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   Stéphane Cadé 

"Coup de pouce à Stéphane Cadé"
Lorsque je l'ai vu à la Mainate, il y a quelques mois, embarassé de sa grande taille et de sa guitare, tentant de se diminuer le plus possible en s'asseyant sur un petit tabouret, j'ai rapidement repéré son manque de métier et sa timidité. A un autre que lui, j'aurais dit de travailler encore avant de se présenter dans un programme professionnel. Il est bizarre ce métier où ce que l'on sent de valable pour un artiste dans les premières années de ses débuts ne l'est pas pour un autre. Sa maladresse et sa gaucherie en effet ont ce soir-là "servi" les chansons qu'il nous donnait et dont il est l'auteur et le compositeur. Je ne veux pas dire par là  qu'il doive essayer de rester dans cette gaucherie, tout le monde ne peut pas refaire ce que faisait le génial Bourvil. La fraîcheur d'interprétation d'un débutant ne peut que très difficilement se réinventer à chacune de ses prestations et dès que l'on "voit le travail", c'est fichu. Tant il est vrai que ce sont  très souvent les artistes qui ont l'air de ne rien faire de particulier en scène qui ont le plus travaillé pour cela et qui ont souvent le plus d'impact.
Revenons à Stéphane qui a débuté en 94 lors d'une soirée à Confluences dans le XXe. Depuis à part quelques petites scènes autour de Rambouillet et en 95 en scène ouverte au Printemps de Bourges et à la Soupe au Choux, il n'a chanté qu'au Théâtre de la Mainate. Il a été sélectionné parmi les découvertes de Confluences pour y chnater le dimanche 30 juin dans un programme où figurent d'autres chanteurs.
Les premières amours de Stéphane ont été Brassens, Renaud, Cabrel. Il "découvre dans le monde merveilleux de la chanson des trésors de poésie" . Pas étonnant que cela le pousse à fignoler ses chansons.

M.V. ( (Juillet-Août1996) )

  Calise 

"Une grande interprète qui nous vient de Bordeaux"
Voilà une jeune chanteuse à découvrir. D'origine italienne, sa famille transita en Algérie via Bordeaux, parcours obligé non prévu. Son premier CD, il y a quelques mois m'avait emballé. Les auteurs-compositeurs qui s'interprètent eux-mêmes ont plus de facilité à trouver leur personnalité. Il est rare que la personnalité d'un interprète se révèle d'une façon aussi flagrante que chez Calise.
A ses débuts, elle chantait Gaston Couté et Bernard Dimey, puis elle a fait connaître la chanson française en Crète, en Grèce et en Allemagne. En 1992, elle monta un spectacle avec les très belles chansons de Danièle Messia et il y a trois ans, elle a créé en grec, des chansons écrites en camp de concentration par le poète Yannis Ritsos et que Mikis Théodorakis avait mis en musique. Enfin ces deux dernières années, elle s'est attaquée à un répertoire totalement inédit: des textes que Maurice Fanon lui a laissés et qu'elle a fait mettre en musique par quelques compositeurs amis de Fanon. Elle prépare actuellement un deuxième CD qui sera constitué par ces inédits. Nous l'attendons avec impatience.
Calise se dit timide, mais c'est une passionnée, sa voix est belle et nuancée. Comptez sur elle pour faire le plein d'émotions!

M.V. (Janvier 1997)

   Christian Camerlynck 

Christian Camerlynck  
  J’ai connu ce grand escogriffe (excuse-moi, Christian), non à l' "Ecluse" où il dit être né à la chanson comme spectateur un soir de juin 1967, mais il y a quelques années dans certain cabaret chantant et j'ai tout de suite été impressionné par cet artiste peu ordinaire, lequel est par ailleurs dans la vie un homme charmant, simple et chaleureux. Grand par la taille et encore plus par le talent, cet immense personnage qu'est Camerlynck possède l'art de la scène au plus haut point.
Photo A_M Panigada       Il faut avoir vu ses nombreux spectacles tels que "Aux fous", "On n'a que soi pour parler de tout" et ses interprétations de grands auteurs, en hommage à Debronckart qu'il chante et qui fut l'un de ses amis! Mais Christian Camerlynck, interprète hors pair comme on n'en fait que rarement à notre époque, a mis également à son répertoire Allain Leprest, Romain Didier, Mouron, Brel, Ferré, Raymond Asso et d'autres auteurs plus ou moins connus du grand public.
Oui! il s'agit bien d'un véritable interprète au sens le plus aigu du terme qui, à l'aide d'un travail scénique exceptionnel, théâtralise chaque chanson d'une façon toute personnelle.
Il faut encore le voir mimant un boucher fou, un chimpanzé, un client au restaurant, un foetus avec son histoire de cordon ombilical, un bossu, un bouffon. Camerlynck est de la race de ces fabuleux artistes du music-hall du temps passé qui faisaient battre le coeur des foules en ces salles mythiques.
Il adore aussi s'occuper des autres, faire profiter les jeunes de sa longue expérience à travers divers stages et animations en France et à l'étranger. Cet homme de scène aime également s'en aller vers ces pays où le soleil inspire ce Flandrien de France, du côté de Caracas, au Vénézuela, où il monte de nombreux spectacles.
Il serait trop long et fastidieux pour le lecteur que j'énumère la liste des lieux où s'est produit ce bateleur, baladin, mime, chanteur, comédien qui sait pratiquement tout faire et qu'il faut voir sur scène - ce que le disque ne peut restituer. Bien entendu, même si je conseille de vous procurer son dernier CD (qui comprend quelques inédits de Debronckart) - comme ce comédien raté qui se noie dans l'alcool pour oublier sa solitude - lui-même est par contre ce comédien-chanteur qui a réussi tout ce qu'il a entrepris amoureusement dans ce métier où rien n'est facile.
Avec le souffle comunicatif d'une énorme passion qu'il inculque si bien aux autres, Camerlynck, tel ce bouffon qu'il interprète dans un de ses spectacles, déguisé en géant carnavalesque, est, pour tout dire, un géant de la chanson que je vous suggère de voir ou revoir, accompagné de son fidèle Jean-Paul Roseau au piano.
Devinez où? Dans la nouvelle salle de Chant'Essonne, à Janvry, au cours d'une soirée exceptionnelle sur le plan artistique, et je pense que ce soir-là, ce sera la fête de la "Chanson d'Expression Française" en compagnie de la nouvelle équipe de Chant'Essonne.

J.R. (Janvier 2000)

  Louis Capart 

"Louis Capart un cas à part"
Si l’on demandait au hasard à des gens qui connaissent pour l’avoir déjà entendue quel est l’auteur de la chanson "Marie-Jeanne Gabrielle”, bien peu seraient capables de donner son nom. Il faut dire que, par un juste retour des choses, son auteur compositeur que cette même Marie-Jeanne avait auparavant mis au monde dans l’Ile de Sein (dont elle le nourrit) est un artiste discret. Il revendique avant tout sa bretonnitude et son insularité qui lui a donné pourtant le goût des voyages, lesquels ont fait de lui un Européen à part entière. Venu à la chanson à l’âge de 35 ans en artisan, il a toujours aimé colporter ses textes et ses musiques dans tous les pays d’Europe.
Son goût de l’indépendance lui valut d’être l’un des premiers chanteurs à auto-produire ses disques, ce qui lui a évité d’être rayé du catalogue des Major-compagnies, plus soucieuses de gagner sur des “coups” médiatiques médiocres et éphémères, mais immédiatement rentables, que sur des artistes qu’il faut accompagner dans la durée. Cela ne l’empêcha pas de recevoir pour son deuxième album, le grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros et le Prix “René-Jeanne” de la SACEM. Son 3ème album a été également remarqué pour sa très belle chanson “Berlin” qu’Isabelle Aubret a repris et qui extériorise le coup de foudre qu’il a eu pour l’ Allemagne et son ancienne (et bientôt nouvelle) capitale. Il vient de sortir un quatrième album dans lequel il rend un hommage reconnaissant aux artistes qu’il aime, et dont certains comme Félix Leclerc et Léo Ferré l’ont influencé, en interprétant non pas ses propres chansons mais celles de 14 auteurs. On y trouve bien sûr 5 ou 6 bretons parmi lesquels Jean-Michel Carradec, Gilles Servat et Glenmor. Nous avons chroniqué ce disque dans notre bulletin d’octobre.
Il n’y a aucun détour dans l’écriture et l’interprétation de Louis Capart, il met sa voix bien timbrée et son lyrisme au service d’une poésie simple d’où les ambiguïtés sont bannies. Son humanisme, son sens de l’amitié, de la fraternité et du bonheur, ses mélodies faciles en apparence (qu’on ne s’y trompe pas, on disait cela de Brassens !) et ses saines révoltes touchent directement le spectateur qui peut ainsi se retrouver en lui. Oui, Louis Capart est un artiste généreux.

M.V. ( Novembre 1998 )

   Martine Caplanne 

"Pêcheuse de rîmes"

Originaire du Pays Basque, Martine Caplanne a commencé par écrire ses propres chansons mais très vite s'est attachée à mettre en musique les poètes et à les interpréter. A vingt ans, on la rencontre à Paris où elle chante pour des touristes japonais chez Georges, rue des Canettes. Elle fait alors le circuit habituel des cabarets, des cafés-théâtres et des M.J.C. Elle rencontre >Ève Griliquez qui l'invite à plusieurs reprises dans son émission "Libre Parcours Variétés". Viennent ensuite quelques années d'interruption qu'elle consacre au métier d'infirmière puis elle reprend les chemins de la chanson avec son premier 33 tours sur René Guy Cadou en 1981. Ce seront, ensuite, en 1985, "Le grand voyage" consacré encore à Cadou, "Les Oiseaux Ronces" où elle chante Guy d' Arcangues en 1988, "Plein ciel" autour de Supervielle en 1994, "Bois de mer" sur des textes de Yves Heurté (cassette en 90 et CD en 1996), de nouveau Cadou pour "Aller simple" en 2000.
Car au panthéon des poètes que Martine aime à chanter, René-Guy Cadou occupe une place particulière, celle d'un compagnon, d'un ami de toujours, de ceux avec qui on partage joies et émotions. Ce disque lui est entièrement consacré, ainsi qu'à Hélène Cadou, dont trois textes figurent ici. Un ouvrage finement ciselé où Martine illustre de fort belle façon l'univers poétique de Cadou, fait de douceur et de nostalgie, alchimie de lumière et de mélancolie.
Autre rencontre encore, celle de Jean l'Anselme, un de nos poètes fondant sa poétique sur l'humour, sur lequel elle a construit un spectacle qu'elle propose en tournée avec la complicité du comédien Métélok. Enfin, elle se penche aujourd’hui sur les pages et les rimes de Jean-Claude Touzeil et feuillette le recueil de ses textes dans "Peuple d’arbres ". Saluons ici la folie, la déraison qu’il y a aujourd’hui à produire un disque avec pour seul thème, les arbres. Et pourtant, ce thème y est ici décliné de bien belle façon, avec beaucoup d’habilité, d’humour, de finesse, de subtilité. Grâce est rendue à ce peuple immense, à ces arbres innombrables, sentinelles ou témoins de nos vies, nos tristesses, nos rêveries, nos amours.
Ambassadrice des poètes, Martine Caplanne chante partout en France ainsi qu'à l'étranger (Guinée, Belgique, Guyane). Elle est l'invitée coutumière des manifestations autour du Livre, mais aussi des Festivals de musique et chansons : Les Tombées de la Nuit de Rennes, Alors Chante de Montauban...Outre ces illustrations de divers poètes francophones et des animations Jeune Public, elle a présenté en 96 un spectacle LORCA en espagnol "Llanto por la muerte" de Ignacio Sanchez Méjias, avec un guitariste flamenco, Pascual Gallo, et deux comédiennes ainsi qu'en avril 98 "Lire et chanter Rainer Maria Rilke". Enfin, tout récemment la Scène Nationale de Bayonne et du Sud-Aquitain a co-produit le spectacle "L'humour est un fan de poèmes", autour de poètes tels que Prévert, Vian, Queneau, Soupault, Fort…
Sur des musiques joyeuses et rythmées, avec la complicité, entre autres, des guitaristes Albert Eyhramendy, Christian Laborde ou David Usabagia, entre ballades, bossas et tango, avec cette voix de soleil, cuivrée et chaude, "une voix pareille à la lumière sur les vitraux", tour à tour douce, sauvage, sensuelle, passionnée, une voix faite pour le blues, Martine Caplanne sert à merveille la poésie, avec respect, "fraternité et fidélité inventive" pour mieux nous en faire sentir le chant intime, la musique des mots. Venez découvrir cette "Caplanne des Marines", celle que Véronique Pestel appelle la "pêcheuse de rimes".

F.P. ( Décembre 2004 )

(Dans le cadre d'une veillée de soutien à Chant'Essonne).

Roger Lahaye et Martine Caplanne sont tous deux des compositeurs, interprètes de grands poètes, suivant ainsi les traces de la grande Hélène Martin. Roger est breton, Martine est de Biarritz. Ils font tous deux le voyage à Launay-Maréchaux pour mettre leurs voix superbes au service non seulement des poètes mais de la défense de notre association.

M.V. ( Mars 1999 )

Martine Caplanne prête aux grands poètes sa voix rauque et passionnée et par ses subtiles musiques elle nous fait redécouvrir René-Guy Cadou et Jules Supervielle
Qui, mieux que des écrivains ou des poètes, est capable de parler de cette petite jeune femme, si grande “révélatrice” de poètes ? Je laisserai donc la paroles à quelques uns d’entre eux .
  
Martine chante René-Guy Cadou depuis 1978. En le découvrant, elle a découvert un frère qu’elle n’aurait pas connu. Il lui apporte une paro­le qui dit la souffrance, l’écorchure, la brisure, la source. Elle lui apporte sa musique, sa voix qui entraîne le poème vers les autres, vers tous ceux qui partagent désormais, un univers poétique au plus près du cœur, au plus près de l’âme. La souffrance mais aussi la joie nourrissent un chant que chacun reçoit avec une émotion qui se propage comme un feu de forêt, bien au delà du point central, silhouette blonde et fragile de funambule ou de tragédien­ne qui semble tout droit surgie du mystère de la “Strada”.

                                                                             Hélène Cadou

Ce qu’exprime la voix de M.C. est pareil à la lumière sur les vitraux, sa joie de chanter passe toute peine et l’arrache au chagrin comme à l’ennui /..../C’est un jaillissement solaire qui nous montre en un instant toute notre vie avec son ciel et son enfer. Mais dans la voix d’une grande chanteuse émerge toujours le destin, il nous fait face soudain et nous prend à la gorge. Nous demandons alors asile à cet art généreux comme pour y puiser des forces secourables; dans la voix de Martine, à ce moment, vient parfois le mystérieux parfum d’un bouquet de cyclamens qui embaument nos heures.
                                               René-Jean Clot
                                           (Prix Renaudot 87)

Je dirai simplement combien j’étais ému lorsqu’elle m’a chanté, non par vaine gloriole..., mais par mon propre texte. Les phrases étaient les miennes et donc elles étaient moi, pourtant elles étaient autres, bien plus belles et plus tristes... et c’était à la fois déroutant et charmant et troublant car je n’étais plus moi, j’étais bien plus que moi. C’est ce que je crois on appelle “être enchanté” au sens premier et le plus fort.... ” “Martine ne se sert pas du poème, elle le sert, avec modestie, simplicité, mais sans frilosité : elle/...../ ne tombe jamais dans la démagogie des effets lyriques convenus, peut se faire douce, apre, passionnée, sensuelle ou déchirante selon ce qu’elle sent, elle, ce qu’elle croit, elle, devoir mettre en exergue dans les multiples “vérités” du poème.
                                            Michel Baglin (Prix Max-Pol Fouchet 88)

Elle a l’art de nous faire découvrir­ le chant intime des poètes /..../ qu’elle enveloppe d’une voix sauvage, déchiran­te dans ces mots meurtris de la révolte et de la douleur, où le chant dans sa beauté, devient notre délivrance.
                                                 Marie-Claire Blais (Prix Médicis 66)

Medge, Supervielle, Cadou, Baglin ne sont pas les seuls poètes qu’elle a magnifiés. Guy d’Arcangues, Yves Heurté, Lorca, Rilke, Jean-Pierre Nicol ont eu la chance de se voir interpréter par cette voix de blues.
                                                                          Michel Valette

( Octobre 1998 )

   Paule-Andrée Cassidy 

"La chanson dans la peau" 
La Québécoise Paule-Andrée Cassidy est ce qu’on appelle une interprète, mais une très grande interprète comme il y en a peu. Chaque chanson qu’elle inscrit à son répertoire semble avoir été écrite sur mesure pour elle. Après l’avoir vue sur scène dans des salles telles que le Tourtour, le Sentier des Halles, le Limonaire ou encore le Loup du Faubourg lors de sa venue à Paris, je vous avoue avoir été profondément impressionné par la prestation de cette artiste dotée d’un timbre de voix d’une haute technicité vocale, grave, douce et puissante à la fois, avec cet accent québécois plein de charme. Et que dire de son extraordinaire présence scénique! Voilà une interprète qui a une façon bien à elle de jouer, de mimer aussi, avec une belle gestuelle, une chanson théâtralisée comme une comédienne qu’elle est, allant du rire aux larmes avec une parfaite maîtrise, une force émotionnelle, des élans de tendresse, une franche gaieté et même un côté égrillard. Elle peut être drôle ou bouleversante, coquine ou touchante à la fois.
Son répertoire, ou plutôt ses différents répertoires, sont des plus éclectiques: Elle peut aussi bien chanter les gloires du temps passé que furent Fréhel, Yvette Guilbert, Bruant, Fragson, que des chansons tirées du répertoire de Trenet, Vigneault, Barbara, Ferré, Anne Sylvestre, Clémence Desrochers, Michel Rivard, Serge Robitaille. Elle a monté tout un tour de chant sur Bobby Lapointe en même temps qu’elle a enregistré un album de ses chansons. Elle a également interprété des poètes tels que Prévert, Desnos, Aragon, Vian, ou des chansons qu’elle a écrites avec d’autres Québécois.
Il faut dire que la chanson a bercé son enfance, car chez elle on écoutait Marc Ogeret, Jacques Bertin, Fréhel, même… alors que petite fille, elle s’endormait en écoutant “ les fabulettes ” d’Anne Sylvestre.
Paule-Andrée Cassidy dont les parents étaient mathématiciens était pourtant prédestinée à une carrière scientifique, elle préparera finalement un doctorat et découvrira le théâtre au Conservatoire d’Art Dramatique à Québec, après qu’elle eut séjourné plusieurs années en France avec sa famille à Lyon précisément. Finalement, elle montera un tour de chant en se considérant comme une conteuse. La petite Cassidy deviendra par la suite une grande chanteuse.
Depuis, ses tournées à l’étranger ne se comptent plus: outre la France, elle s’est produite en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Roumanie et même aux Etats-Unis. Elle a participé également à de nombreux festivals. Boursière à plusieurs reprises du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et du Ministère de la Culture, elle a également réalisé et présenté 4 spectacles différents en 4 semaines. “ Bobby Lapointe et ses amis ”, “ Tango ”, “ Coquineries et Coquetteries ”, “ L’âge et l’amour ”, sans compter ses innombrables tours de chants présentés par ailleurs : “ Chroniques d’amour singulières ” et spectacles en équipe comme “ Ensemble contre la peine de mort ” à Bobino avec un album réalisé par Thierry Magne, “ Fête ”, un collage de Jacques Prévert, “ Elles chantent Barbara ”, “ Le soleil a rendez-vous avec la lune ”, “ Le siècle en chansons ”, “ Espoir désespoir ”, “ Ne vous mariez pas les filles ”. Enfin, elle a participé à de nombreuses grandes émissions de radio et à quelques télés. Au niveau disques, elle a sorti 2 albums : “ La voix actée ” en 1995, “ Méli-Mélodies ” en 1999 où elle chante Bobby Lapointe, un 3ème album est en passe de sortir bientôt en France.
Si Paule-Andrée Cassidy chante les femmes qui parlent aux hommes, si elle chante les chansons revendicatrices, l’intolérance et le rejet, les poètes de tous les temps et les grands auteurs, c’est surtout, pour cette interprète québécoise, l’amour immodéré d’une femme passionnée pour la chanson de qualité qu’elle a dans la peau.

J.R. (Avril 2002)

   Céline Caussimon

"L’art de la scène"
 Si vous ne l’avez vue sur scène, alors dépêchez vous, c’est à ne pas manquer, car Céline Caussimon, c’est une présence scénique qui vous interpelle. A l’écouter, à la voir, il y a comme un climat particulier en ses chansons teintées d’un humour noir d’un certain cynisme, d’une ironie mordante sans oublier les plages de tendresse. C’est l’art du travail d’une comédienne qui nous la joue bel et bien en chantant de jolie façon les mots issus de son imagination, tissés sur une trame poétique. C’est une écriture imagée dans un style personnel qu’elle théâtralise dans son interprétation, alors qu’un pianiste (Laurent Desmurs), une accordéoniste (Viviane Arnoux) et un bassiste (Slavik Beriaguine) forment une excellente équipe musicale autour d’elle. Céline avoue aussi qu’elle n’a plus envie de travailler dans l’isolement et la rapidité. Elle a de qui tenir, la fille de Jean Roger Caussimon qui fut lui-même un prodigieux auteur interprète de chanson et un comédien génial, mais Céline a tout appris à l’école de la vie, chantant dans les cafés tout en suivant des cours privés, par la suite, elle partagera son temps entre le théâtre, le cinéma et la chanson.
C’est depuis 1996 qu’elle s’est impliqué en grande partie dans la chanson, se produisant d’abord dans des cafés chansons comme le Limonaire, des théâtres tels que le Tourtour, dans des festivals et des tournées en France, Belgique, Suisse et Québec. En 1999, c’est le premier album « Folies ordinaires » au Chant du Monde / Harmonia Mundi. Suivront d’autres spectacles au Tourtour, au Limonaire, à l’Olympic, au Sous-Sol, d’autres tournées et festivals, mais parallèlement, Céline Caussimon travaille pour le théâtre, la télé et le cinéma.
Au cours d’une résidence chanson au théâtre Salmanazar en 2002 à Epernay, c’est la création d’un nouveau spectacle et la production d’un album qui sort actuellement au Chant du Monde / Harmonia Mundi. Désormais, au royaume de la chanson, scintille une nouvelle étoile, Céline Caussimon.

J.R. (Février 2003)

   Les Chamots 

"Les jumelles de la chanson" 
Comédiennes de formation, sœurs jumelles, Stéphanie et Audrey Chamot (c’est leur nom de famille !), parolières et compositrices, écrivent des textes bien ficelés avec aussi une certaine férocité et une modernité musicale au niveau des arrangements. Il faut les voir sur scène, dans une théâtralité gestuelle, elles interprètent avec un côté revendicatif, mais aussi une belle sensibilité, leurs chansons expressives, alors qu’elles sont accompagnées par un guitariste et un clavier.
Ces espiègles jumelles, rieuses et graves, qui « rêvent de poser leurs pieds sous un pommier afin que le monde entier leur foute la paix » avec « cette peur qui leur colle au ventre quand elles voient cette planète en errance qui danse, danse, ça les rend en transe » ont suivi au départ un parcours un peu différent. L’une, Audrey, a fait du cinéma et a tourné dans différents courts métrages après avoir entrepris une tournée théâtrale du coté de Lille et à Moscou en 1994. L’autre, Stéphanie, a été comédienne et a écrit une pièce de théâtre intitulée « On reprend » avec Catherine Labit dans une compagnie théâtrale, elle fut aussi élève aux ACP, travaillant dans différents secteurs musicaux, enfin, depuis l’an 2000, elles ont décidé de chanter ensemble. On a pu écouter et voir les Chamots dans des petits lieux parisiens, dans différents festivals en première partie d’autres artistes comme au Festival du Val de Marne et à celui de Saint Germain en Laye.
Elle n’ont pas la langue dans la poche, ces surprenantes sœurs jumelles qui ont du rythme en leurs rimes et vous balancent leurs petites histoires avec une grande conviction et une pêche d’enfer.!

J.R. (Décembre 2002)

   Chansons Pour Les Gens

"Leurs chansons sont à tout le monde" 
Ces trois lascars que sont Jean Dubois, Yannick Le Nagard et Yannick Delaunay. Je les connais séparément, pratiquement depuis leurs débuts dans les petits lieux parisiens. Trois chouettes personnages des plus sympathiques dans la vie de tous les jours, avec leurs personnalités et des caractères bien trempés qui se sont fait connaître au fil du temps avec leurs chansons. Aujourd’hui, on leur reconnaît un joli talent d’écriture, de composition et d’interprétation dans leur tours de chant respectifs. N’empêche qu’un jour au hasard des rencontres, se liant d’amitié, ils ont eu la lumineuse idée de s’associer pour certains spectacles en se produisant et chantant ensemble, créant ainsi "Chansons pour les gens" avec également à la clef un album produit par Le Loup du Faubourg et distribué par Night & Day tout en continuant parallèlement à présenter leur propre tour de chant.
Mais « Chansons pour les gens », ce n’est pas rien. Il faut les voir et les entendre interpréter ensemble "J’suis d’un p’tit pays " ou "A l’autre bout d’la table " signées Jean Dubois, "Paris " de Yannick Le Nagard, ou encore "M. Bonjour " ou "Envoyez-moi des cartes postales " écrites par Yannick Delaunay, lorsqu’ils ne chantent individuellement "T’oublier " par Yannick Delaunay, "Plusieurs humanités " par Yannick Le Nagard ou par Jean Dubois   "Ah ! Non Monsieur, ici… l’gas oil "                Photo A_M Panigada 
pour ne citer que ces quelques titres !   
Ainsi Jean Dubois à son piano le plus souvent donne le ton, et le bon, en ses rythmes et ses rimes entraînantes, Trenet n’est pas loin derrière ! Alors que Yannick Le Nagard qui serait plutôt de la famille des Ricet Barrier nous fait rire avec ses excellents jeux de mots et son humour féroce. Enfin, Yannick Delaunay, c’est le fou-fou-fou de la bande avec ses dingueries géniales sur scène et son côté charmeur à faire se pâmer les filles dans les salles. Dans des styles différents, tous trois étonnent, éblouissent même et font chanter et battre
Photo A_M Panigada     les cœurs des gens au cours de spectacles d’une grande originalité. Ils ont du tonus, de la dérision, de l’humour et de la poésie à revendre, avec eux, croyez-moi, vous ne vous ennuierez pas et vous vous surprendrez à fredonner leurs chansons en rentrant chez vous.
Certains parmi vous ont pu les voir dans ce spectacle, notamment à Paris à Confluence, au Limonaire et dernièrement Aux Trois Arts, ou encore en province dans certains festivals comme à Sumène dans le Gard, Aux Soirs d’Eté au Mans ou dans le cadre des Toiles Filantes à Tarbes.
"Chansons pour les gens", c’est comme une association de bienfaiteurs pour une chanson         Photo A_M Panigada 
 de qualité, et regardez un peu ce qu’ils font d’elle, ils vous offrent sur un plateau, sur une scène bien sûr, de ces chansons qui sont à tout l’monde. Je pense que vous m’en direz des nouvelles et des bonnes de ce trio là qui vient d’un p’tit pays où fleurit la chanson qu’ils ont dans leur jardin joliment cultivée.

J.R. (Mars 2004)

   Eric Chantelauze

Eric Chantelauze "Des mots qui chantent "
Chantelauze est un nom qui fleure bon ces contrées d'Auvergne. Originaire de Clermont Ferrand, ce Chantelauze là prénommé Eric doit aimer retourner quelques fois dans sa région respirer l'air pur et vivifiant de ses montagnes natales, puisqu'il vit depuis une dizaine d'années à Paris. A cette époque là, débarquant dans la capitale, le jeune Chantelauze fut attiré par le théâtre comme son copain Michel Ré.
            Photo X              En tant que comédien, Eric Chantelauze a joué notamment dans les centres dramatiques nationaux, il a également écrit des nouvelles et pièces de théâtre, puis il s'est mis à l'écriture de chansons sur des musiques de Michel Ré pour Christophe Bonzom, lequel fait partie d'une génération d'interprètes de qualité. La trentaine allègre, voilà qu'Eric Chantelauze est pris par le démon de la scène en tant qu'interprète de ses propres chansons, accompagné à la guitare par l'inséparable Michel Ré. On découvre alors que ce comédien a certaines dispositions en tant que chanteur, on le voit ainsi dans les restau-chansons du Limonaire, des Uns les Autres, de l'Ailleurs ainsi que sur la péniche Al Alamein et au Connétable, de même que dans quelques salles en province à Strasbourg et Nantes.Eric Chantelauze
Eric Chantelauze aime jouer avec les mots. Sur des rythmes latino et jazzy, amour et humour font bon ménage dans ses chansons qui racontent des histoires, des histoires d'amour bien entendu, où il est question surtout de quelques rapports amoureux dans une chaude ambiance. Comme dit son interprète Christophe Bonzom "cet auteur de chanson fait chanter les mots", et comme dans son nom il y a "chante", ce Chantelauze est fait pour nous enchanter avec ses chansons, c'est le moins qu'on puisse lui souhaiter. Qu'on se le Chantelauze ! ...

J.R. ( Octobre 2000)        Photo X      

    Chris

 “Le chant d'une longue silhouette noire”
 Elle est entrée dans ce restau du côté de Montmartre, guitare à la main, chapeau à large bord posé sur sa longue chevelure brune. Vêtue des pieds à la tête d’un ensemble noir, elle avait quelque chose de ces gitanes issues d’un monde nomade, quoiqu’elle soit, je l’ai appris par la suite, native d’un petit village des Pyrénées Atlantiques. Puis, d’une voix étonnement profonde, grave et chaude, yeux mi-clos, elle a commencé à chanter
Photo A-M Panigada      en Espagnol quelques classiques flamenco, et chants d’Amérique du sud, avant d’interpréter en français “Les ballons rouges” de Serge Lama, puis une chanson de Barbara “L’aigle noir”, d’autres titres suivirent en Espagnol et Français. Je m’étais arrêté de manger afin de l’écouter attentivement. Le dimanche suivant, je devais sur “Fréquence Paris Plurielle” faire une émission spéciale sur Barbara en compagnie d’autres interprètes; je lui demandais d’y participer en chantant une chanson de Barbara. C’est ainsi que je fis la connaissance de Chris, laquelle, depuis a intégré le cercle des chanteurs et chanteuses que nous apprécions, grâce à des amis organisateurs qui ont, comme moi, flashé sur la voix et la présence de cette femme à l’allure majestueuse. C’est aussi quelqu’un de vrai, de sincère et d’une grande fidélité dans ses amitiés.
Mais Chris n’est pas une débutante, elle a beaucoup bourlingué sur les routes de France et d’Italie notamment. Après une formation de chant lyrique et son admission au Conservatoire d’Art Dramatique de Bordeaux, ville où elle a débuté comme chanteuse guitariste, participant également à des spectacles de danse et chant avec un groupe de gitans andalous, nous la retrouvons en 1991, figurante lyrique et mime en Italie au Théâtre de la Fénice, à Venise, puis chanteuse dans un spectacle de danse contemporaine au carnaval de Venise, au casino du Lido et à un festival international de musiciens de rue. Elle sera aussi chanteuse et danseuse dans un trio, fera l’école de la danse, participera à des spectacles de flamenco et tango argentin, enfin elle créera, par la suite, un duo de guitares et deux voix au Lido de Venise. Il y aura par la suite une tournée dans le nord de l’Italie, une croisière sur l’Orient Express; elle chantera aussi en Turquie, puis sera soliste dans “La Fazenda” à Modène. Nous la retrouvons à Paris où, depuis quelques temps, on a pu la voir chanter chez “Les Uns et les Autres”, au Théâtre Clavel, au Théâtre du Renard, à l’Espace Jemmapes, au Théâtre de Trévise pour la fête annuelle de “Mots et Musique”, au gala Léo Ferré au Trianon, et en banlieue à “La Menuiserie” de Pantin, à l’Espace François Mauriac, à la salle des fêtes et à la fête de l’été de Sevran, au Forum Léo Ferré d’Ivry, tout cela entrecoupé d’un long voyage en Russie où elle triomphera à Saint Petersbourg durant plusieurs jours, pour les 300 ans de la ville, sans oublier les fêtes gitanes aux Ste Marie de la Mer, où elle possède de nombreux amis. Elle a chanté également dans des milieux carcéraux et dans plusieurs hôpitaux. Outre ses interprétations en Espagnol, en Français et en Italien, elle a, par ailleurs, tourné dans différents films pour le petit et grand écran. Née sous le signe de la passion, Chris est de la race des interprètes qui se mettent au service de la chanson poétique, chants de révolte, de souffrance et d’amour. Comme chanteuse guitariste, elle est en train de conquérir Paris et le cœur des gens, car cette femme à la longue silhouette noire a ce talent et cette gentillesse naturelle qui sait nous émouvoir.

J.R. ( Septembre 2003)

    Chtriky

 "Un groupe qui triche pas"

  Voilà un groupe réjouissant, tonique plein de fraîcheur, de vivacité et de fantaisie, au nom curieux et imprononçable, mais qu’on retient bien mieux lorsqu’on sait que c’est le "verlan" de "qui triche". Eux ne trichent pas et nous offrent un spectacle superbe.
Chtriky, c’est d'abord trois amis d'enfance : Hervé Peyrard, comédien, metteur en scène, un des "garçons de compagnie" de Gérard Morel (vous vous souvenez ? Le lapin !) et un auteur qui, tout en continuant son parcours théâtral, se consacre à l’écriture de chansons, ensuite Ludovic Chamblas (batterie, percussions), qui a navigué de groupe en groupe, abordant tous les styles de musiques et qui, avec Chtriky, a développé un style particulier, gardant les cymbales, mais remplaçant la caisse claire et la grosse caisse de la batterie traditionnelle par un djembé et une derbouka sur lesquels il joue avec des baguettes ou des balais, obtenant ainsi un son unique qui participe de beaucoup à l’univers musical du groupe, enfin Sylvain Hartwick, guitariste émérite, venant tout droit du rock qui est aussi luthier, (à St-Jean de Muzols - 07) et partage son activité professionnelle entre création, construction et jeu de guitares. Les a rejoints dans cette aventure Laurent Chieze (basse).
Que dire ? Simplement que les chansons de Chtriky sont jubilatoires, leurs musiques alertes, entre ballades et ambiances rocks, jazz ou valse, que les textes d'Hervé sont pleins d’humour, de tendresse, de poésie, de sourire mais portent aussi un regard rempli d’humanité sur les êtres et le quotidien. L’univers de Chtriky est peuplé de gens ordinaires - d’ailleurs Hervé Peyrard avoue son "faible pour les plus faibles" - de papas "loosers", de vies parfois privées d’espoir et pleines de fantômes, noyées dans le chagrin et dans le vin, quelquefois sauvées par ce dernier ("La voix du vin"). Hervé chante aussi ces "Femmes de plein vent" (chanson reprise par le groupe féminin Evasion) guidées par les étoiles qui cherchent face aux oppressions, à allumer d’autres étincelles. Avec beaucoup de finesse, il nous conte les interrogations du "Petit Paul" sur le destin du Père Noël dans d’autres contrées, une façon subtile de parler des inégalités Nord-Sud. Enfin Il se montre, avec des titres tels que "Mers de la lune", "La chanson du vent" et "Souvenirs en branches", un délicieux et "doux-dingue" poète à la fine plume nous réservant bien des surprises. Laissez vous tenter par la découverte !

F.P. ( Avril-Mai 2007)

   Le Cirque des Mirages

 

Parker & Yanovski -   "Ah ! Quel cirque !"
Janvry, tel un « Jour de fête » à la Tati, va accueillir sous le plafond de son vénérable foyer, pour une unique soirée, l’incomparable et insolite Cirque des Mirages.
Mais voyez vous, mes mignonnets, ce n’est pas vraiment un cirque habituel, et ce n’est pas véritablement un mirage. La chanson, par contre, est bel et bien réelle avec un pianiste compositeur, virtuose, impassible que rien ne semble étonner et émouvoir, c’est Parker (de son nom véritable Fred Aliotti), et un chanteur peu ordinaire, mais plutôt auteur compositeur interprète extraordinairement doué qui va vous en mettre plein la vue, c’est Yanowski (Yann Girard, de son nom d’état civil). Oui, mes chéris, vous n’en croirez pas vos yeux ni vos oreilles lorsque ce grand gaillard filiforme à la haute stature au regard de fou Vianesque (oui, Boris Vian, quoi !), avec son impressionnante gestuelle, va vous interpréter ses chansons à vous foutre le frisson avec un coté hallucinatoire, vampiresque, sanguignolesque où il est question d’étranges fioles, de visages de la mort, de sépultures, de jambe découpée, de barbares, de pirates, de singe hurleur (tiens tiens, ça me rappelle quelqu’un d’autre) ou plutôt voleur, que sais-je encore !…
Quoi ! C’est ce spectacle grand-guignolesque que vont vous proposer ces organisateurs Janvrissois qui ne reculent devant rien ? C’est pas la peine d’en faire tout un cirque ! Il faut que je vous avoue pourtant que j’exagère quelque peu (oh, tout juste !), car s’il y a cette part d’horreur, il faut faire la part des choses avec la belle poétique due à l’écriture des textes de Yanowski, l’originalité, l’illusion et l’émotion sont également présentes, enfin, c’est un spectacle de toute beauté et de grande qualité auquel vous êtes conviés à assister. Alors que Parker fait ses gammes avec dextérité, précision et maîtrise, Yanowski sur le devant de la scène va vous éblouir de son immense talent de comédien chanteur avec cette voix tripale d’une grande amplitude. Je peux m’avancer à l’écrire sans risque de me tromper, il est déjà de la race des grands interprètes, digne disciple d’un Jacques Brel, lequel avait cette incroyable présence scénique à nulle autre comparable. Ce Yanowski a ce talent qui ne s’apprend pas, on en reparlera, c’est sûr. Enfin, ce spectacle avec ces deux étranges personnages a quelque chose de féerique d’une chanson forcément expressionniste. Tous deux ont été formés à bonne école. Du piano classique, du chant classique et moderne et du théâtre, pour le chanteur Yann Girard dit Yanowski, lequel a composé pour le théâtre des musiques de pièces et a joué à Paris dans des festivals et tournées. A.C.I. de l’album « Un jour je partirai », quand au pianiste Frédéric Aliotti dit Parker, il est diplômé de fin d’étude du Conservatoire en solfège et piano jazz, c’est également 5 années d’études à l’American School of Modern Music, ensuite multi instrumentiste dans un groupe, enfin pianiste dans plusieurs quintets de jazz et autres ensembles, il a aussi travaillé pour le cinéma et le théâtre, enfin, producteur, arrangeur, compositeur de l’album du Cirque des Mirages « Un jour je partirai » distribué dans les FNAC et Virgin.
Oui, je puis vous l’affirmer, magique est ce spectacle là. Parker et Yanowski travaillent sans filet sous le chapiteau de ce cirque illusoire et fantasmagorique, et tel Monsieur Loyal, je m’en vais clamer « Approchez, m’sieux dames, le Cirque des Mirages est de passage à Janvry, ne le ratez pas, sur la piste aux étoiles, il est unique en son genre ».

J.R. ( Décembre 2003)

    Annick Cisaruk 

"Un amour de duo, pour l'amour des chansons de Barbara "

J.R. ( Octobre 2005)

"L'amour pour la chanson d'une grande interprète "
Cisaruk, voilà un nom qui fleure bon quelque pays de l’Est, et pourtant, Annick Cisaruk est née dans un coin perdu près de Lyon, dans les monts du Roannais tapissés de sapins. Seulement, si sa mère était native de la région, son père était d’origine Ukrainienne et sa grand mère Polonaise, ce qui
Photo A-M Panigada   explique ce nom qui nous vient de contrées lointaines.
Annick, toute gamine, a toujours chanté, comme d’ailleurs ses parents dans les réunions familiales, mais ayant soif d’évasion, elle prit, un beau jour comme on dit, la tangente dans sa quinzième année, à l’âge où les jeunes filles rêvent souvent au prince charmant. Installée à Lyon à la Croix Rousse, ouvrière en usine, elle vécut dans des conditions difficiles jusqu’au jour où elle rencontre le chanteur poète Didier Georges Gabily. Tous deux monteront alors un tour de chant de duettistes en s’installant à Tours. Ce tour de chant obtint son heure de gloire, même éphémère, puisqu’ils se produisirent notamment en première partie de Pia Colombo et Juliette Gréco qui fut d’ailleurs la première personne importante dans ce métier à encourager Annick. Par la suite, elle s’installera à Paris et sera reçue brillamment au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Mais la vie n’est pas facile, il faut payer son logement, sa nourriture, Annick chantera même dans le métro. Au Conservatoire, elle travaillera avec Bluwal, Vitez, Debauche, Miquel… deviendra une comédienne appréciée grâce à sa persévérance et son désir de réussir, gravira les marches de la consécration, et jouera dans “Le Petit Mahagonny” de Brecht, mis en scène par Marcel Bluwal au T.E.P., “l’Opéra de Quat’ Sous” mis en scène par Georges Strelher au Chatelet, “Le Dragon” mis en scène par Benno Besson au Théâtre de la Ville, “Ubu Roi” mis en scène par Roland Topor au Palais de Chaillot.
C’est en 1997 qu’on la retrouve chanteuse aux Folies Bergères dans la comédie musicale “Nine” mise en scène par Saverio Marconi. Elle y sera une merveilleuse meneuse de revue, chantant, dansant, jouant à la Mistinguett, mais depuis quelques temps, elle s’était déjà lancée dans le tour de chant, seule cette fois, chantant des textes d’Aragon, Vian, Ferré, Léonardi. Nous la vimes ainsi dans des lieux tels que “La Pépinière Opéra”, “Les Uns les Autres”, “Le Petit Journal  Montparnasse”, “Le Trianon”.... C’est en 99, au Théâtre des Déchargeurs, qu’elle obtint le prix de la Fondation Charles Oulmont pour son tour de chant “Aragon, Ferré, Vian, Léonardi” récompensant ainsi le meilleur spectacle musical de l’année. Le public se pressait alors de plus en plus nombreux lors de ses tours de chant. Il faut l’avoir vue sur la scène du Trianon lors du gala annuel “Salut Léo” organisé le 14 juillet par l’association “Thank you Ferré” en 99 et en 2000, ainsi qu’à “La Fête de l’Huma” sur la scène de la Cité Internationale. Elle obtint lors de ces prestations un véritable triomphe. Plusieurs fois programmée dans “La Chance aux Chansons”, elle participera également à Bobino au gala “Ensemble contre la peine de mort aux Etats-Unis”.
Ce qui est extraordinaire concernant la chanson, c’est qu’Annick Cisaruk n’a jamais pris aucun cours de chant. Surprenant, non ? Il faut croire que cette voix sublimement naturelle est un don du ciel, et comme je l’ai écrit dans la revue “Ecouter-Voir” en chroniquant son album récemment sorti (qu’on peut trouver chez Publico) “C’est une voix d’une grande beauté, alliant la tendre douceur à la force explosive. Un timbre de voix au service des poètes de la chanson. Annick Cisaruk chante intelligemment Aragon, Ferré et Vian, notamment. Si elle “chante pour passer le temps”, elle chante si bien ce temps-là du bout des lèvres jusqu’au cri d’amour et de tout son cœur qu’on ne s’arrêterait pas d’écouter cette nouvelle et grande interprète qui nous fait passer le grand frisson.”
Bien entendu, si je dis “nouvelle et grande interprète”, c’est concernant uniquement son tour de chant en solo. Il faut l’entendre, mais aussi la voir, car ce n’est pas rien d’admirer le jeu de scène de cette immense comédienne qui allie grâce et beauté autant pour le plaisir des yeux que celui des oreilles. Pour tout dire, il s’agit là d’une véritable artiste avec un grand “A” comme Amour, cet amour qu’elle porte en elle et qu’elle chante si bien, et comme a dit Cora Vaucaire, sa marraine dans la chanson: “Que dire… j’écoute et je suis bouleversée… c’est très rare. Au milieu du tintamarre… un rêve, un bonheur. Oui, ça existe ! J’espère que vous l’entendrez comme moi”. J’ajouterai personnellement : public adoré, si tu vas la voir, et je te le conseille vivement, si tu ne la connais pas encore, je suis sûr que “Tu n’en reviendras pas”.

J.R. ( Janvier 2001)

    Claire 

"Claire comme son nom "La Belle Ivole"
Comme de l'eau de roche, cette femme est transparente. Ses chansons m'avaient déjà séduit dans les années 70 et elle possédait déjà l'intelligence des textes et la rigueur musicale servies par une belle voix et un fort agréable physique. Si les choses n'avaient pas été celles qu'elles étaient dans ces années-là comme aurait dit un Général de l'époque, Claire aurait dû se faire un grand nom dans la chanson fraçaise. Sans s'aigrir le moins du monde, elle a poursuivi son chemin d'auteur-compositeur-interprète  sans aucune concession aux modes.
Franc-comtoise, elle vit dans le Doubs sans s'abstenir pour autant et aime parfois prendre l'accent du terroir. Je l'ai revue et j'ai écouté ses dernières chansons. Bien plus mûres, elles sont toujours à son image. Elle chante "La belle Ivole", une femme d'aujourd'hui, une femme de la terre, dans un langage poétique toujours vrai et simple, un langage qui reflète sa sensibilité et qui touche. Qu'elle soit la féministe qui exprime sa révolte sans agressivité mais avec humour devant la passivité de ses consoeurs sans espoirs ou qu'elle redevienne douceur et tendresse en évoquant l'enfance, les rêves de fraternité ou l'amour, elle transmet sans ambiguïté de l'authenticité. Ses musiques contribuent à parfaire ce climat intime. Inspirées par le jazz, elles sont limpides elles aussi.
Bien que peu médiatisée, Claire est reconnue par les amateurs de la bonne chanson et récompensée par les spécialistes: elle a eu deux fois le Prix de l'Acadélie Charles Cros. Disons aussi que Claire a une double activité. Elle ne chante pas que pour les adultes. elle monte des spectacles et enregistre des disques pour enfants, suivant ainsi l'exemple d'une autre "dame de la chanson" Anne Sylvestre. Savoir se pencher sur l'enfance est peut-être le secret de leur inspiration commune

M.V. ( Novembre 1996 )

   Clémentine 

La chanson comme une gourmandise
Pour cette passionnée de chanson française dont la mère fredonnait en amateur les auteurs, la musique a toujours été fort présente. Son père, artiste peintre avait d’ailleurs hésité entre toiles et partitions. Poursuivant des études supérieures dans l’édition et l’imprimerie, elle apprend parallèlement la flûte traversière mais ce qui la fait vibrer, c’est chanter.
Après un bref passage au Petit conservatoire de Mireille (1981), on la retrouve ensuite dans un autre cours collectif, animé par Noémie Perugia. Elle travaillera en sa compagnie un répertoire classique (airs antiques, airs d’opéra, airs d’opérette, mélodies françaises, lieder, musique sacrée). Clémentine chante tout en se consacrant professionnellement à la presse et à l’édition. Elle réussira d’ailleurs à allier ses deux activités en réalisant plusieurs cédéroms, dont un sur l’opéra fait référence encore aujourd’hui. En 1987, elle participe à un stage de chant classique de haut niveau, En 1994, elle assiste en auditrice libre à la classe de chant de Rachel Yakar au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris.
En 1998, après une tentative dans un chœur et un projet éphémère de quatuor vocal, elle participe à des week-ends autour du jazz vocal afin de diversifier et d’enrichir son horizon musical. Elle y rencontre, au cours d’un stage de gospel, Roland Lemêtre qui s’occupe également d’une classe de chanson française. Elle suit celle-ci d’octobre 1999 à juin 2000 et y fait la connaissance de Dominique Desmons (interprète, pédagogue et compositeur) qui signera la musique de trois des chansons de son répertoire.
Ce seront ensuite la présentation du travail de l’atelier chansons en mars 2000 et les scènes ouvertes du Salon Musical animé par Andréa Goust. Elle débute sur les planches dans des revues en juillet et octobre 2000 et donne son premier récital en solo en mars 2001.Récompensée par le prix de «meilleur espoir» au concours de la chanson française de Savigny-sur-Orge en novembre 2002, on la retrouve dans des lieux tels que le Forum Léo Ferré, le Sous-sol et on a pu l’entendre à plusieurs reprises dans l’émission de Philippe Meyer sur France Inter en novembre 2002 et mars 2003.
Elle interprète avec un mélange de respect et de passion les chansons des autres, aime s’approprier des oeuvres peu connues ou inédites, toujours à l’affût d’un texte, d’une nouveauté, mais ne dédaigne pas coucher ses propres mots sur le papier. Elle fait vivre ainsi un joli répertoire où l’on croise Allain Leprest, Michèle Bernard, Xavier Lacouture, Romain Didier, Bernard Joyet avec une savoureuse version «féminine» du «Gérontophile» réécrite pour elle. Sur scène, Clémentine c’est d’abord un excellent choix de textes, un repértoire presque idéal servi par une voix agréable de mezzo et une prononciation sans faille. Elle est accompagnée avec finesse, justesse et sobriété par Jacky Le Poittevin au piano. Cette amoureuse des mots, facétieuse, charmante et élégante, sait passer de l’humour à la tendresse, susciter larmes, rires, et surtout donner à son public, en bonne ambassadrice de la chanson, l’envie de découvrir la pléiade d’auteurs qu’elle lui présente.

F.P. ( Février 2004 )

   Clémentine Duguet 

Libertine et mutine
Cette solide jeune Strasbourgeoise est dotée d’un tempérament à toute épreuve. La chanson et le théâtre l’absorbent totalement depuis une quinzaine d’années. Elle fut découverte par TF1 à l’époque où cette chaîne savait encore un peu ce qu’est la bonne chanson. Elle y fut lauréate d’un concours après 12 émissions de sélection. L’année suivante elle était lauréate à Montréal au Québec. Sans renoncer à ses engagements de comédienne de théâtre, elle fit deux années consécutives le Printemps de Bourges, une fois avec ses propres chansons, une autre fois avec un spectacle “ Rétro-Verso ” dans lequel elle donnait un choix éclectique de chansons de 1900 à 1960. (Celles d’Yvette Guilbert lui vont comme un gant). Elle a monté depuis, un spectacle qu’elle intitule “ Chansons z’osées ”. 
Certes ce sont des chansons à ne pas mettre entre toutes les oreilles, mais il y a là des petits chefs d’œuvre de chansons de la Renaissance à nos jours. Si certaines sont extrêmement crues, elles restent cependant subtiles, astucieuses, poétiques et font partie indéniable de notre patrimoine de chansons qu’il serait dommage d’ignorer ou de rejeter. Les plus grands poètes se sont essayés à en écrire mais on ne les trouve pas dans les manuels scolaires ( ! ). Clémentine met sa très belle voix au service de ce répertoire sans que jamais elle ne donne dans le vulgaire ou dans le graveleux. Sa distanciation distinguée ne fait qu’en accroître le piquant. Ajoutons que Clémentine a également créé (avec un répertoire plus circonstancié !) des spectacles pour enfants et animé des interventions pédagogiques sur la voix.
Actuellement notre phénomène présente un spectacle en 3 parties. Dans l’une, elle met ses propres chansons, dans l’autre des chansons rétro et dans la 3ème (quand les spectateurs-enfants sont endormis !) ses chansons z’osées. Croyez-moi, ça vaut le déplacement !

M.V. ( Décembre 1998 )

   Thierry Col

"Colporteur de poésie rurale"
On l’a appelé le “Poète Chanteur auvergnat”, il est indéniablement de la famille littéraire de Brassens. Je n’ai pas dit qu’il l’imitait car sur ce sujet, le seul point de comparaison que l’on puisse faire avec tonton Georges, ce serait la guitare avec laquelle il s’accompagne, fort bien d’ailleurs. 
C’est dans l’esprit que les connivences se situent. Même générosité, même sens de l’amitié, même amour de la nature, même goût de la simplicité et même fuite devant la médiocrité et les mondanités des snobs. Peut-être aussi, même tentation anarchiste. J’ajouterai, même rigueur dans l’écriture des textes. 
Il faut dire que cet auteur-compositeur a été à bonne école en fréquentant les grands poètes car avant de se lancer dans ses propres textes, il a mis en musique René-Guy Cadou, Jules Supervielle, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Lamartine, Rimbaud, Rudyard Kipling et Jean-Pierre Rosnay qui le faisait régulièrement participer à ses émissions du Club des Poètes. 
Le fameux compositeur de Gilbert Bécaud, Louis Amade, le préfet-poète a été séduit par le style de ses musiques et plusieurs excellentes chansons sont nées de leur collaboration. “ Encore je vous aime ” est resté dans l’oreille de plus d’un amoureux de la chanson.
Ces qualités artisanales d’écriture ne seraient rien si elles ne s’appuyaient sur une interprétation solide, claire. La voix est chaude, forte, nuancée. Et en plus le bonhomme est bougrement sympathique !

M.V. ( Juillet-Août 1998 )

   Cook The Linaar 

"ET “COOK THE LINAAR”... ...QU’EST-CE ?"
Ce n’est pas une recette pour faire cuire le linaar (poisson bizarre?)
Ce n’est pas un groupe anglo-saxon.
C’est un des plus insolites trios de la chanson francophone.
Pourquoi COOK? Parce que Morgan Cook est l’un des trois. Pourquoi LINAAR? Parce que Yann Linaar est le 2ème. Pourquoi THE? Parce que cela n’a aucun rapport avec le 3ème, Christophe Boissière, à moins que cela veuille signifier qu’il est un trait d’union entre les deux premiers. S’il y a mystère, tant mieux! car ces trois gentlemen à l’allure austère donnent dans le mystérieux. Ils sont difficiles à décrire à ceux qui ne les ont ni vus ni entendus. Raison de plus pour les découvrir. Cocteau les aurait aimés pour leur manière insolite et expressionniste rappelant les cabarets Berlinois d’avant-guerre. Le dérisoire sous toutes ses formes fait actuellement un retour en force dans la chanson française. Sans doute un signe des temps. Peut-être une influence du dérisoire politique. Mais au moins ici, le dérisoire, qu’il soit pathétique, mélancolique et lyrique ou léger, démystificateur et équivoque, reste poétique et raffiné...Ils écrivent textes et musiques. Morgan et Yann chantent et jouent du piano, Yann est également responsable des arrangements et des synthés,Christophe joue du “violoncelle à bruits”. 
Depuis à peine quatre ans, ils ont brûlé les étapes et les planches de quelques Festivals (Vaux le Pesnil, Bray sur Marne, le Tremplin de Franconville, le Chorus des Hauts de Seine,les Francofolies de La Rochelle, le Trans’Arts de Chaville). Il faut féliciter le Café-Concert Ailleurs de les avoir plusieurs fois programmés, nous permettant ainsi de les découvrir. Nous avons eu aussi l’occasion de parler de leur CD dans notre numéro de décembre dernier et évoqué quelques traits de leur humour musical qui n’aurait sûrement pas laissé indifférent Erik Satie. Et je crois qu’on n’a pas fini de parler d’eux.

M.V. ( Mars 1998 )

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