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Bifidus Actif
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J-L Bernin - Cie Amplitude - Le Village
07600 St Andéol de Vals
(
04 75 37 69 19 / 06 89 94 49 43
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15 titres
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N° 113 - Juillet-Août 2003
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Ce Bifidus
très Actif, c’est Don Diégo (J-L Bernin) chanteur/guitariste, Juanito
(O. Pérez) batteur et Canardo (P. Ganneau) bassiste qui nous offrent un récital
humoristique de bonnes chansons françaises "à regarder". Avec
des ingrédients proches de ceux de Chanson + (humour scénique et vocal),
ce groupe ardéchois nous
transporte dans un univers tantôt grinçant ("Ouf ! tu es partie,
youpi !!", "L’hôtel bon repos"), tantôt décalé
("Contre toi") ou tendre ("Alysson",
"Les Robins des Bois") mais toujours drôle, festif et
surtout remarquablement interprété. Groupe à découvrir sur scène,
cette joyeuse équipe transmet à la salle une énergie communicative portée
par une majorité de mélodies swing et jazzy. Au détour d’une chanson,
à remarquer une maxime qu’il nous donne à méditer "tu mets une
paire de chaussures trop p’tite’, tu chausses du 42 tu mets du 38,
aussitôt tous tes soucis s’évanouissent, la vie est belle !!!".
Simple, mais tellement vrai !!! J-P.C.
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"Québec"
CNR Musique - 3034962 -
ZOE Promo
57 Bd Magenta - 75010 Paris
( 01 46 07 72 79
14 titres
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N° 60 - Octobre 1998 |
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Un compositeur-interprète venu de la Belle Province et
dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est le contraire d’un
artiste confidentiel. Très influencé par sa culture rock, la voix cassée,
il interprète en force, lyrisme et fureur sur des musiques à effets, peu
avares sur les “réverbes” et sur le “beat”. Ses auteurs ne sont
pas mauvais, ils se nomment Langevin, C.Mistral, Desrochers, Parenteau,
Massicotte et un certain Racine qui n’y reconnaîtrait pas son Oreste.
Même si j’ai tendance à préférer les interprétations en
nuances, je reconnaîtrai
qu’il y a de beaux moments musicaux. Dan interprète aussi
proprement mais sans baisser le ton, 3 chansons “classiques” signées
Vigneault, Ferland, et Labadie-Datin (“Le vieux couple”). Peut-être
que son style est capable d’amener aux beaux textes des jeunes qui
n’ont jamais eu l’occasion d’en écouter.
M.V.
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Agnès Bihl
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Contact : Kathrein Hesse (
06 15 89 25 26 |
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"La terre est blonde"
KH 01 - Prod. Amalgammes
14 titres
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N° 88 - Avril 2001 |
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On lui donnerait le Bon Dieu sans confession, avec son air ingénu, son allure de
petite fille charmante (quoiqu'un peu délurée) et sa frimousse rieuse et
blonde. Mais ne nous y fions pas. Car cette jeune “enfant” jette les
mots comme des pavés avec une violence parfois crue. Elle frappe, griffe,
mord et ça saigne. La petite Bihl a une sacrée plume et rien ne
l’effraie : l’attaque contre la morale sexuelle de l’église (“L’enceinte
vierge”), l’errance ou le désespoir d’une jeunesse (“Tarpé
diem”, “Les enfants des morts”), le viol (“Viol au
vent”). Elle effeuille avec un humour caustique le calendrier dans “Le
joli mois de mai” et jette un regard plein d’ironie sur “Les
petites misères” d’une existence vide et superficielle. Elle sait
aussi émouvoir à travers des portraits sensibles (“L’amour en
poudre”, “La fleur du large”). Tendre, poignante ou explosive, révoltée
plus qu’engagée, elle se range déjà parmi les parolières féminines
qui comptent. Les musiques sont signées d’Agnès elle-même et de
Francis Laporte, Jean Dubois, Franck Wöste, Aidje Tafial, Mickaël
Guillaume et Giovanni Mirabassi. Pour habiller ces textes, ce dernier
s’est entouré d’un foule de musiciens des plus talentueux parmi
lesquels Didier Ithursarry, Philippe Desbois et Philippe Casabianca…
Agnès surfe sur cette déferlante musicale mais parfois perd l’équilibre,
la voix dérive ou s’égare et les quelques imperfections vocales qui,
sur scène, se faisaient vite oublier devant le tempérament, la fougue et
l’énergie de l’interprète se font ici plus présentes. Malgré ces
quelques bémols, le disque est une belle réalisation avec une mention
particulière pour le livret illustré par Delphine Courtois. Pour découvrir
celle dont Anne Sylvestre dit qu’elle “manie les mots comme des
couteaux” et vous donner envie d’aller la voir de toute urgence sur scène.
F.P.
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"Longtemps nous nous sommes couchés tard" ©
Autoproduit
Association La Voisine - 26 rue René Leynaud
69001 Lyon
- (
04 78 29 43 87
15 titres
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N° 133 - Mai 2005 |
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Qu'est-ce donc que ce patronyme cinglant ?
Un peu de culture gone nous apprendra qu'il s'agit du terme
imageant l'onomatopée générée par le bruit caractéristique
des métiers à tisser de la Croix Rousse ! Les gones auront
reconnu leurs lascars Croix Roussiens qui, depuis 99 et leur
1er CD "Pan !", sont passés du quintet initial au
duo actuel réunissant Renaud Pierre (chant, accordéon et
tambourin) et Eric Ksouri (accordéon, basse, effets divers et
chœurs). Ils puisent leur inspiration à la source même de
l'esprit militant et contestataire qui animait jadis ce
quartier, même s'il tend à s'estomper. Dans la droite ligne
de Zebda et Fabulous Trobadors qui brocardaient les maires de
Toulouse, Baudis et Douste Blazy, ils malmènent leur édile,
plus enclin à pratiquer le "marketting territorial"
qu'à être à l'écoute des administrés. Ils convient le
tenant Collomb et le prétendant Perben à venir danser la
scottish sur le parvis de l'hôtel de ville ("La scottish
à Colomb "). "Collen" ou "Perbomb"
? "Gégé" et "Domi" sont renvoyés dos
à dos. La fraternité ("L'ancienne"), le monde du
travail ("Ressource humaine"), la sur-consommation
("Consomme") sont autant de chroniques sociales
d'un répertoire à danser d'un généreux bal folk où la
valse musette côtoie la mazurka, la bourrée et le jazz en un
savant patchwork musical. Belle découverte que ces canuts-là
!! J-P.C.
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"Pas si bêtes..."
Édit.Les Blaireaux/Scipion
Prod. Le Terrier/Les Blaireaux
l’Asso
L’Autre Distribution
autredistribution@wanadoo.fr
14 titres
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N° 139 - Décembre 2005
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Enregistré en public à Lille, Lyon
et au Divan du Monde à Paris, ce disque reprend des titres des albums "Le sens du poil " et
"Pourquoi vous ne changez pas de nom ? ". Loin d’être
"rasoirs", ces blaireaux ont le sens de l’humour ("Toutes
ces beautés qu’on croise
l’été "), le goût de la dérision ("Je suis un
lâche ") mais aussi des talents de scénaristes dont le
"Cinéma " est rempli d’histoires tendres ou dérisoires,
caustiques, burlesques, voire surréalistes. Avec fantaisie, ils nous
entraînent dans "L’auberge
du chat qui pète ", font le portrait de "La caissière
du Franprix de Chaource " ou celui d’un "Grand
reporter ". Le souvenir de "Natalia Poutine "
est aussi prétexte à une aventure fertile en péripéties. Mais ces drôles
de bêtes savent émouvoir avec les textes nostalgiques que sont "Pakrac ",
"Boulevard de la liberté " ou la subtile évocation
de "Berlin ". Pour parachever l’ouvrage, les six
acolytes sont aussi d’excellents musiciens sachant faire swinguer les
mots à grand renfort de piano, saxo, guitare, xylophone, trombone, basse
et batterie. Tonique et réjouissant ! Des blaireaux qui méritent de
sortir de leur terrier !
F.P.
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"Pourquoi vous changez pas de nom"
Blair 002
10 titres
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N° 107 - Janvier 2003
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En lisant leur plaquette, il n’est pas surprenant d’y apprendre que les
V.R.P font partie de leurs références : avec un peu moins de délire
et plus de variété musicale que leurs augustes aînés, Les Blaireaux
ont tout pour se trouver un public (ce qui est peut-être déjà fait !).
C’est avec plaisir que l’on prend connaissance de cet album : ils
ne se prennent pas au sérieux sans pour autant ne rien dire, c’est
vivant et la première envie qui vous prend à l’issue de cette écoute,
c’est de chercher une date pour les voir sur scène ! Dans la lignée
des V.R.P, des Nonnes Troppo ou d’Au Bonheur des Dames, Les Blaireaux
sont loin d’être rasoirs et devraient sortir très souvent de leur
terrier !
R.L.
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Frédéric Blanchard
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Compagnie Tic Toc et Boum
15 rue des Fontenelles -
50740 CAROLLES
(
02 33 90 91 86 |
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"La vache noire"
TTB2002 - Autoprod.
14 titres
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N° 98 - Mars 2002 |
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Ca commence par une histoire de vache (un peu folle)
menée sur un train d’enfer de piano jazz, ça se poursuit par une “Valse
des étrons ”, un appel au “ Farniente ”,
une habile variation sur l’enfermement du portable “ Matricule 06 ”
et une évocation de Prévert “ Omonville ”.
Invention, avalanche d’images surréalistes, humour iconoclaste, voilà
une vache qui peut paraître sans queue ni tête. Déroutant et original !
F.P.
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Cd Promo - LMD - 1 Rue Chalopin - 69007 LYON
(
04 72 73 77 91
Stéphane Marvet et Frank Broussas
f.broussas@libertysurf.fr
5 titres
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N° 125 - Septembre 2004 |
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Le
nouveau poulain de cette production qui assure aussi la promotion du
groupe Khaban’. La Blanche est un groupe qui s’était déjà illustré
dans un premier album baptisé, avec conviction et humour "Michel
Rocard". Composé d’Eric La Blanche (chant) à la voix grave et
intense, Emmanuel Chicon (basse), Christophe Blanchet et Gilles Husson
(guitares), Raphaélle Murer (violoncelle), Stéphane Cargnino (batterie),
ce groupe fait partie du nouveau courant de chanson électronique. Il
allie les ambiances envoûtantes, trépidantes d’une pop rock parfois métissé
de trip-hop ou de beat techno ("La piscine ") et des
textes poétiques où la passion prend des allures d’une inquiétante étrangeté,
les relations sentimentales se teintent de cruauté ("Approche "),
la douleur et le malheur se mêlent au plaisir ("Te dire ").
Ces lyonnais jettent aussi un regard en arrière sur l’histoire de leur
cité et s’approprient avec force et rythme la chanson des "Canuts ".
Une sacrée énergie associée à une technique sans faille, des mots
justes et recherchés qui ne s’effacent pas pourtant devant des musiques
puissamment interprétées, La Blanche à tout pour éblouir !
F.P.
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"Traversée
du désir "
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N° 129 - Janvier 2005 |
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Au piano du
parfait Alain Bréhéret, cette magnifique interprète joint, sur
plusieurs chansons, l'originalité de son orgue de barbarie. "Claudine" (signée S. Blanquart) et "Madame Arthur" (Y.
Guilbert) constituent la parfaite restitution de la chanson de rues et de
ses interprètes pittoresques. Citons, dans un registre plus classique,
entre autres, les chansons de M. Bernard ("Les chanteuses
populaires"), J. Moreau ("L'enfant que j'étais")
ou F. Leclerc ("Contumace"), auxquelles s'ajoutent des
chansons de Carpentier/Pouly et Bréhéret.
J-P.C.
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"Les rondeurs d'argile"
CB001 - CD
de promo
11 titres
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N° 105 - Novembre 2002 |
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Après
plusieurs expériences comme guitariste et chanteuse dans des groupes
latino-américains, une incursion dans le répertoire de Victor Jara,
Atahualpa Yupanqui, Violetta Para ou Chico Buarque, Céline Blasco présente
maintenant ses compositions personnelles, naviguant entre deux langues, du
nord au sud, de France en Espagne, posant ses mots sur des notes de tango,
de jazz ou de bossa. Entre douceur et violence, joie et mélancolie, un
disque plein de grâce porté par une voix envoûtante et sensuelle !
Chaleureux !
F.P.
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"3ème Round"
Blues arôme Prod .
Lisbet Larsen - BP6 - 63160 BILLOM - (
04 73 68 58 66
2 titres
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N° 65 - Mars 1999 |
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Un CD de 2
titres pour promotion du 3ème album de ce groupe. - .
La 1ère chanson m’a semblé agréable. Difficile pour moi de
se faire une idée en 2 titres.
M.V.
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" Voleurs
du dimanche "
Edition
spéciale Vol. 3
CD promo
Scène et Production La
Tambouille
(
01 30 90 68 92
toumele@wanadoo.fr
14 titres
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N° 136 - Septembre 2005 |
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Plutôt "blaireaux" que " Ravel",
les artistes de ce groupe !! Ce patronyme bien singulier n'a rien à
voir avec un boléro bien connu, RAVEL signifiant Renouveau Artistique
Volontairement Elaboré par des Losers (sic !). Après 2 précédents CD
comme carte de visite ("Vol au dessus d’un nid de cagoule"
puis "Les joies sauvages" resic !), ces huit gais lurons récidivent
dans l'allégresse et la bonne humeur. Les blérots ce sont : Fred
(chant, guitare), Alice (chant, accordéon), Anne (trompette, piano
michelsonne), Thomas (contrebasse, trombone, violoncelle), Raphaël
(clarinettes et flûte), Arnaud (batterie, guitare et chant), Camille
(saxophone et clarinette) et Mathieu (violon, hélicon et chant). L'accordéon
est roi, la flûte légère et les cuivres et percussions tonitruants à
l'image des excellents Ogres de Barback, telle une "fanfare
fanfaron" à l'énergie débordante qui distille une ambiance festive
et décalée. Plusieurs morceaux musicaux ("Nous
deux", "Roost",
"Pipo le bilan") émaillent
cette palette musicale de chansons parfaitement dans l'air du temps, aussi
loufoques que pittoresques ("Les
p’tits plaisirs", "Ta
femme", "Le poisson à
2 têtes", "Les
girafes du bord de mer", "Gobe-mouches").
Tout juste, parmi cette galerie hétéroclite reconnaîtra-t-on ce cow-boy
texan guerroyeur ("Le vilain
petit cow-boy") ! Gare ! les "Voleurs
du dimanche" se sont fait la belle, mais, chut ! une dénonciation
opportune les annonce à Choisy, le 7/10, au cours du festival de Marne.
Qu’on se le répète !
J.P.C.
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"Les choses de l’esprit"
FB02
12 titres
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N° 127 - Novembre 2004 |
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Deuxième
album pour les frères Bobin qui font de la chanson une affaire de
famille, l’un écrivant, l’autre composant et chantant. Philippe Bobin,
professeur de français à Dijon, en fin lettré, cisèle des textes
pleins de finesse et d’humour que Frédéric illustre de ses
compositions et de son interprétation. Ce disque est aussi une sorte de
consécration avec le concours, pour les arrangements et la direction
musicale, de Pascal Berne qui a travaillé par ailleurs avec Michèle
Bernard. On retrouve ce qui fait le charme de ce tandem, le jeu subtil
avec les mots ("Complainte
du petit glaçon "), les variations habiles d’écriture
comme ces "deux S " avec ce combat toujours
renouvelé entre le sexe et les serments, le regard ironique sur de
petites tranches de vie ("La bibliothèque ") ou le
délire d’histoires parfois incongrues voire absurdes ("Cocktail
chez le préfet "). Il sait aussi faire preuve de délicatesse
dans l’évocation d’une relation amoureuse avec son ambiguïté, sa
difficulté ("Dîner aux chandelles "), dire les
passions secrètes et leur tendre nostalgie
("L’impasse "). Entre une émotion contenue
("Le chemin de toi ") et une bonne dose de malice, Frédéric Bobin emprunte le ton de la fable
intimiste, murmure à notre oreille quelques confidences, quelques
plaisanteries entre deux éclats de rires. Chanteur élégant, charmant et
sensible, Frédéric fait preuve aussi de force et s’impose dans des
chansons comme celle, fort belle, dédiée à sa ville natale ("La
vieille ouvrière "). Un beau fleuron de la nouvelle chanson
inspirée autant par Brassens que par Souchon, un de ces artistes pour qui
le "Stylo du poète " fait "office de flingue ou de seringue ", un
stylo que Frédéric emprunte à son frère Philippe pour "allumer
des mots qui éteignent les maux " pour réveiller
l’espoir. Ecoutez-le sans attendre, vous serez comme nous séduits. Une
belle découverte que l’on vous invite à partager ! F.P.
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"Les salades"
12 titres
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N° 114 - Septembre 2003 |
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Ce très jeune
compositeur interprète les textes de son frère qui sait habilement jouer
avec les mots et user d'assonances, tel Y. Dautin. Voilà de bonnes
"salades" bien composées et rafraîchissantes en cet été de
canicule. Les textes, un rien humoristiques, voire insolents, relatent de
façon malicieuse aussi bien des élans de tendresse ("Sophie-sofa
", "Les lésions dangereuses ") que les affres
du quotidien ("Entre WC et vaisselle " - sic! - "Mauvais
rôle ", "Hôtel de la cloche "). Les amateurs
de guitare-picking apprécieront les musiques légères aux mélodies agréables,
accompagnées de quelques percussions sur plusieurs morceaux. Cette
"petite entreprise familiale" devrait prospérer pour peu qu'on
lui prête attention.
J-P.C.
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Les Bobines du Quai
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5 rue des
Patriarches - 75005 PARIS
(
01 43 37 87 27 et 06 61 51
53 46 - e.mail : agnes.frejabue@free.fr |
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Démo
12 titres
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N° 101 - Juin 2002 |
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Primé
par «Charleroi Chanson» au concours 2002 de Vive la reprise, ce duo
composé de Dominique Robert, accordéoniste de formation classique et
d’Agnès Fréjabue, chanteuse mais aussi comédienne et danseuse,
colporte avec humour et poésie des refrains et des complaintes parfois
connus, parfois oubliés du répertoire des années 30. On retrouve avec
plaisir Frehel, Charlys, Renoir et des airs tels que «La complainte de
la butte», «Comme un moineau» ou «Le grand Léon».
Inspirée par l’atmosphère du Canal Saint Martin et l’esprit des
guinguettes, une belle défense et illustration de notre patrimoine
culturel et populaire. Le goût de l’authentique !
F.P.
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"Norpech"
Autoproduit
Mosaïc Music Distribution
12 titres
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N° 140 - Janvier 2006 |
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Même si ce CD
date un peu (2002) et qu'un prochain est attendu bientôt ("La vraie
vie des pissenlits"), ne boudons pas notre plaisir à écouter cet
album aux sonorités résolument modernes, entre rock plaintif à la
Miossec et humour décalé et grinçant à la Gainsbourg. Cet ACI
originaire de Nogaro dans le Gers est, en premier lieu, le chef cuisinier
de nombreux "travailleurs du spectacle". Le décor en
restauration de sa société de "catering" se déplace donc au
gré des tournées chansons, cinéma ou TV, citons en particulier celles
de Sting, Cocker, Eicher et autre Cabrel. Par ailleurs, ancien luthier
ayant toujours taquiné la chanson, c'est tout naturellement entre la
pluche et la plonge qu'il a mûri son projet, puis fut remarqué aux
rencontres d'Astaffort où il enregistra aux Voix du Sud un premier 8
titres ("Gamelles" sic !). A son Bonaldi-Group de base (L.
Victoire, J-P Rol et G. Destarac), quelques amis musiciens "qu'il a
nourris" viennent participer sur un titre ("Déclenche")
: B. Paganoti (basse), E. Sauviat (guitares), S. Shean (percussions) et
… Cabrel himself pour une seconde voix off. La gravité de sa voix
ajoute au surréalisme de la poésie. L'ambiance est électrique et les
mots percutants, le verbe est imagé et les métaphores abondent pour une
chanson française résolument décalée qui tranche avec l'uniformité,
voire l'inconsistance, de la "nouvelle scène".
J-P.C.
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"Premiers pas "
Autoproduit
5 titres
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N° 133 - Mai 2005 |
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Après
de solides études, adepte du modern-jazz, cette très belle
jeune fille est d'abord chanteuse dans un groupe de reprises
de variétés. Puis sa rencontre avec le compositeur O.
Ferreira la propulse sur le devant de la scène avec leurs
propres créations. Ses textes nous content ses coups de cœur
sentimentaux, introspections quelque peu gentillettes propres
à une toute jeune fille en mal d'absolu face à l'amour,
autant de morceaux de variétés dans la droite ligne du
concours Eurovision pour lequel elle termina dans les 10
derniers finalistes et qui enflammeront, sans doute, P. Sevran
pour lequel elle a auditionné. Nous ne pouvons que
l'encourager à persévérer et surtout à dévorer les textes
de ses aînées.
J-P.C.
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"Je
connais votre voisin"
Production L'acte Chanson
12 titres
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N° 152 - Février 2007 |
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Qui, mieux que Ricet Barrier
pouvait préfacer le CD de cet énergumène ? Ce quadra nîmois, ACI
depuis longtemps mais dégagé de ses obligations professionnelles dans la
biologie depuis peu, prend le contre-pied de la grande distribution en
proposant son "produit" lors de réunions "TuPeuxVoir"
(sic !) que vous pouvez organiser chez vous-même. Cette présentation
donne le ton et l'ambiance du disque. Issu du jazz de longue date, ex Raid
Falzar (resic !), il égrène dorénavant ses chansons caustiques aux
seuls accords d'une ou deux guitares jazz-manouche. Ames sensibles
s'abstenir ! La canicule 2003 ("Canicule "), la violence
conjugale ("Monique tu me gonfles "), l'amour "du
Ritz" de la princesse Diana ("Poor lonesome Diana
"), les sectes ("La ballade du Temple Solaire "),
autant de thèmes traités au 2ème, voire 3ème
degré comme autant de petits courts-métrages. Humour noir, bons mots et
gros mots, provocation et générosité, rien d'étonnant à ce que, en maître
es-espièglerie, R. Barrier lui prête attention comme une reconnaissance
en fraternité de chansons. A savourer attentivement !
J-P.C.
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"Autant
que faire se peut" © Autoproduit 14 titres |
N° 147 - Septembre 2006 | |
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Après "Les gens qui passent" et "ça fait du bien quand même", voilà
le nouveau disque de cet étrange baladin, "Pierrot
lunaire", clown triste tout à la fois révolté. Comme
à son habitude, humaniste, généreux, face à la folie et à
la barbarie, face aux atrocités, à la guerre, André nous
invite à vivre "Autant que faire se peut ",
à voir, entendre et chérir la beauté qui se cache et à déposer
les armes. Faisant fi de l'intolérance, il nous chante
l'amour fou qui se fout "des hasards de la géographie
". En écho de la cavale désespérée d'un voleur
qui se finit près de "la rivière ", il se
gausse de "Ceux qui en ont " en clamant
"L'argent ne fait pas le bonheur de ceux qui en ont
pas" et réclame pour chacun son dû. Lucide, il nous
apprend à nous méfier de "l'eau qui dort ",
mélangeant colères de la nature et débordements de l'âme
humaine où peut se cacher la violence et la haine. Avec un
regard plein d’une tendresse qui n’exclut pas
l’indignation, au rythme du "battement du cœur des
hommes ", il nous chante leur détresse et leur
angoisse commune
("L’asphalte dur "), leurs douleurs muettes
("Les arbres de l'école "). Rêveur,
amoureux, il célèbre les mots qui sont "comme des mains
qui vont du cœur au corps", nous dit l'ineptie d'échapper
au ravage du temps et de conjurer les rides mais la nécessité
de se faire "un cœur moins sec et plus doux". Avec
une voix qui fait penser parfois à celle de Gérard Pierron,
il enchaîne élans du cœur, cris de révolte, accompagné
entre autres musiciens de son fils Emmanuel (piano, guitare,
percussions, choeurs) et de Florent Jouffroy (flûtes,
bansuris, percussions, choeurs). A l'image de "Ces
gens comme ça ", semeurs d'étoiles et de
tendresses, André est un de ces "bonshommes"
attentif au monde, aux autres, porteur de bonté et d'espoir.
Emouvant et généreux !
F.P.
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"ça fait du bien quand même" Autoproduit Contact Ph.
Villalba Du côté de la chanson 67 rue Henri
Gorjus 69004 LYON
(
04 78 30 13
34 18 titres |
N° 119 - Février
2004 | |
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Plus gai, moins austère
que "Les gens qui passent" voilà le nouveau disque de
cet étrange "Pierrot lunaire", clown triste tout à la fois
rieur ou révolté. Face aux atrocités, à la guerre, à la
misère, André Bonhomme n’a que le mot qui "même s’il ne tue
pas les maux" fait du bien quand même. Avec une voix qui fait
penser parfois à celle de Gérard Pierron, de portraits en
histoires habilement contées, André Bonhomme peut décrire une
famille de musiciens faisant la quête dans le métro
("Quelques dollars, quelques sous"), faire l’esquisse
de l’enfance d’un rêveur, retracer en un amer résumé le roman
d’amour d’une vie ("Ils se plaisent"), subtilement
suggérer l’atrocité d’une guerre ("La guerre de
Pierre"), s’insurger de cet attrait des armes qui
transforme "Le conscrit" en guerrier. Avec un regard
plein d’une tendresse qui n’exclue pas la révolte et
l’indignation, il observe et dit avec pudeur la vie parfois
délaissée, l’amour enfui, les douleurs muettes, comme celle
cet "Homme au marteau piqueur" dans la tête duquel
résonne un vieux chant berbère rappelant son exil. Pas
étonnant alors que notre "Bonhomme", face à la folie et à la
barbarie humaine, goûte plus le silence vibrant de la campagne
ou celui des étoiles, préfère "Les gens qui parlent
seuls" aux "Nerveux névropathes". Entre ombres
et lumières, accompagné de son fils Emmanuel au piano et
guitare ainsi que d’autres complices, André Bonhomme est un de
ces "veilleurs", attentif au vivant dont le "Regard"
est "porteur de toutes les questions du monde, de toute la
bonté du monde". Alors continue, ami ! "Creuse ton sillon,
ne lâche pas tes crayons ! "
.
F.P.
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"Les gens qui passent"
AB 003 - Autoproduit
19 titres
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N° 76 - Mars 2000 |
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On n ‘entre pas n’importe comment dans l’univers
de ce " Bonhomme " : il faut se débarrasser d’abord
des artifices, de l’inutile. Ici, dépouillement et austérité sont de
mise, place au texte. André Bonhomme n’est pas à proprement parler une
" voix ", mais ballade ses accents de vérité et de
nostalgie sur les accompagnements de piano de François Grinand et la
guitare de Pierre Delorme. L’écriture est toute de finesse et de
tendresse, égrenant souvenirs et portraits. Sans les citer toutes,
saluons particulièrement "Par amour", "Hiver",
"Cette femme" et "La petite chose". Un disque qu’il
faut prendre le temps d’écouter, en arrêtant "Les aiguilles du
temps".
F.P.
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"Caravane"
Autoproduit 15 titres
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N° 50 - Novembre 1997 |
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Un CD fort sympathique servi par la voix très
personnelle, aux belles résonances, d’André Bonhomme, par les
arrangements de François Grinand qui tient le piano, Michel Sanlaville
étant à la basse, la contrebasse ou la guitare, et Dominique Vandenbrouk
à l’accordéon ou au bandonéon. Il y a quelques très belles chansons
comme "Caravane", "Le coeur brûlé" entre autres, de
bons rythmes dans "Chacun son bazar", des thèmes amusants dans
"Les têtes" et "Je les aime toutes". C’est moins
réussi quand André Bonhomme donne dans le misérabilisme
("Terriblement réel") ou les bons sentiments au 1er
degré ("Damnés de la terre").
M.V..
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Démo 2 titres
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N° 101 - Juin 2002
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Nouvel opus de
ce groupe qui, après avoir revisité Baudelaire sur les accents d’une
chanson pop minimaliste, revient avec deux titres beaucoup plus rock et
classiques, et un univers moins froid, plus souriant, plus caustique («Cigarette»).
De l’énergie, une voix qui claque sur des riffs de guitares saturées.
Des «enfants du silence» parfois un peu bruyants !
F.P.
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"Gourmandise" Démo 2 titres
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N° 92 - Septembre 2001
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Ce groupe de 2 musiciens, qui sont aussi les artisans
du fanzine “Les Enfants du Silence”, produit un mélange de chanson,
de pop et de rock qui puise son inspiration dans l’univers de Murat,
Miossec ou Dominique A . “Le poison” est un poème de
Baudelaire qu’ils ont mis en musique. Electrique, minimaliste et d’une
froide modernité.
F.P.
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