglante
lumière. Eblouissant !
F.P.
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"Fumée d’opium" ©
Autoproduit
11 titres
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N° 113 - Juillet-Août 2003
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Un des
derniers chocs scéniques que nous avons eu, c’est ce duo composé de Parker et Ianowski, de leurs vrais
noms Yann Girard et Frédéric Aliotti. Difficile de traduire sur disque
l’ambiance de ce spectacle, puisant, au plus profond, aux sources du
cabaret berlinois ou à celles du “Chat noir” cher à Debattice et
dont l’univers tient autant du fantastique allemand que des atmosphères
embrumées de Londres ou des bouges de Buenos Aires. Les deux comparses se
sont entourés d’une foule de musiciens et d’instruments (violons,
harpe, tuba, saxophones, trompette, bandonéon, accordéon, flûtes,
clarinette, batterie, contrebasse) pour réussir une riche et foisonnante
illustration de leurs propres compositions. Extravagant et inquiétant, ce
cirque des mirages marie humour noir, mordant et lucide (“Le cirque des mirages”), lyrisme et épopée (“Les
bandits de grand chemin”), cruauté (“La jambe”),
romantisme (“Un jour, je partirai”, “La mer”, “Ce
temps”) et revisite Arthur Rimbaud (“Le bal des pendus”).
Difficile, bien sûr, de ne pas faire de filiations, Brel pour certaines
interprétations, Ferré pour quelques musiques, car en terre inconnue on a parfois besoin de repères. Et pourtant,
si on lâchait, le temps d’un spectacle ou d’une écoute, nos cartes
et nos boussoles pour faire avec eux le voyage ... à tout point de vue
surprenant et extraordinaire !
F.P.
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ANNICK
CISARUK - et DAVID VENITUCCI - chante
BARBARA
"Parce
que " ©
67059 2 -
Cisaruk-Venitucci prod. - Celluloïd
16 titres
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N° 137 - Octobre 2005 |
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Après
sa magistrale interprétation des chansons de Ferré, Aragon, Léonardi et
Vian, voilà que cette éblouissante artiste met sa voix bouleversante, aérienne
et lumineuse au service de textes de Barbara, parfois méconnus du public.
Mais cet hommage à la "dame en noir" est aussi un magnifique
duo, entre une voix et un instrument, un accordéon que David Venitucci maîtrise
avec virtuosité et sensibilité. Auteur d’un album -
"Cascade" - produit par le Chant du Monde / Harmonia Mundi, il
fait partie de cette nouvelle génération d’accordéonistes qui donne,
tel Daniel Mille et Didier Ithursarry, leurs lettres de noblesse et un
souffle nouveau à ce populaire mais décrié "piano à
bretelles". Accompagnateur de Romain Didier, Francis Lemarque,
Josette Kalifa, il s’est illustré aussi dans un quartet de musiques
improvisées. Il signe ici des arrangements étonnants et souligne avec
imagination, force contenue ("Les hautes mers ") et
sensibilité les mots, l’alchimie de la voix et des textes. On retrouve
ici dans une interprétation toute personnelle mais avec un infini
respect, des chansons comme "Göttingen ", tout en
douceur, "L’homme en habit rouge " enjoué, "Du
bout des lèvres " virevoltant. Annick sait se faire tendre
et sensuelle ("A peine "), "Parce que (je
t’aime) "), tragique ("Seule "), véhémente
dans "Perlimpinpin " avec un accordéon qui prend
ici des accents de tango. L’interprétation est parfaite dans tous les
registres, que ce soit l’ironie des "Insomnies ",
la nostalgique gaieté de "Rémusat ", la mélancolie
de "Mon enfance ". Plus qu’une simple reprise, il
s’agit ici d’un "duo d’amour ", plus exactement
d’un trio, qui unit par le cœur Annick Cisaruk, David Venitucci et
Barbara. Magnifique!
F.P.
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67033.2 ©
prod. et distrib. Mélodie
16 titres
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N° 96 - Janvier 2002 |
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Héritière de Cora Vaucaire et de Juliette Gréco,
cette comédienne et interprète nous offre une nouvelle version d’un
tour de chant dont nous avions déjà salué la qualité lors de la sortie
d’un premier CD auto produit. Voyageant entre Aragon, Ferré, Vian,
Aznavour et Léonardi, elle fait vivre et vibrer ces textes de façon
éblouissante. Vertigineuse dans "L’étrangère",
sensuelle ("Déshabillez-moi"), espiègle et malicieuse
("Je coûte cher", "Vous
mariez pas les filles"), émouvante et envoûtante dans "La
rue Watt" ou "La valse jaune" de Vian, Annick n’est
jamais aussi bouleversante que lorsqu’elle prête sa voix miraculeuse à
la poésie d’Aragon ("Elsa, mon eau vive", "Je
chante pour passer le temps", "Tu n’en reviendras pas")
ou qu’elle fait sienne la rage et la colère d’un Ferré pour un
tonitruant "Y’en a marre". Ce disque est aussi celui d’une
complicité, celle qui l’unit au pianiste plein de virtuosité qu’est
Christophe Brillaud. Martelant les colères, enlaçant tendrement ou
voluptueusement les mots d’amour, le piano de Christophe donne ici le
ton entre cris et confidences, se fait délicat entre deux murmures,
violent quand Annick s’enflamme. Une harmonie et une osmose rare pour un
disque lumineux, plein de passion et de respect pour ces chansons
immortelles à qui elle donne soudain une éclatante modernité. Une vraie
merveille !
F.P.
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AC01 ©
PSV Production
13 rue de l'Eglise
77760 VILLIERS s/s GREZ
17 titres
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N° 79 - Juin 2000 |
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Avec une voix qui tient du miracle, d'une pureté
exceptionnelle, cette interprète, qui est aussi comédienne, nous présente
un tour de chant qui voyage entre Aragon, Ferré, Vian et Léonardi. Et
c'est une pure magie. Virevoltante, vertigineuse avec "L'étrangère",
drôle et malicieuse dans "Vous mariez pas, les filles" et
"Je coûte cher", Annick Cizaruk nous envoûte, nous trouble et
ne nous émeut jamais autant que lorsque les accents de sa voix se
teintent de blues et de sensualité comme dans "La rue Watt" et
"Déshabillez-moi" ou encore quand elle illustre avec une grande
sensibilité la poésie d'Aragon ("Je chante pour passer le
temps", "Tu n'en reviendras pas", "Elsa, mon eau
vive"...). Elle est ici magnifiquement accompagnée au piano par
Morton Potash. On sort de l'écoute de ce disque émerveillé, bouleversé,
avec dans le coeur en écho ce qu'en dit Cora Vaucaire: "Au milieu du
tintamarre, un rêve, un miracle, un bonheur...".
F.P.
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"Amour Fou Griot"
Crocus-Safran CLA 001 Autoproduit
16 titres
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N° 48 - Septembre1997 |
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C’est un auto-produit de 16 titres, dont l’un est
instrumental de Marc Dublanc, joué malheureusement avec des instruments
électroniques trop pauvres. Ce dernier a signé une chanson, "Le
chanteur de jazz", qui ne m’a pas déplue. Tous les autres titres
sont de Dominique Clain, qui les chante accompagné par Marc Dublanc.
Disons tout de suite que l’enregistrement fait plus penser à une
maquette qu’un produit fini. Il y a des idées originales et beaucoup d’humour
dans la plupart des chansons, et on pourrait même y détecter un style.
Malheureusement, et c’est là que les choses se gâtent, Dominique
chante mal et souvent faux. Il ne s’agit pas de lui enlever tout espoir.
La voix, ça se travaille. Ou bien, on décide d’écrire des chansons
pour les autres. Dans ce cas, certaines sont à éliminer ("Espace
secret", "Le silence qui dort", et
"Marie-Dominique" par exemple). Certaines autres pourraient
être "reconstruites" ("Les fleurs plastiques"). Je
serais ravi si ces remarques purement techniques, au lieu de blesser,
étaient prises en compte pour perfectionner le travail!... "Le bas
de laine" est une bonne chanson, qui est dans la lignée de celles de
Pierre Louki. Rien que cela n’est pas un mince compliment...
M.V.
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Claire
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Les 1ers Mardis de Lune
7 rue des sapins
25000 Besançon
(
03 81 52 09 41
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"Homéopathique Blues"
SCA 470 - Autoproduit
16 titres
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N° 64 - Février 1999 |
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Voilà encore une artiste hors norme qui suit opiniâtrement
son petit bonhomme de chemin en nous offrant à chaque album des disques
bienvenus. Claire promène de chansons en chansons son humour désabusé
qui dissimule sa fragilité de femme écorchée. “Comme on fait sa
vie on se couche, comme on fait son lit on meurt”/“Quand on est mort,
on comprends tellement mieux”/“A la fin tout l’mond’ est mort/Mais
on s’est bien amusé/Pas vrai ?”. Ces citations tirées de 3
chansons différentes en disent long. N’en déduisez pas une monotonie
de thèmes ou de langage, car son inspiration est très variée, parfois
drôle ("Turlututu” ou “Aurum ô désespoir”).
Sur des musiques souvent jazzées, Claire a une belle voix, agréablement
timbrée. Elle est ici fort bien enregistrée. Les arrangements de
Jean-Michel Tremaille sont bons. Il est aussi aux guitares entouré de
Claire Gillet, Christine Buret, Gilles Michau-Bonnetau, Eric Génevoix,
Christophe Belle et Christophe Meynier.
M.V.
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Claire (Dousset)
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Claire Dousset - 5 rue de la Roncheraie
37500 Couziers - (
06 10 85 30 08
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"Les murmures de Brume"
Démo
12 titres
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N° 127 - Novembre 2004 |
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"Je suis venu vous offrir un regard et des sourires, des morceaux
d'univers nés de la magie et des rêves …", nous voici embarqués
dans le monde sensible et fragile de cette ACI Saumuroise, accompagnée au piano
par P. Marcault. Tout au long de ce second CD, de sa voix suave et langoureuse,
elle pose sur son monde de rêve et ses tourments un regard de femme amoureuse
de la vie, à la fois amusé et réaliste, témoin les titres éloquents :
"Fragile", "Pas doué pour le bonheur", "Peur
du rien" et autre "Pas félin pour l'autre". Notre
belle esthète promène son véritable talent d'écriture, textes ciselés
jouant volontiers sur les maux, sur des mélodies délicates aux tempos
lancinants ou résolument jazzy. A écouter, au calme, pour se laisser bercer
par cette douce torpeur faite d'émotion et de sensibilité.
J-P.C.
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"Moments filés
de soi"
CLAIRADIS2005
12 titres
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N° 137 - Octobre 2005 |
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Ce groupe est né début 2002
de la rencontre de Claire Jaumottet (chant) avec Annabelle Cavallin
(guitares, métallophone et chœurs), duo auquel se joindront Caroline
Geryl (percussions et chœurs) et Linda Patel (flûte, chœurs), avec le
concours depuis septembre 2004 d’Arlane Delamotte-Legrand
(contrebasse). Etrange univers que celui de ces cinq femmes, onirique et
surréaliste, avec des textes écrits pour la plupart par Béatrice
Boissière, sixième complice du groupe. Soulignés par des
accompagnements riches et de mélodieuses harmonies, portés par la voix
pure et troublante de Claire, les textes poétiques, contes et "Légendes
urbaines ", mêlent jeux de mots, propos énigmatiques
("Mots dire "). Elles passent du portrait finement
suggéré de cette "Maréchale " qui, tout en
regardant le vent, pour un passant se vend à celui sensible d’une
prisonnière agenouillée dans sa cellule ("Ma grotte aux trésors ").
Plus intimiste, Claire et ses compagnes, dans des "Moments filés
de soi ", nous disent l’émoi, le désir, les élans sans
retour parfois objets de dérision ("Monsieur "),
le jeu trouble des relations amoureuses ("Echec à la dame "),
nous emportent dans une "Nocturne traversée ",
temps d’une "ensanglante insomnie" ou nous invitent à monter
sur le grand huit de la vie ("Tournez manèges ")
ou à danser, beaucoup plus gaiement, une polka. Une belle invitation au
voyage que nous offrent ces "anges de faïence ". Magique
et envoûtant !
F.P.
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"En
conserve"
Démo
13 titres
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N° 125 - Septembre 2004 |
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Ce
groupe de 4 filles est né début 2002 de la rencontre de Claire, la
chanteuse, avec Annabelle (guitares, métallophone et chœurs), Caroline
(percussions, flûte, chœurs) et Linda (flûte, chœurs). Peu à peu, un
spectacle se met en place au cours duquel, en dignes héritières des cafés-concerts,
elles alternent émotion et gravité, parsemant ici et là des zestes
plaisant d'humour, témoin le truculent "Are you radis ? ",
dans lequel se mêlent jeux de mots et aphorismes autour du mot
"radis", comme une véritable carte de visite qui donne le ton
au répertoire. La restitution, quoiqu' imparfaite, du récital donné en
public à l'Esplanade du Théâtre des Arts dans le cadre de l'Armada de
Rouen le 04 juillet 2003, n'en n'illustre pas moins la belle énergie
dispensée par nos 4 amies rouennaises qui rêvent d'intégrer définitivement
le monde du spectacle. Tout au long, l'ironie le dispute au quotidien,
sous de mélodieuses harmonies à l'étonnante diversité
d'accompagnement, portant la pureté d'interprétation de Claire. Hormis 2
reprises de Brel ("Sur la place " et "Amsterdam")
et une chanson de R. Asso ("Un jeune homme "), notons que
tous les autres textes, volontiers surréalistes, sont écrits par une 5ème
larronne amateur de radis, Béatrice, qui leur concocte du sur-mesure, à
la hauteur de leur grand talent de musiciennes et d'interprètes, les
compositions étant l'œuvre de Claire. Signalons un CD 3 titres studio
qui met davantage en valeur l'interprétation (et autres superbes
percussions). Souhaitons-leur l'enregistrement d'un CD de cette veine.
Avec Claire, on ira tous au pa … radis (sic !). Au fait, pourquoi
"les radis" ? Mais, allez savoir, avec ces artistes !!!
J-P.C.
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"Champagne
et tralala"
Tacet Production - (
01 48 51 56 63
Management et scène
: Les Disques Rayés
(
06 89 85 20 43
Promo
15 titres
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N° 152 - Février 2007
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Nous avons déjà eu l'occasion d'apprécier cette jeune ACI à
la faveur d'un 1er CD "C'est pas grave", en 2001,
suivi d'un CD 4 titres "Je suis blonde", en 2003. Formée à l'école
du théâtre, c'est finalement très jeune mais forte de ses premières
chansons qu'elle donne son 1er concert à Lyon en 2000.
Soutenue par un trio très jazzy, nous retrouvons la gouaille d'une petite
fille malicieuse confrontée inexorablement aux vicissitudes de la vie à
deux. Je t'aime, moi non plus. Jean s'ennuie au bureau ? Elle flemmarde
aux terrasses de cafés ! De rêveries d'adolescente aux préocupations de
femme, au milieu de légèretés qui sied, sans doute, à l'insouciance de
la jeunesse, quelques portraits vachards ("Vous êtes si laide
Madame ", "L'ogresse ") se mêlent à de tendres
moments d'émotion ("C'est toi ", "Amies ")
ou d'érotisme plus qu'évocateur ("Chanson érotique ").
Notons deux duos avec David Lafore ("Ton bonheur ") et
… G. Moustaki, en personne ! ("L'état des choses "),
à qui l'on peut associer M. le Forestier dans la reprise fort originale
qu'en fait la belle de l'encore très actuelle, bien que plus que
trentenaire, "Ca sert à quoi tout ça ", en trio avec
Carole Delgo et Chloé Girodon. Fragilité juvénile, sans artifice, folie
en tête, Champagne, Tralala et bon moment !
F.P.
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"Je suis blonde"
Prod. La Clef de Rond
4 titres
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N° 113 - Juillet-Août 2003
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Cette jeune artiste que
nous avions découverte en 2001 a gagné en maturité mais n’a rien
perdu de son impétuosité. Elle nous fait partager son humeur espiègle,
son ironie (“Je suis blonde”), ses chansons toniques,
coquines (“Chanson érotique”), nous embarque pour un voyage
dans l’univers des salles de jeux (“Joueurs”) et s’appuie
pour ces quatre titres sur un excellent trio de jazz (accordéon, piano,
contrebasse). L’énergie et le ton font penser à Jeanne Cherhal, elle
en possède le talent et la fougue. Une confirmation !
F.P.
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"C’est pas grave"
Autoproduit
10 titres
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N° 88 - Avril 2001 |
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Le premier disque d’une jeune auteur compositeur interprète qui a déjà remporté
en décembre 2000 le 1er prix des rencontres francophones du
spectacle. Un mélange d’ingénuité et de gravité, d’insouciance et
de maturité. Une énergie encore à maîtriser, une voix qui demande à
se placer mais une écriture déjà riche, humour, rythme et fantaisie
avec “Je suis secrétaire“ et “Le nombril”, révolte
avec “C’est pas grave”, émotion dans “Avant-hier”
ou “Mon père”, poignant portrait d’un père alcoolique.
Tonique, impétueuse, un petit torrent qui peut faire une grande rivière.
A suivre.
F.P.
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"Les mots simples de la vie"
Prod. Gérard Thomas-Iehl - 18 rue Clavel - 75019 PARIS
(
01 53 72 92 76 14 titres
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N° 88 - Avril 2001 |
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Une interprète de facture très classique, dans le pur style rive gauche. Un
répertoire original signé Fabienne Gautier, Jean Pierre Descat et Jean
Noel Dupré sur des musiques de Jean Paul Carré, Mireille, Georges Begou
et David Hallogen et des arrangements et accompagnements de Giovanni
Mirabassi. Un ensemble de
qualité, non dénué d’intérêt mais qui reste sans surprise et manque
parfois de tonicité. A confirmer.
F.P.
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Clémentine
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C. Jouffroy - 80 rue du Chemin Vert
75011 PARIS - (
01 49 29 92 31
e.mail: clementine@alberto.fr
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"Chasse à l’homme"
Autoproduit 12 titres
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N° 127 - Novembre 2004 |
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Cette passionnée de chanson française interprète,
avec un mélange de respect et de passion, les chansons des autres. Elle
aime s’approprier des oeuvres peu connues ou inédites, toujours à
l’affût d’un texte, d’une nouveauté. Elle fait vivre ainsi, depuis
un certain temps sur scène, un joli répertoire où l’on croise Allain
Leprest ("Joséphine et Séraphin"), Michèle
Bernard ("Maria Suszanna"), Xavier Lacouture
("Son cirque"), Anne Sylvestre ("Les
blondes"), Jean Villard-Gilles ("Les bonnes"),
Bernard Joyet pour "Et caetera" et une
version féminine du "Gérontophile" écrite sur mesure
pour elle. On retrouve aussi, moins bien connue, la plume de Michel Lefort
("Décroche") ainsi que des textes d’une amie
auteur, Danielle Compère qui signe ici "Le tango des maîtresses"
et "Chasse à l’homme" qui donne son titre à
l’album. Elle nous propose aussi ce monument de drôlerie qu’est le
pastiche de Jean Poiret baptisé "La vache à mille temps".
Elle ne dédaigne pas collaborer, elle-même, à l’écriture avec "Quand
tu t’en vas" cosigné avec Sabine Gayet. Clémentine,
c’est d’abord un excellent choix de textes, un répertoire presque idéal
servi par une voix agréable de mezzo. Elle est accompagnée ici par son
complice Jacky Le Poittevin au piano, ainsi que par Isabelle Durand,
Michel Constandi à la contrebasse et François Parisi à l’accordéon.
A noter aussi la présence sur trois titres de Dominique Desmons avec qui
elle chante en duo. Cette amoureuse des mots, charmante et élégante,
sait passer de l’humour à la tendresse et, en bonne ambassadrice de la
chanson, donner l’envie au public d’aller plus loin dans la découverte
des auteurs qu’elle lui présente. Une interprétation classique et de
qualité !
F.P.
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Démo
6 titres
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N° 105 - Novembre 2002 |
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Voilà une interprète qui fait vivre avec précision et justesse un répertoire où
l’on croise Allain Leprest («T’attends quelqu’un»), Michèle
Bernard («Maria-Szusanna»), Bernard Joyet avec «La maladie»
et une savoureuse version «féminine» du «Gérontophile». Un
excellent choix de textes, servi par une voix agréable de mezzo, une
prononciation sans faille et accompagné avec finesse, justesse et sobriété
par Jacky Le Poittevin au piano. Facétieuse et charmante !
F.P.
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"Passé composé"
SCA45211 -
Prod. Ass. “Chantons français”
20 rue Neuve - 67140 BARR
(
03 88 08 57 72
21 titres
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N° 55 - Avril 1998 |
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Reprises de titres éclectiques du répertoire de 1900
à 1960 de Fragson à Vian en passant par Prévert et Kosma, Mireille et
Jean Nohain, René-Louis Lafforgue, Caussimon et Ferré, Roche et
Aznavour. Clémentine Duguet a réuni dans ce disque les morceaux de
bravoure de 3 ou 4 récitals qu’elle a montés, y compris 4 chansons érotiques
issues de son dernier spectacle “Chansons z’osées”: Des vrais
petits bijoux! Sa voix, très travaillée, agréable, se permet quelques
prouesses. Elle est fort bien accompagnée et j’ai été snobbé par la
très belle interprétation orchestrale de “Qu’est-ce qu’on
attend pour être heureux”, presque plus belle que celle de Ventura
lui-même! M.V.
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