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Jean-Pierre Brouillaud
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J-P Brouillaud
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01 42 08 18 95 / 06 20 27 14 45
e.mail : jeanpierrebrouillaud@m6net.fr |
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ESP75008 JPB - E.S. Productions
66 av. des Champs Elysées
75008 Paris - 01 40 59 93 13
5 titres
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N° 85 - Janvier 2001 |
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Un jeune auteur compositeur interprète qui
s’accompagne au piano. Un soupçon de romantisme, du charme, une interprétation
appliquée, trop peut-être, réglée comme un métronome, il manque ici
un peu de fantaisie ou de fougue. Au point que le texte “Ma meuf”
qui s’apparente à du Renaud parait sage, bien trop sage. Un
peu de folie! Que diable!
F.P.
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"Pauvre muet amoureux"
BROU 010101011 - Autoproduit
12 titres
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N° 49 - Octobre 1997 |
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Jean-Pierre Brouillaud fait tout lui-même: les
paroles, la musique, l’accompagnement au piano. Loin de toute
complication, dans une totale simplicité, il nous donne des bluettes
romantiques, classiques et bien écrites, ou des petites chansons
amusantes dont l’accompagnement désuet gagnerait souvent à être
modernisé ("La chanson tordue" par exemple dont le texte est
très drôle). Il pourrait également être plus exigeant avec certaines
de ses musiques ("La photo de classe").
M.V.
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Bruits de Couloir
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Association G.A.M.M.E. Jean-François Fouque
49 rue Pasteur - 91710 VERT LE PETIT - (
06 78 85 45 45 / 01 45 65 55 20
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"Chanson blues" Démo
- autoprod. 8 titres
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N° 96 - Janvier 2002
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Trois chanteurs musiciens, deux guitares et un harmonica pour un répertoire axé
sur la chanson francophone et le blues avec une pointe d’humour qui
frise parfois le mauvais goût (“Chantestinal”), mais se
rattrape par de jolies trouvailles (“Blues bizarre”). Un trio
sympathique animé d’une même passion. Pour les amateurs de la note
bleue.
F.P.
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"L’œil du musicien"
OE 1998 - Prod.“L’œil du
Musicien”-
Anne de Commines
219
rue St- Honoré
75001 Paris - (
01 55 35 98 13
13 titres
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N° 64 - Février 1999 |
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Quelle joie de retrouver dans un 2èmealbum
les merveilleux nouvelles œuvres de ce poète-compositeur rare. On l’a
dit héritier de Rimbaud et de Ferré. Ce n’est pas faux. Il a le
lyrisme et l’extravagante imagination du premier, la capacité de
l’autre de passer de la causticité didactique à la drôlerie (“Les
psys”)ou à la virulence : J’adore “Un monstre”,
chanson d’une force superbe. J’ajouterai qu’il a parfois le mordant
d’Henri Tachan (“Le fou d’en face”). Ils ont aussi des
points communs dans certains thèmes. Les arrangements de qualité sont
d’Olivier Renoir. Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques vers
d’Alain :“Ecrire dans la nuit/Des mots d’enfance triste/Pour
le psy de service/Qui cherche au fond du puits/L’origine de l’eau/Et
tarit dans tes larmes/Les écluses de l’âme/Au tarif libido”.
M.V.
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" Font dans la dentelle "
CERV013 - Prod. La Cervelle
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05 57 24 87 71
Démo
5 titres
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N° 133 - Mai 2005 |
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Le climat intimiste délivré
par ce quatuor de musiciens (piano, contrebasse, batterie) est
en totale opposition au déferlement sonore que l'on pourrait
pressentir derrière ce patronyme, a priori, peu engageant.
Les brutes ne prédisposent pas, en général, à broder de la
dentelle ! Ici, pourtant, la musique subtile et variée crée
un climat délicatement désinvolte. Les textes réalistes,
oniriques et quelquefois noirs ne sont pas sans rappeler J.
Guidoni à qui la superbe interprétation de F. Charpentier
fait penser. Ces titres sont enregistrés au Krakatoa de Mérignac
qui les accueille dans la pépinière de talents qu'il héberge.
Ce groupe est à découvrir qui a été primé à la …
Truffe de Périgueux (!), sans compter sa participation à de
nombreuses 1éres parties d'artistes confirmés.
J-P.C.
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"En public"
CERV013 - Prod. La Cervelle
(
05 57 24 87 71
15 titres
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N° 64 - Février 1999 |
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Quoiqu’en laisserait supposer le nom "brutal" de ce groupe,
ces quatre compères savent allier humour grinçant, univers poétique
parfois mélancolique, entre étrangeté et vague à l’âme ("Rapport "),
justesse et finesse du trait. Quelque part du côté de Romain Didier et
de Thomas Fersen, ils marient chanson et jazz, ils brossent quelques
portraits celui de "Momo le boucher ", "Louis "
ou d’un "coutelier ", portent un regard à la fois tendre, nostalgique et amusé sur
"Les gens qui s’égarent ", "Les moches ",
clamant leur amour pour "Les bordéliques "
(remarquable de swing). A noter l’enregistrement public excellent ou les
piano, guitare, contrebasse, batterie sont rejoints parfois par un
violoncelle, violon et basson. Excellente surprise que ce groupe qui
s’est déjà illustré aux cotés de Rue de la Muette et de Juliette !
A découvrir d’urgence !
F.P.
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François Budet
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Ardol Prod. - St Inoë
22800 PLAINE HAUTE
(
Fax 02 96 42 93 46 |
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98C18 - Coop Breiz distrib. - Ardol Prod.
Démo 5 titres
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N° 83 - Novembre 2000 |
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Ces 5 titres joints à un dossier de presse pour
retracer la carrière de François Budet. De l’évocation de la mer avec
“Loguivy de la mer”, ou “Thyra”, des chercheurs
d’or avec “L’orpailleur”, de bistrot en port, il jette un
regard plein de fraternité sur le monde. Il n’oublie pas l’humour
avec un savoureux pamphlet contre les hygiénistes (“Aérobic
tango”). Une voix, des accents qui rappellent Gilles Vigneault. Loin
du bruit et de la fureur, avec fierté et cœur, il poursuit son chemin
pour notre bonheur
F.P.
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"L’orpailleur"
ARDOL96C16 14 titres
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N° 55 - Avril 1998
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Voici un auteur-compositeur breton que je ne connaissais
pas et qui a pourtant paraît-il enregistré une dizaine de disques.
L’une de ses chansons, “Logivy de la mer” est d’ailleurs
passée dans le répertoire populaire depuis pas mal d’années. Dans “L’orpailleur”,
il ne se présente pas comme un chanteur régionaliste, (sauf dans l’un
de ses titres qui est un musical traditionnel) mais plutôt comme un
humaniste généreux, parfois aussi corrosif ou amusant. Sa voix est
jeune, dans la tessiture de celle d’un Marcel Amont ou parfois de celle
d’Escudéro, lorsqu’elle conteste. Il ne cherche pas à donner “un
son moderne” à ses musiques, sauf peut-être une coloration folk. Il écrit
et chante simplement et ce n’est pas si facile qu’il n’y paraît. Il
a mis en musique un texte de Bernard Dimey “Tous au radeau”
auquel l’ami Jacques Yvart, le grand spécialiste des chansons de
marins, a prêté sa belle voix de basse.
M.V.
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" Chansons têtues"
© 985 102 - EPM - Disques
Office Editions du Cret Papillon
17 titres
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N° 127 - Novembre
2004 |
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Reconnu comme l’un des
plus importants représentants de la chanson suisse romande,
Michel Bühler est aussi un de ces auteurs qui, à la façon d’un
Béranger, redonne ses lettres de noblesse à la chanson
engagée. Têtu, Michel Bühler l’est autant que ses chansons et
il continue de fustiger les travers de notre société, son
horreur économique, ses oppressions de toutes sortes. Mais la
dénonciation chez lui est rarement affaire de discours, mais
simple témoignage, à travers des portraits, des tableaux
réalistes comme celui d’un patelin ordinaire ( "Le village" . Le regard de Bühler n’est jamais désincarné mais ancré
dans la vie des hommes qu’il partage, comme cette évocation de
"Guantanamo ", ce voyage "En Palestine"
et la rencontre d’un vieil homme qui nous adresse une parole
de paix. Bien sûr, comme à son habitude, il prend des accents
de colère et d’indignation, égratigne sans faire de détails
"La connerie guerrière" , nous invite à "Cracher sur la télé" , salue "Ceux qui disent non" , qui pensent qu’un autre monde à bâtir tous ensemble
est possible et que même, en dépit de la misère, de la
suprématie de l’argent, de la barbarie meurtrière, il reste
"L’espoir" . Ecoutez-le nous le chanter, avec force
et conviction, nous inviter à prendre la parole, à cogner avec
lui du poing sur la table. Bühler ce n’est pas seulement la
colère, c’est aussi l’humour décapant, iconoclaste, qui le
fait railler l’uniformité culturelle, cette mondialisation des
esprits qui fait disparaître cultures et langues comme dans
ces "Beaux lourdauds" , prétexte à un
florilège d’expressions vaudoises. Il sait aussi être
caressant et tendre ( "Avec ma petite" , émouvant
quand il évoque la maladie d’une enfant ( "Chanson pour
Camille" , nostalgique ( "Une enfance", "Nous
étions trois amis" ) . Une nouvelle fois Michel Bühler nous
offre un remède à ce
monde où
l’argent est roi, où tout s’achète et
se vend même la misère, où l’utopie se perd. Un "protest song" francophone, tonique et salutaire ! Merci Monsieur Bühler !
F.P.
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"Voisins..."
©
DO 65259 - Prod. Disques Office
Distrib. Scalen 12 titres
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N° 85 - Janvier 2001
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En cette fin de millénaire où l’argent est roi, où
tout s’achète et se vend même la misère, où l’utopie se perd, il y
a des cris salutaires, des paroles nécessaires comme celles que nous
offre dans ce disque l’ami Bühler. Les deux premiers titres donnent le
ton: tendresse pour les gens simples et humbles avec un portrait de femme “Giovanna”
et colère et révolte avec “Vulgaire”, chanson manifeste du
disque contre toutes les injustices et les oppressions. Bühler
s’attaque ainsi au racisme et à la guerre avec “Kosovo”, à
la “Mondialisation”, à l’exploitation du Tiers-monde (“Dans
un pauvre pueblo”), à la condition carcérale aux Etats-Unis (“Dans
la prison de Saint Quentin”). Habile portraitiste, il aborde aussi
à travers des croquis finement ciselés d’autres thèmes: la mémoire
ouvrière et les fermetures d’usines avec “L’oncle Albert”,
la condition de femmes ordinaires (“Ma voisine”). C’est aussi
Bühler la tendresse avec deux très belles chansons d’amour: (“Chanson
pour A”, “Dernière chanson”). Percutant et touchant,
Michel, accompagné par Léon Francioli et John Woolloff, redonne ses
lettres de noblesse à la chanson engagée, sans discours inutile, sans
compromis, avec de généreux “coups de gueule” et un regard plein
d’humanité. Indispensable pour résister aux discours consensuels et
hypocrites de cette fin de siècle.
F.P.
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