|
|
|
|
|
|
"Ouvarosa"
ELF002 - Prod. G. Yacoub
12 titres
|
N° 106 - Décembre 2002 |
|
|
|
Tout imprégné de musique traditionnelle, cet album nous
permet de retrouver réunis quelques textes
et musiques de Gabriel Yacoub, producteur de l’album, ainsi que
des poèmes de Victor Hugo, Paul Fort et Gaston Couté. Avec sa voix
claire et délicate, Sylvie Berger accompagnée par Julien Biget (guitare,
mandoline…)et Emmanuel Pariselle (accordéon, flûtes) illustre avec sensibilité ces différents
auteurs. Une nostalgie pleine de douceur !
F.P.
|
|
|
|
|
|
|
"Au
lit d'herbes rouges " ©
Vertige
Productions
(
02 43 70 55 74
14 titres
|
N° 153 - Mars 2007 |
|
|
|
Après une dizaine d'années de galères dans des cafés-concerts
et sur des petites scènes, des détours par des spectacles sur Ferré
(93) et Brel (94), ce poète ACI angevin fut remarqué par un 1er
enregistrement d'une compilation hommage au groupe Ange (94). En 98, il
rencontre A. Ricou (guitare) et Y. Coudreau (claviers) avec qui il partage
la scène à la faveur d'une carte blanche offerte par le Centre Culturel
d'Avrillé en 2000. Dans la foulée, paraît "Une définition du
temps" (2001). Un "informel" enregistrement en public en
2004 nous le fit découvrir et apprécier en attendant ce petit dernier,
doublé simultanément d'un livre-CD de chansons, poésies et proses
"Quelque chose d'infime". Le chemin fut long et laborieux, loin
des arcanes du show-bizz et de ses paillettes. Ce parcours sans concession
forge les bases d'une œuvre poétique de première qualité. Chanteur-poète
maudit et ignoré ? Le cliché est facile et pourtant ! Comment ignorer
davantage ces merveilles de textes délicatement accompagnés par des
arrangements qui soulignent sobrement la voix chuchotée, grave et
touchante de l'artiste ? Rêves et utopie, ou plus sûrement réalité car "les mots comme des armes ça
tue pareil/à coup de poing dans l'âme/et des bleus sous le drap"
("Vague à l'homme "). A ses 2 fidèles compères,
s'ajoutent D. Garnier (percussions), H. Moquet (basse) et R. Desjonquères
(violoncelle), tous s'unissant en un accord parfait, arabesques de sons et
de sensations. Musiques planantes et lancinantes qui nous entraînent le
long de la Dordogne, au val des merveilles du Mercantour ou sur les traces
d'une touchante "jeune femme qui marche dans la rue/dans la rue de
ses charmes, en voilà, en veux-tu". Dualité de l'humain, entre
ombre et lumière, nostalgie réaliste à la Leprest ("Je me souviens ", "Tu sais l'amour
") et amour consommé ("il semblerait qu'on en soit toujours là/guerre
des sexes et Breillat dans les futes/hommes femmes toujours sans mode
d'emploi"). Premier rendez-vous amoureux dans le jardin secret des
amants, au lit d'herbes rouges, dans le murmure de la forêt et le
gazouillis des oiseaux qui clôture longuement cet album superbe. Voilà
une poésie conjuguée au plus-que-parfait qui, en ces temps de "prêt-à-voter",
nous fera préférer le parti de l'utopie des artisans "manieurs de
mots" et guetteurs de rêves. A ne manquer sous aucun prétexte !
J-P.C.
|
|
|
|
Démo ©
12 titres
|
N° 121 - Avril 2004 |
|
|
|
Il s'agit de l'enregistrement public d'un concert tenu
à Avrillé (49), fin 2002, en préfiguration d'un CD à venir, après un
1er CD autoproduit en 2001. Cet ACI angevin, habitué des soirées
Chant'Appart' et des premières parties, est accompagné par A.
Ricou à la guitare et Y. Coudreau aux claviers. Il assura notamment une
première partie d'un récital d'A Leprest, nous dit-on. Superbe choix,
tant l'association de ces deux artistes paraît évidente. Une même
sensibilité d'écriture se retrouve, entre autre, dans ce tendre portrait
de la prostituée "entre allées et venues " qui n'est
pas sans rappeler "dans le sac à main …". Tout au long
du récital, les subtils et discrets arrangements clavier et/ou guitares
permettent à l'artiste de laisser libre cours à l'expression de sa forte
sensibilité. S'agissant de dénoncer la veulerie des humains face au
crime organisé ("Du sang sur les mains "), de nous faire
partager "une définition du temps ", des reflets de sa mémoire
intime ("Je me souviens ") ou encore ses rêves de
tendresse ("Avec et sans vous ", "Tu sais l'amour
"), la poésie impressionniste de l'artiste est habilement
soutenue par des mélodies nostalgiques n'excluant nullement quelques éclats
de voix assortis de tempos plus enlevés. A suivre, disions-nous en avril
2003 ! Et bien, témoin cette étape intermédiaire, guettons le CD qui
s'annonce prometteur.
J-P.C.
|
|
|
|
Cd de promotion
6 titres
|
N° 110 - Avril 2003 |
|
|
|
Naviguant avec habilité entre mémoire intime (“Je me
souviens”) et notre histoire collective et ce “sang sur les
mains”, qui rappelle “On ne savait pas” de Rémo Gary, témoin
de tous nos aveuglements, nos lâchetés face aux crimes perpétrés
contre l’humanité. Entre ballades nostalgiques et accords rageurs, fort
bien soutenu par Alain Ricou (guitares) et Yannick Coudreau (piano,
claviers), voilà de quoi retenir l’attention. A suivre !
F.P.
|
|
|
|
|
|
|
"Au
pas pressé" ©
DLL0601/1
Tohu Bohu/Delalune
Contact: Elise Viard
(
04 76 03 11 11
13 titres
|
N° 144 - Mai 2006 |
|
|
|
"Au
pas pressé " DLL0601/1
- Tohu Bohu/Delalune - Contact: Elise Viard: 04 76 03 11 11 -
laurentberger.com - 13 titres - Avec ce troisième album, on mesure le
chemin parcouru par cet artiste, qui se baptise modestement
"chercheur d’air", "pétrisseur d'images" ou simple "faiseur de chansons". On est, bien plus que cela,
en présence d'un subtil "alchimiste" qui allie la force et la
maturité d'une voix affirmée, grave et profonde et une écriture
exigeante parfois austère, tour à tour visionnaire ou se glissant dans
l'intimité. Au fil des chansons, Laurent Berger, en auteur délicat et
sensible, passe de l'allégorie érotique de "Sanguine " à l'évocation, fort habilement mise
en musique, de "La gare de Valence ". Il nous entraîne
"Au pas pressé " dans une curieuse et mystérieuse
librairie où l'on fait l'éloge de la lecture comme celui de la paresse,
fait une incursion "Dans les bars " ou nous transporte
avec nostalgie dans "Valparaiso " la vieille. Attentif aux remous de l'âme
humaine, il esquisse
quelques portraits : celui de cet "épouvantail
" dont la vie déraille, de "Constance " et "Lilith ", amours
fugitives ou incertaines, de cet "Albatros " qui ne peut
plus voler et qui n'a dans les yeux que désespoir. Avec une innocence
retrouvée, une "Mémoire neuve ", Laurent se fait le
chantre du "Silence ", nous dit cet âge de la fin de
l'enfance où le voyage se transforme en errance ("A mi-chemin de
l'homme "). Pourtant si le regard de Laurent est souvent mélancolique
ou d'une acuité perçante ("Les juges "), il se fait
aussi porteur d'espoir ("Celui qui vient") ou simplement
tendre et "Bucolique ". Pour enrichir le
climat de ses compositions, Laurent a su, comme à l'accoutumée,
s'entourer de musiciens émérites dont Nathalie Fortin (piano), Patrick
Reboud (accordéon, accordina, trombone), Marie Mazille (clarinettes et
violon), Jean-Pierre Sarzier (clarinettes),Solesne Maquin (flûte),
Philippe Delzant (hautbois, cor), Yves Perrin (guitares) et Michel
Sanlaville (contrebasse). Un disque envoûtant,
la confirmation d'un talent ! Etrange et superbe !
F.P.
|
|
|
|
"La belle saison" ©
BRG 02
Prod.
Tohu-Bohu - L. Berger
165 route de Chartreuse
38690 LE GRAND LEMPS
(
04 76 55 57 75
13 titres
|
N° 105 - Novembre 2002 |
|
|
|
Deuxième
disque pour cet auteur compositeur et interprète qui, hormis ses propres
écrits, se plait aussi à mettre en musique ceux de Dimey ou de Gaston Coûté.
Deux des textes du poète beauceron figurent d’ailleurs sur cet album («Jour
de lessive» et «J’ai fait des bleus sur ta peau blanche»).
On mesure le chemin parcouru, la force et la maturité qui sont maintenant
celles de Laurent, la présence de cette voix affirmée, grave au timbre
si particulier, envoûtant et profond, son regard perçant, tour à tour
visionnaire («J’aurais voulu te suivre») ou se glissant
subtilement dans notre «Intimité». On se doit d’entrer dans ce
disque comme il nous y invite, les mains vides et le cœur prêt à
rencontrer le sien, qu’il soit chantant ou bien chagrin, laissant sur le
seuil la boue de nos orgueils, pour y partager nos solitudes, y respirer
ce parfum d’amitié et y serrer cette «Main nue» tendue vers
nous. Tout est ici émotion, de cette «Petite histoire»
avec son épitaphe à l’évocation de ce «Dimanche» théâtre
d’un drame familial, jusqu’à cette «Belle saison»
qui voit renaître l’amour. Auteur délicat, sensible, Laurent
Berger a su enrichir le climat de ses compositions en choisissant pour
l’accompagner des musiciens d’horizons divers : Nathalie Fortin
(piano), Patrick Reboud (accordéon), Marie Mazille (clarinettes et
violon), Isabelle Pignol (vielle à roue), Nicolas Castagnié
(violoncelle) et Jean-Pierre Sarzier (clarinettes). Celui qui se baptise
un «chercheur d’air», un simple «faiseur de chansons» qu’il
construit, dit-il, comme des châteaux de sable, affirme ici la solidité
d’un talent qui n’est plus à confirmer.
F.P.
|
|
|
|
BRG 10798
Autoprod. Agence de la LUNE
P. Auclair - 24 rue St-Laurent
38000 Grenoble
(
04 76 42 21 44
12 titres
|
N° 64 - Février 1999 |
|
|
|
12 titres d’un tout récent auteur-compositeur, sauf
pour 2 textes de Bernard Dimey que Laurent a mis joliment en musique, (“Jonas”
est excellent). Accompagné sobrement par l’accordéon de Patrick Reboud
et la contrebasse de Laurent Courtois avec Monique Dupuy au piano et
Pierre Fort à la trompette, c’est un disque sympathique, encore un peu
“jeune”. Les chansons “Plume” et “Quel est mon
nom", bien écrites, laissent déjà présager une maturation en
vue d’un “matériel” encore plus solide. Laurent est soutenu dans
son travail par nos amis Jean-Louis Dumas et Yolande Bono de Radio Bourg
les Valence, ce qui est de bon augure car ils ne se trompent jamais.
M.V.
|
|
|
|
|
|
|
"Le
nez en l'air" ©
3 017 363
RYM Musique/EPM
Musiques à l'Usine
4 rue du Pré Battoir
42220 St- Julien-Molin-Molette
musikalusine@wanadoo.fr
(
04 77 51 55 00
18 titres
|
N° 143 - Avril 2006 |
|
|
|
On attend un disque de Michèle Bernard avec bonheur et on a
raison. Ce nouvel opus est encore une fois éblouissant. D'abord, il y a
cette voix magnifique, émouvante, virevoltante, de plus en plus pure au
fil du temps, au fil de la vie. Et puis ces mots qu'elle nous apporte,
qu'elle nous chante, leur justesse, qu’ils nous fassent une déclaration
d'amour aux "Frangin, frangine " partis en éclaireurs
pour l'infini, continuent par l'histoire de "L’hôtel des
enfants de Bohème " devenu brasier du pauvre monde, le lyrisme
et le réalisme de "Quatre-vingt beaux chevaux " témoins
d'un temps d'avant la vapeur. Et puis il y a les portraits de "Cerise
et Potiron " témoins et victimes des injustices de notre
monde, la délicate évocation de la vieillesse ("Fleur de cacahuète
"), celle au contraire de l'inhumanité des villes avec ses
"Appartements vides ". Dans ce florilège de titres, Michèle
Bernard passe de l'autodérision ("J'ai peur de l'avion ")
à l'émotion ("Canal de jonage "), marie tendresse et poésie
("Sur la grosse pierre "), nous fait partager passion et
énergie ("Donne-moi des claques"), humour ("L’éducation
sentimentale "), révolte ("La Vierge noire ").
Elle reprend aussi pour notre plus grand plaisir "Nomade "
et finit par une savoureuse et malicieuse conversation à propos de la
chanson avec Gérard Morel. A noter le seul texte qui ne soit pas ici de
la plume de Michèle Bernard, le très beau "Jours de fièvre"
de Sabine Sicaud. Rien à jeter dans cet album remarquablement mis en
musique par Michèle et arrangé par Pascal Berne. Que du Bonheur !
Indispensable !!!
F.P.
|
|
|
|
|
|
"Dhan"
TIN 222 - Jean-Louis
Rizzoli
37 rue des Pinsons - 94000 Créteil
(
01 48 98 42 42
6 titres
|
N° 63 - Janvier 1999 |
|
|
|
6 titres d’auteur sur des musiques de F.Etenna et de
Caroll Ravoahangy. D’une jolie voix mais un peu trop timide, Christine
nous interprète ses jolis textes, légers, sur des musiques agréables.
La chanson qui donne son titre au disque est tout à fait charmante. On
aimerait un tout qui soit plus consistant. A suivre...
M.V.
|
|
|
|
|
|
|
"Mise en boite"
Acouzic Prod.
L’Autre Disribution
Acouzic : BP 125
88093 AMIENS Cedex 3
(
03 22 49 06 35 - valerie@acouzic.com
13 titres
|
N° 127 - Novembre 2004 |
|
|
|
Découverte Picardie du Printemps de Bourges pour
Bertrand et sa groovebox, où il tenait seul la scène, revoilà Bertrand
Devendeville accompagné cette fois de Philippe Rak et ses multiples
instruments, d’Ilies et Marwen Kammarti, ex musiciens de Léonie Lob,
dans un disque inclassable, électron libre d’une chanson alternative,
au propos acide, ironique et décapant. Dans un univers sonore original,
entre sa fameuse groovebox, des samples, une guitare électrique, une
multitude de percusions, de cuivres et cordes, Bertrand trace le portrait
au vitriol d’une societé qui laisse de côté ceux qui ne correspondent
pas aux normes, qu’ils soient SDF ou sans papiers ("Cyril ").
Il égratigne au passage l’image satisfaite et béate d’un "Bo-bo ",
fait l’apologie de la tendresse au mépris d’un certain machisme
("Game-boy "), défend la lâcheté contre le prétendu
courage de ces héros qui partent les pieds devant et prend le parti des
"Moches " qui n’intéressent pas les cons !
Bertrand, avec ses textes habilement écrits, nous conte la vie sans joie
de "Marie ", du "Fantôme de la salle des fètes "
ou, plus férocement, celle d’un boucher devenu chasseur le temps d’un
week-end ("Porte carnier ") pour finir par faire
"La tournée des bars " pour y fêter "Les
obsèques du Bon Dieu ". Voilà un enregistrement touffu,
riche, foisonnant de trouvailles musicales, de recherches sonores, plein
de rythmes, de bruits, parfois de fureur, un disque réalisé dans la
bonne humeur et la convivialité, en témoignent les différents chœurs
de copines, des beaux frères venus ça et là enrichir les morceaux. Un
échantillon "mis en boite" avec soin d’une bonne chanson
"alternative", celle pour qui le propos, le sens et le texte
signifient encore quelque chose. C’est là son grand mérite. A découvrir
et à soutenir !
F.P.
|
|
|
|
|
|
|
"L'Amour dans une brocante"
Autoproduit
11 titres
|
N° 148 - Octobre 2006 |
|
|
|
Nous avions,
en novembre 2004, déjà eu l'occasion de dire tout le bien que l'on
pensait de cet artiste ACI lors de la sortie d'un 1er CD
("L'hypocondriaque") fort prometteur et qui recouvrait déjà
l'amorce d'un très grand talent d'écriture. En 2002, la fin du trio
"Rue des gars prompts" allait signer le départ de la carrière
solo de son guitariste. C'est donc nanti d'une solide expérience scénique
qu'il assume et colporte désormais seul ses "névroses
musicales". La vingtaine tout juste passée, le cheveu hirsute, ce
romantique à la fraîcheur malicieuse est déjà doté d'une maturité
artistique étonnante. Son talent le voit de nombreuses fois primé : lauréat
d'un prix au Clermont Carrefour de la chanson à Clermont-Ferrand en 2005,
finaliste du Grand Prix C. Lemesle au studio des Variétés à Paris et
lauréat du Prix du Texte et de l'AMOPA au Pic d'or de Tarbes en 2006. Une
touche d'accordéon par ci, un soupçon de percussion par là, la
formation classique guitares/basse/batterie/piano est sobre mais habile à
mettre en valeur une qualité d'écriture rare, témoin "L'amour
dans une brocante " que l'on croirait tout droit sortie des
doigts nicotinés de Leprest. Porté par une voix chaude et grave à la
Escudero, le reste est à l'avenant, réalisme et dérision ("Séraphin
", "Les derniers jours d'un condamné "), satire
("Dame Réclame"), tendresse ("Abécédaire ",
"Au parc Ronsard ") et toujours l'humour en filigrane qui
souligne une fraîcheur et une gaîté qui ravissent. Espérons qu'il crée
rapidement son site Internet de façon à se découvrir davantage. En
attendant, profitez de ce très bon moment, "aux fausses notes et aux
vrais potes !" (sic). Voyez, MM. Tachan et Perret, vous qui pestiez contre
l'insipidité de la relève, hors de la pseudo "nouvelle scène"
gnan-gnan, la jeunesse a de belles choses à chanter et le fait bien !!
J-P.C.
|
|
|
|
"L'hypocondriaque"
Démo
8 titres
|
N° 127 - Novembre 2004 |
|
|
|
Rescapé d'un groupe dissous, ce
très jeune ACI assume désormais son destin, seul à la guitare et au
piano, en interprétant depuis un an un répertoire solide. On notera une
étonnante maturité chez ce très jeune artiste, dont la plume et
l'interprétation ne sont pas sans rappeler Tachan. Tour à tour,
tendresse ("Ma mère "), humour ("L'hypocondriaque
", "L'ode du myriapode "), poésie ("Le
bouquiniste ") et gravité (" à Nantes ") nous
rivent l'attention, toute entière portée sur les "névroses
musicales" de l'auteur, dont la gaieté et la fraîcheur n'ont d'égal
que le talent. Pour hypocondriaque averti, voilà un médicament
anti-morosité qui devrait être remboursé !
J-P.C.
|
|
|
|
|
|
|
"Les Chemins Interdits"
Réalisé
et produit par IHS
11 titres
|
N° 123 - Juin 2004 |
|
|
|
On ne pourra nier la qualité
de cette voix rompue par des années de bals populaires puis de
spectacles parisiens. L'interprétation sans faille, mais sans surprise,
est malheureusement noyée sous une avalanche d'orchestrations convenues
qui, entre autres, alourdissent les reprises de refrains quand ne
s'ajoutent pas des chœurs, le tout donnant à la majorité des titres
des allures de slows, par ailleurs du meilleur effet pour danser cet été.
Nombre d'auteurs se sont mis au service de textes déclinant l'amour et
encore l'amour sous couvert d'une poésie davantage inspirée par J-L
Lahaie que par R. Didier. Sans conteste, notre jeune interprète mériterait
mieux. Mais, après tout, "tous les goûts sont dans ma nature
!" (Dutronc), et c'est tant mieux pour les flirts de jeunes en
discothèques.
J-P.C.
|
|
|
|
|
|
|
"Petites histoires"
©
Coprod. La
Belle Histoire/
Colegram/Citénumérique
23 titres
|
N° 126 - Octobre 2004 |
|
|
|
Troisième CD enregistré
en public pour cet artiste atypique, Lillois d’adoption qui chante déjà
depuis 15 ans et partage sa vie entre la chanson, le théâtre, le
travail, l’enseignement et l’investissement associatif auprès
d’enfants malades. Cet auteur sensible, héritier de Capart et Anne
Sylvestre, amoureux des textes que la musique doit avant tout servir,
chante d’une voix fluide, claire et limpide sur de simples et belles mélodies,
accompagné sur scène par Jean-Luc Delmoitez (guitare) et Thierry
Decaudin (piano). Au cœur de son univers intimiste, tout ce qui fait et défait
un humain : les douleurs ("Monologue "), la mort
("Ni fleur ni couronne "), le temps qui s’enfuit,
celui de l’enfance ("Le tempos de l’inutile "),
de l’absence ("Chanson pour un absent "), le doute
et l’espoir ("On dirait "), la souffrance partagée
("Les sens de la vie "). Avec beaucoup d’élégance
et de subtilité, Olivier Bérut, qui dit ne pas avoir le talent de
l’amour ("La redemande en mariage "), revendique
la liberté d’aimer malgré le mépris et le refus de la différence
("Ballade ") et se fait le témoin de l’âme humaine,
de ses désirs ("J’aurai tellement voulu "), de
ses tourments. Ce disque qui permet de découvrir la palette de
l’artiste est aussi pour lui l’occasion d’un compagnonnage en poésie
avec deux textes de Catherine Pozzi ("Ave ", "Vale "),
l’éclatante "Etoile filante " de Michel Auville et un extrait du "Journal du scribe "
de Liliane Wouters. D’une extrême délicatesse, fragile comme des ailes
de "Papillons ", marchant tel un "Funambule "
sur le fil des sentiments, voilà un artiste hors norme, troubadour
intemporel, touchant par l’émotion et la force contenue de son écriture,
entre caresse et blessure ! A fleur de peau !
F.P.
|
|
|
|
"Les
sens de la vie"
Autoproduit
15 titres
|
N° 122 - Mai 2004 |
|
|
|
Artiste atypique et intemporel, Olivier Bérut, Lillois
d’adoption, chante déjà depuis 20 ans et partage sa vie entre la
chanson, le théâtre, le travail en entreprise, l’enseignement et
l’investissement associatif auprès d’enfants malades. Cet auteur sensible avoue sa passion pour Anne Sylvestre et Marguerite
Yourcenar à qui il rend d’ailleurs hommage ("Anne, Louise et
Marguerite "). Il chante d’une voix fluide et limpide
accompagné au piano ou à la guitare, soutenu parfois par du hautbois, de
la clarinette ou du violon. Sur de simples et belles mélodies, il dit les douleurs, la mort,
le temps qui s’enfuit, celui de l’absence, de l’enfance, le doute et
l’espoir face à la souffrance partagée ("Les sens de la vie ").
Avec beaucoup d’élégance et de subtilité, il décline l’amour,
chante cette liberté d’aimer malgré le mépris et le refus de la différence
("Ballade ") et nous conte "le secret d’Ulysse ",
ses rêves de sirène, et l’histoire romantique de "deux cygnes
blancs ". Témoin de l’âme humaine, de ses désirs, de
ses tourments, de ses espoirs, même si la certitude d’un monde meilleur
n’est pas évidente ("On dirait "), Olivier Bérut
n’est pas, à proprement parler, un chanteur engagé si ce n’est cette
profession de foi libertaire qu’est la "prière anarchiste ",
pourtant chacune de ses chansons est un appel vers plus de fraternité. Un
artiste touchant par la fragile émotion et la force de ses mots. Tout en délicatesse !
F.P.
|
|
|
|
"J’aurais tellement voulu"
OB 001
14 titres
|
N° 81 - Septembre 2000 |
|
|
|
Une guitare aux arpèges délicats, une voix aux accents
fragiles, une écriture fine et sensible, ce jeune auteur Lillois nous
offre, avec ce premier disque, un album résolument ancré dans la plus
pure tradition “rive gauche”. Ses chansons enracinées dans un vécu
tout personnel nous touchent pourtant profondément tant la magie de cette
poésie chantée opère. Il sait aussi se montrer engagé avec une
mordante “Lettre aux Evêques”. On le reconnaît héritier de Brassens
autant que de Le Forestier mais c’est la parenté avec Anne Sylvestre
qui frappe ici par les
intonations comme par l’écrit. Une belle découverte à suivre avec
attention ...
F.P.
|
|
|
Renée Béthel
|
Renée Béthel - Les Grillons
41500 SUEVRES
(
/fax 02 54 87 81 85 |
|
|
|
|
"Mon Bien-Aimé..."
980752
Production EPM
( http://www.epm.fr
)
et Anne Sylvestre
Distribution Mélodie
3 titres
|
N° 113 - Juillet-Août 2003
|
|
|
|
Second des 5 poèmes qui constituent le grand texte
biblique du Cantique des Cantiques (traduction Bible de Jérusalem).
Superbe qualité d’interprétation sur de beaux arrangements de facture
classique, bien que réalisés aux synthés par J-J Ramahéfarivony. Il
est bien difficile cependant de se raccrocher à des lignes mélodiques
conventionnelles qui permettaient au profane en la matière de pénétrer
cet univers inattendu et curieux, prêchant la grande nécessité pour le féminin de chercher et retrouver le
masculin, quête mystique, charnelle, voire dramatique mais un peu surannée
- à découvrir, toutefois.
J-P.C.
|
|
|
"...Et
laisser l’amour faire"
BO1 - Autoproduit
11 titres
|
N° 72 - Novembre 1999 |
|
|
|
9 titres d’auteur-compositeur
et 2 interprétations de chansons du folklore -
Renée
Béthel a une bonne voix, une excellente diction, écrit des bons textes
sur des musiques qui ne sont pas mauvaises, interprète joliment le
folklore (“La belle au jardin d’amour”
et “Le Roi Renaud”.
Il est dommage que pour ses propres chansons, son style d’interprétation,
qui convient parfaitement aux chansons traditionnelles, soit si désuet.
Subjectivement, il m’est difficile d’apprécier des chansons
d’aujourd’hui quand elles sont à la sauce d’hier. Je conçois que
certains ne soient pas de mon avis. Néanmoins,
je voudrais dire combien j’ai apprécié dans ce disque l’écriture de
“Enfant du soir” : “ Frappe à la porte/Enfant
du soir/Frappe à la porte/Insiste.../Elle va céder/Sous le torrent/Des
jours usés/De ton passé/Tu vas hurler/Bête broyée/D’amour./Clouée/D’espoir.
Tuée/Tu seras écartelé/Tu vas baigner/Ton corps cassé/Dans un
jardin/De nuit lactée/Tu seras transfiguré./Tu vas briller/Nouveau
diamant/Enfant brûlé/D’éternité/Tu seras ... Abandonné...". Il
y aura peut-être des interprètes intéressés ? M.V.
|
|
|
|
|
|
|
"Sources"
SHL 2100 - Distrib. Night & Day
Production Saravah
5 rue de Charonne - 75011
(
01 49 23 03 59
12 titres
|
N° 76 - Mars 2000 |
|
|
|
Brésilienne, adaptatrice de Chico Buarque en Français,
Bïa présente ici des textes en brésilien dans la tradition bossa-nova,
mais aussi des compositions en français, ainsi qu’un titre en italien
de Gianmaria Testa, un en anglais des Beatles et un en espagnol. Le
résultat est un pur produit Saravah, musicalement sans reproche. La voix
de Bïa, belle et sensuelle, nous promène de ballades en ballades.
Agréable et reposant.
F.P.
|
|
|
|
|